Passion et raison, une cohabitation empreinte de soumission ?
Posté : 11.12.17
Bonjour à tous,
Avant toute chose, je tiens à préciser que le titre choisi est volontairement provocateur car dans les faits, mon avis sur la question est bien plus nuancé. Ainsi, je voudrais avoir vos avis éclairés sur une interrogation comprenant plusieurs volets.
Ne vous êtes-vous jamais demandé comment arriver à définir des objectifs, des projets de vie et d'avenir qui soient en adéquation avec vos velléités les plus profondes et instinctives ?
Pour répondre à cette question, le cheminement de pensée classique pourrait reposer, dans un premier temps, sur l'appréhension du sujet par le prisme de nos passions. Seulement, le point culminant de cette notion repose sur la mobilisation des émotions au service de la raison. Autrement dit, on opère un travail de réflexion qui, inconsciemment, délimite le champ d'implication de notre instinct afin que celui-ci puisse s'inscrire dans la trame de notre raison et que toutes deux fassent conjointement germer un modèle "matérialisé" , qui va souvent se voir estampillé du terme "projet".
Seulement, dès l'instant où l'on traduit intellectuellement parlant, une volonté de savoir quelle est LA voie qui nous correspond, le champ instinctif (de la passion) perd en substance et fait involontairement le nid de la raison et de ses périphériques. Le jeu n'est désormais plus de se laisser aller à ses envies mais d'apprendre à les apprivoiser et à en maîtriser les ressorts psychologiques qu'elles activent dans notre réflexion. Ainsi cet effort, bien que pouvant être perçu sur quelques aspects comme préfabriqué ou factice, aurait des portées salvatrices et se muerait en vecteur de clarté et de synthèse, dans une quête de réponses face aux questions existentielles (Bien qu'il ne soit, paradoxalement, pas forcément concevable d'en trouver, je l'entends bien).
On souhaite définir avec doigté la manière dont on pourrait convertir ces envies, ces passions en un passe-temps, un gagne-pain pouvant se substituer à une activité professionnelle classique en entreprise.
Dans ce schème de pensée, les envies et leur réverbération ne sont bien souvent que le fruit de représentations imparfaites modélisées par notre esprit. En effet, ces projections mentales ont un écho proportionnel au delta qui va séparer l'homme de son désir primaire. Plus il va désirer un objet donné, plus il va l'idéaliser et le fantasmer et, par la force des choses, se le représenter comme potentiellement inaccessible.
C'est pourquoi il peut être juste de déconstruire cette mécanique en objectivant cette envie. Pour ce faire, il peut être bon d'identifier les étapes indispensables à la création de cette idée et s'atteler sans relâche à l'accomplissement de chacune d'entre elles.
Problème !
Toutefois, une fois cette idée mise à nu, une pensée alternative flagelle immédiatement celles précédemment soulevées :
N'est-il pas ici question de travestir ce que l'on est essentiellement pour répondre aux desideratas de la société ? Comment pouvons-nous réellement être à l'écoute de nous-mêmes tout en étant distrait par la course au "toujours plus", au besoin d'exister socialement ? Autrement dit, j'ai la sensation que ce comportement répond à un certain besoin d'émancipation vis-à-vis du conformisme social dont nous sommes les proies. Mais au final, il n'a que pour effet d'activer quelques leviers de différenciation nous procurant une satisfaction aux fondements artificiels. Autrement dit et en vulgarisant quelque peu, cela s'illustrerait par le fait d'être un peu "mouton", mais pas trop ... Ne serait-ce donc pas au final, une certaine forme de "médiocrité"?
Encore une fois, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour le manque de structure dans mes écrits car, en toute honnêteté, mes idées s'entremêlent sans réelle ligne directrice.
.
Avant toute chose, je tiens à préciser que le titre choisi est volontairement provocateur car dans les faits, mon avis sur la question est bien plus nuancé. Ainsi, je voudrais avoir vos avis éclairés sur une interrogation comprenant plusieurs volets.
Ne vous êtes-vous jamais demandé comment arriver à définir des objectifs, des projets de vie et d'avenir qui soient en adéquation avec vos velléités les plus profondes et instinctives ?
Pour répondre à cette question, le cheminement de pensée classique pourrait reposer, dans un premier temps, sur l'appréhension du sujet par le prisme de nos passions. Seulement, le point culminant de cette notion repose sur la mobilisation des émotions au service de la raison. Autrement dit, on opère un travail de réflexion qui, inconsciemment, délimite le champ d'implication de notre instinct afin que celui-ci puisse s'inscrire dans la trame de notre raison et que toutes deux fassent conjointement germer un modèle "matérialisé" , qui va souvent se voir estampillé du terme "projet".
Seulement, dès l'instant où l'on traduit intellectuellement parlant, une volonté de savoir quelle est LA voie qui nous correspond, le champ instinctif (de la passion) perd en substance et fait involontairement le nid de la raison et de ses périphériques. Le jeu n'est désormais plus de se laisser aller à ses envies mais d'apprendre à les apprivoiser et à en maîtriser les ressorts psychologiques qu'elles activent dans notre réflexion. Ainsi cet effort, bien que pouvant être perçu sur quelques aspects comme préfabriqué ou factice, aurait des portées salvatrices et se muerait en vecteur de clarté et de synthèse, dans une quête de réponses face aux questions existentielles (Bien qu'il ne soit, paradoxalement, pas forcément concevable d'en trouver, je l'entends bien).
On souhaite définir avec doigté la manière dont on pourrait convertir ces envies, ces passions en un passe-temps, un gagne-pain pouvant se substituer à une activité professionnelle classique en entreprise.
Dans ce schème de pensée, les envies et leur réverbération ne sont bien souvent que le fruit de représentations imparfaites modélisées par notre esprit. En effet, ces projections mentales ont un écho proportionnel au delta qui va séparer l'homme de son désir primaire. Plus il va désirer un objet donné, plus il va l'idéaliser et le fantasmer et, par la force des choses, se le représenter comme potentiellement inaccessible.
C'est pourquoi il peut être juste de déconstruire cette mécanique en objectivant cette envie. Pour ce faire, il peut être bon d'identifier les étapes indispensables à la création de cette idée et s'atteler sans relâche à l'accomplissement de chacune d'entre elles.
Problème !
Toutefois, une fois cette idée mise à nu, une pensée alternative flagelle immédiatement celles précédemment soulevées :
N'est-il pas ici question de travestir ce que l'on est essentiellement pour répondre aux desideratas de la société ? Comment pouvons-nous réellement être à l'écoute de nous-mêmes tout en étant distrait par la course au "toujours plus", au besoin d'exister socialement ? Autrement dit, j'ai la sensation que ce comportement répond à un certain besoin d'émancipation vis-à-vis du conformisme social dont nous sommes les proies. Mais au final, il n'a que pour effet d'activer quelques leviers de différenciation nous procurant une satisfaction aux fondements artificiels. Autrement dit et en vulgarisant quelque peu, cela s'illustrerait par le fait d'être un peu "mouton", mais pas trop ... Ne serait-ce donc pas au final, une certaine forme de "médiocrité"?
Encore une fois, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour le manque de structure dans mes écrits car, en toute honnêteté, mes idées s'entremêlent sans réelle ligne directrice.
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