Sauf que ...
Posté : 29.09.16
Hello la communauté,
Je me permets de vous raconter la situation dans laquelle je me trouve, en espérant avoir vos lumières et vos retours d’expérience.
J’ai fait au mieux pour rendre la lecture agréable et proche de la matérialité des faits.
<Le Prélude>
Je fréquente depuis un peu plus d’un mois une femme de mon âge, appelons-la H.
H dispose de toutes les qualités que je recherche chez une femme. Physiquement, elle doit être celle qui se rapproche le plus de mon fantasme féminin parmi les femmes avec qui j’ai pu faire un bout de chemin. Son métier la sublime également mais je ne pourrai pas le détailler dans la mesure où elle soumise à la confidentialité.
Nous partageons des moments très agréables. Elle est très érudite. Les discussions nous emmènent loin. Et pour le sexe, on va dire que c’est bien pour le moment. Je ne ressens pas d’emballement particulier pour elle comme pour moi. On pourrait dire que le début de relation est calme, modéré et saine. Les échanges à distance se font avec parcimonie.
Sauf que …
Il y a deux semaines, je devais retrouver une ancienne collègue de mon travail précédent. Appelons là J. C’est une femme plus jeune que moi. Depuis que j’avais quitté mon ancienne entreprise, il y a presque 3 ans, nous étions restés en contact par intervalle. On se donnait des nouvelles de temps en temps. Nous avions eu l’occasion de prendre 1 ou 2 verre sur cette période.
Avec J nous avons partagé d’énormes tranches de rires, on se charriait énormément l’un et l’autre. C’était toujours des moments de détente et de simplicité. De l’ambiguïté ? Oui il y en avait. On sait que l’on se plait l’un et l’autre.
Sauf que …² J est en couple depuis 9 ans.
<La nuit où tout bascule>
Mais reprenons, nous sommes un mercredi soir il y a deux semaines. Je dois retrouver J dans un bar qui a été privatisé à l’occasion d’une soirée de début/fin d’année d’une de ses anciennes écoles, afin qu’elle y retrouve notamment des anciens élèves. C’est l’occasion de se revoir depuis le temps et de se raconter les potins. Si l’ambiance est aux pâquerettes, on décalera à un autre endroit.
A destination, il s’avère que l’ambiance est bien. Je peux profiter des consommations offertes et du buffet tranquillement. Une bonne énergie se dégage. Ses amis sont très agréables. C’est léger. On rigole beaucoup.
Nous esquivons la foule avec J afin de profiter d’un moment en tête à tête, un verre à la main et une cigarette au coin de la bouche. Les sujets s’enchainent. Elle en vient à m’expliquer qu’avec son copain tout n’est pas rose. Elle se pose beaucoup de questions. C’est à peu près la même discussion qu’il y a trois ans. Je constate que sa situation de couple n’a pas beaucoup évolué. J’adopte une attitude compréhensive. Je lui dis : « Il faut que tu en discutes plus avec lui, et prennes les initiatives pour faire évoluer ton couple dans le bon sens ». Elle me rétorque qu’elle essaie mais que rien n’évolue pour autant. En retour, j’avance que je fréquente H et la présente sous tous ses éloges. A ma surprise, elle réagit bizarrement par un mixte de jalousie et de « blablabla ». J’avais l’habitude de lui raconter toutes mes aventures et elle l’avait toujours pris en rigolant mais là … c’était bizarre.
23h, ses amis et elle souhaitent aller danser. Ils envisagent de se rendre dans un bar/club. Arrivés sur place, la bonne énergie est toujours présente. On s’esclaffe. N’étant pas sorti depuis un moment, j’en profite de faire le vide et me laisser porter. Les heures défilent. 2h fermeture du lieu. J’annonce que je souhaite rentrer à cause du travail le lendemain. Mon initiative ne semble pas du tout faire l’unanimité dans le groupe. Je cède pour prolonger la soirée.
La prochaine étape est un lieu réputé sur la Seine pour les after de soirée particulièrement tard. Une fois la destination atteinte, on constate que c’est fermé. On trouve une option pas loin, dans un lieu ouvert récemment cette année.
