La procrastination et le couple
Bonsoir à tous!
Je solicite une aide de la part de la communauté car j ai peut être un problème de procrastination. Et aujourd hui celà dégrade considérablement la relation avec ma copinne. Je vous explique.
En avril dernier en rentrant du taffe j ai sentis deux gros coups d aiguilles au niveau du coeur Je suis allé aux urgences tout était nickel a part ma tension montée à 24.13. La normal est de 12.7.
Cette situation a été déclenchée par la rupture avec mon ex et 1 an de harcèlement à mon ancien boulot. Bref je me traite et en juin je rencontre ma copine actuelle. Je lache ce taffe bien payé mais qui ne m apportait rien, je déménage sur Lyon. Et je décide de me prendre en main grâce à elle et vais voir une psychiatre qui me met sous antidépresseur jusqu à janvier prochain. Actuellement je suis sortis de la phase depressive.
Entre avril et maintenant j ai dû me retrourner. Ne plus avoir de crises d angoisse a chaque pas au début, reprendre la voiture etc. Celà ne fait que deux semaines que je cherche un boulot mais j ai déjà des entretiens. Je cherche un appart. Et je vais me remettre en forme en m inscrivant dans une salle de sport.
Je conçois qu en 7 mois j aurais dû aller plus vite. Mais je n avais plus la force avec l état dépressif dans lequel j étais.
Ma copine me reproche de faire les choses au dernier moment. Et ça la stresse. Je le vois. Jusqu à ce soir où elle me dit qu elle est perdue. Je l ai rassurée et lui ai démontré que mon etat ne va qu'en s'améliorant mais je la perds.
Je suis partis 4 jours chez mes parents pour régler de l administratif. Mercredi elle vois une pote à elle et bamm ! C est Hiroshima le jeudi. Bim! nagasaki ce soir. Elle me sort qu elle me vois de plus en plus comme un pote. Je conçois qu elle puisse en avoir marre d être dans l urgence et que ça ne la rassure pas. Elle se lasse du fait que je doive reconstruire ma vie mais ça prends quand meme du temps. Avant de la laisser lundi tout suivait son court tout paraissait bien. Et après qu elle ai vu sa pote comme par hasard, le ciel me tombe sur le coin de la gueule.
Avez vous été dans ce genre de situation? Si oui avez vous pu sauver les meubles en passant à la vitesse supérieure? Boulot, sport affirmation de soi prise en main de sa vie quoi. Est ce que vous avez déjà vécu une relation dans laquelle ses amies s amusent appuyer là où ça fait mal?
Ai je raison de me méfier?
Merci d avance en tout cas de m avoir lu. J attends vos retours d expérience.
Je solicite une aide de la part de la communauté car j ai peut être un problème de procrastination. Et aujourd hui celà dégrade considérablement la relation avec ma copinne. Je vous explique.
En avril dernier en rentrant du taffe j ai sentis deux gros coups d aiguilles au niveau du coeur Je suis allé aux urgences tout était nickel a part ma tension montée à 24.13. La normal est de 12.7.
Cette situation a été déclenchée par la rupture avec mon ex et 1 an de harcèlement à mon ancien boulot. Bref je me traite et en juin je rencontre ma copine actuelle. Je lache ce taffe bien payé mais qui ne m apportait rien, je déménage sur Lyon. Et je décide de me prendre en main grâce à elle et vais voir une psychiatre qui me met sous antidépresseur jusqu à janvier prochain. Actuellement je suis sortis de la phase depressive.
Entre avril et maintenant j ai dû me retrourner. Ne plus avoir de crises d angoisse a chaque pas au début, reprendre la voiture etc. Celà ne fait que deux semaines que je cherche un boulot mais j ai déjà des entretiens. Je cherche un appart. Et je vais me remettre en forme en m inscrivant dans une salle de sport.
Je conçois qu en 7 mois j aurais dû aller plus vite. Mais je n avais plus la force avec l état dépressif dans lequel j étais.
Ma copine me reproche de faire les choses au dernier moment. Et ça la stresse. Je le vois. Jusqu à ce soir où elle me dit qu elle est perdue. Je l ai rassurée et lui ai démontré que mon etat ne va qu'en s'améliorant mais je la perds.
Je suis partis 4 jours chez mes parents pour régler de l administratif. Mercredi elle vois une pote à elle et bamm ! C est Hiroshima le jeudi. Bim! nagasaki ce soir. Elle me sort qu elle me vois de plus en plus comme un pote. Je conçois qu elle puisse en avoir marre d être dans l urgence et que ça ne la rassure pas. Elle se lasse du fait que je doive reconstruire ma vie mais ça prends quand meme du temps. Avant de la laisser lundi tout suivait son court tout paraissait bien. Et après qu elle ai vu sa pote comme par hasard, le ciel me tombe sur le coin de la gueule.
