Quand le choix est entre mes mains
Posté : 18.05.17
Bonjour,
je vais ici jeter une bouteille à la mer, m'étant projeté dans une situation qui me perturbe, et qui ne pourra que me faire évoluer, à partir du moment où je ferais un choix.
Topo de la situation:
Il y a 3 mois, lors d'un stage BAFA, je rencontre Cloche.
Tout du long du stage, je suis animé d'un lâcher prise qui provoque chez moi des capacités humoristiques d'une intensité que je découvre pour la première fois chez moi.
Le cadre est posé: je suis la moitié du temps un clown auquel on pourrait enlever 5 ans d'age mental, l'autre moitié du temps un homme qu'on pourrait croire beaucoup plus agé étant donné la sagesse dont je fais preuve lorsque les sujets abordés sont humains et sociaux.
Le contraste intrigue, perturbe et attire. Je garde ce comportement qui, sur le coup, est parfaitement spontané, et qui provoque chez moi un sentiment d'harmonie.
Cloche est, comme à mon habitude en terme de relations amoureuses, agée de 3 ans de moins que moi, et, les premiers instants, ne m'attire absolument pas.
Au bout de deux jours, je découvre sa personnalité, qui pique ma curiosité et provoque mon excitation. Une vraie pile électrique, joueuse, mais dont la gaïté est cachée derrière une moue boudeuse et des tendances nostalgiques.
Son ouverture à des sujets spirituels et la manière dont elle accroche à ma vision des relations humaine laisse présager des capacités de coopérations, ce qui renforce mon intéret.
En revanche, mon attirance physique pour elle est présente, mais faible.
Elle est en couple avec un mec qui ne sait pas qu'il va bientôt se faire quitter.
Malgré son jeune âge, et mon attirance physique limité, je me laisse tenter, et la relation évolue en 3 jours vers un début de couple de vacances. Elle fait sa première fois avec moi lors de ce stage.
Habitant près de chez moi, elle décide de quitter son mec et nous partons sur un début de relation basé sur la légereté.
Nous restons toujours dans l'humour, la taquinerie (excessive! je me prend des claques, me fais chatouiller à longueur de temps, nous nous taillons comme des beaufs), et les discussions spirituelles souvent axées vers les relations humaines, et en particulier la notre.
Mais lorsque son attachement à moi évolue progressivement, le miens stagne rapidement. une fois sur 5, lorsque je la vois, j'ai ce sentiment de tendresse, cette affection qui me donne envie d'être proche d'elle, le reste du temps je suis très détaché.
Dans les premières semaines de notre relation, je doute en permanence de ma possible implications dans ce couple.
L'introspection commence ici:
L'année dernière, je suis sorti avec une fille qui m'a permis de provoquer la plus grande évolution de ma vie dans mes rapports humains. J'étais dépendant affectif. Enormément. Ce que je pensais être de l'amour cachait en réalité une grande volonté d'être aimé.
En acceptant totalement la rupture, en allant chercher en moi l'autosuffisance, en ré-apprenant à m'aimer moi même, je me suis libéré d'une grande partie de mes tendances de recherche affective.
Et ça n'a pas changé uniquement mes relations avec les filles que j'ai rencontré (aucune relation de "couple", juste de belles rencontres), mais l'intégralité de mes relations.
J'ai su plus donner, j'ai vécu cet été dans un état de bonheur permanent qui ne dépendait de rien ni personne, et qui m'a permis de faire des choix de vie important.
Bien qu'ayant fait un grand pas en avant, je conçois que mes tendances à juger, à me juger et à agir en fonction de ce jugement, en fonction de croyances limitantes, sont toujours présentes. En revanche je suis capable de les conscientiser et de les nommer.
Sauf que voilà, maintenant, cette absence de dépendance, que j'associais avant à des sentiments amoureux, m'a rendu tellement détaché que je ne me sens pas aimant. Du moins pas avec cloche.
