Ceci n'est pas un carnet de séducteur.
Posté : 25.03.17
Parce que comme je l'ai dit précédemment, je suis une petite écolière, une introduction à ce journal s'impose.
Une homosexuelle dans un monde hétérocentriste.
Mesdames, messieurs hétérosexuels, saisissez la chance que vous avez.
Quand bien même il y aurait de très bons séducteurs qui souhaiteraient transmettre leurs expériences d'homme à femme, et si cela marche entre deux personnes qui partagent une sexualité commune, je me suis rendue compte que cela n'est pas toujours valable dans la séduction homosexuelle, et qu'il existe une infinité de variables. La séduction entre hétérosexuels et entre homosexuels ne se font pas exactement de la même façon.
J'ai envie de dire, pour gentiment vous taquiner mais ne le prenez pas mal, que la séduction entre hétérosexuels, c'est presque du gâteau. La première appréhension qui vient aux hommes et femmes quand ils veulent séduire, en dehors des questions de « game » pur, c'est : « Est-ce que je vais lui plaire ? ». Les femmes attirées par les femmes, non. Parce qu'on part tous du principe qu'une femme, sans autres signes évidents, est hétéro. Principe de base, BABA, c'est bouclé. Alors que la première chose que les homosexuelles se demandent sans signe évident c'est : « Est-ce qu'elle est/peut être, attirée par les femmes ? », avant même de se demander si elles vont lui plaire. On peut penser que c'est lié, mais non, parce que ça ne dépend pas juste de notre façon de séduire, ça a des barrières bien plus forte qu'une simple attirance physique ou spirituelle. On parle d'orientation sexuelle, là. C'est une première barrière, je dirai même une censure, que les hétéros n'ont pas.
Pourquoi ? Il existe moins de personnes homosexuelles que de personnes hétérosexuelles. De façon officielle en tout cas, c'est ce qui est admis : les relations homosexuelles sont minoritaires... Aujourd'hui, et pour élargir ce phénomène, on peut dire au moins qu'il existe une minorité de personnes assumant pleinement une sexualité homosexuelle (exclusive ou non) que de personnes assumant pleinement une hétérosexualité (exclusive ou non). On peut rajouter à ça les bisexuels ou pansexuels qui préféreront, malgré leur penchant pour les relations homosexuelles, s'ancrer dans des relations hétérosexuelles, par pression sociale ou par pure envie. Et puis, les refoulements, les tabous, les préjugés, l'ignorance ou plus violemment, l'homophobie, n'ont jamais aidé l'homosexualité dans tous les cas. On rapporte des chiffres entre 4 et 10% sans réelle certitude. Mais nous pouvons imaginer que, par exemple en France, sur les 6,5 milliards d'habitants, cela fait 650 millions de personnes ayant des relations homosexuelles (plus ou moins assumées). Cela semble beaucoup. Mais, si on reprend les statistiques, en tant qu'homosexuelle, si je passe une soirée avec 100 personnes, en imaginant qu'il y ait respectivement 50 hommes et 50 femmes (ce qui n'arrive jamais), dont je fais partie, il ne reste plus que 9 personnes qui partagent mon orientation sexuelle sur 100. Faut il encore que dans les 9 personnes il y ait des femmes et non des hommes, que je les trouve ou les devine, rentre en interaction avec elles, qu'elles me plaisent déjà, tout en sachant que les statistiques ne reflètent pas la réalité et que, selon le contexte, les chiffres peuvent varier. Et pour s'ancrer un peu plus dans la réalité qu'est la nôtre, lorsque vous allez en boîte, en club échangiste, et tout autre lieu de culte pour la drague, combien il y a-t-il de femmes proportionnellement aux hommes ? Combien de fois cela réduit-il mes chances de trouver une femme partageant mes attirances, et à qui je puisse plaire ? Est-ce que je peux me permettre d'avoir autant de ratés que vous? Un vrai challenge.
Donc premier point pour les hétérosexuels qui auraient peur de séduire : Rendez-vous compte de la chance que vous avez, de vivre librement votre séduction et relations hétérosexuelles sans la pression publique, sans débats sur la légitimité de votre existence, sans passer pour un déviant, un violeur ou un pédophile chronique juste parce que vous êtes attirés, comme moi par les femmes, et pour les femmes, par les hommes, sans votre belle mère ou votre beau papa qui vous regardent avec dédain parce que ce n'est pas ce qu'ils voulaient pour leur fille ou leur garçon. Un monde de possibles s'offrent à vous, que nous homosexuels, nous rêverions d'avoir.
Je continuerai ce journal une autre fois, aujourd'hui j'ai plein de trucs sur le feu. La prochaine fois, je commencerai à vraiment parler de moi, en tant que femme, homosexuelle, et surtout, séductrice.
Alors exercice du jour, maintenant, amis hétérosexuels, à partir d'aujourd'hui, tout de suite là, en hommage à nous, homosexuels, vous allez saisir votre putain de chance et plongez dans ce monde des possibles. Go go go !
Et puis tant qu'à faire, je vous laisse en attendant un petit sondage pour savoir ce que vous aimeriez voir en priorité dans ce journal (mais j'arrive pas à créer le sondage, tant pis!).
-Ma séduction à moi: Mes forces, mes faiblesses, mes atouts, mes questionnements.
-Les rencontres: Amoureuses, sexuelles, affectives, les plans d'un soir, les relations libres exclusives, amoureuses.
-Mes réflexions: Sur le sexe, les relations, les femmes, le développement personnel.
-Solidarité oblige: Pour les homosexuelles passant par là, répondre à vos interrogations humblement, et vous donner deux trois conseils.
Parce que je pense décliner mes écrits là dessus (ceci dit ça peut changer). Mais bon, je ferai quand même comme je veux et qu'à ma tête, hein. Fock.
