Raven a écrit :
Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse.
ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Aussi, quand tu es un mec, suffit de pas en faire la pub, de ta phase creuse, quand tu reviens dans de meilleures dispositions. Tu peux très bien remplacer un truc négatif par "j'ai fait un choix et j'avais plus envie de réussir dans tel truc que de m'encombrer avec des relations peu intéressantes dans la longueur".
ça pose des choses, ça montre que tu sais ce que tu veux; et pas que tu subis
(on pourra arguer que tu signifies que tu ne fais pas "que" des rencontres intéressantes, mais ça, même pour les champions de la drague, c'est voué à être le cas, puisque beaucoup de gens ne font pas cet effort là d'être intéressants).
Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.
Pour moi, ce genre d'affirmations est ultra dogmatique et inutilement anxiogène.
Il ne s'agit pas de mettre de la guimauve et des licornes roses partout, mais à dire ce genre de trucs, tu vas faire stresser tes lecteurs qui auront un coup de mou pour rien, et il y en a qui vont se pousser jusqu'à l'épuisement pour "pas descendre du train".
La vérité, c'est qu'il y a un temps pour tout.
Vouloir être dans le temps de la drague tout le temps, c'est puéril, c'est pas avoir de recul, et pas avoir de vie.
Clairement, les gens qui faisaient du street assidument, avant, c'est ceux qui avaient rien d'autre à foutre. Pas de boulot, pas d'études contraignantes (et encore, faut quand même bosser).
Faire des soirées, c'est pareil. Même en étant jeune et endurant, vu qu'on compense en se mettant plus de mines, c'est pas gérable de mener la grande vie ET d'avoir des études où l'on se défonce.
parce que si t'es un mec moyen/moche, tu peux pas taper dans autre chose que des nanas moyennes).
Il y a plus d'un mec moyen qui sort avec des nanas jolies (pas "moyennes plus", non "belles", ou "bombes", et ce sont pas des exceptions. Parce que le charme, c'est plus important pour les nanas (bon, le physique n'est pas aussi négligeable que ce que le romantisme à la con veut nous faire croire, mais il y a un juste milieu).
Ensuite, il y a des facteurs qui contribuent pas directement à la beauté mais qui rendent plus attirants,
et que contrairement aux nanas, on a plus de facilité à travailler (parce que les femmes ont besoin d'une bonne base, pour avoir un corps harmonieux, ça leur arrivera jamais avec une stature pas équilibrée, et des formes pas harmonieuses. Elles pourront s'affiner avec du sport mais l'effet sera moindre. un mec aura plus de facilité à se muscler et sur un corps de mec, ça rend forcément mieux directement en général).
Et ça a presque souvent plus d'effets que d'avoir des traits beaux.
A l'époque de Tinder, même une femme physiquement moyenne, pas très à l'aise socialement peut trouver un partenaire aussi facilement que le serait un claquement de doigt. J'ai plein de potes meufs qui ont aucune confiance en elles, qui sont pas toujours très jolies, et qui n'ont aucun mal à trouver un mec à chaque fois qu'elles le souhaitent.
Il y a déjà eu ce débat là.
Une nana a plus de facilité à trouver un mec qui veut baiser.
Pas forcément un mec dont elle, elle veut, surtout pour une relation longue.
Alors évidemment, plus on a de propositions et plus ou a de bons choix potentiels.
Mais si ton pool est limité parce que les mecs eux, ont vraiment tendance à rechercher que les partenaires les plus belles pour des relations longues (les autres, ce sont les meufs qu'on cache et qu'on veut pas montrer aux copains...), ben tu n'auras pas de champions malgré plus de choix.
C'est pas quelque chose de négatif en soi, ça crée juste un Paretto, une sélection accrue. 20% des mecs se tapent 80% des meufs. Pour 4 mecs qui écrivent en Caps Lock sur JVC qu'ils sont des mages noirs, il y a un mec en Staps qui parvient à réunir les qualités intrinsèques et extrinsèques qui lui permettent de faire chauffer Tinder, ou de faire un malheur en soirée.
ça reste une légende de l'époque du game.
Les chiffres montrent qu'en réalité, 90% des gens baisent
https://sante-medecine.journaldesfemmes ... es-sexuels
Les femmes: 4,4 partenaires en moyenne dans l'existence.
Hommes: 11,6.
