FTS

Dans l'esprit un peu inverse de ce sujet:
viewtopic.php?f=144&t=42532
Comment gérez-vous la découverte de choses que vous n'aimez pas chez les personnes que vous appréciez vraiment ?
En dehors de red flags, comment cela affecte-t-il votre relation en fonction de votre degré d'intimité avec la personne?
Est-ce que ça peut affecter votre relation au point de la rompre?

Je suis assez ouvert et tolérant des différences, et j'ai tendance malgré ma misanthropie à chercher le bon chez les gens. Parfois peut-être jusqu'à m'appliquer volontairement un effet d'aura et fermer les yeux parce que j'apprécie d'autres choses chez la personne.
Mais à mon âge, j'ai quand même vécu un certains nombre de ruptures et de bris d'amitiés, et en regardant en arrière je commence à me dire que la valeur de ces relations, leur longueur, la force de ces liens, aurait peut-être dû me faire réfléchir à deux fois.

Donc ici, par cette question, je cherche un juste milieu parce que parfois mes sentiments sont contradictoires, dans ma relation avec certaines personnes, et j'aime avoir l'esprit clair et dépourvu de doutes sur certaines choses.

Onmyoji a écrit : ↑23.01.22 En dehors de red flags, comment cela affecte-t-il votre relation en fonction de votre degré d'intimité avec la personne?
Est-ce que ça peut affecter votre relation au point de la rompre?

Hello

En dehors des red flags comme tu dis, en général non, ça ne peut pas affecter ma relation au point de la rompre.

Pourquoi :

1) Car avec le temps et l'expérience des relations, il faut apprendre à savoir avec quels types de personnalités/traits de caractère on apprécie créer du lien, et s'y tenir ; pour moi ces traits sont : l'honnêteté, la franchise, le coté "cash", la fiabilité, le fait d'être digne de confiance, ne pas parler dans le dos des gens/faire des ragots. Je te donne un exemple ; si je me lie d'amitié avec quelqu'un qui manque clairement de tact, ça peut être perçu comme un défaut, mais si j'ai l'assurance que c'est quelqu'un de franc et qui ne joue pas un double jeu, alors ça devient un défaut acceptable parce que ce n'est pas plus plus important pour moi.

2) Partant du point 1), il est important de dire aux gens qu'on côtoient ce qu'on trouve "border" chez elles ; une nouvelle fois sans arrières pensées ou malveillance. Mais j'estime qu'arrivé à un certain niveau d'amitié, on est en droit, voire même en devoir, de dire aux gens ce qu'on apprécie moins chez eux, et d'être cash afin SOIT de pouvoir mettre le doigt sur le défaut de quelqu'un et lui permettre de le corriger, de leur dire quand elles "déconnent", si c'est le cas ; (les comportements ne sont pas immuables) SOIT de décider de moins fréquenter la personne en question (j'y viens au point suivant)

3) Les relations que j'ai s'apprécient toutes à des degrés différents ; pour le dire autrement, il y a des gens que je peux voir facilement 2 à 3 fois par semaine, d'autres 2 à 3 fois par mois, d'autres encore moins... et ce rythme me convient bien et convient aux deux parties. Cela ne veut pas dire que je les apprécie moins, ou que je ne veux plus les cotoyer du tout, mais qu'à plus petite dose, c'est bien aussi, en fonction du niveau d'atomes crochus

Voilà je sais pas si j'ai été clair... tout ceci est un idéal évidemment mais c'est comme ça que je m'efforce de gérer mes fréquentations !

Onmyoji a écrit : ↑23.01.22 Dans l'esprit un peu inverse de ce sujet:
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Comment gérez-vous la découverte de choses que vous n'aimez pas chez les personnes que vous appréciez vraiment ?
En dehors de red flags, comment cela affecte-t-il votre relation en fonction de votre degré d'intimité avec la personne?
Est-ce que ça peut affecter votre relation au point de la rompre?

