[Renommé] En allant au marché
Posté : 04.10.05
L'autre jour, en fin de matinée, je décide d'aller faire un tour en centre-ville. C'est jour de marché, par conséquent, c'est rempli de méméres recherchant l'inutile au meilleur prix, mais aussi de nénéttes désoeuvrées qui se trainent d'étal en étal jaugeant avec un oeil expert toute cette merveilleuse camelote.
[edit cause semble-t-il si on dévie du sujet pour montrer qu'une séance d'entrainement n'est pas toujours rose, cela est incorrectement interprété]
[/edit]
Je me mêle donc à la foule, reprenant mon plus beau sourire, recherchant les EC et testant quelques approches environnementales on the fly.
A un moment, je passe devant le Zen café, je me dis "Tiens, ça fait un moment que j'y ai plus posé mes fesses". Je décide donc d'aller me prendre un café.
Bonne pioche, en entrant, il y avait un groupe de 3 filles et une autre toute seule un peu plus loin. Elle étaient toutes au comptoir.
Je passe sans les calculer, et je me place aussi au comptoir à un siège d'écart de miss solitaire.
Le serveur vient prendre ma commande. Je suis un peu surpris, je le connais pas, mais j'arrive quand même à fluffer 2 ou 3 réparties avec lui histoire de me décontracter.
En attendant le café, je jette un regard sur miss solitaire (une C- dans la quarantaire). Elle m'oppose instantanément son BL bitch-shield. Je me dis "Pauvre fille
".
Le café arrive, je sentais par contre les regards du groupe de 3 dans ma direction. Un regard circulaire en partant de miss solitaire, continuant sur le groupe et finissant sur le mirroir du mur d'en face où je bloque un instant.
Je me dis que dans la position où je me trouve, je suis à mon désavantage, elle vont me zyeuter sous toutes les coutures pendant que moi, je vais finir catalogué boulet.
Je décide alors, au lieu de jouer leur jeu, de les prendre à contre pied et de mettre un prix sur ma personne.
Je prend mon café, et je me dirige vers la baie vitrée du bar où l'on peut s'asseoir à deux tables avec une vue sur la rue, ce qui me place de dos par rapport à elles.
Le message est clair pour elles "rien à péter de vous". Cela m'est confirmé rapidement, elles ont tout à coup tendance à regarder plus souvent dans la direction de la rue.
A ce stade là, je me dis que j'arriverais pas à les opener dans cette situation.
Mais c'est sans compter sur la providence. Deux des filles s'en vont, donc reste une. Le serveur en profite presque immédiatement pour venir la tchatcher.
Là où je me trouve, j'entend ce qu'ils disent. Le serveur lui demande ce qu'elle raconte de nouveau, et la fille commence à lui raconter que l'autre jour, elle est allée au Mongolito café, et que ce soir là, il y avait des strippeuses, et que l'une d'elle lui a mis les doigts dans la bouche et que ça la dégoutait, blah blah.
Je profite que le serveur la quitte un moment pour faire un truc, je me retourne vers elle et je lui sors:
JLJ: Ouais, mais tu sais, les strippeuses, c'est surtout là pour aguicher les mecs et les faire consommer.
B-: Ouais, mais bon, elle m'a mis les doigts dans la bouche, c'est dégeulasse, blah blah.
Le serveur revient, il tente le cockblock en détournant l'attention de la fille. Je profite du mouvement pour me lever et me rapprocher de la fille.
La discussion continue pendant quelques minutes, et la fille commence à me EC, alors que quelques instants avant, elle détournait le regard rapidement.
J'en profite pour me renseigner un peu, je fluffe le serveur:
JLJ: Mais içi aussi, vous faites des soirée strip...
Srv: Ouais, mais tu vois, içi c'est beaucoup plus soft, on veux absolument éviter le vulgaire, blah blah.
JLJ: Faut dire qu'ici, y'a beaucoup de jeunes
Srv: Bah, tu sais, pas tant que ça, les filles qui viennent ici, elles ont quasiment toutes la trentaine (tiens, ça c'est cool, je note), blah blah...
