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[A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 21.06.16
par Jsh
Plans culs, ONS et autres sexfriends - Vision au féminin
Une fille du SOS Love a écrit : « Est-ce que je ne suis qu’un plan cul ? »
« On couche ensemble mais je voudrais plus »
« On a couché ensemble et il me rappelle plus, quel con »
« Je ne veux pas coucher avec lui parce qu’après il aura eu ce qu’il veut et il va partir »
« Je suis un plan cul, et ça me gène »
Forke et réflexion autour de ces remarques et questions, fréquemment abordées sur le SOS love. Mon avis et mes réflexions n’engagent, bien entendu, que moi. Ma réflexion a été pensée dans le cas où la fille est un plan cul (ou un ONS) et qu’elle souhaiterai plus, mais que le mec refuse, mais l’inverse peut, bien évidemment exister.

Commençons par un petit disclaimer de rigueur. Je n’aime pas les cases dans les relations. Et surtout pas au début (comprendre les premiers dates). C’est à mon sens complètement irréaliste quand on commence à fréquenter quelqu’un de vouloir absolument définir la façon dont la relation doit évoluer (PQ, MTR, LTR...). On ne peut pas prédire à l’avancer la façon dont notre intérêt, notre affection, notre attirance vont évoluer. Mais parfois, le garçon nous dit « Je cherche rien de sérieux », et là, pour certaines c’est le drame.



De fille à filles

1. Non à la misandrie, les garçons ne sont pas tous des connards

« On a couché ensemble et il me rappelle plus, quel con »
et autres « Je ne veux pas coucher avec lui parce qu’après il aura eu ce qu’il veut et il va partir »


C’est pas parce qu’un garçon ne peut pas promettre fidélité, mariage et tout le bordel après le premier rendez vous que ça fait de lui un goujat. Non non non. Il va falloir arrêter de croire qu’un garçon qui n’arrive pas à s’engager sentimentalement avec vous, même après que vous avez couché ensemble est forcément un monstre, un connard de la pire espèce.


Et, en passant, le « Guy-bashing » tout comme le « slut-shaming » me file la nausée au plus haut point. On est je pense tous d'accord pour dire que les propos misogynes, ça craint et qu'en tant que femmes, on devrait pouvoir disposer de nos corps comme bon nous semble (même si quelques réfractaires continuent d'être persuadés du contraire, mais je ne pense pas en trouver ici). Mais je trouve les propos inverses, tendance féminazie selon lesquels un garçon refuse de tomber amoureux de nous alors qu’on a couché avec et que c’est forcement un gros quetard dégueulasse et un connard de la pire espèce, tout aussi désolants. Il ne faut pas oublier qu'être un connard n'est pas un trait de caractère. Il n'y a pas de chromosome connard chez l'homme comme un chromosome "fille-facile" chez la fille.


Comme je le disais il y a quelques jours sur le SOS love, j'ai beaucoup de mal avec les personnes qui disent dès le début "Je ne cherche rien de sérieux" ou à l'inverse "Je cherche la perle rare, celle qui sera spéciale et qui rendra ma vie plus belle". Parce que la vérité, selon moi, c'est que ce qu'on cherche n'a pas la moindre espèce d'importance, c'est ce qu'on vit à un instant T, avec une personne P, qui a de l'importance. Et ça, on peut pas le prédire. On peut le vivre, mais on ne peut pas le prédire. C'est trop con de forcer les choses avec une personne avec qui ça ne donne rien, parce qu'on part du principe que "Cette fois c'est le bon. Cette fois ça marchera. Parce que ça me saoule que ça marche jamais. Parce que moi aussi j'ai envie d'être celle qui est en couple, heureuse, amoureuse". Pour moi, c'est pas comme ça que ça marche.


Un garçon à le droit d’avoir envie de coucher avec nous. Et puis de réaliser qu’il n’est pas plus intéressé que ça ou qu’en dépit du fait qu’on est jolie et gentille et intéressante bah … ça colle tout simplement pas. Il faut aussi réaliser que pour trouver la personne avec qui ça va vraiment marcher, il faut s’autoriser de rencontrer des gens avec qui ça ne fonctionne pas. Et que le sexe, ça fait parti du processus pour découvrir une personne.

