[A] La boxe anglaise : un article introductif semi-subjectif

Note : 15

le 16.04.2022 par Popovski

6 réponses / Dernière par Popovski le 31.08.2022, 10h35

Un forum pour s'entraider et parler fitness, musculation, sport, alimentation, hygiène de vie et, d'une manière générale, tout ce qui contribue à une bonne santé physique.
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Qui n'a jamais regardé les films Rocky, s'imaginant à la place de Rocky beuglant "ADRIEEEEEEEENNNNNE !" dépassant ses limites, cherchant ses ressources les plus enfouies pour combattre son adversaire, voire combattre ses limites et triompher de l'adversité ?

Je sais, ces phrases font bateau, mais je pense qu'on est tous passés par là, et qu'on s'est tous imaginés un jour porter un short pailletté, sautillant sous les lumières des projecteur, enchaînant gauches et droites pour mettre son adversaire au sol.

Mais ce qu'on est peu à savoir, c'est qu'on tape comme des quiches et qu'en général, on n'a pas l'endurance ni la coordination pour tenir plus d'une minute, en étant de vraies passoires à coups.

Le combat, dans des conditions saines pour tous les participants, peut s'apprendre. Et une de ses formes les plus connues s'appelle la boxe anglaise.

Mesdames messieurs, mettez vos bandes, enfilez vos gants et mettez votre protège-dents et montez sur le ring pour que je vous parle du noble part !

La boxe anglaise : un article semi-subjectif


Un peu de contexte

Vous imaginez bien au titre de l'article, et si vous avez lu quelques unes de mes réflexions ici que de manière générale, que j'écris sur les sujets qui me concerne, expliquant en quoi je suis concerné.

Je vais prendre ici quelques lignes pour vous expliquer pourquoi je me suis mis à la boxe anglaise. J'avais déjà fait un état des lieux sur mon rapport au sport dans un vieil article sur Fizz Up, qui n'est plus à jour. Mais pour vous le faire en deux mots : je n'ai jamais été sportif durant mon enfance, entre les cours de sport que j'ai eu que je considère très peu axés sur une progression de chaque élève (ce qui semble actuellement changer dans la formation des profs) mettant alors une barrière entre les bons et les mauvais et une mère très peu sportive qui m'avait transmis sa non appétence pour le sport, il a fallu un bout de temps pour que je m'y mette via appli.

Cette étape a été très bénéfique pour moi intégrant une routine sport à mes activités. Cependant, Fizz Up s'avère de plus en plus limité pour moi, et tiendrait plus du produit bien marketé pour s'entretenir que d'une véritable activité sportive, une fois atteint un niveau correct de forme.

De plus, j'ai aussi deux points faibles : très peu d'endurance et aucune coordination, une des raisons qui explique que je n'aie pas de permis tant le pédalier d'une voiture me rend dingue.

Enfin, point nettement plus intime : je hais le confrontation. Pire, elle me fait peur, au point je pense que je camouffle sans m'en rendre compte cette dernière en goût pour la compréhension et le consensus. Qu'on se comprenne bien, dans l'absolu, ce sont des comportements que je valorise, bien plus que la provoc' ou l'intimidation. Mais de par les aléas de la vie, je suis dans une situation professionnelle tendue, avec un employeur, dont je parlais entre les lignes dans mon journal à propos de ma rupture en février :
Est-ce que je le vis bien ? J'ai connu mieux, mais j'ai aussi connu bien pire. Disons que le tempo n'est pas non plus génial : je suis en burn out et ai aussi lancé une guérilla juridique contre mon employeur, donc le timing n'était clairement pas le bon. Mais bon, il y a-t-il un bon moment pour annoncer ce genre de choses en même temps ?
Cette situation de burn out, je ne suis pas responsable : je travaillais avec quelqu'un de malhonnête. Mais ma peur de la confrontation n'a pas non plus aidé, et a peut-être même précipité les choses. Et mon ex me l'avait dit : "à quel moment tu tapes du poing sur la table ?".

Partant de ce constat, et recevant une partie des thunes dues par mon employeur, j'ai décidé de pousser les portes d'un gymnase à dix minutes de chez moi. Mes objectifs :

- Travailler l'endurance

- Travailler la coordination

- Retrouver de l'énergie

- Sortir de ma zone de confort

- Apprendre à donner (et recevoir) des coups, au sens propre comme au figuré

Une fois la tenue enfilée au vestiaire, j'arrive dans la salle et là l'entraineur s'avance vers moi et me dit :
- Tu t'appelles comment ?

- Popovski

- Effectivement, ton nom est sur la liste. Prends une corde à sauter et mets toi avec les autres !

Loin des clichés : la boxe comme forme de danse

C'est comme ça que commence mon premier entrainement : en suant à la corde à sauter !

Eh ouais, avant de savoir donner des coups, la première qualité du boxeur, c'est d'être endurant ! Et pour ça, la corde à sauter fait des miracles ! Bien loin du cliché des cours d'école, la corde à sauter est une pratique épuisante, demandant pas mal de coordination ! D'ailleurs, la boxe est une porte d'entrée vers cette discipline relativement méconnue.