Ma transparence envers mes sentiments lui a permis de percevoir très facilement tout ceci.
Ma franchise à amené hier une discussion où elle m'a dit que je n'étais pas rassurant, je n'ai pas su la rassurer. Je ne pouvais dire que ce que je pensais ressentir, et en l'occurence je n'avais pas l'impression de ressentir de sentiments forts.
Pour la première fois de ma vie, j'ai été dans le rôle de celui qui quitte l'autre, arrivé au moment où mes doutes réguliers des 3 derniers mois culminaient, j'ai mis un terme à notre relations.
Je peux encore faire marche arrière.
-Si j'envisage de revenir avec elle; je suis pris par des doutes, qui sont: Le fait que je ne ressente rien qui me pousse à vouloir être avec elle très souvent. Je ne ressens pas la flamme quoi.
Mais je sais que certains de ces doutes proviennent aussi de tout les jugements que j'ai dans ma tête; du fait que je ne la trouve pas "canon", qu'elle ait 3 ans de moins que moi (ce point a souvent subi les jugements de mes proches). Et ces doutes là ne sont pas fiables.Les décisions qu'ils me font prendre ne viennent pas de mon coeur.
-Si j'envisage de poursuivre mon choix de la quitter, je suis assailli par: .Le léger attachement que j'avais pour elle .La culpabilité d'être entré dans sa vie en lui faisant perdre sa virginité, en bousculant ses croyances, et d'être sorti tout aussi brutalement.
Et surtout par le doute dont je parle plus haut.
Je me dis: si le "livre de la loi" qui est dans ma tête, ce jugement qui renvoie au croyances que j'ai été cherché chez les autres, en terme de beauté, en terme de "tu te tapes toujours des mineures", décide à ma place de la quitter, ne serais-je pas en train de faire une erreur?
Je ne sais plus où sont les sentiments, ceux qui avant venaient avec la dépendance affective, je ne sais plus si c'est ma tête ou mon coeur qui parle.
Si j'avais de réels sentiments, je n'aurais aucun doute, non?
je vais ici jeter une bouteille à la mer, m'étant projeté dans une situation qui me perturbe, et qui ne pourra que me faire évoluer, à partir du moment où je ferais un choix.
Topo de la situation:
Il y a 3 mois, lors d'un stage BAFA, je rencontre Cloche.
Tout du long du stage, je suis animé d'un lâcher prise qui provoque chez moi des capacités humoristiques d'une intensité que je découvre pour la première fois chez moi.
Le cadre est posé: je suis la moitié du temps un clown auquel on pourrait enlever 5 ans d'age mental, l'autre moitié du temps un homme qu'on pourrait croire beaucoup plus agé étant donné la sagesse dont je fais preuve lorsque les sujets abordés sont humains et sociaux.
Le contraste intrigue, perturbe et attire. Je garde ce comportement qui, sur le coup, est parfaitement spontané, et qui provoque chez moi un sentiment d'harmonie.
Cloche est, comme à mon habitude en terme de relations amoureuses, agée de 3 ans de moins que moi, et, les premiers instants, ne m'attire absolument pas.
Au bout de deux jours, je découvre sa personnalité, qui pique ma curiosité et provoque mon excitation. Une vraie pile électrique, joueuse, mais dont la gaïté est cachée derrière une moue boudeuse et des tendances nostalgiques.
Son ouverture à des sujets spirituels et la manière dont elle accroche à ma vision des relations humaine laisse présager des capacités de coopérations, ce qui renforce mon intéret.
En revanche, mon attirance physique pour elle est présente, mais faible.
Elle est en couple avec un mec qui ne sait pas qu'il va bientôt se faire quitter.
Malgré son jeune âge, et mon attirance physique limité, je me laisse tenter, et la relation évolue en 3 jours vers un début de couple de vacances. Elle fait sa première fois avec moi lors de ce stage.
Habitant près de chez moi, elle décide de quitter son mec et nous partons sur un début de relation basé sur la légereté.