C'est un cliché que de croire que coucher avec vous est le seul et unique but des hommes et qu'ils sont prêts à manipuler et mentir pour ça. Bien sûr, il y a des mecs qui pensent que c'est nécessaire mais c'est loin d'être une généralité. Un mec ne part pas parce qu'avoir accepté de coucher avec lui lui a fait perdre son intérêt. Si la connexion disparait après le sexe, c'est qu'elle n'était pas réelle, que c'était une illusion, et elle aurait probablement disparue, même sans sexe.

Après pour ce qui est ONS avec lesquels on couche très rapidement et avec qui on ne partage grand-chose de plus que le sexe... dans ce cas-là oui, c'est possible que ce soit une raison de ne pas avoir envie d'aller plus loin. Coucher sans connaitre la personne du tout n'est pas la meilleure garantie pour construire une complicité à long terme, c'est sûr. Mais quand on fait ce choix, il faut savoir l’assumer aussi.


Comme le disait très justement Amélia dans son journal « Le sexe n’est pas ce que j’ai de plus intime à offrir". Il faut arrêter de croire qu’en acceptant de coucher avec un garçon on lui fait un cadeau d’une valeur inestimable et SURTOUT que l’on mérite quelque chose en retour. Il n’y pas si longtemps, quelqu’un disait sur le forum « Mais moi je vais encore me faire avoir, il aura eu ce qu’il voulait si je couche avec lui ». Il faut arrêter de percevoir les relations hommes-femmes comme des rapports de force. L’idée n’est pas de résister à un mec et de placer le sexe en « Grande récompense » qu'il n'aura que si il accepte une LTR. L’idée est de savoir si vous, en couchant avec lui, vous avez eu ce dont vous aviez envie. Ou plus simplement, est-ce que vous avez envie de coucher avec lui ?

C’est tout.



2. Sexe, sentiments et réputation

« Mais coucher pour coucher … Enfin, ça fait un peu salope non ? »


On en parlait sur la


Les discours de fausse moralité qui trainent parce que « si tu couches avec lui le premier soir, ça fait de toi une fille facile », « parce que si tu couches sans sentiments tu es une salope » il faut se les sortir de la tête. Je ne me considère pas comme une fille facile simplement parce que je n’ai pas envie de me créer de fausses barrières morales pour prouver ma vertu. Je n’ai pas envie de jouer la fille inaccessible ou de faire ma diva pour jouer un rôle et me rassurer. Pourquoi devrais-je résister à quelqu’un qui me plait ? Pourquoi je devrais m’empêcher de vivre des expériences dont j’ai envie sous prétexte de « préserver » une fausse réputation. Et j’ai pas envie de faire semblant pour que l’on s’intéresse à moi. Loin de moi l’idée de critiquer les personnes qui ont besoin de temps ou de sentiments pour faire l’amour avec quelqu’un. J’en connais plein et je les respecte. Tout comme je me respecte. Le fait de coucher avec un garçon rencontré plus tôt dans la soirée, ne fait pas de moi une salope.

L’atteinte de votre réputation vous fait peur ? Essayez de rencontrer des gens en dehors de votre cercle social, tout simplement. Les gens que vous fréquentez au boulot, à la fac, en soirée n’ont pas besoin de savoir que lundi vous avez couché avec Paul et jeudi avec Pierre.

Si vous ne souhaitez pas coucher avec un garçon parce que vous n’en avez pas envie, ou parce que vous avez besoin de temps, alors ne couchez pas avec, et personne ne vous le reprochera. Et si le mec vous le reproche, ce n’est probablement pas une grande perte. Simplement faites le selon vos convictions, pas selon des standards de société que vous utilisez pour ériger des barrières qui ne sont pas les vôtres. Et si vous avez envie de coucher avec lui (et qu’il est consentant, bien entendu), coucher avec. C’est aussi simple que ça.

Votre rapport à votre sexualité ne regarde que vous, et éventuellement vos partenaires. Mais pas la société, pas les autres. Et si votre partenaire vous juge sur ça et bien … c’est bien dommage et vous feriez mieux d’en changer.



3. Sexe, Plan cul et égo

« J’ai peur d’être qu’un plan cul »


J’aimerai qu’on réflechisse un peu à cette phrase. Au fait de n’être « qu’un plan cul ». Il y a une idée d’insuffisance. En quoi être un plan cul est-il péjoratif ? Le fait d’être dans une relation de couple ce n’est pas ça qui nous définit. Qui nous donne de la valeur. Le fait qu’un mec n’ait pas de sentiments pour moi ne me rend pas moins bien qu’une autre.