The next time...
Une homosexuelle dans un monde hétérocentriste.
Mesdames, messieurs hétérosexuels, saisissez la chance que vous avez.
Quand bien même il y aurait de très bons séducteurs qui souhaiteraient transmettre leurs expériences d'homme à femme, et si cela marche entre deux personnes qui partagent une sexualité commune, je me suis rendue compte que cela n'est pas toujours valable dans la séduction homosexuelle, et qu'il existe une infinité de variables. La séduction entre hétérosexuels et entre homosexuels ne se font pas exactement de la même façon.
J'ai envie de dire, pour gentiment vous taquiner mais ne le prenez pas mal, que la séduction entre hétérosexuels, c'est presque du gâteau. La première appréhension qui vient aux hommes et femmes quand ils veulent séduire, en dehors des questions de « game » pur, c'est : « Est-ce que je vais lui plaire ? ». Les femmes attirées par les femmes, non. Parce qu'on part tous du principe qu'une femme, sans autres signes évidents, est hétéro. Principe de base, BABA, c'est bouclé. Alors que la première chose que les homosexuelles se demandent sans signe évident c'est : « Est-ce qu'elle est/peut être, attirée par les femmes ? », avant même de se demander si elles vont lui plaire. On peut penser que c'est lié, mais non, parce que ça ne dépend pas juste de notre façon de séduire, ça a des barrières bien plus forte qu'une simple attirance physique ou spirituelle. On parle d'orientation sexuelle, là. C'est une première barrière, je dirai même une censure, que les hétéros n'ont pas.
Pourquoi ? Il existe moins de personnes homosexuelles que de personnes hétérosexuelles. De façon officielle en tout cas, c'est ce qui est admis : les relations homosexuelles sont minoritaires... Aujourd'hui, et pour élargir ce phénomène, on peut dire au moins qu'il existe une minorité de personnes assumant pleinement une sexualité homosexuelle (exclusive ou non) que de personnes assumant pleinement une hétérosexualité (exclusive ou non). On peut rajouter à ça les bisexuels ou pansexuels qui préféreront, malgré leur penchant pour les relations homosexuelles, s'ancrer dans des relations hétérosexuelles, par pression sociale ou par pure envie. Et puis, les refoulements, les tabous, les préjugés, l'ignorance ou plus violemment, l'homophobie, n'ont jamais aidé l'homosexualité dans tous les cas. On rapporte des chiffres entre 4 et 10% sans réelle certitude. Mais nous pouvons imaginer que, par exemple en France, sur les 6,5 milliards d'habitants, cela fait 650 millions de personnes ayant des relations homosexuelles (plus ou moins assumées). Cela semble beaucoup. Mais, si on reprend les statistiques, en tant qu'homosexuelle, si je passe une soirée avec 100 personnes, en imaginant qu'il y ait respectivement 50 hommes et 50 femmes (ce qui n'arrive jamais), dont je fais partie, il ne reste plus que 9 personnes qui partagent mon orientation sexuelle sur 100. Faut il encore que dans les 9 personnes il y ait des femmes et non des hommes, que je les trouve ou les devine, rentre en interaction avec elles, qu'elles me plaisent déjà, tout en sachant que les statistiques ne reflètent pas la réalité et que, selon le contexte, les chiffres peuvent varier. Et pour s'ancrer un peu plus dans la réalité qu'est la nôtre, lorsque vous allez en boîte, en club échangiste, et tout autre lieu de culte pour la drague, combien il y a-t-il de femmes proportionnellement aux hommes ? Combien de fois cela réduit-il mes chances de trouver une femme partageant mes attirances, et à qui je puisse plaire ? Est-ce que je peux me permettre d'avoir autant de ratés que vous? Un vrai challenge.
Donc premier point pour les hétérosexuels qui auraient peur de séduire : Rendez-vous compte de la chance que vous avez, de vivre librement votre séduction et relations hétérosexuelles sans la pression publique, sans débats sur la légitimité de votre existence, sans passer pour un déviant, un violeur ou un pédophile chronique juste parce que vous êtes attirés, comme moi par les femmes, et pour les femmes, par les hommes, sans votre belle mère ou votre beau papa qui vous regardent avec dédain parce que ce n'est pas ce qu'ils voulaient pour leur fille ou leur garçon. Un monde de possibles s'offrent à vous, que nous homosexuels, nous rêverions d'avoir.
Je continuerai ce journal une autre fois, aujourd'hui j'ai plein de trucs sur le feu. La prochaine fois, je commencerai à vraiment parler de moi, en tant que femme, homosexuelle, et surtout, séductrice.
Alors exercice du jour, maintenant, amis hétérosexuels, à partir d'aujourd'hui, tout de suite là, en hommage à nous, homosexuels, vous allez saisir votre putain de chance et plongez dans ce monde des possibles. Go go go !
Et puis tant qu'à faire, je vous laisse en attendant un petit sondage pour savoir ce que vous aimeriez voir en priorité dans ce journal (mais j'arrive pas à créer le sondage, tant pis!).
-Ma séduction à moi: Mes forces, mes faiblesses, mes atouts, mes questionnements.
-Les rencontres: Amoureuses, sexuelles, affectives, les plans d'un soir, les relations libres exclusives, amoureuses.
-Mes réflexions: Sur le sexe, les relations, les femmes, le développement personnel.
-Solidarité oblige: Pour les homosexuelles passant par là, répondre à vos interrogations humblement, et vous donner deux trois conseils.
Parce que je pense décliner mes écrits là dessus (ceci dit ça peut changer). Mais bon, je ferai quand même comme je veux et qu'à ma tête, hein. Fock.
The next time...