Et ce fut ma première surprise : chaque entrainement d'une heure comprend 10 à 20 minutes de cordes, entrelardées de pompes, shadow boxing, pompes et autres burpies ! Autant vous le dire : lors de la première séance, j'ai été rincé à la fin de cet échauffement, le coach me disant "vas-y à ton rythme, tu débutes, ne te tue pas non plus !".
Profitons-en pour faire un petit focus sur l'endurance. De ce que je commence à percevoir, c'est la pierre angulaire de la boxe. Un round dure trois minutes, et si au bout de trois minutes on est essoufflé, genre au bout de sa vie, il y a un souci. Et je pense qu'on serait tous étonnés de voir combien on s'essouffle très, très rapidement, et qu'on doit être très nombreux à ne pas avoir de souffle.
Autre focus : la coordination des jambes. Si marcher semble instinctif pour tout le monde, on a oublié que tout petit, on s'est rétamés la gueule de très nombreuses fois avant que ça ne devienne un mécanisme instinctif. La boxe vous apprend à "marcher" autrement, à tenir une garde, donc à s'orienter vers l'autre d'une certaine manière, donc à mouvoir ses jambes autrement que pour aller en avant.

Je le réalise en l'écrivant, on ne se sert dans la vie de tous les jours des jambes que de deux manières : aller en avant de face, prendre des virages plus ou moins larges, tourner sur soi, fléchir les genoux et éventuellement faire quelques bonds. En vrai, on se sert que d'une petite partie de leur mobilité. La boxe est très dépaysante pour ça : de part ses déplacements "en oblique", on redécouvre ses jambes et son potentiel, tout en devant se plier à de nouvelles contraintes
La boxe, si en finalité consiste à donner des coups, est fondamentalement une danse, qui se pratique à deux, qui demande de savoir s'adapter à son adversaire, parfois de lui imposer votre tempo. Et gare à celui ou celle qui perd le rythme 😈

Bon, vous avez tenu jusque là ? On va passer un peu plus haut et continuer le cours de danse, en parlant de votre bassin. Vous avez peur de ne pas comprendre ? Je vais vous expliquer !

Une implication totale, une discipline du corps

Passé le cardio de cette première séance, le coach me prend à part et alors que les autres, habitués, partent sur des exercices, me voilà à ingérer une tonne d'informations ! Vous vous rappelez la cours d'école, celle où on s'amusait à imiter Goku contre Freezer ? On est encore loin du compte. Donner un jab (coup droit du bras avant) demande beaucoup de critères pour être bien réalisé. Il ne s'agit pas de lancer son bras en avant, mais bien de le projeter avec ses hanches ! si le coup est réalisé en une fraction de secondes, déplier le bras en le tournant vers l'intérieur n'est que la dernière étape.

Et je peux vous jurer que même sans soucis de coordination comme moi que c'est tout aussi dépaysant que le jeu de jambes. Donner correctement un coup sollicite tout le corps dans un mouvement fluide, commençant aux abdominaux, prenant appui sur le jambes, trouvant sa force dans les épaules en étant prolongé par le bras, le tout en un clignement des yeux, sans oublier de revenir en garde.

Je peux l’écrire après une dizaine de séance dans les pattes. Autant dire qu’il devra y en avoir bien d’autres pour bien comprendre et qu’au début je n’en menais pas large…
C’est ça que je trouve excellent dans la boxe : on réapprend des tas de choses ! Que ce soit à se déplacer ou à donner des coups, on se rend compte qu’on utilisait par le passé nos capacités à rendement réduit et qu’entre donner un coup et bien donner un coup, il y a un monde de différence.

On présente beaucoup les sports de combat asiatiques comme le summum de de la maîtrise de soi et du corps, du dépassement de ses capacités. Il doit y avoir une part de vrai dans ce jugement, mais je trouve qu’il est aussi hyper-marketé par l’attrait exotique de ces disciplines ; et si je ne veux en aucun cas les rabaisser, je pense qu’il faut cependant revaloriser nos pratiques de sports de combat qui demandent les mêmes exigences. Et ce n’est pas parce que la boxe anglaise ne demande de maîtriser « que » les poings » laissant de côté coudes, genoux ou pieds, que l’exigence de maîtrise de soi est moindre.

D’ailleurs, une bonne partie des entrainements, une fois que le coach a fait suer sang et eau à tout le monde est de bosser, sur suc ou en duel, des enchainements : gauche avant/droite avant/gauche avant, gauche/avant/droite avant/crochet du gauche, gauche avant/droite avant désaxé/crochet du gauche, encore, encore et encore. Et j’ai enfin compris pourquoi : pour nous inculquer des automatismes, pour qu’on ait à le faire à terme sans réfléchir à tourner le bassin, pivoter la jambe, revenir en position, se désaxer, … sans oublier, bien entendu, de tenir sa garde :wink :

Mais c’est bien gentil de parler de coups, qu’en est-il des risques ?

