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Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 11.09.18
par Avalanche
LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE

Heyyyyyyy. Avalanche est de retour pour raconter ses aventures à la communauté FTS ! Niark niark niark niark.

Alors, après des vacances très peu mouvementées à glander comme une noisette, je fais ENFIN ma rentrée des classes. Ayant fini par comprendre que je ne pouvais pas coller mes seins sur la face de tout gentil garçon que je voudrais emballer dans mon sac, j’ai décidé d’ouvrir un nouveau petit journal pour marquer mes nouvelles tentatives de séduction de jeune chérubin à lunettes rondes et à chair teeeeeendre mais aussi de socialisation plus généralement.

Dans mon premier journal je n’avais pas réussi à formuler des objectifs clairs et précis. Du coup, j’espère que les suivants vous seront plus agréable à lire ! Mes nouveaux objectifs sont donc de :

- Laper une paire de blanc d’yeux d’ici le mois de décembre. (Nan je rigole. Surtout parce que ça décape la pupille).
- Participer à un concours d’éloquence.
- Apprendre à m’affirmer sans renier mon identité profonde, et nouer des liens humainement épanouissants tout en me faisant respecter inconditionnellement.
- Trouver ma voie scolaire/ professionnelle et accepter de la suivre.

Pour résumer, j’ai passé plus de temps à vider mon carnet d’adresse qu’à le remplir ces dernières années. Ce que je ne regrette pas pour plusieurs raisons. Dc e que j'appelle mes mauvaises expériences scolaires, professionnelles et relationnelles non épanouissantes où j’avais l’impression de ne pas être suffisamment comprise ou respectée.

Avec à mon actif une réorientation, et une première rupture amoureuse ’ai fini par comprendre l’importance d’opérer un tri dans mes relations ainsi que dans les opportunités qui s’offraient à moi.

J’avais parlé dans mon ancien journal d’une formation super prestigieuse à l’étranger dans laquelle j’avais été acceptée. Une opportunité de rêve que j’avais accueillie non sans enthousiasme parce qu’elle venait clore deux années de travail intense, couronnant donc un effort mérité. Seulement voilà, j’avais aussi la possibilité de rejoindre une formation plus généraliste qui me plaisait tout autant parce qu’elle me permettait de rejoindre une super amie. Moins sélect et moins prestigieuse, certes mais peut-être plus épanouissante pour moi, car plus généraliste pour me laisser du temps pour choisir ma voie, et plus ouverte sur les connaissances comme toute fac qui n’a pas la prétention former de ne former que de futurs cadres ou managers.

Après avoir longtemps hésité, le premier choix qu’il m’a été donné de faire dans cette nouvelle lancée (et donc dans ce nouveau journal héhéhé) ça été de dire non au prestige. Non, à une formation trop spécialisée, non à une ambiance d’école de commerce que je savais à l’avance ne pas me convenir. Alors, dans une époque où les étudiants se disputent sans cesse les meilleurs écoles au vu de leur classement, je me voyais pas dire non. Mais il se trouve qu’après deux ans de souffrance intense dans une formation choisie, je me suis dit qu’il fallait peut-être enfin penser à mon bien-être avant toute chose.

Le choix n’a pas facile. J’ai eu l’impression de renoncer à une opportunité de malade, l’impression d’avoir laissé passer cette chance que d’autres auraient saisis à ma place, une impression de gâchis qui m’a aussi fait culpabiliser mais je suis ok avec mon choix aujourd’hui. Parce que je pense qu’il me sera plus facile de me faire des potes là où je me sentirai en phase avec celle que je suis. Heyyy. Et puis bon, je commence à comprendre que la vie n’est pas semée de scénarios catastrophes mais d’opportunités qu’on saisit qui ne regardent que notre ressenti des choses, chose qui est complètement personnelle en fait.

