Les nouvelles expériences
Posté : 26.01.17
J’ouvre ici un sujet très large à propos de l’expérience et de l’expérimentation sexuelle qui, je l’espère, vous inspirera. Comme j’illustre avec quelques exemples persos c’est forcément plus orienté « femme » mais je suis certaine que les contributeurs masculins auront aussi des choses à dire.
Vous êtes sans doute déjà tombés sur ces articles qui énumèrent les expériences sexuelles à tenter absolument, façon check-list.
Ok, faudrait pas mourir idiot mais il me semble qu’une sexualité épanouie ne se mesure pas en fonction du nombres de pratiques qu’on a testées.
Pourtant, on sent tout de même une sorte de pression à expérimenter sexuellement : « comment ? T’aime pas les fessées ??? t’as jamais avalé/fait de threesome/mis un doigt dans l’anus de ton mec ? »
Cette pression, je l’ai vraiment ressentie quand je me suis séparée du père de mes enfants et que j’ai fait d’autres rencontres. J’avais l’impression d’être de nouveau vierge et de ne plus savoir m’y prendre. Je me sentais même dépassée parce que je n’avais pas tout essayé . Et pour couronner le tout, j’étais persuadée que les hommes que je rencontrais attendaient forcément de moi d’être un super coup. C’est bien connu, les femmes de 40 ans sont expérimentées !!
J’ai compris après que cette petite angoisse tout le monde l’a, ou presque quand on s’apprête à faire l’amour pour la première fois avec un nouveau ou une nouvelle pertenaire et que finalement, ça provoque une tension supplémentaire plutôt excitante.
Quand on est novice, par définition, il faut expérimenter.
Au début de ma vie sexuelle, j’étais absolument pétrifiée à l’idée de faire l’amour : peur de montrer mon corps à un garçon, peur de ne pas pas savoir m’y prendre, … Et puis j’ai essayé ! Bon, ça s’est bien passé ;) mais j’ai continué à baliser pour les étapes d’après comme par exemple avoir le sexe d’un mec dans ma bouche. La pipe est aujourd’hui une pratique carrément banale mais quand j’étais plus jeune, elle était encore un peu tabou et les filles en général la trouvaient particulièrement humiliante.
Je me souviens que la première fois que j’ai essayé, ce n’était pas exactement par envie mais plutôt pour faire plaisir et aussi parce que j’avais peur de passer pour un mauvais coup si je ne le faisais pas. Je ne pense pas que cette pipe ni même les suivantes fussent mémorables pour mes partenaires.
Même chose pour le cunni qui nécessite de s’abandonner complètement et aussi pour certaines positions dans lesquelles je ne me sentais pas bien ...bref, vous voyez l’idée, il y a des pratiques qu’on apprend à aimer avec le temps pour peu qu’on soit pas complètement fermés à l’idée d’essayer. Si je ne m’étais jamais laissée prendre en levrette, j’aurais vraiment manqué un truc !!
Et c’est pas seulement une question d’âge ou d’expérience, à plus de 40 ans j’ai encore des « premières fois » et des expériences jamais tentées.
C’est aussi une question de partenaire et de contexte.
Pour en avoir quelques fois parlé avec des amies, on est toutes d’accord pour dire que certains amants nous ont encouragées à mieux connaitre notre corps et ont su nous donner envie d’explorer d’autres facettes de la sexualité.
Certaines femmes par exemple racontent que le libertinage ne les a jamais intéressées mais qu’avec ce Mec, elles ont eu envie d’essayer.
Ce qui change la donne dans tous les cas c’est bien sûr une très bonne entente sexuelle mais aussi l’écoute, la communication, la confiance et l’absence de jugement.
Même chose pour le contexte, à froid comme ça si mon mec me demandait si ça me dirait de baiser dans un dressing chez *kea, je dirais certainement non. Et pourtant, une occasion, un contexte, un délire…c’est possible !
Je me rappelle d’une fois où je faisais l’amour avec un amant que je connaissais déjà depuis quelques temps. C’était une phase assez sauvage et il s’est mis à me lécher goulûment le cou puis le visage. C’était bizarre et baveux, à priori pas le genre de choses que je kiffe mais sur le moment, c’était terriblement excitant et j’ai adoré. J’en ai même redemandé ;)
Respecter ses limites et celles de l’autre.
Le dirtytalk est à la mode mais si j’ai pas envie de me faire traiter de salope ou de chienne en chaleur, même si je sais que c’est un jeu, c’est mon droit. On n’a pas tous la même echelle de ce qui est hors limites !
Des limites, on en a tous. Elles correspondent à la frontière au-delà de laquelle l’expérience sexuelle ne nous est plus bénéfique. Sentir ses propres limites demande de bien se connaitre. C’est d’autant plus subtil que nos limites se déplacent continuellement suivant le moment, le partenaire, le contexte ou l’envie du moment. Pour les découvrir, il faut tester et quand on teste, parfois on se trompe.
Quand on veut expérimenter, tout l’art est d’explorer une zone méconnue et parfois inconfortable sans franchir ces fameuses limites. Plus on va loin, plus il est bon d’être à l’écoute de soi et de l’autre. L’écoute et la communication sont des balises très fiables pour peu qu’on sache y prêter attention. On a le droit de s’arrêter en cours de route, de dire non, de changer d’avis, ça arrive.
Parfois, on a juste besoin de temps ou de mieux connaitre l’autre pour avoir envie sortir des sentiers battus avec lui ou avec elle. Et d’autres fois, c’est juste pas possible parce que ce truc qui ferait tant plaisir à votre partenaire n’est pas du tout envisageable pour vous.