Je suis assez ouvert et tolérant des différences, et j'ai tendance malgré ma misanthropie à chercher le bon chez les gens. Parfois peut-être jusqu'à m'appliquer volontairement un effet d'aura et fermer les yeux parce que j'apprécie d'autres choses chez la personne.
Mais à mon âge, j'ai quand même vécu un certains nombre de ruptures et de bris d'amitiés, et en regardant en arrière je commence à me dire que la valeur de ces relations, leur longueur, la force de ces liens, aurait peut-être dû me faire réfléchir à deux fois.

Donc ici, par cette question, je cherche un juste milieu parce que parfois mes sentiments sont contradictoires, dans ma relation avec certaines personnes, et j'aime avoir l'esprit clair et dépourvu de doutes sur certaines choses.

« Comment gérez-vous la découverte de choses que vous n'aimez pas chez les personnes que vous appréciez vraiment ? »

C’est une question d’humeur
Si je découvre ça un jour où j’ai une bonne humeur, je vais pas trop réagir, à la limite je vais le/la vanner un peu histoire de quand même dire ma désapprobation, mais en même temps vu que je suis de bonne humeur je m’en fous et il/elle peut faire ce qu’il veut
Exemple, il/elle fait du bruit quand il mange, je vais dire « Aller vas-y fais encore plus de bruit je te dirai rien » mais vraiment avec de l’humour

Mais ça là ça va durer jusqu’à ce que je sois de mauvaise humeur

Si c’est un jour de mauvaise humeur et que le truc déplaisant n’a pas évolué ça passera plus, et là je vais réagir mal
Exemple, il/elle fait du bruit quand il mange, ça m’était arrivé notamment une fois et je m’étais tout de suite arrêté de becqueter et je l’avais regardé mal, et je lui avais dit:

-Bon merde tu fais quoi là?
-Comment ça je fais quoi?
-Là les bruits à la con faut arrêter je te jure parce que j’entends je te signale

Et puis ça s’arrête pendant 5 minutes, je me dis « c’est bon c’est fini », et en fait non ça reprend

-Tu te fous de ma gueule ou quoi?
-Mais, mais, mais......
-Non mais y’a pas de mais je suis patient je prends sur moi depuis tout à l’heure mais là c’est bon c’est dégueulasse

Et puis je l’engueule un peu et je me casse


« En dehors de red flags, comment cela affecte-t-il votre relation en fonction de votre degré d'intimité avec la personne? »

Ben ça détériore la relation
Sauf si je suis amoureux gaga comme un couillon, mais à part ça rien n’y fait quand c’est chiant c’est chiant
Et puis si c’est de l’amitié, y’a un moyen de garder l’amitié c’est de moins voir cet ami, tu le vois beaucoup moins mais tu le vire pas, juste tu le rétrograde

Ça veut dire que, même si cette personne est merveilleuse de partout, il suffit que y’ait un truc qui est pour moi intolérable pour que ça fasse une tâche et que ça détériore la relation

Mais si c’est un défaut tolérable c’est pas grave
Par exemple la politique, un ami peut avoir les opinions politiques qu’il veut, même des opinions radicales d’un bord ou de l’autre, je vais pas trouver ça problématique puisque je ne suis pas politisé et ça me passe par-dessus, et pour le coup je trouve que se fâcher avec son ami/sa copine/sa femme/son parent pour des conneries d’opinions politiques c’est le truc le plus bête, c’est le motif le plus débile pour s’embrouiller avec quelqu’un la politique
C’est plus valable de s’embrouiller sur la cuisson des merguez ou sur la température du lave-linge, que de s’embrouiller sur la politique selon moi, c’est dire
Quelqu’un avec des opinions radicales (tant que c’est juste des opinions et que c’est pas des actes hostiles) ça m’embête pas

Mais si c’est vraiment un détail qui me dégoûte non ça ne peut pas durer
Tu sais pas faire cuire des merguez, pour moi t’es un con et on va pas s’entendre longtemps parce que à un moment ça va me foutre le seum de les manger tes merguez trop cuites


« Est-ce que ça peut affecter votre relation au point de la rompre? »

Oui et ça l’a déjà fait, mais bon moi aussi j’ai déjà « perdu » des gens à cause de détails dans mon propre comportement donc c’est de bonne guerre et j’en veux à personne c’est vraiment pas grave