Nous restons toujours dans l'humour, la taquinerie (excessive! je me prend des claques, me fais chatouiller à longueur de temps, nous nous taillons comme des beaufs), et les discussions spirituelles souvent axées vers les relations humaines, et en particulier la notre.
Mais lorsque son attachement à moi évolue progressivement, le miens stagne rapidement. une fois sur 5, lorsque je la vois, j'ai ce sentiment de tendresse, cette affection qui me donne envie d'être proche d'elle, le reste du temps je suis très détaché.
Dans les premières semaines de notre relation, je doute en permanence de ma possible implications dans ce couple.
L'introspection commence ici:
L'année dernière, je suis sorti avec une fille qui m'a permis de provoquer la plus grande évolution de ma vie dans mes rapports humains. J'étais dépendant affectif. Enormément. Ce que je pensais être de l'amour cachait en réalité une grande volonté d'être aimé.
En acceptant totalement la rupture, en allant chercher en moi l'autosuffisance, en ré-apprenant à m'aimer moi même, je me suis libéré d'une grande partie de mes tendances de recherche affective.
Et ça n'a pas changé uniquement mes relations avec les filles que j'ai rencontré (aucune relation de "couple", juste de belles rencontres), mais l'intégralité de mes relations.
J'ai su plus donner, j'ai vécu cet été dans un état de bonheur permanent qui ne dépendait de rien ni personne, et qui m'a permis de faire des choix de vie important.
Bien qu'ayant fait un grand pas en avant, je conçois que mes tendances à juger, à me juger et à agir en fonction de ce jugement, en fonction de croyances limitantes, sont toujours présentes. En revanche je suis capable de les conscientiser et de les nommer.
Sauf que voilà, maintenant, cette absence de dépendance, que j'associais avant à des sentiments amoureux, m'a rendu tellement détaché que je ne me sens pas aimant. Du moins pas avec cloche.
Ma transparence envers mes sentiments lui a permis de percevoir très facilement tout ceci.
Ma franchise à amené hier une discussion où elle m'a dit que je n'étais pas rassurant, je n'ai pas su la rassurer. Je ne pouvais dire que ce que je pensais ressentir, et en l'occurence je n'avais pas l'impression de ressentir de sentiments forts.
Pour la première fois de ma vie, j'ai été dans le rôle de celui qui quitte l'autre, arrivé au moment où mes doutes réguliers des 3 derniers mois culminaient, j'ai mis un terme à notre relations.
Je peux encore faire marche arrière.
-Si j'envisage de revenir avec elle; je suis pris par des doutes, qui sont: Le fait que je ne ressente rien qui me pousse à vouloir être avec elle très souvent. Je ne ressens pas la flamme quoi.
Mais je sais que certains de ces doutes proviennent aussi de tout les jugements que j'ai dans ma tête; du fait que je ne la trouve pas "canon", qu'elle ait 3 ans de moins que moi (ce point a souvent subi les jugements de mes proches). Et ces doutes là ne sont pas fiables.Les décisions qu'ils me font prendre ne viennent pas de mon coeur.
-Si j'envisage de poursuivre mon choix de la quitter, je suis assailli par: .Le léger attachement que j'avais pour elle .La culpabilité d'être entré dans sa vie en lui faisant perdre sa virginité, en bousculant ses croyances, et d'être sorti tout aussi brutalement.
Et surtout par le doute dont je parle plus haut.
Je me dis: si le "livre de la loi" qui est dans ma tête, ce jugement qui renvoie au croyances que j'ai été cherché chez les autres, en terme de beauté, en terme de "tu te tapes toujours des mineures", décide à ma place de la quitter, ne serais-je pas en train de faire une erreur?
Je ne sais plus où sont les sentiments, ceux qui avant venaient avec la dépendance affective, je ne sais plus si c'est ma tête ou mon coeur qui parle.
Si j'avais de réels sentiments, je n'aurais aucun doute, non?