L’endroit est plutôt underground avec de la transe à gogo. Ce n’est pas vraiment mon style de prédilection. Vu mon état, je n’y prête pas plus attention. Champagne, tournée de shot à en pleuvoir, le Celsius remonte immédiatement. L’aiguille tourne. 4h, 5h, presque 6h, je vais subir ma journée au boulot qui va arriver. J’annonce à J que je dois vraiment, cette fois-ci, rentrer. Elle montre ouvertement son désaccord avec mon ambition de quitter les lieux. Compromis trouvé, fumer une dernière clope tous les deux et je rentre. On s’avoue que de se retrouver est vraiment chouette. Je la félicite pour son diplôme et lui souhaite vraiment qu’elle réussisse. Deux, trois autres sujets se croisent en parallèle.
M : « Bon J, j’y vais ! »
J : « Non, Jowke reste ! On se voit pas souvent »
M : « C’est plus possible je vais être vraiment déchiré demain. Déjà, vu l’heure, je ne donne pas cher de ma peau »
J : « Allez, juste une dernière danse au moins »
M : « Bon J, tu sais très bien ce qui va se passer si je descends avec toi danser … je vais avoir envie de t’embrasser et ça va être le bordel ! »
J : « Et alors ? »
Elle me prend par la main, on descend dans la fosse. On danse … Blackout et après ce bref interlude de perte de connaissance, je me retrouve sur ses lèvres. Là je ne sais pas. Une sorte de passion s’est déchainée. Je crois n’avoir jamais eu une étreinte avec une femme aussi sauvage. Elle me plaque contre le mur et inversement. C’est puissant, je lui fais ce que je veux. Elle m’appartient. Même devant 200 personnes, plus rien n’existe.
6h30, on quitte les lieux. On profite des quelques minutes qu’il nous reste avant de retourner à nos routines respectives. Elle sort son téléphone, 35 appels manqués de son copain. La réalité commence à reprendre le dessus. On prend un petit déjeuner. Je la raccompagne au métro. Un dernier baiser et les portes du métro se ferment. Je remercie le fait que je logeais une amie chez moi à ce moment … le dérapage aurait été total sinon.
Il est 7h00, je dois me préparer à affronter la journée encore bourré, frustré, fatigué, et l’esprit dans une nébuleuse la plus totale.
Les jours suivants, nous avons échangé quelques brefs textos. Elle m’a demandé si j’avais repensé à la soirée, si j’avais regretté la soirée ou si j’aurai souhaité changer quelque chose. J’ai répondu que je ne regrettais rien. C’est pareil de son côté. Elle m’a proposé de déjeuner ensemble un midi pour parler. On cherche une date après qu’elle ait annulé au dernier moment la première retenue.
Entre temps, je revois H le weekend qui suit. Nous passons un excellent moment et je lui prévois une surprise qu’elle apprécie. Mais la passion que j’ai ressentie cette nuit-là n’est pas présente avec elle.
H est actuellement à l’étranger et sera de retour en fin de semaine.
Nouveaux échanges avec J
J : « Je te dirai ça jeudi matin. Mais tu as envie qu’on se voit ? »
M : « Très envie oui. Et toi ? »
J : « J’appréhende un peu mais oui j’en ai envie. »
Le déjeuner se déroulera, en définitive, le mercredi suivant soit hier.
<Retrouvailles>
Je redoutais ces retrouvailles, mais toutefois hâte que ce déjeuner se réalise pour déterminer si la passion était liée à l’inédit et n’aura donc été qu’éphémère. J’appréhendais que mon cœur s’emballe de mon côté sans résonner chez elle.
Elle arrive. On échange la bise. L’atmosphère est bizarre. On parle de choses et d’autres sur le chemin. Elle m’explique que sa situation de couple est très tendue. Une fois installés dans le restaurant, je tranche. Je lui avoue que ce nous avons partagé m’a donné envie d’être avec elle. Elle commence alors son discours. Ce qu’il faudra en retenir c’est que :
Elle était frustrée en rentrant chez elle
Elle est perdue
Elle n’envisage pas de quitter son copain pour le moment.
Je suis dans sa tête
C’est à peu près les déclarations auxquelles je m’attendais. Je ne fus pas surpris. Nous quittons le restaurant pour aller marcher un peu. Elle s’attendait à ce que je prenne mon après-midi mais elle n’aura droit qu’à une pause déjeuner de deux heures.