C’est donc avec beaucoup de joie et non de la résignation que j’ai décidé de me laisser du temps. Je n’ai pas encore tout à fait dit oui à cette vie d’artiste à laquelle je me prédestine (et c’est vrai que c’est l’ultime idéal auquel j’aspire), mais on s’en rapproche rien que par ce premier pas. Et puis, il faut croire que j’ai décidé de m’autoriser cette reconnaissance qu’après tout je désire et mérite légitimement… je crois que ça me rend plus séduisante quand j’assume mes choix aussi. HAHAHA

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 11.09.18
par Avalanche
AVALANCHE, TU AS L'AIR SUPER ÉPANOUIE
- C’est quoi mon plus gros défaut Paul ?
- Tu as constamment la tête dans les étoiles.
- Et c’est mal tu crois ?
- Fondamentalement non, mais tu es bien barrée pour souffrir toute ta vie.
- Pourquoi tu dis ça exactement ?
- Parce qu’on dirait que quelque soit les épreuves de ta vie, tu vas continuer à donner une deuxième chance à des personnes qui ne le méritent pas. Tu penses que les gens sont fondamentalement bons, alors que c’est pas vrai.

Le plus dur, ça a été de ne chercher à plaire à tout le monde, de ne pas laisser les autres définir m’aider à trouver qui j’étais, le plus dur ça a été de ne pas laisser les autres faire des choix à ma place, de me coller une étiquette au front (par Paul ou les autres aussi). Facile à comprendre en théorie mais moins à dire quand on attend chaque mois que papa nous laisse notre argent de poche sur la table et que maman fasse un virement bancaire pour le shopping du mois.

En fait, quand je parle aux amis de mon âge, on est tous dans le même cas, à vivre aux dépens de nos parents, et même si certains travaillent à notre âge on n’est pas encore vraiment concernés par le prélèvement à la source. Et pourtant, on a cette envie de s’émanciper par la pensée mais nos ressources financières nous rappellent sans cesse que nous sommes financièrement et donc foncièrement dépendants.

Certains vont dire qu’ils sont émancipés, d’autres qu’ils sont déjà indépendants, grâce à cette course aux activités extra scolaires et aux projets d’entrepeunariat. Beaucoup de choses se disent, mais si on accueille toutes ces paroles sans tri on a vite fait de culpabiliser et de se dire qu’être étudiant vivant chez ses parents c’est mal, qu’on est en retard sur les autres, ou qu’on ne sait pas se débrouiller tout seul ou que sais-je. Ai-je été la seule à penser cela ? Rencontrer des gens qui disaient qu’ils payaient déjà leurs impôts alors que j’essaie encore de négocier mes primes salariales avec mes parents à coup de mauvaise conscience, ça me donnait l’impression de en pas aller assez vite dans ma vie.

Avec toutes ces angoisses, et les craintes de ne pas plaire, ou de ne pas réussir tout tout de suite, j’avais l’impression de vivre en pilote automatique selon ce que les gens disaient de moi. Entre les étiquettes qui reflètent leurs attentes sociales / scolaires et pros c’était to-rri-de !

Pourtant (malgré un sentiment d’insatisfaction permanent) quand on sort la tête hors de l’eau et qu’on s’évalue objectivement, on se rend compte qu’e quelque soit ce que l’on fait dans sa (courte) vie, chacun a sa place dans le monde parmi les autres. En cessant d’être dans cette compétition permanente et en regardant mes bulletins scolaires et mon CV droit dans les globes oculaires, tout en palpant mon corps devant le miroir, je me suis rendue compte que y avait moyen que j’arrête de tourner en rond si je m’y mettais sérieusement.

Le déclic est venu d’un ancien camarade du lycée qui m’a reconnue dans l’entreprise familiale où j’ai bossé les dernières semaines de vacances. Je l’ai pas reconnu tout de suite, mais lui oui.

Quand il m’a appelé par mon prénom, je me suis dit, okay, qui c’est celui-là qui connait mon prénom. Qu’est-ce que j’ai fait ? Ahhhhhh ! Est-ce que je m’appelle comme ça ? Ah oui, on m’appelle Avalanche, c’est vrai, c ‘est mon prénom. Ben comment il sait ? Et puis finalement je me suis souvenue de lui. Arg, moi quand moi je coupe les ponts avec les gens du lycée c’est pour qu’on m’oublie et pouvoir vider tranquillement mon disque dur interne. Eh bien Crapule (ce sera son nom) qui jamais ne m’a adressé parole au lycée m’a proposé d’aller prendre un verre, genre miam tu as changé Avalanche, tu es plus open. Hahahaha. Je sais pas si je devais en rire en me frappant violemment la cage thoracique pour dire hey, mec, tu crois que je vais venir boire un verre avec toi alors que j’ai pas envie de te parler moi ! Et puis finalement j’ai dit oui, parce que je me suis dit que si ça se trouve, je l’ai mal jugé (prend conscience de son immaturité…). Par contre au premier cm qui envahit mon espace privé (à savoir mon espace vital), shla shla shla c’est le bruit de ma canne sur sa main meurtrie (avait qu’elle ne se détache du reste de son corps).