En réalité, tout le monde ment. ça s'équilibre autour de la moyenne pour chacun.
http://www.e-sante.fr/sexualite-adultes ... ualite/678
Les mecs comptent tout, même les préliminaires. Les nanas comptent que les mecs qui ont compté, pas les plans culs. ET puis on est pas à l'abri que les uns gonflent (comme pour la taille de la bite, ou la fréquence des rapports, on dit souvent ce qu'on estime être acceptable -c'est pour ça que c'est si peu convaincant-, même si on sait que c'est anonyme -il y a toujours le "risque" dans notre tête que ça le soit pas, et la difficulté d'admettre la vérité -de ne pas être dans une moyenne fantasmée, pour beaucoup-)
Et cet équilibre veut dire que la majorité de la population baise.
Parce que c'est mathématique, la population est relativement équilibrée, la différence entre genres est minime.
Je peux pas vous expliquer ça avec la théorie des graphes, mais en gros, vu les caractéristiques de notre réseau, c'est difficile de ne pas toucher la majorité de la population.
La moitié des mecs ont moins de 5 partenaires dans leur vie, ce qui veut dire que même si on prend les 12 partenaires moyennes comme vraies, les "plus actifs" ont 17 partenaires en moyenne dans leur vie.
La moitié des femmes n'aurait qu'un partenaire dans leur vie. Ce qui veut dire que si l'on prend leur moyenne à elles, on tombe à 8 partenaires en moyenne pour les plus actives, ou 15 si l'on prend une moyenne à 8 pour tout le monde (pour 11 pour les hommes, ça deviendrait presque cohérent) et 23 partenaires si l'on décide que le chiffre des hommes est vrai (et que les choses sont équilibrées).
Tout ça pour dire, on a beau tourner les chiffres comme on veut, on est loin de Pareto.
La majorité des mecs baisent, au moins un peu.
Et puis, une partenaire, ça veut pas forcément dire un ONS. ça peut être une relation longue. ça existe encore.
Et même les millenials ne sont pas beaucoup plus actifs, en réalité (avec même un léger recul de l'âge des premiers rapports). Il y a même 1 mec sur 9 et 1 fille sur 6 qui commencent après 25 ans.
Il y a beaucoup de raisons à ça, la conformation sociale, les MST qui rendent plus prudents, et le fait que somme tout, il n'est pas toujours aisé de trouver des volontaires; en dehors de relations longues qui justement, tendent à diminuer ces chiffres (parce que quand on sort d'une relation longue, on met souvent plus de temps à remettre un pied à l'étrier, et parce qu'ensuite, forcément, on a plein de rapports mais ça compte toujours que pour un(e) partenaire.
Ici on dépasse pour la plupart ce chiffre sans se poser de questions, mais faut voir que c'est plus élevé dans les grandes villes et villes étudiantes (l'effet de la province et de l'absence d'études en université est frappant).
Et que donc, on fait certainement partie de la moitié la plus active pour la plupart.
Ce qui veut pas dire que les moins actifs sont pas normaux.
Ils le sont, mais sont frustrés parce qu'aujourd'hui, on leur colle une étiquette par les médias et le marketing, qui leur dit qu'ils ne le sont pas, et ils ne comprennent pas pourquoi.
Alors que même baiser qu'avec 3 femmes dans ta vie, ce serait normal, hein. Même une.
On s'en fout, c'est pas le nombre qui compte; c'est la satisfaction.
Si certains ne trouvent la satisfaction que dans le nombre, c'est ok pour eux, ça ne veut pas dire qu'ils détiennent la vérité.
Avoir l'opportunité de baiser avec plus de meufs avec qui c'est cool, satisfaisant et positif, c'est moins une question d'attraction que de chance. Parce que si tu es attirant tu peux aussi attirer tout un tas de taré(e)s.
Et même en filtrant aucun filet n'est parfait.
Donc, un; tes chiffres sont une idée reçue et ça contredit la logique des chiffres réels.
Deux, les chiffres on s'en fout un peu.
Plein de mecs qui arrivent ici ou ailleurs dans la communauté, et ont connu une meuf et on s'en sortis pas bien parce qu'ils l'aimaient vraiment, on leur fout dans la tête que draguer plein de nanas, ça va leur permettre d'augmenter la qualité de leurs relations, de leur faire connaitre des trucs, donc de faire de meilleurs choix.
Ce serait vrai, si c'était pas pris comme "faut nécessairement scorer" pour ça.