Une fois assis près des quais de Seine, on continue à discuter. Le mot compliqué a dû être évoqué 100 fois. Je l’embrasse. La situation se détend. Les rires reprennent leur place. Sur le chemin du retour pour l’accompagner, nous continuons de nous embrasser. Nous effectuons les quelques pas qui nous mènent jusqu’à son métro main dans la main. Pour le futur proche, aucune piste n’a été discutée.
Derniers échanges électroniques
M : Tu penses que l’on se reverra ?
J : Bah forcément … Tu en as envie ?
M : Excuse moi je me suis mal exprimé, je voulais savoir si tu seras libre la semaine prochaine ?
J : Yes mais en journée.
M : Partante pour profiter plus longuement si j’arrive à avoir mon mercredi aprem ? Jeudi et vendredi je suis en déplacement.
J : Pas trop possible semaine pro, il a posé la semaine entière. Semaine suivante ?
M : Semaine suivante ok, tu me diras quel jour tu peux pour que je me libère un après-midi à l’avance.
J : Yes, Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?
M : Oui, je n’en doute pas. Toi non plus ?
<Instant T>
H doit revenir en fin de semaine. Deux semaines que nous ne nous serons pas vus. Je ne sais pas si j’aurai droit à un message pour se revoir. Les vacances lors des relations naissantes ont souvent eu raison de mes histoires.
Lorsque j’ai revu J pour cette soirée, c’était vraiment dans le cadre amical car nous rigolions énormément ensemble. Les moments étaient toujours empreints de bonne humeur. Dans ma tête, il était strictement « forbidden » de se rapprocher plus intimement du fait qu’elle soit en couple depuis des années. J m’a avoué que l’intention était réciproque de son côté. Tout le long de la nuit, il n’y eu aucun rapprochement ou flirt. Comme si le couperet était tombé soudainement pour briser les chaines. Plus aucun filtre, la spontanéité des sentiments avait repris le dessus.
Sauf que … les sentiments partagés semblent avoir laissé une marque indélébile.
Je suis confus. Je ne pense pas être assez lucide sur ce qu’il se produit. C’est pourquoi j’ai souhaité exposer mon histoire et recueillir vos avis ou vos éventuels retours d’expérience sur des faits similaires.
Ce que je veux ? Je crois bien que c’est elle.
Je me permets de vous raconter la situation dans laquelle je me trouve, en espérant avoir vos lumières et vos retours d’expérience.
J’ai fait au mieux pour rendre la lecture agréable et proche de la matérialité des faits.
<Le Prélude>
Je fréquente depuis un peu plus d’un mois une femme de mon âge, appelons-la H.
H dispose de toutes les qualités que je recherche chez une femme. Physiquement, elle doit être celle qui se rapproche le plus de mon fantasme féminin parmi les femmes avec qui j’ai pu faire un bout de chemin. Son métier la sublime également mais je ne pourrai pas le détailler dans la mesure où elle soumise à la confidentialité.
Nous partageons des moments très agréables. Elle est très érudite. Les discussions nous emmènent loin. Et pour le sexe, on va dire que c’est bien pour le moment. Je ne ressens pas d’emballement particulier pour elle comme pour moi. On pourrait dire que le début de relation est calme, modéré et saine. Les échanges à distance se font avec parcimonie.
Sauf que …
Il y a deux semaines, je devais retrouver une ancienne collègue de mon travail précédent. Appelons là J. C’est une femme plus jeune que moi. Depuis que j’avais quitté mon ancienne entreprise, il y a presque 3 ans, nous étions restés en contact par intervalle. On se donnait des nouvelles de temps en temps. Nous avions eu l’occasion de prendre 1 ou 2 verre sur cette période.
Avec J nous avons partagé d’énormes tranches de rires, on se charriait énormément l’un et l’autre. C’était toujours des moments de détente et de simplicité. De l’ambiguïté ? Oui il y en avait. On sait que l’on se plait l’un et l’autre.
Sauf que …² J est en couple depuis 9 ans.
<La nuit où tout bascule>
Mais reprenons, nous sommes un mercredi soir il y a deux semaines. Je dois retrouver J dans un bar qui a été privatisé à l’occasion d’une soirée de début/fin d’année d’une de ses anciennes écoles, afin qu’elle y retrouve notamment des anciens élèves. C’est l’occasion de se revoir depuis le temps et de se raconter les potins. Si l’ambiance est aux pâquerettes, on décalera à un autre endroit.