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 18.09.18
par Avalanche
SAC À DOS, SAC À DOS !
- Halte jeune fripouille, toi qui translates ton corps dans ces lieux, sais tu où se tiennent les cours d’histoire de la pensée économique ?
- Oh oui, jeune damoiseau, prenez cet escalier dérobé et vous arriverez dans l’aile gauche du château, là où votre devoir doit s’accomplir.
- Merci, jeune chérubin ! La précision de tes instructions me séduit, sais-tu où je puis me désaltérer ?
- Il y a une auberge à l’entrée du château, je serai honoré de vous accompagner après votre entretien.
- Alors soit, voyons-nous à 16h, je m’en vais à mes occupations !
- Puissions-nous nous désaltérer très prochainement dans l'auberge du coin où il fait bon vivre et où le gibier est bien odorant et persillé, pour que nous puissions ensemble nous rassasier en ces lieux abondants de bonne chair bien fraîche et saignante !

Bon, c’est pas exactement la conversation que j’ai eue avec Cartable, vu qu'on était pas à la fac… HAHAHA... Mais comme ça faisait style tout ça, tout ça, je voulais mettre une petite introduction sympas…

En fait, j’étais en train d’arriver sur mon lieu de travail et comme je ne connaissais pas le client, on m'a rapidement présentée à lui et c'est là que j’ai appris qu’il revenait de voyage le matin même.

Alors moi pour rebondir sans vouloir trop taper la discute je lui dis que c’est assez drôle l’Asie. Avec les cargaisons de l’extrême des deux roues et les marchés animés par le cri strident des bêtes qui rendent l’âme, c’est toute une ambiance. Moi j'adore !

On se met à parler des différences entre les cultures des pays asiatiques et des pays occidentaux puis des différences entre les modèles capitalistes et communistes (sous le regard de ma mère qui est dans le bureau d’à coté).

- Avalanche fait ton boulot ! Arrête de trop parler !
- Okay maman ! Je boooooosse très sérieusement ! (Puis reprend sa discussion avec l’inconnu du nom de Cartable).

Là je sais pas pourquoi, mais le fait qu’il n’essaie pas de créer du lien trop hâtivement ou de flirter de manière incongrue/ inapproprié avec moi, j’ai trouvé ça agréable. Il faut savoir que d’habitude je ne sais pas comment réagir quand un mec me parle de manière intéressée alors je fais semblant de pas comprendre (astuce de fille numéro 46). Parce que je trouve ça ouvertement déplacé et que je ne sais pas trop quoi en penser, alors voilà quoi. Malaiiiiiise. :)

En parlant on s'est quand même rendu compte qu'on avait raconté jusqu'à un quart de nos vies en l'espace de 20 minutes et qu'on avait vraiment pas mal de points en communs. Mais comme ma mère me surveillait avec beaucoup d'attention, de sérieux et d'amour, j'ai quand même essayé dû contenir mon enthousiasme.

J’avoue que je trouvais sympas de rencontrer un mec aussi intéressant alors que c'était la première fois que je lui adressais la parole. Quand il m’a demandé mon Facebook, ça m’a pas gênée, c'était même plutôt naturel. Je l’ai prévenu que par contre j’avais ni photo ni publication sur mon mur et qu’il fallait me relancer plusieurs fois parce que j'utilisais jamais Facebook …

Eh ben, finalement, j’ai eu l’impression que prendre de la distance avec les écoles de commerce a été le meilleur choix que j'ai fait dans ma vie jusque là. Non seulement, ça m'a permis de reprendre confiance en mes capacités de séduction mais en plus ça m'a permis consolider les fondations de mon identité et d'assumer certains de mes choix.

Héhéhéhé. On va devenir amis c’est sûr. (Clin d’oeil exagéré).