Avez vous été dans ce genre de situation? Si oui avez vous pu sauver les meubles en passant à la vitesse supérieure? Boulot, sport affirmation de soi prise en main de sa vie quoi. Est ce que vous avez déjà vécu une relation dans laquelle ses amies s amusent appuyer là où ça fait mal?
Ai je raison de me méfier?
Merci d avance en tout cas de m avoir lu. J attends vos retours d expérience.
Bah déjà, à mon avis minimise l'importance de ses potes. C'est elle et bien elle seule qui prend les décisions. Et si tu veux jouer à qui influence qui, rappelle toi que toi aussi tu l'influences tous les jours. Donc bon, au lieu de perdre ton temps à ressasser sur ses potes, bah... agis déjà sur le reste.
Moi je crois que ce qui serait le plus rassurant pour ta meuf, et valorisant aussi, c'est de lui dire que ouais t'es en galère, que tu avances quand même, que tu es amoureux d'elle (ou bien attaché tu le dis comme tu veux) mais que si elle veut partir ou qu'elle ne t'aimes plus, bah, c'est son choix et tu le respecteras. Par contre tu lui demandes d'être réglo aussi, et de ne pas mettre ça sur le compte d'un état dont tu sors petit à petit.
Bref, tu montres que ton mental tiens le coup, et tiendras le coup.
Et puis après, bah tu te sors les doigts du cul pour avancer un peu plus vite. je dis un peu, parce que si tu veux tout changer d'un coup ça ne marche jamais.
Commence peut être par le sport et retrouver un taf', ça ça rassure bien généralement, et ça devrait te donner de l'énergie.
Et accepte que tu risques de la perdre, et que c'est simplement en la laissant libre de choisir, et de partir qu'elle restera peut être ou reviendra un jour. Si tu fais le relou, et que tu cherches à tout prix à la convaincre, elle va se barrer.
Le dilemme étant que si t'en fait trop peu elle va se dire que tu t'en fous d'elle et que t'es incapable d'agir pour quoi que ce soit. Et si tu en fais trop, que t'es un toutou dépendant d'elle et pas du tout reconstruit. A doser donc avec justesse.
Bon courage à toi, c'est déjà beau de ressortir la tête de l'eau en moins de 2 ans, une dépression c'est rude comme bordel.
Moi je crois que ce qui serait le plus rassurant pour ta meuf, et valorisant aussi, c'est de lui dire que ouais t'es en galère, que tu avances quand même, que tu es amoureux d'elle (ou bien attaché tu le dis comme tu veux) mais que si elle veut partir ou qu'elle ne t'aimes plus, bah, c'est son choix et tu le respecteras. Par contre tu lui demandes d'être réglo aussi, et de ne pas mettre ça sur le compte d'un état dont tu sors petit à petit.
Bref, tu montres que ton mental tiens le coup, et tiendras le coup.
Et puis après, bah tu te sors les doigts du cul pour avancer un peu plus vite. je dis un peu, parce que si tu veux tout changer d'un coup ça ne marche jamais.
Commence peut être par le sport et retrouver un taf', ça ça rassure bien généralement, et ça devrait te donner de l'énergie.
Et accepte que tu risques de la perdre, et que c'est simplement en la laissant libre de choisir, et de partir qu'elle restera peut être ou reviendra un jour. Si tu fais le relou, et que tu cherches à tout prix à la convaincre, elle va se barrer.
Le dilemme étant que si t'en fait trop peu elle va se dire que tu t'en fous d'elle et que t'es incapable d'agir pour quoi que ce soit. Et si tu en fais trop, que t'es un toutou dépendant d'elle et pas du tout reconstruit. A doser donc avec justesse.
Bon courage à toi, c'est déjà beau de ressortir la tête de l'eau en moins de 2 ans, une dépression c'est rude comme bordel.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] A lire le 17.11.18, 09h40 par Bumble
- [+1] +1 le 17.11.18, 09h57 par Jalapeno
- [+1] le 17.11.18, 14h00 par Syd_
Tout pareil que The Pop.
Sinon la dépression c'est pas une mince affaire, 7 mois c'est pas spécialement long. C'est pas une raison pour se trouver des excuses, mais c'est vrai que ça prend du temps de se remettre, que c'est un temps rarement compressible, et qu'il vaut mieux assurer des bases solides qu'aller au devant d'une rechute car trop pressé.
Sinon la dépression c'est pas une mince affaire, 7 mois c'est pas spécialement long. C'est pas une raison pour se trouver des excuses, mais c'est vrai que ça prend du temps de se remettre, que c'est un temps rarement compressible, et qu'il vaut mieux assurer des bases solides qu'aller au devant d'une rechute car trop pressé.