C'est sûr qu'avoir eu plein de relations différentes, ça donne une meilleure idée de ce qu'on veut, mais pas nécessairement plus que quelques relations plus solides et choisies. Tout ne se fait pas avec la masse.
On a juste mis cette philosophie en place en appliquant une loi des grands nombres à un truc qui est subjectif, et puis parce que échouer malgré ça incitait à se faire coacher (alors que l'échec venait sans doute du fait de draguer industriellement).
Mais en vérité, les mecs qui arrivent ainsi, ils veulent juste arriver à avoir "une" relation qui marche. Pas cinquante petites avant -avec leurs hauts et aussi leurs bas, et c'est cumulatif psychologiquement pour certains-.
Et ça peut se faire aussi, simplement en se corrigeant soi. Et en faisant de meilleurs choix.
On est passé d'une société il y a 50 ou 60 ans où une femme, une famille, une baraque t'étais dû par la société. Tu allais au bal, tu travaillais à l'usine, et tu rencontrais dans ton bled des nanas qui se faisaient maquer par pression sociale et familiale. Le dernier des ours finissait par avoir sa boniche, qu'ils s'aiment ou pas. Le fruit de cette double pression, c'est nos grands-parents et leurs couples sclérosés et dysfonctionnels.
C'est marrant, beaucoup d'études (
https://destinationsante.com/des-grands ... ouple.html) et j'avoue, mon expérience personnelle aussi), montrent que la génération de nos grands parents était plus heureuse en couple. Parce qu'ils avaient appris aussi à faire marcher les choses, parce qu'ils ne nextaient pas dès qu'ils pouvaient, au moindre truc, pour se dire qu'ils respectaient leurs standards (au lieu de simplement s'adapter, parce que souvent l'orgueil c'est de la merde).
Il y avait la pression sociale, certes, mais ça leur apprenait justement à faire avec, et donc à tirer le meilleur de leur relation, plutôt que de faire une politique de la terre brûlée.
Aujourd'hui, les femmes travaillent
Hint; avant aussi, surtout dans les classes populaires, d'ailleurs, seules les bourgeoises étant souvent exemptes.
le mariage intervient plus tard dans la vie de individu (logique puisqu'il est bien plus précarisé)
Ou, facteur de précarité inférieure: des études plus longues, qui permettent de plus se développer socialement.
et la technologie nous permet de plus en plus de dépasser les frontières et les obstacles dans notre tête.
Ou nous donne l'illusion que maintenant qu'on a accès au pool illimité de rencontres qu'on nous a toujours promis (à grands coups de "il y a forcément quelqu'un pour toi, on est des milliards, il y en a même forcément plusieurs"),
si ça va pas avec quelqu'un c'est qu'il est forcément pas fait pour nous.
Illusion du match parfait. ça fait des gens qui ne creusent plus, qui ne se remettent pas en question, qui détestent être challengés dans leurs positions et leurs valeurs, et fuient quiconque les met dans cette position plutôt que de s'y confronter (ce qui avait tendance à relever les défis, et à créer des attirances).
Le problème n'est plus alors de "juste" se forger une situation sociale qui donnera envie à une femme d'être une épouse comblée, mais de réussir à avoir une bonne place dans la sélection naturelle.
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Mais ça a toujours été le cas, ça emprunte juste divers moyens d'expressions.
Beaucoup de femmes, même en travaillant, même sans voir leur partenaire comme provider juste parce que c'est un homme, comptent sur lui pour l'être dans les faits parce que faut bien bouffer quand elle, elle va faire des gosses, ce que la plupart des femmes communes estiment être (à tort ou à raison), le prolongement normal d'une relation développée avec un homme.
C'était pareil pour les fermières, elles avaient beau bosser, elles voulaient pas risquer d'être dans la mouise avec un fainéant si elles étaient enceintes, parce que c'est trop une galère. C'est légitime même aujourd'hui.
Mais ça, c'est juste un truc qui permet de valider, pas ce qui fait l'attirance.
Pour ça, on en revient aux bases.
Mais il y a juste plus d'acceptation peut être des gens qui vont faire des choix plus sexuels vis à vis de la séduction, que "logiques/logistiques/rationnels-sociaux".
Avant ça créait des fuites entre les diverses strates sociales, et donc des frictions inacceptables.
Aujourd'hui, ça ne fait rien, tout le monde s'en fout parce qu'on est tous individualistes...