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 18.09.18
par Bumble
Il est frais et léger ce récit ça fait plaisir à lire sincèrement !
Tu as l’air de te mettre beaucoup moins de pressions et d’affirmer tes choix !
Par contre
savoir que d’habitude je ne sais pas comment réagir quand un mec me parle de manière intéressée alors je fais semblant de pas comprendre. Parce que je trouve ça ouvertement déplacé et que je ne sais pas trop quoi en penser, alors voilà quoi.
Pourquoi tu penses ça ? C’est marrant par rapport à comment tu es etc à travers tes récits

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 20.09.18
par Perlambre
Coucou Avalanche,

C'est une belle idée ce nouveau journal, plein d'encouragements pour que tu poursuives sur ta lancée !

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 21.09.18
par Avalanche
Hello Bumble,

Je crois avoir plus ou moins compris ta question. Et je pourrais donner plusieurs réponses mais je pense qu’elles sont aussi amenées à évoluer avec ce journal. On va dire que la pudeur y est pour beaucoup. Lol. :)

Du coup la suite dans un prochain épisode des « Aventures d’Avalanche » ! Comment Avalanche évolue. Comment elle chope du mec. Comment elle fuit ses prétendants. Tout ça tout ça...

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 27.09.18
par Avalanche
LUMIÈRE NE M’ÉCLAIRE PAS

Il y a un truc que je n’arrive pas trop à comprendre. Ça va faire un mois que Lumière et moi nous nous appelons presque tous les soirs jusqu’à faire des nuits blanches assez régulièrement.

Le hic c’est que je ne sais pas trop quoi penser. S’il faut que je le rencontre ou pas. Le problème c’est que j’aime bien cette « relation virtuelle sans rencontre ». J’aime bien ce qu’on se dit, mais je n’ai pas envie de le voir. J’ai l’impression que je ne suis pas prête à me lancer. Ou tout simplement parce que j’aurai préféré le rencontrer dans ma fac, ou dans la vraie vie plutôt que sur un SDR tout droit sorti de nul part. En plus d’avoir peur qu’il se foute de ma gueule j’ai peur qu’il me brise les os et mon coeur déjà fébrile et poussiéreux.

Avez-vous déjà eu une relation agréable qui vous suffisait assez pour ne pas avoir envie de passer au réel ?

Il y a aussi le fait que j’ai pas envie de forcer Lumière à se lancer dans une relation sérieuse puisqu’il sort d’un achat d’appartement avec son ancienne copine et n’a par conséquent pas d’attentes, mais « n’est pas fermé à l’engagement ».

Bien entendu c’est quelque chose que je n’ai pas vécu donc je pourrais essayer de comprendre, mais je n’ai pas envie de m’attacher à quelqu’un qui a envie de chasser de sa tête une ancienne relation pu d’être un « objet de curiosité ».

Je me sens tellement mieux depuis que j’ai quitté mon école de commerce, et repris peu à peu confiance en moi que pas envie que ça aille trop vite ou dans la mauvaise direction. J’ai pas envie de douter de moi ou d’être ravagée par une soudaine et profonde remise en question de ma personne si mes peurs s’avéraient fondées.

En plus, j’ai jamais été plus sûre de ma direction dans la vie qu’aujourd’hui. Je veux pas m’écarter du chemin de la résilience. Même si au fond, j’ai encore énormément de mal à avancer. Quand on me drague ça me tétanise. Ce n’est pas que je suis trop bizarre pour qu’on s’intéresse à moi mais que pour l’instant c’est moi qui me sens trop bizarre pour être acceptée par quelqu’un. Et ce chemin vers l’acceptation de soi j'aimerais bien le faire seule et grandir dans mon coin. Même si ça prend du temps, même si j’ai besoin de longues réflexions, j’ai besoin de tout ça pour être plus sûre de moi au contact des autres. J’ai besoin de solitude pour ne pas me sentir submergée par la présence d’autrui.

Ça me terrifie de me dire que je peux intéresser quelqu’un seulement parce que je suis en âge de procréer. Ou parce que peut-être que je renvoie une image de personne épanouie alors qu’en fait c’est (encore) le bordel à l’intérieur, et tout cela ne serait qu’une illusion pour servir des intérêts de sociabilisation. Ou alors je n’ai pas envie de donner d’aperçu de mon bordel intérieur à n’importe qui. Ou alors, j’en sais rien. Quoi qu’il en soit, je ne m'imagine pas retourner aux relations sans lendemains. Et je ne m’imagine pas non plus être le partenaire toxique de quelqu’un juste parce que j’aurai pas encore réussi à faire le ménage dans ma tête.