A destination, il s’avère que l’ambiance est bien. Je peux profiter des consommations offertes et du buffet tranquillement. Une bonne énergie se dégage. Ses amis sont très agréables. C’est léger. On rigole beaucoup.
Nous esquivons la foule avec J afin de profiter d’un moment en tête à tête, un verre à la main et une cigarette au coin de la bouche. Les sujets s’enchainent. Elle en vient à m’expliquer qu’avec son copain tout n’est pas rose. Elle se pose beaucoup de questions. C’est à peu près la même discussion qu’il y a trois ans. Je constate que sa situation de couple n’a pas beaucoup évolué. J’adopte une attitude compréhensive. Je lui dis : « Il faut que tu en discutes plus avec lui, et prennes les initiatives pour faire évoluer ton couple dans le bon sens ». Elle me rétorque qu’elle essaie mais que rien n’évolue pour autant. En retour, j’avance que je fréquente H et la présente sous tous ses éloges. A ma surprise, elle réagit bizarrement par un mixte de jalousie et de « blablabla ». J’avais l’habitude de lui raconter toutes mes aventures et elle l’avait toujours pris en rigolant mais là … c’était bizarre.
23h, ses amis et elle souhaitent aller danser. Ils envisagent de se rendre dans un bar/club. Arrivés sur place, la bonne énergie est toujours présente. On s’esclaffe. N’étant pas sorti depuis un moment, j’en profite de faire le vide et me laisser porter. Les heures défilent. 2h fermeture du lieu. J’annonce que je souhaite rentrer à cause du travail le lendemain. Mon initiative ne semble pas du tout faire l’unanimité dans le groupe. Je cède pour prolonger la soirée.
La prochaine étape est un lieu réputé sur la Seine pour les after de soirée particulièrement tard. Une fois la destination atteinte, on constate que c’est fermé. On trouve une option pas loin, dans un lieu ouvert récemment cette année.
L’endroit est plutôt underground avec de la transe à gogo. Ce n’est pas vraiment mon style de prédilection. Vu mon état, je n’y prête pas plus attention. Champagne, tournée de shot à en pleuvoir, le Celsius remonte immédiatement. L’aiguille tourne. 4h, 5h, presque 6h, je vais subir ma journée au boulot qui va arriver. J’annonce à J que je dois vraiment, cette fois-ci, rentrer. Elle montre ouvertement son désaccord avec mon ambition de quitter les lieux. Compromis trouvé, fumer une dernière clope tous les deux et je rentre. On s’avoue que de se retrouver est vraiment chouette. Je la félicite pour son diplôme et lui souhaite vraiment qu’elle réussisse. Deux, trois autres sujets se croisent en parallèle.
M : « Bon J, j’y vais ! »
J : « Non, Jowke reste ! On se voit pas souvent »
M : « C’est plus possible je vais être vraiment déchiré demain. Déjà, vu l’heure, je ne donne pas cher de ma peau »
J : « Allez, juste une dernière danse au moins »
M : « Bon J, tu sais très bien ce qui va se passer si je descends avec toi danser … je vais avoir envie de t’embrasser et ça va être le bordel ! »
J : « Et alors ? »
Elle me prend par la main, on descend dans la fosse. On danse … Blackout et après ce bref interlude de perte de connaissance, je me retrouve sur ses lèvres. Là je ne sais pas. Une sorte de passion s’est déchainée. Je crois n’avoir jamais eu une étreinte avec une femme aussi sauvage. Elle me plaque contre le mur et inversement. C’est puissant, je lui fais ce que je veux. Elle m’appartient. Même devant 200 personnes, plus rien n’existe.
6h30, on quitte les lieux. On profite des quelques minutes qu’il nous reste avant de retourner à nos routines respectives. Elle sort son téléphone, 35 appels manqués de son copain. La réalité commence à reprendre le dessus. On prend un petit déjeuner. Je la raccompagne au métro. Un dernier baiser et les portes du métro se ferment. Je remercie le fait que je logeais une amie chez moi à ce moment … le dérapage aurait été total sinon.
Il est 7h00, je dois me préparer à affronter la journée encore bourré, frustré, fatigué, et l’esprit dans une nébuleuse la plus totale.