« Fais gaffe, tu vas te faire casser le nez ! »

Ne nous mentons pas, la boxe est un sport violent. Et nous devons parler de cet aspect. On a tous les images en tête de Mohamed Ali atteint de Parkinson, allumant la flamme des JO à Atlanta en 1984, et les nombreux coups reçus sur la tête y sont pour quelque chose. Oui, recevoir des coups sur la tête, même à petite dose et de faible intensité, genre une tête au foot ça produit des lésions neuronales. D’ailleurs, je vous conseille cette excellente vidéo de DTC sur le sujet :



Oui, tout sport qui implique de prendre des coups sur la tête d’une manière ou d’une autre altère vos capacités cognitives. Dit autrement, ça implique un risque pour votre santé. Et ce risque ne se limite pas à la santé mentale : tout sport qui implique de taper avec ses poings peut aussi représenter un risque pour les os du poignet, de la main, et vos articulations.

Alors du coup, la boxe, meilleur moyen de finir à l’hosto, psy ou non ?

Allez, on respire un coup et on passe ça en revue 😊

Commençons par l’essentiel : si les boxeurs portent des gants, c’est pour se protéger et protéger leur partenaire/adversaire. Ses gants ont une valeur en Oz, un Oz valant environ 28gr. Et en fonction de votre poids et donc de la force potentielle que vous pouvez mettre dans un coup, vous porterez des gants avec une valeur en Oz plus ou moins élevée. Dedans, vous pouvez aisément compter le rembourrage.
Pour l’instant, je m’entraine avec des gants Décathlon, et j’attends d’avoir encore quelques dizaines de séances dans les pattes pour acheter une paire plus sérieuse : ce sont de bons gants pour essayer, mais ils sont assez inconfortable et de qualité assez médiocre. Mon but serait d’avoir une bonne paire, entre 60 et 120 € qui pourra faire quelques années et qui soit confortable. Mais vu ma faible expérience, je en vais pas encore me prononcer sur ce point 😊
D’ailleurs, vos gants doivent être un peu plus grands que vos mains pour une raison simple : la pose des bandages !

:awesome:

C’est quelque chose que j’adore faire, mettre mes bandages, je ne saurais pas dire pourquoi. Sans doute pour la sensation d’avoir les mains enveloppées. Ici, une petite vidéo qui vous montre ça :



Mais pourquoi les mettre ? La raison est simple : ils maintiennent vos articulations, votre avant-bras et protègent par cela vos os et enfin absorbent la transpiration ! En fait, il est hors de question de boxer sans bandes. Ce sont vos meilleures amies dans cette pratique !

Ensuite, pour ce qui est des risques physiques, il faut savoir que, contrairement aux grands matches pros qu’on a tous en tête, la plupart du temps, les boxers portent un casque, une coquille, voire des protège-tibias. Et à mon niveau et sans doute le vôtre, il est même inimaginable de faire le moindre combat, même harnaché de moultes protections :wink:

On n’envoie pas les gens à l’abattoir ! Si le risque zéro n’existe évidement pas, tant que vous n’avez pas une licence de boxer pro, les chances de finir en légume sont très faibles ! Même votre joli minois a peu à craindre de cette pratique. Avant de vous faire monter sur un ring, même pour de rigoler, on va s’assurer que vous sachiez faire le minimum, y compris pour vous protéger.

Point important, je parlais plus haut de la boxe comme d’une maîtrise de soi et j’insiste encore : il s’agit d’un apprentissage, pas d’un combat de rue entre saoulards. Si bien évidement en finalité on attend de vous de gagner des combats, il faut tordre le cou à un autre cliché : à moins d’être en boxe pro, c’est surtout les touches qui sont prises en compte, la boxe pro étant la seule qui insiste expressément sur la puissance des coup assénés et les KO pour remporter un combat. Et on n’atteint pas ce niveau de brutalité (qui se doit d’être contrôlée) sans une maîtrise préalable totale de la finesse. Et d’ailleurs, même atteindre le niveau amateur demande une sacrée condition, dont on est bien nombreux à être éloignés.

C’est une pratique exigeante, tant sur le plan physique que mental quand on vous pousse dans vos retranchements, mais ce n’est en rien comparable au tarés du King Of The Streets qui eux ont beaucoup trop regardé Fight Club, dans un délire viriliste…



Si vous êtes dans un club correct, vous n’avez rien à craindre, et on ne vous fera jamais monter sur un ring sans votre accord 😊
Je reviens d’ailleurs de mon entrainement bi-hebdomadaire du samedi, deux gars du club ont fait un sparing après la séance et on a causé avec le coach : il y a bien des clubs de loisirs et d’autres qui préparent réellement à la compète, mon club est de la première catégorie. De plus, même pour faire un seul combat, à niveau amateur, il faut passer une batterie de tests médicaux, physique et d’endurance. On ne trouve pas les licences dans des Kinder Surprise, c’est bien encadré. Les deux gars de mon club sont chauds pour passer en compétitif, et même pour ça, alors que leur niveau est clairement supérieur au mien, il y a de la route à faire ! Tout ça pour vous dire que les risques de la boxe, s’ils sont réels, sont surtout présents à haut niveau, et qu’il y a plusieurs barrières formelles à franchir avant de s’y exposer ! Commencez par la boxe loisir, ça vous fera plus de bien que de mal :wink:
Une conclusion temporaire

Me voilà arrivé à la fin de cet article ! Gardez à l’esprit que mon expérience est très faible et que cet article ne vous parle que de mon ressenti qu’après une dizaine de séances, dans un club loisir.
Mais ce que je peux vous dire, c’est que ça vaut la peine, vraiment !