La première chose que j’ai appris sur FTS, c’est « Apprendre à sortir l’égo de l’équation ». J’aimais pas ce mot, égo et je comprennais cette remarque de travers, comme si on me reprochait de trop m’aimer. Mais en fait, il s’agit simplement arrêter de définir notre valeur par les relations qu’on établit avec les gens. Le fait de n’être « qu’un plan cul » ou « qu’une sex friend », ne vous rend pas moins intéressante, moins jolie, moins quoi que ça soit. Ca ne vous définit pas.


Je n’ai pas besoin de la validation d'autrui (en occurrence de mes partenaires sexuels) pour exister.


C’est normal parfois de se sentir dépréciée, d’avoir l’impression qu’on « ne me laisse jamais ma chance » et de se poser 1001 questions, c’est légitime. Les coups de mou, ça arrive à tout le monde. Simplement, il faut prendre un tout petit peu de recul et comprendre que c’est pas parce que X n’est pas amoureux de moi et n’a pas envie de passer le reste de sa vie avec moi que ça signifie que je suis moins bien qu’une autre. Je lui conviens juste moins bien qu’une autre. Et peut être qu’un jour je fréquenterai Y mais que je n’aurai pas de coup cœur, pas envie de m’engager, et c’est pas nécessairement parce qu’il est nul ou moins bien que X.



4. Accepter par défaut une relation que ne correspond pas à mes envies, c’est risquer d’être déçue

« On couche ensemble mais je voudrais plus »

Pour commencer, les filles, on va arrêter maintenant avec le mythe urbain qui consiste à croire qu'à force de coucher avec vous, le garçon va ouvrir les yeux et réaliser que vous êtes la femme parfaite pour lui, tomber éperdument amoureux de vous et vous demander en mariage sur les bancs de la fac où vous vous êtes rencontrés la première fois. J’exagère, volontairement, mais vous voyez très bien où je veux en venir. C’est le pendant féminin de « Si je deviens son très bon ami et qu’on se textote tous les jours, elle va réaliser que je suis l’homme de ses rêves », plus communément appeler la friendzone.


Il arrive un moment, où vous allez vouloir définir un peu plus la relation (si ce que j’ai dit plus haut a eu le moindre écho, pas dès les premiers dates). Le moment où on se demande ce dont on a envie avec ce mec là, compte tenu de la façon dont notre relation évolue (et c’est ça la grosse différence, il ne s’agit pas de dire « Je veux être amoureuse a tout prix et être en LTR » dès le premier date, mais « Je commence à éprouver des sentiments pour ce mec là et j’apprécie les moments que je passe avec lui, j’aimerai qu’on soit ensemble »).

A ce moment là, si vous et le mâle n’êtes pas sur la même longueur d’onde, il faut savoir si la relation qu’il vous propose vous convient. Si le choix d’une relation de type pûrement cul ou sexfriend vous comble ou si c’est un compromis mais que vous souhaitez plus. Et si vous souhaitez plus, je vous conseille fortement d’arrêter cette relation. Pas par peur de souffrir dans le futur, mais simplement parce qu’elle ne comblera pas vos attentes et que vous risquer de vous sentir frustrée.


Continuer de coucher avec un mec en espérant « plus » et en se disant qu’à force de coït il va réaliser qu’il est dingue de vous, c’est illusoire. On est pas dans une comédie romantique avec Ashton Kutcher. Oui, ça peut arriver. Mais globalement par expérience (la mienne et celle de mes proches) … ca n’arrive pas ou très rarement.


Posez vous tranquillement la question de savoir ce que vous voulez et ce que vous attendez d'une relation. La solution vous appartient. A vous et à vous seule de savoir si l’optique d’un plan cul vous satisfait ou non. Par expérience, il y a deux types de rapport au sexe :
- Les cowboys du sexe, ces filles à la sexualité assumée, celles qui se barrent au petit matin sans regret, et qui ne sont pas en demande affective perpétuelle même si elles ont couché avec un mec plusieurs fois.
- Celles qui dans leurs élans sensuels cherchent en fait une romance; les fausses sexuelles au vrai coeur d'artichaut.

Pas de mal à faire partie de l'une ou l'autre catégorie, juste le fait de faire semblant d'être quelqu'un d'autre peut faire mal.