Les jours suivants, nous avons échangé quelques brefs textos. Elle m’a demandé si j’avais repensé à la soirée, si j’avais regretté la soirée ou si j’aurai souhaité changer quelque chose. J’ai répondu que je ne regrettais rien. C’est pareil de son côté. Elle m’a proposé de déjeuner ensemble un midi pour parler. On cherche une date après qu’elle ait annulé au dernier moment la première retenue.
Entre temps, je revois H le weekend qui suit. Nous passons un excellent moment et je lui prévois une surprise qu’elle apprécie. Mais la passion que j’ai ressentie cette nuit-là n’est pas présente avec elle.
H est actuellement à l’étranger et sera de retour en fin de semaine.
Nouveaux échanges avec J
J : « Je te dirai ça jeudi matin. Mais tu as envie qu’on se voit ? »
M : « Très envie oui. Et toi ? »
J : « J’appréhende un peu mais oui j’en ai envie. »
Le déjeuner se déroulera, en définitive, le mercredi suivant soit hier.
<Retrouvailles>
Je redoutais ces retrouvailles, mais toutefois hâte que ce déjeuner se réalise pour déterminer si la passion était liée à l’inédit et n’aura donc été qu’éphémère. J’appréhendais que mon cœur s’emballe de mon côté sans résonner chez elle.
Elle arrive. On échange la bise. L’atmosphère est bizarre. On parle de choses et d’autres sur le chemin. Elle m’explique que sa situation de couple est très tendue. Une fois installés dans le restaurant, je tranche. Je lui avoue que ce nous avons partagé m’a donné envie d’être avec elle. Elle commence alors son discours. Ce qu’il faudra en retenir c’est que :
Elle était frustrée en rentrant chez elle
Elle est perdue
Elle n’envisage pas de quitter son copain pour le moment.
Je suis dans sa tête
C’est à peu près les déclarations auxquelles je m’attendais. Je ne fus pas surpris. Nous quittons le restaurant pour aller marcher un peu. Elle s’attendait à ce que je prenne mon après-midi mais elle n’aura droit qu’à une pause déjeuner de deux heures.
Une fois assis près des quais de Seine, on continue à discuter. Le mot compliqué a dû être évoqué 100 fois. Je l’embrasse. La situation se détend. Les rires reprennent leur place. Sur le chemin du retour pour l’accompagner, nous continuons de nous embrasser. Nous effectuons les quelques pas qui nous mènent jusqu’à son métro main dans la main. Pour le futur proche, aucune piste n’a été discutée.
Derniers échanges électroniques
M : Tu penses que l’on se reverra ?
J : Bah forcément … Tu en as envie ?
M : Excuse moi je me suis mal exprimé, je voulais savoir si tu seras libre la semaine prochaine ?
J : Yes mais en journée.
M : Partante pour profiter plus longuement si j’arrive à avoir mon mercredi aprem ? Jeudi et vendredi je suis en déplacement.
J : Pas trop possible semaine pro, il a posé la semaine entière. Semaine suivante ?
M : Semaine suivante ok, tu me diras quel jour tu peux pour que je me libère un après-midi à l’avance.
J : Yes, Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?
M : Oui, je n’en doute pas. Toi non plus ?
<Instant T>
H doit revenir en fin de semaine. Deux semaines que nous ne nous serons pas vus. Je ne sais pas si j’aurai droit à un message pour se revoir. Les vacances lors des relations naissantes ont souvent eu raison de mes histoires.
Lorsque j’ai revu J pour cette soirée, c’était vraiment dans le cadre amical car nous rigolions énormément ensemble. Les moments étaient toujours empreints de bonne humeur. Dans ma tête, il était strictement « forbidden » de se rapprocher plus intimement du fait qu’elle soit en couple depuis des années. J m’a avoué que l’intention était réciproque de son côté. Tout le long de la nuit, il n’y eu aucun rapprochement ou flirt. Comme si le couperet était tombé soudainement pour briser les chaines. Plus aucun filtre, la spontanéité des sentiments avait repris le dessus.
Sauf que … les sentiments partagés semblent avoir laissé une marque indélébile.
Je suis confus. Je ne pense pas être assez lucide sur ce qu’il se produit. C’est pourquoi j’ai souhaité exposer mon histoire et recueillir vos avis ou vos éventuels retours d’expérience sur des faits similaires.
Ce que je veux ? Je crois bien que c’est elle.