[Zaik] - Vacuité & résiliences
Posté : 11.10.20
Vacuité: État de ce qui est vide.
Résilience: (Psychologie) - Aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques.
Je sais pas quoi écrire. Je pense à la présentation, au fait que le journal soit beau, appréciable et apprécié.
Osef en fait non? Ce que j'écris c'est avant tout pour moi. Alors en vrac, pourquoi j'écris ce journal ici plutôt que de le continuer en privé? Parce que j'ai besoin de plus de visibilité, de plus de retours sur certains sujets. Mais avant toute chose, parce que caler mes écrits ici me permet de complètement assumer ce que j'écris, ça prend une toute autre dimension de faire ça en "public".
En viennent les réflexions.
Quelques principaux axes se profilent:
1 - les "problèmes" d'érection liés à un traitement médicamenteux (uniquement?) dont je ne peux absolument pas me défaire
2 - le décalage auquel je fais face vis à vis de la consommation de drogues récurrente et omniprésente
3 - et si j'acceptais? et si j'assumais? Il se passerait quoi?
Je bande mou
Là, forcément je fous la faute sur mon traitement de fond, celui qui me permet une stabilité psychologique. M'en séparer ne servirait à rien, sauf à finir accroché sur une corde pas trop longtemps après avoir absolument tout bousillé dans ma vie. Ce qui a déjà été le cas par le passé. Je retente pas l'expérience, vu le niveau de douleur procuré ce serait même pas du masochisme. Ce serait du suicide.
Donc oui ça influe. c'est pour cette raison que j'ai vu avec mon médecin certains points et il est OK pour baisser le dosage du traitement. Mais y'a pas que ça.
Si ça venait que du traitement, comment ça se fait qu'il y ait des fois où mes érections sont valables?
Parce que ça vient aussi de ma psyché. Et ça j'ai la main mise dessus. J'ai peur de décevoir la meuf avec qui il se passe quelque chose. Trop. Mais en même temps si je ne crée pas un certain lien avec ma partenaire j'y arrive pas. Pourtant je peux vous promettre que cette année passée j'ai atterri dans le pieu de filles qui étaient vraiment désirables. Mais ça suffit pas.
A ça la question que je me pose est: et si j'acceptais et assumais, il se passerait quoi?
Accepter que du cul pour du cul ça marche pas et refuser une situation qui me mettra à coup sûr en échec et mal à l'aise. Accepter les aléas de mes performances physiques et le faire savoir à ma partenaire, ce qui permet de partir déjà plus serein et sans forcément d'attente vis à vis d'une pénétration. Parce que le sexe, c'est pas une bite dans une chatte. Sinon si ça se limiterait à ça ce serait bien triste. Je bande pas/mou? Et alors? La dernière en date avait droit à des orgasmes assez forts, des fois plusieurs fois par nuit. Pourtant, bah c'était pas la joie niveau érections. Loin de là.
Comment font les lesbiennes? @__@
J'ai la chance d'avoir des potes lesbiennes. Et si j'en discutais un peu avec elles?
Quand au décalage auquel je fais face vis à vis de la consommation de psychotropes, que ce soit de l'alcool ou de la weed, des acides ou autres… ben c'est simple avec ma pathologie et mon passif de toxico j'y ai juste pas droit. C'est juste frustrant de voir les autres en mode orgasme de la défonce partout autour de moi, d'entendre des récits d'émotions vécues fantastiques, mais que veux tu. Je sais que si j'y touche ça va très mal se terminer.
A part accepter, qu'est ce que tu veux que je fasse de mieux?
Rien.
Je peux bien changer de groupes sociaux, ce que j'ai déjà fait.
Mais force est de constater que dans tous ces groupes confondus il n'y en ait aucun qui ne consomme pas de psychotropes, alcool y compris. Alors je fais quoi? je m'enterre dans une forêt montagneuse avec mon chat? C'est ce que j'ai fait, à peu de choses près. Ca donne la même chose concernant les relations que j'ai et qui sont amenées à se développer.
Alors ben. J'accepte. C'est comme ça, que veux tu.
J'avoue de temps en temps je niquerais bien un coup avec une inconnue à l'arrache, juste parce que c'est trop bon. Mais ça mène à rien me concernant, donc basta.
J'avoue de temps en temps je me foutrais bien une grosse perche monumentale. Mais ça mène à une destruction à plus ou moins long terme de tout ce que j'ai pu mettre en place depuis que je me suis arrêté, il y a de ça 3 ans et quelques. Et ça, c'est hors de question. Je retourne pas en arrière dans cette merde sans nom.
J'avoue entre le sexe et la dope c'est là mes deux points les plus sensibles. Mais que veux tu? Soit j'accepte que je n'y peux rien, soit je vis en me prenant encore et encore le même mur de frustration… vita aeternam.
Mais quand même.
Ca fait beaucoup à accepter, et des fois j'ai juste l'impression d'être Tantale dans son supplice infligé par Zeus. J'ai tout à portée de main, mais ne peux pas. J'y ai pas accès.
Pas pour l'instant du moins, et pas de la manière dont je le voudrais.
Alors j'ai deux choix: soit je me lamente, je m'effondre et je deviens un sosie de Caliméro, soit je grandis et je vois ce que la vie m'amène, ce que je peux provoquer et ce que je ne suis pas (ou plus) en mesure de faire… et je fais avec, me contentant de ce que j'ai déjà sans chercher à focus toute mon attention sur ce qui peut arriver, sur ce qui n'est en fait de toute évidence pas encore en place et ne dépend pas de moi.