Et je suppose que vous le voyez venir, mais la boxe est un sport complet, qui travaille endurance, coordination et coups. Un sport qui va demander de nombreuses heures avant de faire rentrer les automatismes, et qui est exigeant même en boxe loisir. Mais qui est gratifiant. Le meilleur moment ? A la fin de la séance, quand on s’est dépensé et qu’on a intégré un nouveau mouvement, une nouvelle habitude, quelque chose !

D’ailleurs petit bonus, vu qu’on est sur un forum qui est historiquement orienté séduction : y’a pas mal de filles qui viennent en séance de boxe ! Mais un conseil, ne leur souriez pas bêtement les bras ballants, vous pourriez prendre une droite :mrgreen:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Très intéressant le 16.04.22, 19h06 par FK
  • [0] C'est pas si simple le 17.04.22, 09h24 par Onmyoji
  • [+3] Très intéressant le 17.04.22, 17h56 par Jalapeno

Seconde reprise


Cet article étant une présentation de la boxe présentée par la médiation de mon vécu et de réflexion, j'ai décidé d'y poster dès que je pense avoir quelque chose à dire sur le sujet, au fur et à mesure que je m'entraine et en apprends sur moi et ce sport. C'est une pratique exigeante comme je l'ai déjà dit, et complétée par une introspection posée qui peut tant apporter.

Aujourd'hui, je vais traiter de trois thèmes : la progression, les apports secondaires et un retour sur la différence amateurs/pros.

Je crois que c'est une première sur FTS de tenir "un journal de développement sportif" mais je tente l'expérience :) et qui sait, peut-être que ça donnera des idées à certain.e.s sur leur propre pratique sportive :wink:

L'apprentissage continu

Quand j'ai écrit la première monture de l'article, j'étais à un entrainement et demi par semaine. Maintenant, j'augmente la cadence et commence à viser le cinq heures semaines.

Et autant être clair : Je ne suis pas un champion, et suis très loin de l'être : je ne pivote pas assez sur le tronc et des épaules pour mettre mes cross, suis encore assez lent, et me ferais clairement ouvrir en deux lors d'un vrai combat.

Mais à côté de ça, j'ai gagné en endurance : j'arrive à enchainer trois rounds de corde (saut à la corde durant trois minutes non stop) avec deux minutes de shadow entre (le shadow, c'est "se battre seul", devant les miroirs de la salle pour réviser ses gammes) et à être d'attaque après une minute de récup'.

J'ai enfin une bonne posture, tiens ma garde comme il faut et ne manque plus de tomber au sol après un enchainement de trois coups.

Mes coups commencent à claquer comme il faut contre les paos des entraineurs et les sacs de frappe. Mes esquives rotatives sont enfin potables.

J'arrive à faire causette avec mon entraineur quand je fais un round au sac.

Alors, tout ça, ça ne fait pas de moi un bon boxeur, loin s'en faut, juste un gars qui intègre et s'entraine, mais surtout qui persévère, meilleur que ce qu'il était avant, ce qui est pour moi le plus important. J'ai 33 balais, ai fait vaguement trois ans de jiu-jitsu entre 17 et 19-20 ans à raison d'une heure semaine, et ai été un mollasson de compèt' durant mes études. Vu le passif, la compèt' sportive officielle, je pense qu'il est réaliste de ne pas trop y penser. Mais ce à quoi je pense, c'est progresser et m'accompagner moi-même vers un meilleur niveau.

Et en regardant du contenu sports de combats et self défense, j'ai eu un déclic : sans dire que la boxe anglaise vaut mieux que les sports de combats orientaux, il y a une chose que je trouve pas mal comparé à ces derniers : l'absence de ceinture.

Si je peux comprendre l'utilité pédagogique et l'aspect de renforcement positif que peut avoir le port d'une gamme de ceintures de couleurs différentes (il parait que dans les années 20 les grands maîtres de judo japonais ont grincé des dents quand les Anglais ont ajouté toute une gamme de couleurs entre blanc et noir), il peut aussi avoir un côté négatif : le côté "je me repose sur mes lauriers". Il paraît même que dans pas mal de clubs, la grande peur est que les bons éléments, une fois la ceinture noire atteinte, arrêtent le sport, en mode "mission accomplie", alors qu'il y a encore tant à faire derrière.