La miss qui commencait à se faire ignorer essaye de reprendre la conversation et commence une comparaison entre Zen et le Mongolito.
Je la laisse finir son speech, puis je termine:
JLJ: En tout cas, ça a pas l'air d'être triste comme ambiance.
JLJ: Bon, faut que je me sauve, bonne journée.
Une dernier EC vers la fille qui semble penser "Quoi déjà!". Puis elle me sors un "Ben au revoir" avec une petite inflexion dans sa voix et en baissant les yeux, ce qui me confirme qu'elle aurait bien continué à discuter.
J'ai pas tenté le numclose, parce que:
1) Y'avait personne dans le café et le serveur ne voulait plus nous lacher.
2) Il aurait fallut quelques minutes de plus pour faire mieux connaissance avec la fille et l'accrocher pour de bon.
3) Je suis encore un boulet (j'ai pas les automatismes).
Je continue mon tour du marché. Je m'arrête à un étal qui propose des dvd. Je jette un coup d'oeil pour voir si il n'y aurait pas une perle rare. A coté de moi, une B- d'une vingtaine d'années marchande un cd. Elle tombe d'accord avec le vendeur. Elle sort son porte monnaie pour payer avec un 50 euros plus fake que fake. Evidemment, le marchand s'en aperçoit aussitôt et le lui fait remarquer. Il s'ensuit un fluff entre la B- et le marchand qui lui montre un vrai 50 euros pour qu'elle voit la différence.
Je profite de l'occase:
JLJ: C'est vrai qu'il a l'air faux quand même.
B-: Ah ouais, mais comment on les repères?
JLJ: Tu sais, c'est assez facile de répérer un faux billet, il y a plein de sécurités.
De là s'ensuit un fluff sur les protections des billets où j'en profite pour lui faire une démo sur un billet de 20 que je sors de ma poche.
B-: Mais vous êtes aussi commerçant?
JLJ: Non, moi, je suis juste conscient ...
Mais bon, je sens qu'elle est un peu dégoutée de s'être fait entuber de 50 euros alors j'insiste pas trop.
[edit cause semble-t-il si on dévie du sujet pour montrer qu'une séance d'entrainement n'est pas toujours rose, cela est incorrectement interprété]
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Je me mêle donc à la foule, reprenant mon plus beau sourire, recherchant les EC et testant quelques approches environnementales on the fly.
A un moment, je passe devant le Zen café, je me dis "Tiens, ça fait un moment que j'y ai plus posé mes fesses". Je décide donc d'aller me prendre un café.
Bonne pioche, en entrant, il y avait un groupe de 3 filles et une autre toute seule un peu plus loin. Elle étaient toutes au comptoir.
Je passe sans les calculer, et je me place aussi au comptoir à un siège d'écart de miss solitaire.
Le serveur vient prendre ma commande. Je suis un peu surpris, je le connais pas, mais j'arrive quand même à fluffer 2 ou 3 réparties avec lui histoire de me décontracter.
En attendant le café, je jette un regard sur miss solitaire (une C- dans la quarantaire). Elle m'oppose instantanément son BL bitch-shield. Je me dis "Pauvre fille
".Le café arrive, je sentais par contre les regards du groupe de 3 dans ma direction. Un regard circulaire en partant de miss solitaire, continuant sur le groupe et finissant sur le mirroir du mur d'en face où je bloque un instant.
Je me dis que dans la position où je me trouve, je suis à mon désavantage, elle vont me zyeuter sous toutes les coutures pendant que moi, je vais finir catalogué boulet.
Je décide alors, au lieu de jouer leur jeu, de les prendre à contre pied et de mettre un prix sur ma personne.
Je prend mon café, et je me dirige vers la baie vitrée du bar où l'on peut s'asseoir à deux tables avec une vue sur la rue, ce qui me place de dos par rapport à elles.