La base c’est le plaisir partagé, l’attirance, le désir, l’envie, et on a aussi le droit de ne pas vouloir goûter pour être sûr qu’on aime pas ça.
Vous êtes sans doute déjà tombés sur ces articles qui énumèrent les expériences sexuelles à tenter absolument, façon check-list.
Ok, faudrait pas mourir idiot mais il me semble qu’une sexualité épanouie ne se mesure pas en fonction du nombres de pratiques qu’on a testées.
Pourtant, on sent tout de même une sorte de pression à expérimenter sexuellement : « comment ? T’aime pas les fessées ??? t’as jamais avalé/fait de threesome/mis un doigt dans l’anus de ton mec ? »
Cette pression, je l’ai vraiment ressentie quand je me suis séparée du père de mes enfants et que j’ai fait d’autres rencontres. J’avais l’impression d’être de nouveau vierge et de ne plus savoir m’y prendre. Je me sentais même dépassée parce que je n’avais pas tout essayé . Et pour couronner le tout, j’étais persuadée que les hommes que je rencontrais attendaient forcément de moi d’être un super coup. C’est bien connu, les femmes de 40 ans sont expérimentées !!
J’ai compris après que cette petite angoisse tout le monde l’a, ou presque quand on s’apprête à faire l’amour pour la première fois avec un nouveau ou une nouvelle pertenaire et que finalement, ça provoque une tension supplémentaire plutôt excitante.
Quand on est novice, par définition, il faut expérimenter.
Au début de ma vie sexuelle, j’étais absolument pétrifiée à l’idée de faire l’amour : peur de montrer mon corps à un garçon, peur de ne pas pas savoir m’y prendre, … Et puis j’ai essayé ! Bon, ça s’est bien passé ;) mais j’ai continué à baliser pour les étapes d’après comme par exemple avoir le sexe d’un mec dans ma bouche. La pipe est aujourd’hui une pratique carrément banale mais quand j’étais plus jeune, elle était encore un peu tabou et les filles en général la trouvaient particulièrement humiliante.
Je me souviens que la première fois que j’ai essayé, ce n’était pas exactement par envie mais plutôt pour faire plaisir et aussi parce que j’avais peur de passer pour un mauvais coup si je ne le faisais pas. Je ne pense pas que cette pipe ni même les suivantes fussent mémorables pour mes partenaires.
Même chose pour le cunni qui nécessite de s’abandonner complètement et aussi pour certaines positions dans lesquelles je ne me sentais pas bien ...bref, vous voyez l’idée, il y a des pratiques qu’on apprend à aimer avec le temps pour peu qu’on soit pas complètement fermés à l’idée d’essayer. Si je ne m’étais jamais laissée prendre en levrette, j’aurais vraiment manqué un truc !!
Et c’est pas seulement une question d’âge ou d’expérience, à plus de 40 ans j’ai encore des « premières fois » et des expériences jamais tentées.
C’est aussi une question de partenaire et de contexte.
Pour en avoir quelques fois parlé avec des amies, on est toutes d’accord pour dire que certains amants nous ont encouragées à mieux connaitre notre corps et ont su nous donner envie d’explorer d’autres facettes de la sexualité.
Certaines femmes par exemple racontent que le libertinage ne les a jamais intéressées mais qu’avec ce Mec, elles ont eu envie d’essayer.
Ce qui change la donne dans tous les cas c’est bien sûr une très bonne entente sexuelle mais aussi l’écoute, la communication, la confiance et l’absence de jugement.
Même chose pour le contexte, à froid comme ça si mon mec me demandait si ça me dirait de baiser dans un dressing chez *kea, je dirais certainement non. Et pourtant, une occasion, un contexte, un délire…c’est possible !
Je me rappelle d’une fois où je faisais l’amour avec un amant que je connaissais déjà depuis quelques temps. C’était une phase assez sauvage et il s’est mis à me lécher goulûment le cou puis le visage. C’était bizarre et baveux, à priori pas le genre de choses que je kiffe mais sur le moment, c’était terriblement excitant et j’ai adoré. J’en ai même redemandé ;)
Respecter ses limites et celles de l’autre.
Le dirtytalk est à la mode mais si j’ai pas envie de me faire traiter de salope ou de chienne en chaleur, même si je sais que c’est un jeu, c’est mon droit. On n’a pas tous la même echelle de ce qui est hors limites !
Des limites, on en a tous. Elles correspondent à la frontière au-delà de laquelle l’expérience sexuelle ne nous est plus bénéfique. Sentir ses propres limites demande de bien se connaitre. C’est d’autant plus subtil que nos limites se déplacent continuellement suivant le moment, le partenaire, le contexte ou l’envie du moment. Pour les découvrir, il faut tester et quand on teste, parfois on se trompe.
Quand on veut expérimenter, tout l’art est d’explorer une zone méconnue et parfois inconfortable sans franchir ces fameuses limites. Plus on va loin, plus il est bon d’être à l’écoute de soi et de l’autre. L’écoute et la communication sont des balises très fiables pour peu qu’on sache y prêter attention. On a le droit de s’arrêter en cours de route, de dire non, de changer d’avis, ça arrive.
Parfois, on a juste besoin de temps ou de mieux connaitre l’autre pour avoir envie sortir des sentiers battus avec lui ou avec elle. Et d’autres fois, c’est juste pas possible parce que ce truc qui ferait tant plaisir à votre partenaire n’est pas du tout envisageable pour vous.
La base c’est le plaisir partagé, l’attirance, le désir, l’envie, et on a aussi le droit de ne pas vouloir goûter pour être sûr qu’on aime pas ça.