Au fait, si un.e praticien.ne d'arts martiaux asiatiques à ceintures passe par ici, je serai vraiment chaud d'avoir son témoignage et avis sur cette question :)

En boxe, on n'a pas ça : tout le monde à la même enseigne : autant le premier dyspraxique venu (coucou c'est moi !) que le coach qui a sa licence. C'est une psychologie de la progression perpétuelle, du "tapis de course". La gamme de coups et techniques en boxe anglaise est très restreinte comparée à d'autres sports de combat, mais on a jamais fini d'apprendre de bien faire son direct, de maîtriser son esquive et peut/doit toujours se perfectionner. Et si on est limité dans un aspect, on peut compenser par un autre. En fait, je pense que l'absence de code couleur de progression permet à tout un chacun à développer assez vite sa propre boxe, ce qui est au final le plus important.
Si non, petit bonus : après la séance d'aujourd'hui, j'ai causé dans les vestiaires avec un gars de la salle et voyant ma motivation, il m'a demandé si je comptais atteindre un niveau amateur, même sans faire de compétition : "juste" avoir la condition physique pour faire du combat. J'ai un peu été voir : je suis loin, très loin d'avoir le niveau et ça demanderait pendant un an un mode de vie quasi monacal, mais ça peut faire un challenge sportif intéressant :) A discuter avec mon coach et à voir, donc.
Les apports secondaires

Entamons ici une partie plus courte et à la cool : samedi dernier, 21h. Dans un quartier de hipster, de sortie avec Phil, à un événement électro. On arrive, on commence à danser. Il me regarde, s'arrête et me demande :

"Mec, depuis quand tu sais te déhancher ?"

"Ah ? C'est pas ce que je fais d'habitude ?"

"Bah non poto, d'habitude tu fais des moves gênants"

"Cool, c'est que la boxe m'a appris un truc !"

:awesome:

Et c'est pas tout, je me suis même fait complimenter pour mon déhanché par une nana qui participait aussi à l'event. Bon, au final elle a préféré aller se prendre un rail avec un autre gars que de rester avec moi mais bon, si ça a marché avec une, ça marche ra avec d'autres 8)

Mais soit, j'arrête de me jeter des fleurs et revient à l'aspect sportif : alors que jusqu'ici j'étais unanimement reconnu pour être un bien piètre danseur (pour rester gentil), je vois que la boxe m'apporte à côté de la boxe une plus grande coordination, que je peux mettre à profit dans d'autres aspects de mon existence. Si avant avec Fizz Up je travaillais des zones isolées, maintenant, je travaille avec tout mon corps, et contrairement à ce qu'on pourrait penser, uniquement les bras.

Et autre chose que m'apporte progressivement la boxe : restreindre encore plus l'alcool et couper les sodas. C'est une source de calories qui ne sont même pas bonnes. Quant aux sodas... allez, sérieusement, on doit vraiment développer dessus ?

Maintenant qu'on se comprenne bien : no shame pour els gens qui aiment boire en soirée ou les sodas. Juste, une pratique sportive peut encourager à réguler sa conso :wink:

J'e gagne aussi une plus grande confiance et une plus grande aisance avec mon corps, et il semble que comparé à il y a quelques semaines, pour un nombre équivalent de pas, je brûles aussi plus de calories. Reste à voir si ce n'est pas une maj de l'app qui amené à ça, mais j'aime à croire que ma pratique sportive y est pour quelque chose.

Et pour l'apport, niveau confiance, petite histoire : mardi midi, je vais au gymnase pour m'entrainer et surprise, je suis tout seul avec le coach le plus exigeant de la salle et aussi le plus impressionnant. Le gars bâti comme une armoire à glace, catégorie poids lourd, avec air sévère et ses petites lunettes fines. Il débarque, me voit seul faire mes échauffements et me sort dans le plus grands des calmes :

"-toi aujourd'hui, tu vas souffrir"

Et le gars m'a effectivement poussé dans mes derniers retranchements, je n'avais jamais vu ça. Je suis sorti d'une heure d'entrainement où j'ai alterné corde à sauter, travail au sac, et technique avec lui. J'étais rincé à la fin. Et là il m'a sorti la phrase qui m'a vraiment mis bien :

"bravo, t'as bien bossé, tu peux être fier de toi"

Je ne vous dis pas comment on se sent après !

Boxe pro et boxe amateur

Si vous vous souvenez, je vous avais parlé plus haut de la boxe pro et de la boxe amateur. J'y disais que la boxe amateur est moins dangereuse que la boxe pro. Ayant appris un peu plus sur ces sujets, les choses s'avèrent en fait un peu plus complexes que ça.

Venez, je vous explique !

Tout d'abord, il s'avère que chaque année, il y a des mors dans les deux catégories. Bon, bien moins que par le passé, mais n'empêche : la boxe reste un sport dangereux, et se faire cogner sur la tête peut avoir de très sales répercutions.

Je parlais des protections en amateur. Même si un casque n'est pas du luxe et qu'il peut amortir une partie de la force de frappe, si vous bougez violement de la tête, votre cerveau bouge avec et se cogne dans la boite crânienne, donc c'est quand même une douille. Moindre qu'en pro mais douille quand même.

Et c'est là que rentre en compte une comparaison intéressante intéressante entre la boxe pro et la boxe amateure : la fréquence des coups due à un facteur : le nombre de rounds de combat.

