les idées noires
Posté : 04.07.22
Bonjour, j'ai 47 ans, 3 jeunes enfants (et une souris blanche). Ma femme s'est séparée de moi il y a 8 mois (3 jours et 6h ( ça c'était pour rire)).
Je ne la reconnais plus. Oui, elle avait de bonnes raisons, la première étant que "je la vidais de son énergie". Je suis, et je l'ai découvert en thérapie, de nature anxieuse. Et HPI et TDA (pas H). Puisqu'on doit remplir des cases. Intp au test mtbi (même si je ne m'y reconnais pas pleinement, peu importe la source du test, ça me ramène a ça irrémédiablement).
Je ne veux plus de relation avec elle: si elle m'a jugée inapte au bonheur, à son bonheur, son contact me détruit (au moins 2x par semaine: nous avons ces 3 enfants en commun). Car elle me renvoie a mes échecs, m'accuse malgré tout de choses injustes, se réinterprete notre passé (a l'entendre, nous aurions dû divorcer après 1-2 ans de mariage.et pourtant, de la joie il y en a eu. Beaucoup. Si je la vide de son énergie, c'est aussi parce que j'ai trop accepté en marge de moi pour vivre à ses standards).
Bref, c'était pour le contexte.
Je pense que le passage à l'acte vient du divorce d'une amie commune qui a quitte son mari, un gars tout simple, de bonne volonté, le cœur sur la main, qui n'a, comme moi, rien vu venir.
Sa femme (son ex) est partie refaire sa vie, avec un autre gars. On le savait tous, ça n'aurait pas pu marcher. Et ça n'a pas marché.
Depuis elle culpabilise d'avoir largué son mari (qui s'est entre temps remis en couple en 3 semaines) et d'avoir inflige ça a ses enfants.
Je discute assez souvent avec elle par WhatsApp. Et si elle représente tout ce que je devrais fuir, c'est pourtant la personne qui m'attire le plus. Ça fait bientôt 20 ans qu'on se connait, elle a toujours été avec ce gars. J'étais célibataire quand on s'est rencontrés. Le profil un peu vieux garçon, gentil mais maladroit, pas résigné mais timide. Je ne lui avais jamais fait d'avances, mais je l'ai toujours trouvée superbe, rayonnante autant dehors que dedans. Il y a quelques jours, le désespoir de ma situation a fait que je me suis retrouvé dans ses bras,. Pour la 2e fois. La première, c'était qqs semaines après ma rupture. Ça a été la seule personne qui 1)n'a pas attendu d'annonce officielle pour me soutenir, malgré qu'elle s'exposait a un regard noir de ma part puisqu'elle a été un peu l'initiatrice du passage a l'action de mon ex 2)m'a jusqu'à présent tendu ses bras, physiquement. Je n'ai que 3 personnes de mon entourage avec qui je me sens en confiance pour parler de tout ça et elle en est.
Je ne sais plus où j'en suis. Nous avons des discussions parfois intimes, mais je la sens dans le contrôle. Je ne sais absolument pas dans quel friendzone je suis classé avec elle ni comment sortir de là. Elle n'est à ma connaissance avec personne et craint de s'engager, de peur peut-être de (se) décevoir encore. Mais si elle le décide, elle est assez fonceuse et jolie pour que ce soit plié en une semaine.
Elle me lance des phrases comme "prends soin de toi". C'est la pire des choses que j'entends (d'elle ou d'autres): pour prendre soin de moi, je veux ne plus être seul (que ce soit socialement ou affectivement parlant).
"Sois bienveillant avec toi-même": mais je le suis, put***! Je suis juste anxieux?amer?en colère ? Parce que chaque confrontation sur le plan affectif se solde par un échec, allant de souhaiter qu'un ami m'accorde du temps, que mes enfants me respectent, qu'une fille me donne l'occasion d'essayer de lui faire briller les yeux,...
Oui, je sais que j'ai des airs de désespéré, que je ne vais pas bien. Ma meilleure défense, c'est l'autodevalorisation: je n'ai jamais eu de succès franc, les relations sociales sont vraiment difficiles à créer dans mon cas, et particulièrement sur le plan amoureux.
L'autodevalorisation me permet sans doute de ne plus être surpris par l'échec perpétuel.
Et pourtant, dans un magasin, au boulot, avec vraiment n'importe qui, je n'ai pas de mal a lancer une conversation. Mais ici, il y a un enjeu, peut-être, qui me déstabilise.
J'ai tout de même de l'humour (en tant normal), je suis débrouillard, je rebondis facilement mais là... Ça fait une bonne semaine que j'ai des pensées vraiment très noires tous les jours, le fait de ne pas vouloir abandonner mes 3 enfants commence a ne plus être suffisant... Mes enfants à qui, pour le moment, je ne renvoie plus que l'image d'un père triste et stressé.
Tantôt je me fais des films avec elle, tantôt je suis confronté à la réalité: je lui suis totalement accessoire et probablement intimidant si je veux être un peu plus qu'utile (pas si clair, Julien...)
Je ne sais pas si ce que j'ai écrit, a chaud, me reflète fidèlement, mais j'aimerais lire des conseils de votre part.
J'ai lu le pdf "séduire cette fille", et je me sens toujours au pied du mur. Parce que je ne peux pas faire comme si cette amitié ?confiance?connivence parfois? n'existait pas et d'un autre côté, nous n'avons jamais vraiment été plus intimes que ça.
J'ai du mal 1)a sortir de l'idée que j'ai désormais bien le droit d'aller vers elle 2)a faire en sorte que je lui renvoie autre chose qu'un pauvre type désespéré d'être seul (même si elle m'a connu un tas d'années célibataire. Même si ou a cause de ça...)