Je cherche déjà un moyen de faire de la place à un autre que moi-même à une période où mes propres questionnements existentiels prennent toute la place...

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 27.09.18
par Avalanche
EST-CE QUE J’AI VRAIMENT ENVIE D’UN PRINCE CHARMANT OU POURRAIS-JE ÊTRE MA PROPRE PRINCESSE CHARMANTE ?

Honnêtement je m’en fiche si je finis seule dans un trou avec des vieux rats pour me mâcher les cheveux. C’est bien la dernière de mes préoccupations. Et si je suis pas assez belle, ou pas assez intelligente ben, j’y peux rien.

Si je dois faire ces efforts d’amélioration pour plaire à un autre que moi, je sais pas si je resterai moi, ou si du coup je ne serai que cette personne qui cherche à vivre au travers du regard de l’autre. Est-ce que j’ai envie de passer ma vie à douter de moi ? Est-ce que j’ai envie de striker hors de ma catégorie ? D’ailleurs est-ce qu’une personne qui pense en terme de catégorie me conviendrait ? Est-ce que j’ai envie d’être évaluée sur tout ça ? Ou est-ce qu’il existe un ailleurs où je pourrais être acceptée telle que je suis pourvu que je m’accepte comme je suis ?

C’est de cet ailleurs dont j’ai envie.
Un ailleurs dont je me rapproche à grands pas. Où je ne serai plus une personne constamment insatisfaite d’elle, mais suffisante à elle. Qui tracerait son petit bout de chemin vers les petits bonheurs de tous les jours. Je sens que plus je chasse de mon esprit ces pensées négatives, je me sens moins diminuée.

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 07.10.18
par Avalanche
Cher monde, merci de ne pas trop me faire mal parce que je ne suis pas en acier et je ne pense pas pouvoir me remettre de toutes les épreuves que tu me fais vivre. En plus de ça, je n’aime pas avoir mal et je déteste souffrir dans la vie de tous les jours.

EDIT : Après modification de mon message initial je viens juste dire sur mon journal que je me suis inscrite à un concours d’éloquence à la fac et que j’ai hâte de prendre un nouveau départ même si j’ai encore certaines réticences à mon actif.

Je reviens quand même sur un point auquel je pense après avoir lu le post de Perlambre mais pour pas non plus trop le polluer, je viens développer mon propos ici, autant que je m’autorise à m’écarter du sujet initial.

D’un côté je suis tiraillée entre cette profonde envie de faire bouger les choses et de défendre le point de vue des gens qui se confient à moi mais qui n’osent pas parler de par mon travail d’écoute en milieu associatif et de l’autre je suis partagée entre un sentiment de profonde déception, de peur de parler dans le vide ou de ne pas être comprise dans mon message.

J’ai fait le choix de sortir de ce cercle de privilégiés qui se disputent leur place de premier de la promo auprès des meilleures formations. Aujourd’hui je fais encore le choix de vouloir sortir de mon milieu, de mon cercle, de mon groupe, pour essayer de comprendre la vision des autres. Mais je me rends bien compte d’une chose, c’est que parmi ceux qui condamnent ceux qui ont le plus réussi il y a tantôt la jalousie de ne pas avoir su égaler en réussite la personne et donc un désir profond de lui ressembler ou d’être cet autre que l’on persécute, tantôt cette autocensure qui nous limite parce que soi-même on ne se sentirait pas à la hauteur de cet autre dont on désirerait la réussite mais dont on ne se sentirait pas capable. Cette interrogation sur ce qui serait ou non légitime, pour avoir fréquenté le milieu fortuné et facile des écoles de commerce, je sais qu’à la fac, les gens désirent autant qu’ils détestent ce milieu ésotérique. Maintenant, pour ne pas dire que le milieu des écoles de commerce est supérieur en intellect, je précise que fort heureusement à la fac, le mérite continue à rétribuer les plus méritants. Mais parce qu’en école il y a toute cette philosophie de savoir se vendre, savoir se mettre en avant, ça fait autant rêver les plus riches qui se retrouvent paumés à la fac où ils se rendent compte qu’ils ne sont pas plus intelligents que les autres, autant que ça fait vendre du rêve aux plus pauvres qui n’ont rien à leur envier. J’en arrive à la conclusion de presque avoir envie de dire avec des pincettes que ce qui fait la réussite des écoles de commerce c’est leur image de réussite. Une image de réussite pas forcément supérieure en compétences mais en paraitre. Et ça, ça devrait suffire à attirer les étudiants les plus doués dans leurs filets ? Franchement. La réussite facile et sans mérite légitime-t-elle réellement les choses ? Et le fait d’appartenir à un groupe, parce qu’on en a payé me prix (frais de scolarité ou alors prépa qui vous saigne à blanc), est-ce que ça fait pour autant de soi un être supérieur aux autres ? N’est-ce pas épuisant à la longue toute cette image de luxe que chacun entretient pour éviter de s’avouer en face des globes oculaires ses propres peurs ? Quand on vérifie bien, il y a si peu de gens qui sont en réalité intelligents. Jamais une personne réellement se vante d’être supérieure aux autres. D’ailleurs à quoi ça mène ? Est-ce que ça fait des autres des êtres inférieurs qui nous rappelleraient qu’ils sont en dessous de nous ? Enfin, ouf, j’espère que je n’aurai jamais à me croire supérieure aux autres pour me rassurer sur ma propre valeur ! Parce que ça voudrait dire que les autres doivent rester inférieurs à moi pour que je reste au dessus d’eux et donc légitimement en confiance. Il y a toujours quelqu’un de plus fort que soi de toute façon. Cette manie de vouloir se comparer aux autres, elle me gêne autant que ce malaise me dégoûte des relations sociales/ des milieux sociaux qui ne se satisfont que de ce genre de préoccupations. Ça en devient épuisant à la longue.