Le combat amateur dure trois rounds, ce qui fait qu'on a en tout et pour tout neuf minutes pour balancer une pluie de scuds touchant leur cible à l'autre, avec un gros focus sur la vitesse et l'explosivité, là où un combat pro qui dure douze rounds maximum, soit quatre fois plus de temps, on va plus jouer sur une endurance de longue durée, la capacité à éviter/encaisser sur le long terme et à économiser son énergie.

La raison ? Si au bout de trois rounds vous êtes au bout de votre vie els bras ballants, vous allez vous faire fracasser ! Donc le boxeur pro, même s'il va aussi vouloir placer ses enchainements va être plus tacticien, choisir de s'économiser sur certains rounds, donner plus sur d'autres et ainsi de suite.

Donc au final, si la boxe amateur reste moins dangereuse que la boxe pro (et de loin), je en dirai plus avec tant d'assurance que les choses sont aussi clean que je ne le pensais.

Mais il n'empêche qu'il y a une autre différence entre les deux pratiques qui me donne tout de même envie de dire que l'amateure est quand même plus safe : le rôle de l'arbitre ! Ce dernier a pour mission, parmi d'autres, d'arrêter un combat s'il voit qu'un des deux protagonistes se fait rouler dessus. Et si en boxe pro, on laisse le bénéfice du doute à un boxeur de pouvoir se remettre d'aplomb, en amateur, on stoppe directement la rencontre. True story : une de mes entraîneuses, boxeuse amateure nous a raconter son premier combat compétitif : le top a été donné, elle a envoyé un jab parfaitement exécuté puis, ne s'attendant pas à être face à un moulin à coups, s'est faite rouler dessus en quelques secondes. Et voyant la situation, l'arbitre a mis fin au massacre au bout d'une dizaine de secondes 😅

Donc à retenir : compètes différentes, dangers dans les deux cas, plus limités dans l'un que dans l'autre, et une direction prise en générale dans le sport pour rendre les compétitions, quelles que soient leurs natures, plus safes :)

Fin de reprise

Et voilà tout ce que j'avais à dire sur le sujet ! See you next time, quand j'aurai des choses à ajouter :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] La suite, vite ! le 24.06.22, 15h41 par Jalapeno
  • [+3] Très intéressant le 25.06.22, 00h17 par FK
  • [+2] Bonne idée ! le 25.06.22, 01h30 par Crow

La compétition est loin d'être le seul endroit où l'on prend des dégâts dans la boxe. Suivant les salles et les entraînements quand tu fais du sparing et que tu prends des coups dans la gueule ça finit par altérer le cerveau (ou plutôt ça l'altère un petit peu plus à chaque fois). Il y a aussi le fait que beaucoup de sparing deviennent des combats sans arbitres et que l'on y prend des coups qui sans sonner nécessiteraient de s'arrêter. Or c'est souvent là qu'on y retourne, alors que le tonus cervical va être diminué et aux coups suivants on prend des dégâts bien plus élevés que la normale. Et aussi dans ces situations on a rarement les protections.
Sans parler d'Alzheimer, les pertes de mémoire, les aphasies ne sont pas rares, et sont souvent dues à des dégâts neuronaux, de petits œdèmes localisés et des microhémorragies, termes qui vous vous en doutez ne présagent rien de bon.
Sans parler du cerveau, l'entraînement musculaire qu'on suit est peut-être très bon pour la posture mais prendre des coups est très mauvais pour la colonne vertébrale.
Quant aux nez cassés certains s'en font une mission, et c'est pas rare d'avoir des brûlures dues aux gants, ou des plaies parce qu'on prend un coup qui plie un peu trop la chair sur l'os, même si c'est contondant.

Bref c'est être bien pris par son enthousiasme que de mettre un mouchoir sur cette réalité, mais elle existe. Et même si c'est un sport que j'aime beaucoup je pense que malheureusement c'est un peu trop intégré à la pratique comme une fatalité et un peu de défiance vis-à-vis de ça ("si tu es une ballerine tu vas faire de la danse"), pour éviter d'en prendre trop conscience et de se bloquer.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Yep, y'a tous ces risques que tu fais bien de lister :)

Maintenant de l'expérience de mon club, les coaches interdisent formellement le sparing sans supervision de leur part, justement pour les raisons que tu énonces, et ça devrait être un critère dans le choix du club.

Et ce que tu dis sur les dégats localisés du cerveau est vrai aussi, parait-il qu'à l'IRM on sait reconnaitre un cerveau de boxeur au premier coup d'oeil.

Mais je pense que là, c'est une question liée aux clubs où on s'entraîne, où tous ne se valent pas, certains étant plus safes que d'autres, avec des coaches plus ou moins sérieux et à cheval sur la sécurité.

Après, chacun va à la salle pour des raisons différentes, et la plupart des gens y vont pour se défouler/perdre du gras/bosser la coordination, pas pour faire du sparing lourd et du competititf.