5. En bref, soyez claire, avec vous-même et votre partenaire

Peut-on en vouloir au mec qui ne rappelle pas alors qu'on a fait tout pour lui faire croire qu'on ne voulait pas d'une histoire ? Non.

Plus de faux semblants, de non dits, les mecs ne sont pas télépathes. Et oui parfois ils sont lâches, couilles molles, ou juste intéressés par le sexe. C’est rare, mais ça arrive. Et alors? Peut-être a-t-on aussi utilisé des mecs un jour pour combler nos envies de sexe ou de parler ou le besoin d'une épaule pour pleurer sans même nous en apercevoir.

Rien de pire que de tomber dans le schema de victimisation genre « les mecs ils m'utilisent et ils me jettent » ou autres. Analysez vos erreurs, ne soyez pas victime mais actrice de votre vie. Et rappelez vous que le plus souvent, ces mecs n’ont même pas conscience qu’il nous font souffrir par la tournure que prend la relation.

C’est comme tout, il s’agit d’arriver à faire la balance entre le fait de se laisser une chance de voir comment la relation évolue et le fait de s’engager en pleine conscience dans une relation qui ne nous convient pas.



De fille à garçons

Je suis prête à tout vous pardonner. Je vous pardonne de ne pas être aussi attaché que moi, je vous pardonne ne pas vouloir plus qu’une simple relation charnelle avec moi. En fait non, ne vous pardonne même pas. Parce qu’il n’y a rien à pardonner. C’est normal, c’est humain. Vous vous posez des questions, vous tentez des trucs, moi aussi.

Mais …

Soyez honnête, avec vous et avec moi.

Me faire miroiter un avenir, une relation, quand vous n’êtes pas intéressé, c’est blessant. Me faire des promesses que vous ne tiendrez pas, c’est vexant.

Bien sûr que je suis parfois blessée par mes propres extrapolations, parce que vous me plaisez vraiment et que j’aurais aimé « plus », toujours « plus ». Mais ça reste mes extrapolations, ça reste mes erreurs de cœur qui s’emballe.

La seule chose que je vous demande, c'est de ne pas faire de promesses que vous ne tiendrez pas. De ne pas dire « J’t’apelle lundi», quand vous n’avez pas l’intention de le faire, de ne pas participer à la projection d’un hypothétique futur quand vous ne voulez pas voir la relation évoluer.

Soyez respectueux aussi. Vous n’êtes pas amoureux, mais on a quand même couché ensemble. Alors, sauf si je me suis comportée comme la pire des psychopathes, un bonjour n’a jamais tué personne.Et lorsque j’en entends certains se moquer allègrement d’une fille avec qui ils ont couché pour faire le paon devant leurs potes « parce qu'ils assument pas », c’est juste pas classe.

Et rassurez nous, de temps en temps. En dépit de tout, certaines filles restent persuadées que lorsque vous refusez autre chose que du sexe, c’est parce que vous en avez honte d’elles, parce que vous ne les trouvez pas suffisamment jolies ou intelligentes ou marrantes ou sympas pour envisager plus. Pas la peine de faire de grande déclaration hein, simplement ne cultivez pas ce pressentiment que vous avez honte ou que vous n’assumez pas d’être attiré, ne serait-ce que sensuellement, par elles.

Bref, restez respectueux et gardez de la considération pour les filles avec qui vous couchez. C’est tout.


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J'espère que mes réflexions en auront aiguillé certain(e)s. Je serai ravie d'en discuter plus longuement, surtout si vous n'êtes pas de mon avis.

J.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 22.06.16
par Yragael
Peut-être qu'en synthèse ça peu vouloir dire tout simplement que :

Le sexe ne s'échange que contre du sexe, indépendamment de toutes formes de relations.

(Marchander le sexe contre de l'attention/l'affection/autre ce n'est pas plus sain à 3, 10 ou 15 ans de relations, qu'à 2 jours/ 2 semaines de flirts...)

Et surtout n'offrez pas plus que ce que vous êtes prêts à donner sans retour aussi.

(Peut-être un peu dogmatique ? Je ne sais pas trop...)