Le message est clair pour elles "rien à péter de vous". Cela m'est confirmé rapidement, elles ont tout à coup tendance à regarder plus souvent dans la direction de la rue.
A ce stade là, je me dis que j'arriverais pas à les opener dans cette situation.
Mais c'est sans compter sur la providence. Deux des filles s'en vont, donc reste une. Le serveur en profite presque immédiatement pour venir la tchatcher.
Là où je me trouve, j'entend ce qu'ils disent. Le serveur lui demande ce qu'elle raconte de nouveau, et la fille commence à lui raconter que l'autre jour, elle est allée au Mongolito café, et que ce soir là, il y avait des strippeuses, et que l'une d'elle lui a mis les doigts dans la bouche et que ça la dégoutait, blah blah.
Je profite que le serveur la quitte un moment pour faire un truc, je me retourne vers elle et je lui sors:
JLJ: Ouais, mais tu sais, les strippeuses, c'est surtout là pour aguicher les mecs et les faire consommer.
B-: Ouais, mais bon, elle m'a mis les doigts dans la bouche, c'est dégeulasse, blah blah.
Le serveur revient, il tente le cockblock en détournant l'attention de la fille. Je profite du mouvement pour me lever et me rapprocher de la fille.
La discussion continue pendant quelques minutes, et la fille commence à me EC, alors que quelques instants avant, elle détournait le regard rapidement.
J'en profite pour me renseigner un peu, je fluffe le serveur:
JLJ: Mais içi aussi, vous faites des soirée strip...
Srv: Ouais, mais tu vois, içi c'est beaucoup plus soft, on veux absolument éviter le vulgaire, blah blah.
JLJ: Faut dire qu'ici, y'a beaucoup de jeunes
Srv: Bah, tu sais, pas tant que ça, les filles qui viennent ici, elles ont quasiment toutes la trentaine (tiens, ça c'est cool, je note), blah blah...
La miss qui commencait à se faire ignorer essaye de reprendre la conversation et commence une comparaison entre Zen et le Mongolito.
Je la laisse finir son speech, puis je termine:
JLJ: En tout cas, ça a pas l'air d'être triste comme ambiance.
JLJ: Bon, faut que je me sauve, bonne journée.
Une dernier EC vers la fille qui semble penser "Quoi déjà!". Puis elle me sors un "Ben au revoir" avec une petite inflexion dans sa voix et en baissant les yeux, ce qui me confirme qu'elle aurait bien continué à discuter.
J'ai pas tenté le numclose, parce que:
1) Y'avait personne dans le café et le serveur ne voulait plus nous lacher.
2) Il aurait fallut quelques minutes de plus pour faire mieux connaissance avec la fille et l'accrocher pour de bon.
3) Je suis encore un boulet (j'ai pas les automatismes).
Je continue mon tour du marché. Je m'arrête à un étal qui propose des dvd. Je jette un coup d'oeil pour voir si il n'y aurait pas une perle rare. A coté de moi, une B- d'une vingtaine d'années marchande un cd. Elle tombe d'accord avec le vendeur. Elle sort son porte monnaie pour payer avec un 50 euros plus fake que fake. Evidemment, le marchand s'en aperçoit aussitôt et le lui fait remarquer. Il s'ensuit un fluff entre la B- et le marchand qui lui montre un vrai 50 euros pour qu'elle voit la différence.
Je profite de l'occase:
JLJ: C'est vrai qu'il a l'air faux quand même.
B-: Ah ouais, mais comment on les repères?
JLJ: Tu sais, c'est assez facile de répérer un faux billet, il y a plein de sécurités.
De là s'ensuit un fluff sur les protections des billets où j'en profite pour lui faire une démo sur un billet de 20 que je sors de ma poche.
B-: Mais vous êtes aussi commerçant?
JLJ: Non, moi, je suis juste conscient ...
Mais bon, je sens qu'elle est un peu dégoutée de s'être fait entuber de 50 euros alors j'insiste pas trop.