Enfin, si tu vas plus loin.que moi dans le listing des risques liés à la prarique, je ne mets aucun mouchoir surbles risques, si non je n'aurais même pas pris la peine d'en parler deux fois même pour revenir sur ce que j'ai dit avant :wink:

Troisième reprise

Presque six mois. Je suis à presque six mois de pratique dans ma salle à raison de deux séances grand minimum par semaine. Je continue mon apprentissages, et continue à mieux me connaitre. Je prends mes repaires et commence petit à petit à faire partie des habitués, et ai décidé d'agrémenter ma pratique d'autres exercices, et d'acheter du matériel de meilleure qualité. Je vous en parle :) ?

La force de l'habitude

Quand vous commencez une nouvelle activité, d'habitude, vous galérez toujours un peu : trouver vos marques, comment faire. Puis vous vous accaparez certains gestes, certains réflexes et au final, c'est comme si vous aviez toujours agi de la sorte.

Pour ma part, c'est ce que je commence à ressentir en boxe. Je pêche toujours par ma coordination, mais ça s'améliore. Les réflexes arrivent. Les esquives commencent à rentrer. Bon, je suis encore loin du niveau compète, mais ça devient de plus en plus fluide : je vois les coups arriver, fais les esquives arrières, latérales et les déviations de plus en plus correctement.

Les coups pour leur part commencent à sortir de plus en plus naturellement. Comme les enchaînements. Si au début j'étais perdu quand je devais mettre plus de trois coups, les choses commencent à changer : j'intègre de plus longues combinaisons et comprend à quoi elles servent vraiment, que ce ne sont pas juste des coups balancés contre un sac sans raison.

Signe de cette évolution ? Les coaches tendent à ne plus me mettre avec les grands débutants, mais avec les autres, et ce n'est pas toujours facile : je suis dans cette catégorie ingrate où on n'évolue pas avec les les plus débutants, on a du mal à suivre avec les avancés. Mais je tiens bon : fini les exercices où on fait bien attention à taper à côté de la tête lors des coups directs ou à soulever le bras lors des crochets. Maintenant, quand on loupe son esquive, on pourquoi il fallait mieux l'exécuter/être plus rapide. Bon, qu'on se rassure, on est en entraînement, les coups sont de puissance (très) modérée : comme je vous l'ai dit avant, il s'agit d'entraînement, pas de combat, on travaille la vitesse et la bonne exécution, pas la capacité à encaisser :wink:

D'ailleurs, vous voulez une anecdote marrante ? Au dernier cours, je suis avec deux gars qui commencent, premier ou second cours. Face à nous, LE coach de la salle, ancien champion olympique national, très axé cardio explosivité. Les deux gars ont facilement dix ans de moins que moi, voire sont encore plus jeunes. Et pourtant, devinez qui, malgré la cadence a le mieux tenu le rythme (même si, reconnaissons le, j'avais du mal) 8) ?

La patience commence à payer, tenir bon.

Investir

Maintenant que j'ai pas mal de séance derrière moi, une évidence s'impose : je m'investis assez dans ce sport que pour acheter du matériel de meilleure qualité.

On ne va pas se mentir, la vieille paire de basquets qui tombe en lambeaux, c'tait bien au départ, mais vu que je m'investis, il faut passer à autre chose. Même chose pour les gants : les entrés de gamme de chez Decathlon, c'est ok pour essayer, mais pas plus.

Pour les chaussures, commençons par la paire de salle de semi-montantes pour maintenir correctement la cheville, ce qui demeure très importante tant la boxe, dois-je le répéter, demande une grande mobilité, pour bien dire, souplesse : tout coup donné du bras arrière, que ce soit un direct, crochet ou upercut demande une rotation de la cheville de la jambe arrière, et on a vite fait de faire un faux mouvement et de se le tordre, surtout quand on voit le nombre de mouvements de jambes qu'il faut sortir à la minute par moments.

Pour les gants, la paire Decathlon commençait à montrer ses limites : mal moulés, inconfortables, et me brulant/blessant même légèrement les phalanges par frottements. C'est clair, il faut passer à autre chose. Et cet autre chose, c'est d'abord une paire de gants plus en adéquation avec mon poids. Rappelez-vous ce que j'avais dit plus haut : les gants ont des Oz qui correspondent à des catégories donnes de poids. Mes premiers gants, je les avais pris trop petits, et du coup je suis passé sur du 14 Oz, et des gants sensiblement plus confortables : je n'ai plus l'impression de m'écorcher en travaillant aux sacs, ou que les gants vivent leur vive, et si fatalement la sensation de punch est moins évidente qu'avec des gants plus légers, mais toujours là. Il faudra un peu réapprendre avec ces gants, mais ce sera pour le mieux :)

Enfin, il reste à parler de la paire de runing. Certes, le boxeur travaille beaucoup sur sac, mais s'il vaut travailler son cardio, surtout de long terme, il doit aussi courir. Et qui dit courir dit investir dans une vraie paire, conçue pour ça, à même d'amortir correctement les micro-chocs de la course pour que ce ne soient pas les articulations qui aient à le faire. D'ailleurs, le running nous mène à la troisième partie de cette reprise :

s'investir

Acheter du matos pour au final le laisser prendre la poussière, c'est un peu naze, et à plus forte raison si ce n'est pas de l'entrée de gamme. Investir demande de s'investir (et s'investir demande aussi d'investir un minimum), et j'ai décidé de passer un step en demandant conseil au fameux coach que j'évoquais plus haut, pour savoir ce que je pouvais faire en plus que els trois séances hebdomadaires.