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 22.06.16
par Onmyoji
Parler d'échange c'est déjà être dans une mauvaise dynamique. Tu fais les choses parce que ça te fait plaisir ou pour avoir quelque chose en retour?
Je dis pas que le retour ne doit pas exister, mais le poser comme condition à sa propre action c'est s'exposer à ne rien faire, à être trompé sur les intentions de l'autre ou à ne pas pouvoir être surpris (et s'enfermer dans un schéma qu'on croit bon pour soi mais qui ne l'est pas forcément).

Ensuite l'article développe des points intéressants sur le regard des autres, les étiquettes, la manière d'envisager les débuts de relations...
Qui mériteraient des articles à eux seuls mais c'est une bonne synthèse

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par vercettiboy22
Article très intéressant qui montre que malgré toute la libération des moeurs dont notre société a pu profiter, le sexe semble rester un moment sacré davantage qu'un instant de plaisir entre deux personnes consentantes.

Et parce que l'on met le sexe sur un piédestal, on se sent de devoir entretenir ce piédestal soit à coup de marchandage féminin (Si je couche, il m'aimera peut être plus, etc) soit à coup de promesses masculines parfois obscures (Allez je vais lui dire qu'on aura peut être un caniche dans quelques années, ça me permettra de lui toucher le piloupilou).


C'est un héritage culture lourd qui je pense mettra quelques temps à se déliter malgré les libérations très rapides des moeurs (on n'efface pas près de 1500 ans de religion où le sexe était considéré comme l'ultime tabou comme ça).


Je suis pour ma part assez d'accord avec la phrase que tu as sorti d'Amélie "Le sexe n'est pas ce que j'ai de plus intime à offrir".
Et c'est quelque chose dont on prend conscience à force d'expérimenter le sexe avec plusieurs personnes différentes. Je me suis rendu compte qu'il était très très rare d'obtenir les sentiments profonds d'une femme, le fait qu'elle s'ouvre intérieurement à nu pour nous.
Un "Je t'aime" balancé par une fille, ça me remue plus qu'une énième partie de jambes en l'air.

J'ai l'impression pourtant aujourd'hui qu'effectivement, certaines femmes confondent sexe et sentiments forts (de même que des mecs considèrent que sexe = la fille me valide, je suis son nouveau Jules, c'est gagné, bingo).
C'est dû je pense tout autant à cette pression morale (Si je couche, je dois me sentir de le justifier devant le reste de la société, par des sentiments, c'est ce que la morale judéo-chrétienne a inculqué) que sociale (Le qu'en dira t-on).

Et c'est très bien illustré je trouve, par la différence de rapports entre grandes et petites villes. Pour avoir exprimé les deux, je trouve la pression sociale plus forte dans les petites villes, où les réputations se font rapidement parce que tout le monde se connait. Le Plan Cul reste encore parfois un truc d'hérétique.
Inévitablement, c'est globalement plus libéré dans les grandes villes parce que la société ici se fout littéralement de ce que vous faites de votre cul.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Blusher
C'est un héritage culture lourd qui je pense mettra quelques temps à se déliter malgré les libérations très rapides des moeurs (on n'efface pas près de 1500 ans de religion où le sexe était considéré comme l'ultime tabou comme ça).
C'est un argument qui revient souvent. A se délitter à l'echelle d'une culture ou d'une société sûrement. Mais en fait du moment où on ne rentre plus dans ce jeu à la con et qu'on tient droit dans ses bottes on peut nouer des amitiés érotiques 10x plus cools et sans prise de tête. Résultat: on voit se délitter ces tabous autour de soi. Dés lors qu'on ose sortir des sentiers battus et qu'on devient un minimum persuasif quand on te demande ton avis sur le mariage ou la liberté sexuelle, on trouve des jeunes filles pour se rallier à la cause. Image

Le piége à mon sens c'est donc justement de considérer ces millénaires d'obscurantisme avec une forme de peur ou de respect. Vis comme tu veux vivre, selon tes valeurs et let the good times roll.
Inévitablement, c'est globalement plus libéré dans les grandes villes parce que la société ici se fout littéralement de ce que vous faites de votre cul.
On le dira jamais assez. Les grandes villes sont infiniment plus créatives que les petites villes et offrent infiniment plus de possibilités en matiére amoureuse et sexuelle notamment.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Thedaze
Blusher a écrit :
On le dira jamais assez. Les grandes villes sont infiniment plus créatives que les petites villes et offrent infiniment plus de possibilités en matiére amoureuse et sexuelle notamment.
Du coup je suis assez d'accord mais c'est ps la première fois que l'argument est avancé.
Des chiffres par hasard?
Même si globalement on peu se douter que les probabilités de créer un réseau et - ou rencontrer quelqu'un sont plus hautes plus il y a d'habitant au m carré.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Jsh
A mon sens c'est surtout quand t'es dans une petite ville, tu dois faire face à :
- Les ragots
- Les ragots
- Les ragots

Et même si tu essaies de laisser couler ... Quand les gens commencent à pourrir ta réputation, ça peut avoir des conséquences dramatiques pour rencontrer des gens ou même dans le domaine du travail ou pour ta vie personnelle.