Merci The Pop pour tes conseils avisés. En effet sur le coup de la discussion qui s'est passée hier je me suis laissé emporté dans cette "spirale accusatoire". Ce matin j'ai un peu réfléchis et je dois dire que ce que ses potes pensent ne doit pas être prétexte à perdre mon temps d'action. Sa pote ou d'autres proches lui conseilleront tout le temps de choisir la solution la plus simple pour elle.
Je me plaint. Ca va pas à cause de "liste non exhaustive" = Quitte le c'est mieux pour toi.
Bref si je rentre dans cet engrenage ca va pas être bon pour nous.
Au final elle fera sa propre décision.
C'est moi qui ai lancé cette spirale en partie, même si la demoiselle est légèrement impatiente, je pense que j'aurai pu me bouger plus tôt.
Là j'ai eu un entretien cette aprem le type veut me prendre. J'attends de voir le second lundi. Ce n'est pas des boulots de fou par rapport à mes attentes... Mais bon ce sera déjà un premier pas vers un environment professionnel plus apaisant. Là je suis sortis pour reprendre le footing je vais me caler à une fois tous les deux trois jours avec quelques exercices au sol pour alterner.
En effet c'est rude mais je pense avoir réagis assez tôt pour limiter la casse. Merci en tout cas ca fait plaisir à lire!
Un suivis adapté avec quelques cachets ca permet de relativiser sur certaines prises de décision. J'aurai probablement tout tenté pour garder ce poste qui ne m'allait pas. Ca aurait considérablement retardé mon évolution. Il est plus facile de se délester parfois des boulets qu'on s'attache au pieds de manière consentie. Le plus difficile et de larguer les poids qu'on n'a pas choisis.
Je me plaint. Ca va pas à cause de "liste non exhaustive" = Quitte le c'est mieux pour toi.
Bref si je rentre dans cet engrenage ca va pas être bon pour nous.
Au final elle fera sa propre décision.
C'est moi qui ai lancé cette spirale en partie, même si la demoiselle est légèrement impatiente, je pense que j'aurai pu me bouger plus tôt.
Là j'ai eu un entretien cette aprem le type veut me prendre. J'attends de voir le second lundi. Ce n'est pas des boulots de fou par rapport à mes attentes... Mais bon ce sera déjà un premier pas vers un environment professionnel plus apaisant. Là je suis sortis pour reprendre le footing je vais me caler à une fois tous les deux trois jours avec quelques exercices au sol pour alterner.
En effet c'est rude mais je pense avoir réagis assez tôt pour limiter la casse. Merci en tout cas ca fait plaisir à lire!
Un suivis adapté avec quelques cachets ca permet de relativiser sur certaines prises de décision. J'aurai probablement tout tenté pour garder ce poste qui ne m'allait pas. Ca aurait considérablement retardé mon évolution. Il est plus facile de se délester parfois des boulets qu'on s'attache au pieds de manière consentie. Le plus difficile et de larguer les poids qu'on n'a pas choisis.
Merci aussi à toi Voucny.
Je partage ton point de vue . Apres ce qui est parfois frustrant dans la vie c'est de voir qu'une relation qui te fais du bien peut être mise en péril, juste pour une histoire de timing. Mais c'est le jeu!
Ma reconstruction se passera avec ou sans elle.
Point positif : Je suis déjà dans une ville où les opportunités pro sont plus nombreuses que dans ma campagne. les salles de sport, les clubs, les associations sont aussi plus nombreuses. J'ai l'impression que les choix que je fais en ce moment sont plus en adéquation avec moi. Apres si je me trompe il faut aussi que j'apprenne à rebondir de moi même sans retomber dans ce genre d'état...
Je partage ton point de vue . Apres ce qui est parfois frustrant dans la vie c'est de voir qu'une relation qui te fais du bien peut être mise en péril, juste pour une histoire de timing. Mais c'est le jeu!
Ma reconstruction se passera avec ou sans elle.
Point positif : Je suis déjà dans une ville où les opportunités pro sont plus nombreuses que dans ma campagne. les salles de sport, les clubs, les associations sont aussi plus nombreuses. J'ai l'impression que les choix que je fais en ce moment sont plus en adéquation avec moi. Apres si je me trompe il faut aussi que j'apprenne à rebondir de moi même sans retomber dans ce genre d'état...
Je reviendrais juste sur ce point, car pour moi POP et voucny on tout dit.Un suivis adapté avec quelques cachets ca permet de relativiser sur certaines prises de décision
Un suivi adapté avec un bon professionnel oui, mais les cachets je ne suis pas du tout d'accord, pour moi c'est de la saloperie, il vaut mieux éviter d'en prendre.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Trop dogmatique le 18.11.18, 21h20 par voucny
- [0] le 19.11.18, 01h01 par Onmyoji
Bien sûr il vaut mieux éviter de prendre des médicaments, c'est toujours mieux de ne pas surcharger son foie et son organisme d'effets secondaires.