La réponse a été simple : cinquante pompes cinquante abdos tous les jours.

Ah oui, et en plus, deux séances de courses par semaine de cinquante minutes chacune. En gros, on est sur une base de cinquante, que ce soit dans la durée ou les répétitions !

Et en plus des répétitions habituelles, je me suis mis dimanche dernier, non sans appréhension au footing rejoignant le club des gens en short de sport et aux chaussures aux couleurs improbables, me lançant une fois la porte de mon immeuble fermée dans mes cinquante premières minutes.

Résultat des courses : 12kh/h de moyenne. Ne sachant à quoi ça correspond, j'en parle à Jalap' qui est un habitué de la course à pied. Là la réponse tombe, c'est vraiment pas mal du tout. Curieux, je vais faire un tour sur le web et suis assez bluffé : il semble que els 12km/h soient un objectif pour pas mal de coureurs.

Aujourd'hui je remets ça. Résultat, 13 km/h en moyenne sur 50 minutes. Toujours selon Jalap', c'est très bon.

Et je tiens à préciser : dans les deux cas, même si je sens que j'ai bien taffé, je ne me suis pas spécialement senti épuisé, au bout du rouleau à la fin.

Et je mets personnellement cette "performance" sur le fait qu'à la salle, on bosse énormément sur les jambes et le cardio (de haute intensité sur de courtes périodes de temps, façon HIIT), ce qui a dû me préparer à la course à pieds.

Ce qui me grise le plus là dedans, c'est qu'à l'école, j'avais toujours été le gars qui courrait derrière les gros à la course à pieds "prédestiné" par mon asthme et le fait que je ne sois pas de base très sportif, et ceci, et cela, à ne pas être doué.

Ces derniers jours ont pulvérisé cette image que j'avais de moi : je en suis pas le petit coureur sans ressources : parce que j'ai eu une bonne prépa indirecte, mes débuts en course se font à des rythmes déjà très bons, et je vais être honnête, j'en tirer une certaine fierté, celle d'être (bien) meilleur que ce que je pensais dans un domaine. Pas le meilleur, on trouve très probablement de meilleurs coureurs que moi sans souci, mais certainement meilleur que moi et ce que je pensais de mes capacités. Finalement, mes limites sont bien plus loin que je ne le pensais, et il m'appartient d'aller les trouver et de voir jusqu'à où les repousser encore :)

d'ailleurs, pourquoi ne pas tenter les vingt kilomètres de Bruxelles en mai prochain ?

Fin de reprise

Et nous voici arrivés à cette fin de cette reprise, pleine d'abnégation de dépassement et de gains d'assurance, j'espère que la prochaine sera toujours aussi encourageante :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Like a boss ! le 31.08.22, 09h38 par FK

C'est vraiment cool tout ça ! Tu commences à sentir des répercussions positives sur ton quotidien, que ce soit physique ou psychologique ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 31.08.22, 10h35 par Popovski
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

Merci :D

Alors sur le plan de la condition physique, ne plus consommer d'alcool (sauf événement très particulier comme mon annif, genre une flute de mousseux) et faire pas mal d'exercices en encaissant et récupérant asse bien, bref, avoir une bonne condition est déjà un énorme plus :)

Sur le plan de plan de l'aspect physique, le burn out et le temps de récup de celui-ci, entrecoupé de l'un ou l'autre rhume trainant (donc pas d'entrainement et de la comfort food) ont fait que j'ai récupéré un petit bidou. Bon, rien de scandaleux non plus (rien à voir avec ma morphologie de l'époque où j'étais à 74 kg sans aucune masse musculaire :lol: ), mais bon, sur le plan esthétique, si on a vu pire, on a aussi vu mieux; et jusqu'à présent, vu que j'ai eu un relâchement sur le plan alimentaire, on va dire que les deux-trois séances de boxe hebdomadaires servaient à contrebalancer.

Mais maintenant que je commence à courir et fait du renforcement musculaire pompes/abdos tous les jours (et j'ai calculé, ça demande six minutes à tout casser), ça va changer : le gainage va s'améliorer, je vais prendre du muscle et la course va aider à cramer les calories du bide :mrgreen:

Le prochain step sera de reprendre l'alimentation en main et de couper les grignotages, voire de passer à plus de végé (question étique, tout ça, ...), j'envisage un RDV avec ma diététicienne pour faire le point.

Et niveau psychologique, ce sont des boost d'endorphine à la suite, de prise de confiance, de sérénité, le manque de confiance se transformant en saine humilité (j'ai encore beaucoup à apprendre et à beaucoup batailler avec mes galères de coordination) et estime de soi (ça ne m'empêche pas de voir que je progresse et suis capable de bonnes performances).

Je compte développer dans une prochaine reprise le cercle vertueux que ça peut être dans plein de domaines, que je connecte aussi avec ma vie sociale et ma vie spirituelle, relisant aussi en partie ce cercle par les concepts théologiques qui font sens pour moi :)

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