Imagine, tu es en couple libre avec des enfants dans une petite ville. Les gens finissent par le savoir et ça revient aux oreilles des enfants, ils se prennent pleins de remarques désagréable dans la cours de récrée parce que "Ta maman c'est une salope, elle est amoureuse d'autres messieurs que ton papa"

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Mr.Smooth
Blusher, je suis encore une fois totalement d'accord avec toi sur le message, par contre, le seul truc que je trouve incomplet c'est celui-là:
Le piége à mon sens c'est donc justement de considérer ces millénaires d'obscurantisme avec une forme de peur ou de respect.
Parler d'obscurantisme c'est vraiment déplacé. Si les humains ont, à un moment donné, adopté tel mode de vie, ce n'est pas par hasard. C'est juste que c'est moins adopté aujourd'hui. J'avais tenté d'en parler dans cet article: vision-des-femmes-sexe-et-seduction-vt33082.html

Et je dirais encore, ça dépends pour qui:

La libéralisation sexuelle, ça ne profite pas forcément à tout le monde. Pour les gens attirants, celle ci est une aubaine, et t'en fait partie, j'en fait partie, et tout et tout. Mais tout le monde n'es pas forcément "du bon côté" en l'état du nouveau paradigme, et ils se défendront.

Ce que je trouve juste discutable dans ce que tu dis Blusher, c'est le côté moral que tu donnes comme argumentaire principal. Je pourrais être d'accord, mais ce n'est pas ce qui convainc les gens qui perçoivent ça comme un "risque" pour eux.

La vrai libéralisation sexuelle, c'est d'une part les moeurs, mais idéalement aussi, des gens capable d'en profiter.

Ce que je veux dire, c'est qu'il est inutile de s'étonner de trouver des gens pour défendre ce que tu définis comme "archaïque" parce que c'est nécéssaire pour leur intérêt, leur mode de vie espéré.
L'argument moral n'as donc pas de sens pour ces gens là, et c'est plutôt du point de vue de l'amélioration personnelle qu'il faudra se placer, et c'est très compliqué, car tu ne peux pas forcer les gens à changer.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Onmyoji
Parler de millénaires quand il s'agit de quelques siècles entrecoupés c'est un peu too much.
Surtout que ça a bon dos.
Il y a plein de gens qui ont vécu en dehors de l'obscurantisme en pleine période de libération sexuelle et d'éducation "hors normes" et qui restent des connards reac parce qu'ils ont besoin de juger et contrôler les autres. Pas pour une norme culturelle mais parce qu'ils sont médiocres et incapables d'accepter ce qui est différent ou hors de leur portée.
Ou simplement parce que ça leur donne une importance ou un intérêt quand ils n'ont rien d'autre pour ça.

Re: [A] " Je suis une fille et je suis un plan cul "

Posté : 23.06.16
par Blusher
Jsh a écrit :A mon sens c'est surtout quand t'es dans une petite ville, tu dois faire face à :
- Les ragots
- Les ragots
- Les ragots

Et même si tu essaies de laisser couler ... Quand les gens commencent à pourrir ta réputation, ça peut avoir des conséquences dramatiques pour rencontrer des gens ou même dans le domaine du travail ou pour ta vie personnelle.

Imagine, tu es en couple libre avec des enfants dans une petite ville. Les gens finissent par le savoir et ça revient aux oreilles des enfants, ils se prennent pleins de remarques désagréable dans la cours de récrée parce que "Ta maman c'est une salope, elle est amoureuse d'autres messieurs que ton papa"
La solution? (C'est une vraie question hein, je comprends qu'on craigne de se retrouver dans la situation que tu décris)

Habiter ailleurs?

ou vivre la vie de tout le monde pour éviter de faire des vagues?