Merci de m'avoir lu jusqu'ici...
Je ne la reconnais plus. Oui, elle avait de bonnes raisons, la première étant que "je la vidais de son énergie". Je suis, et je l'ai découvert en thérapie, de nature anxieuse. Et HPI et TDA (pas H). Puisqu'on doit remplir des cases. Intp au test mtbi (même si je ne m'y reconnais pas pleinement, peu importe la source du test, ça me ramène a ça irrémédiablement).
Je ne veux plus de relation avec elle: si elle m'a jugée inapte au bonheur, à son bonheur, son contact me détruit (au moins 2x par semaine: nous avons ces 3 enfants en commun). Car elle me renvoie a mes échecs, m'accuse malgré tout de choses injustes, se réinterprete notre passé (a l'entendre, nous aurions dû divorcer après 1-2 ans de mariage.et pourtant, de la joie il y en a eu. Beaucoup. Si je la vide de son énergie, c'est aussi parce que j'ai trop accepté en marge de moi pour vivre à ses standards).
Bref, c'était pour le contexte.
Je pense que le passage à l'acte vient du divorce d'une amie commune qui a quitte son mari, un gars tout simple, de bonne volonté, le cœur sur la main, qui n'a, comme moi, rien vu venir.
Sa femme (son ex) est partie refaire sa vie, avec un autre gars. On le savait tous, ça n'aurait pas pu marcher. Et ça n'a pas marché.
Depuis elle culpabilise d'avoir largué son mari (qui s'est entre temps remis en couple en 3 semaines) et d'avoir inflige ça a ses enfants.
Je discute assez souvent avec elle par WhatsApp. Et si elle représente tout ce que je devrais fuir, c'est pourtant la personne qui m'attire le plus. Ça fait bientôt 20 ans qu'on se connait, elle a toujours été avec ce gars. J'étais célibataire quand on s'est rencontrés. Le profil un peu vieux garçon, gentil mais maladroit, pas résigné mais timide. Je ne lui avais jamais fait d'avances, mais je l'ai toujours trouvée superbe, rayonnante autant dehors que dedans. Il y a quelques jours, le désespoir de ma situation a fait que je me suis retrouvé dans ses bras,. Pour la 2e fois. La première, c'était qqs semaines après ma rupture. Ça a été la seule personne qui 1)n'a pas attendu d'annonce officielle pour me soutenir, malgré qu'elle s'exposait a un regard noir de ma part puisqu'elle a été un peu l'initiatrice du passage a l'action de mon ex 2)m'a jusqu'à présent tendu ses bras, physiquement. Je n'ai que 3 personnes de mon entourage avec qui je me sens en confiance pour parler de tout ça et elle en est.
Je ne sais plus où j'en suis. Nous avons des discussions parfois intimes, mais je la sens dans le contrôle. Je ne sais absolument pas dans quel friendzone je suis classé avec elle ni comment sortir de là. Elle n'est à ma connaissance avec personne et craint de s'engager, de peur peut-être de (se) décevoir encore. Mais si elle le décide, elle est assez fonceuse et jolie pour que ce soit plié en une semaine.
Elle me lance des phrases comme "prends soin de toi". C'est la pire des choses que j'entends (d'elle ou d'autres): pour prendre soin de moi, je veux ne plus être seul (que ce soit socialement ou affectivement parlant).
"Sois bienveillant avec toi-même": mais je le suis, put***! Je suis juste anxieux?amer?en colère ? Parce que chaque confrontation sur le plan affectif se solde par un échec, allant de souhaiter qu'un ami m'accorde du temps, que mes enfants me respectent, qu'une fille me donne l'occasion d'essayer de lui faire briller les yeux,...
Oui, je sais que j'ai des airs de désespéré, que je ne vais pas bien. Ma meilleure défense, c'est l'autodevalorisation: je n'ai jamais eu de succès franc, les relations sociales sont vraiment difficiles à créer dans mon cas, et particulièrement sur le plan amoureux.
L'autodevalorisation me permet sans doute de ne plus être surpris par l'échec perpétuel.
Et pourtant, dans un magasin, au boulot, avec vraiment n'importe qui, je n'ai pas de mal a lancer une conversation. Mais ici, il y a un enjeu, peut-être, qui me déstabilise.
J'ai tout de même de l'humour (en tant normal), je suis débrouillard, je rebondis facilement mais là... Ça fait une bonne semaine que j'ai des pensées vraiment très noires tous les jours, le fait de ne pas vouloir abandonner mes 3 enfants commence a ne plus être suffisant... Mes enfants à qui, pour le moment, je ne renvoie plus que l'image d'un père triste et stressé.
Tantôt je me fais des films avec elle, tantôt je suis confronté à la réalité: je lui suis totalement accessoire et probablement intimidant si je veux être un peu plus qu'utile (pas si clair, Julien...)
Je ne sais pas si ce que j'ai écrit, a chaud, me reflète fidèlement, mais j'aimerais lire des conseils de votre part.
J'ai lu le pdf "séduire cette fille", et je me sens toujours au pied du mur. Parce que je ne peux pas faire comme si cette amitié ?confiance?connivence parfois? n'existait pas et d'un autre côté, nous n'avons jamais vraiment été plus intimes que ça.
J'ai du mal 1)a sortir de l'idée que j'ai désormais bien le droit d'aller vers elle 2)a faire en sorte que je lui renvoie autre chose qu'un pauvre type désespéré d'être seul (même si elle m'a connu un tas d'années célibataire. Même si ou a cause de ça...)
Merci de m'avoir lu jusqu'ici...