Ne pas en parler reviendrait pour moi à sombrer dans une profonde mélancolie aussi morbide qu'assassine c'est pourquoi je fais le choix aujourd'hui de m'engager pour quoi ? Je ne sais pas encore, mais de m'engager pour dire les choses comme je pense et de faire les choses comme je les pense. Ça veut dire, participer à des concours d'éloquence pour dire ce que je pense et trouver une asso et un métier où je peux mettre en application mes idées. ce n'est pas un programme social hahaha, mais je pense que à un moment j'en ai a aussi marre de dire que les choses ne bougent pas sans forcément trop chercher à changer les choses à petite échelle. Je pense pas pouvoir changer le monde, mais je pourrais toujours dire que j'aurai essayé et que j'ai refusé ce quo'n m'a servi dans mon assiette à la cantine, parce que ça allait à l'encontre de mes idées.

Re: Les aventures d'Avalanche (Tome 2)

Posté : 10.10.18
par Avalanche
LE CACA ET L'HISTOIRE DES GAZ NATURELS

Exercice de langue

Quand il pleut, ça mouille.
Quand il neige, ça caille.
Quand on pète, ça gaze.


LE CACA C’EST BON (version 1)

LE jour, son plumage est coloré.
CACA-toès a les couleurs de l’arc en ciel.
C’EST plus tard dans la nuit que disparaissent ses couleurs vives.
BON est l’oiseau qui parle et qui change de couleur.

LE CACA C’EST BON (version 2)

LE plus beau dans son corps, c’est ses
CACA-huètes. J’aime leurs consistance,
C’EST comme des pierres qu’il est
BON de malaxer. Le caca c'est si bien.


J’ai l’impression que je suis en one-itis sur Lumière. J’ai du mal à me détacher de lui, alors pour éviter de penser à lui, j’ai fini par céder tard dans la nuit à un ancien partenaire hier. Après coup, Lumière m’a dit quelque chose de très personnel quand j’étais chez quelqu’un d’autre. Sur le coup ça m’a fait un peu culpabiliser d’avoir été allé voir ailleurs parce que je ne supportais pas de l'attendre. J’ai tellement peur d’être blessée ou de devenir dépendante de lui, que j'avais besoin d'accorder moins d'importance à notre relation en meublant mon temps avec une relation secondaire. j'ai moi-même du mal à l'expliquer.

J’ai l’impression que c’est la première fois que mon manque de confiance ne m’empêche pas de vivre quelque chose. Mais chaque fois que je cède aux pulsions hormonales, j’ai l’impression d’avoir fait quelque chose d’horrible qui se suit d'un dégout profond pour mon partenaire. Pourtant, avec Lumière, j'ai l'impression d'avoir rencontré quelqu'un qui enfin, ne me juge pas mais je ne peux m'empêcher de remettre en question ses paroles...