Et puis faut écouter son instinct aussi, quand tu ne supporte pas un truc chez quelqu’un et que c’est un défaut qui éclipse tout le reste, en général ça veut dire que tout le reste ne pèse pas lourd et que donc tu es pas obligé de t’infliger une présence qui t’agace

C’est pas des arguments, c’est pas un calcul, c’est juste que tu fais une réaction, comme une réaction allergique, donc c’est ton corps qui parle, et ton corps quand il te dit un truc tu ne peux rien y faire

Merci pour vos avis. J'aurais tendance à m'accorder avec Eloxford sur la franchise mais aussi les degrés de proximité et surtout sur le fait de savoir ce qu'on aime chez les gens.
De même, avec Geronimo, sur le fait que quand un défaut éclipse tout c'est qu'en réalité ça ne pèse pas lourd. Après je ne le ferais peut-être pas pour de la misophobie même si ça m'est désagréable, parce que c'est essentiellement une aversion qui m'est interne et que je considère comme névrotique, donc qui en réalité est démesurée par rapport à son objet.
Cela dit je n'ai peut-être pas été assez précis. Je m'interroge en effet sur certains cas spécifiques qui présentent tous une difficulté intrinsèque:
Le "contraste" dont je parle ne serait généralement pas un "mauvais côté en plus", une chose pour laquelle il faut faire la part des choses (exemple : très bon pote mais parfois un peu trop enthousiaste au point d'être sans gêne ou de manquer de retenue et de discrétion. Ça peut se régler avec de la discussion, par contre on trouvera pas facilement une personne loyale et intègre, donc le doute est en faveur de l'ami).
Plutôt quelque chose qui remet en cause la vision que vous avez de l'autre.
Pour certains ce pourrait être des opinions politiques mais j'ai eu dès mon plus jeune âge des entourages très divers et on a appris à se tolérer, et généralement je m'entends bien avec les gens qui ont la même flexibilité (bon quand ça craint trop et qu'on arrive pas à s'expliquer et voir d'où l'autre parle ça devient compliqué mais voilà).
Dans mon cas c'est plutôt quelque chose qui va remettre en cause mon opinion d'une qualité de la personne. Par exemple quelqu'un que je pense intègre mais que je verrais voler (régulièrement ou pas) et sans bonne raison (alors ça reste subjectif, mais je ne suis pas psychorigide, donc j'ai tendance à croire dans mon éthique qu'il y a de bonnes raisons de faire de mauvaises choses). Ou quelqu'un que je pense loyal et qui se montrerait traître, faux-cul, même avec une personne que je n'aime pas (malgré le relativisme susmentionné). Genre un pote à qui tu fais confiance avec tes secrets mais que tu entends parler très mal de certaines autres personnes, dont certaines lui font peut-être confiance et avec lesquelles il se montre correct en public. Ou une nana dont tu apprends qu'elle a trompé ses mecs précédents (même pour des raisons de mauvaises relations, parce que là c'est pas une bonne raison ni une bonne méthode à mon sens). Ou un mec qui se comporte comme un frère avec toi, t'invite à sa table, à son mariage, passe un max de temps avec toi et t'implique dans ses projets, écoute ce que tu dis et te soutiens voire cherche à te faire évoluer, mais d'un autre côté a toujours une certaine manière de te prendre de haut dès que tu es en conflit avec, de te dénigrer, de se moquer méchamment "pour rire", de te maintenir un peu dans une certaine image peu reluisante.
Dans un autre genre que la loyauté, il y a une femme que je trouve très intéressante car poétique, sensible, douce, sophistiquée et fine (et pour moi c'est pas l'image typique de la femme, surtout de nos jours) mais qui à de régulières occasions se montre primaire, insensible, brutale, vulgaire et grossière (et je ne parle pas de langage mais d'attitude et de manque de compréhension), ce qui, bien que ne se présentant pas contre moi, ou parfois même en ma faveur, me perturbe au plus haut point. Et je veux bien qu'on ait tous nos contrastes et que personne ne soit parfait mais il y a juste des choses qu'il est difficile d'ignorer.

À vrai dire si je pouvais les ignorer, la question n'aurait pas lieu d'être.