Cependant.
Les troubles psychiques sont des maladies comme les autres, qui peuvent s'aggraver faute de traitement, ou qui peuvent engendrer d'autres problèmes (achats compulsifs, comportement d'auto destruction etc). Il faut donc veiller à sa santé mentale "au fur et à mesure", pour réagir dès les premiers signes avec des méthodes non invasives. Mais si le point d’équilibre est passé, des médicaments peuvent être une sacrée béquille pour passer le cap, et avoir de l'air pour reconstruire une vie normale.
Et bien sûr, il y a aussi des pathologies "incurables", qui nécessitent un traitement parfois à vie suivant les personnes, sous peine de rechutes inexorables et toujours pénibles pour la personne, et l'entourage.
Donc les médicaments : des outils utiles mais à manipuler avec précaution.
Cependant.
Les troubles psychiques sont des maladies comme les autres, qui peuvent s'aggraver faute de traitement, ou qui peuvent engendrer d'autres problèmes (achats compulsifs, comportement d'auto destruction etc). Il faut donc veiller à sa santé mentale "au fur et à mesure", pour réagir dès les premiers signes avec des méthodes non invasives. Mais si le point d’équilibre est passé, des médicaments peuvent être une sacrée béquille pour passer le cap, et avoir de l'air pour reconstruire une vie normale.
Et bien sûr, il y a aussi des pathologies "incurables", qui nécessitent un traitement parfois à vie suivant les personnes, sous peine de rechutes inexorables et toujours pénibles pour la personne, et l'entourage.
Donc les médicaments : des outils utiles mais à manipuler avec précaution.
Je sais bien voucny, je dis ça car justement je trouve qu'on a facilement recours aux médicaments. Pour ce genre de pathologie, il y avait une étude qui montrait ça, qu'on avait tendance à trop prescrire en france. Avant de penser aux médocs, il y a comme tu dis des méthodes non invasives, il faut réussir à jongler entre les deux.
Après, un déséquilibre biochimique profond, quand on lit des conneries comme "Vous avez pas besoin de médicaments, juste de grand air et de baskets", ça me hérisse. C'est très culpabilisant pour les malades à qui en gros on dit qu'ils font mal.
La nutrition, le sport, ça reste adjuvant. Mais pour une dépression sérieuse c'est pratiquement sans effets sans médicaments.
Et comme c'est durable arrêter le traitement en cours c'est un risque de rechute pas très opportun vu les problèmes de Thundrock.
La nutrition, le sport, ça reste adjuvant. Mais pour une dépression sérieuse c'est pratiquement sans effets sans médicaments.
Et comme c'est durable arrêter le traitement en cours c'est un risque de rechute pas très opportun vu les problèmes de Thundrock.
Alors je ne parlais pas forcément précisément dans son cas a l’instant t d’arrêter les médicaments. Je me suis certainement mal exprimé. Juste de ne pas les faire traîner sur la longueur. Bien sûr suivant la pathologie on en a besoin sinon ça peut être impossible sans.
J’ai pas dit non plus sport nutrition et tout sera rose.
Je disais juste que parfois on a tendance à prescrire bien trop rapidement des médicaments. C’est un fait on est l’un des pays prescrivant le plus.
C’est juste qu’on a déjà tous eu des personnes dans son entourage je pense qui ce sont fait prescrire des médocs assez puissant et au final sont tombés dans un cercle vicieux bien plus fort qu’à l’origine. C’est aussi pour ça qu’on a des services d’addictologie.
Alors là ce n’est pas pour son cas etc. Mais combien de fois j’ai lu des personnes tombant dans un cercle plus vicieux avec le tramadol par exemple. Car les gens avaient un comportement addictif plus important que d’autres.
Outils utile mais à modérée avec un suivi adapté à la personne.
J’ai pas dit non plus sport nutrition et tout sera rose.
Je disais juste que parfois on a tendance à prescrire bien trop rapidement des médicaments. C’est un fait on est l’un des pays prescrivant le plus.
C’est juste qu’on a déjà tous eu des personnes dans son entourage je pense qui ce sont fait prescrire des médocs assez puissant et au final sont tombés dans un cercle vicieux bien plus fort qu’à l’origine. C’est aussi pour ça qu’on a des services d’addictologie.
Alors là ce n’est pas pour son cas etc. Mais combien de fois j’ai lu des personnes tombant dans un cercle plus vicieux avec le tramadol par exemple. Car les gens avaient un comportement addictif plus important que d’autres.
Outils utile mais à modérée avec un suivi adapté à la personne.