Voilà, pour le moment j'en suis là.
Résilience: (Psychologie) - Aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques.
Je sais pas quoi écrire. Je pense à la présentation, au fait que le journal soit beau, appréciable et apprécié.
Osef en fait non? Ce que j'écris c'est avant tout pour moi. Alors en vrac, pourquoi j'écris ce journal ici plutôt que de le continuer en privé? Parce que j'ai besoin de plus de visibilité, de plus de retours sur certains sujets. Mais avant toute chose, parce que caler mes écrits ici me permet de complètement assumer ce que j'écris, ça prend une toute autre dimension de faire ça en "public".
En viennent les réflexions.
Quelques principaux axes se profilent:
1 - les "problèmes" d'érection liés à un traitement médicamenteux (uniquement?) dont je ne peux absolument pas me défaire
2 - le décalage auquel je fais face vis à vis de la consommation de drogues récurrente et omniprésente
3 - et si j'acceptais? et si j'assumais? Il se passerait quoi?
Je bande mou
Là, forcément je fous la faute sur mon traitement de fond, celui qui me permet une stabilité psychologique. M'en séparer ne servirait à rien, sauf à finir accroché sur une corde pas trop longtemps après avoir absolument tout bousillé dans ma vie. Ce qui a déjà été le cas par le passé. Je retente pas l'expérience, vu le niveau de douleur procuré ce serait même pas du masochisme. Ce serait du suicide.
Donc oui ça influe. c'est pour cette raison que j'ai vu avec mon médecin certains points et il est OK pour baisser le dosage du traitement. Mais y'a pas que ça.
Si ça venait que du traitement, comment ça se fait qu'il y ait des fois où mes érections sont valables?
Parce que ça vient aussi de ma psyché. Et ça j'ai la main mise dessus. J'ai peur de décevoir la meuf avec qui il se passe quelque chose. Trop. Mais en même temps si je ne crée pas un certain lien avec ma partenaire j'y arrive pas. Pourtant je peux vous promettre que cette année passée j'ai atterri dans le pieu de filles qui étaient vraiment désirables. Mais ça suffit pas.
A ça la question que je me pose est: et si j'acceptais et assumais, il se passerait quoi?
Accepter que du cul pour du cul ça marche pas et refuser une situation qui me mettra à coup sûr en échec et mal à l'aise. Accepter les aléas de mes performances physiques et le faire savoir à ma partenaire, ce qui permet de partir déjà plus serein et sans forcément d'attente vis à vis d'une pénétration. Parce que le sexe, c'est pas une bite dans une chatte. Sinon si ça se limiterait à ça ce serait bien triste. Je bande pas/mou? Et alors? La dernière en date avait droit à des orgasmes assez forts, des fois plusieurs fois par nuit. Pourtant, bah c'était pas la joie niveau érections. Loin de là.
Comment font les lesbiennes? @__@
J'ai la chance d'avoir des potes lesbiennes. Et si j'en discutais un peu avec elles?
Quand au décalage auquel je fais face vis à vis de la consommation de psychotropes, que ce soit de l'alcool ou de la weed, des acides ou autres… ben c'est simple avec ma pathologie et mon passif de toxico j'y ai juste pas droit. C'est juste frustrant de voir les autres en mode orgasme de la défonce partout autour de moi, d'entendre des récits d'émotions vécues fantastiques, mais que veux tu. Je sais que si j'y touche ça va très mal se terminer.
A part accepter, qu'est ce que tu veux que je fasse de mieux?
Rien.
Je peux bien changer de groupes sociaux, ce que j'ai déjà fait.
Mais force est de constater que dans tous ces groupes confondus il n'y en ait aucun qui ne consomme pas de psychotropes, alcool y compris. Alors je fais quoi? je m'enterre dans une forêt montagneuse avec mon chat? C'est ce que j'ai fait, à peu de choses près. Ca donne la même chose concernant les relations que j'ai et qui sont amenées à se développer.
Alors ben. J'accepte. C'est comme ça, que veux tu.
J'avoue de temps en temps je niquerais bien un coup avec une inconnue à l'arrache, juste parce que c'est trop bon. Mais ça mène à rien me concernant, donc basta.
J'avoue de temps en temps je me foutrais bien une grosse perche monumentale. Mais ça mène à une destruction à plus ou moins long terme de tout ce que j'ai pu mettre en place depuis que je me suis arrêté, il y a de ça 3 ans et quelques. Et ça, c'est hors de question. Je retourne pas en arrière dans cette merde sans nom.
J'avoue entre le sexe et la dope c'est là mes deux points les plus sensibles. Mais que veux tu? Soit j'accepte que je n'y peux rien, soit je vis en me prenant encore et encore le même mur de frustration… vita aeternam.
Mais quand même.
Ca fait beaucoup à accepter, et des fois j'ai juste l'impression d'être Tantale dans son supplice infligé par Zeus. J'ai tout à portée de main, mais ne peux pas. J'y ai pas accès.
Pas pour l'instant du moins, et pas de la manière dont je le voudrais.
Alors j'ai deux choix: soit je me lamente, je m'effondre et je deviens un sosie de Caliméro, soit je grandis et je vois ce que la vie m'amène, ce que je peux provoquer et ce que je ne suis pas (ou plus) en mesure de faire… et je fais avec, me contentant de ce que j'ai déjà sans chercher à focus toute mon attention sur ce qui peut arriver, sur ce qui n'est en fait de toute évidence pas encore en place et ne dépend pas de moi.
Voilà, pour le moment j'en suis là.