Quitter la friendzone?
Posté : 11.01.23
Bonjour,
Je reviens après un long moment et surtout gros passage à vide. Contextualisons.
On ne peut pas dire que je vais beaucoup mieux, mais il y a du positif:
- je n'ai plus aucune volonté de restaurer mon couple (dit comme ça, ça a l'air négatif, mais non: on dira que je suis plus indépendant d'une situation qui ne me convenait pas et à laquelle mon ex a mis un terme (a raison ou pas, autre question).
- je me sens plus à l'aise professionnellement
- j'identifie mes traumas plutot par moi-même. Je suis franchement déçu de mes passages chez psychologues. Si peu de progrès par leur assistance. La dernière aura passé près de 2 mois, pour me dire "je change de fonction, on ne se verra plus". J'espérais un regard extérieur (féminin d'ailleurs), intuitif peut-etre pour m'aider à changer des habitudes toxiques, mais jusqu'à présent, je n'ai pu compter que sur moi.
- je ne suis ici que par la seule raison de ne pas traumatiser mes enfants si je venais à disparaitre (ce que j'ai envisagé chaque p*tain de jour pendant plusieurs mois). C'est moche à dire, mais c'est le constat. J'ai même douté de ça, mais désormais c'est une raison suffisante et valable de m'accrocher.
- je n'ai pas réussi à me définir "un but dans la vie". Ca me parait ambitieux, surtout si c'est pour s'asseoir dessus ensuite. Mais à défaut, vivre au présent, c'est pas mal quand-même.
- J'ignore pourquoi le vide s'est encore agrandi autour de moi. Est-ce mon négativisme de ce passage à vide? la peur de la contagion? moi qui me réfugiais dans ma grotte (involontairement alors)? les amis existants qui ont "choisi leur camp"? ma "valeur sociale"...? Je n'ai pas de réponse, malgré mes efforts pour en trouver. J'aurais aimé que mon suivi psy m'aide à en trouver et surtout à améliorer ça. Quoi qu'il en soit "je vis avec".
En près d'1 an de séparation physique, je n'ai eu qu'un date. Avec une fille qui semblait ne voir qu'elle-même. J'ai compris à ce rdv qu'il n'y en aurait pas d'autre car je ne m'étais pas investi "comme pour un date" (j'y voyais un simple rdv pour se jauger). C'est donc elle qui a terminé la relation. Mais c'est sans regret.
Un bref épisode avec une 2e, mais qui clairement était sur un autre plan que moi, avec qui ça n'aurait pas pu marcher. Un peu trop Instagrammeuse pour moi. Elle n'a pas relancé, moi non plus.
Plus d'investissement avec une fille (amie proche) qui, résumons, n'était juste pas intéressée. Et je ne sais toujours rien débriefer de ça, quoi faire de ses "mais tu as énormément de valeur", etc. Ca m'a beaucoup affecté et c'est toujours un peu le cas, même si je constate que ça n'aurait probablement été qu'une répétition de ce que je vivais avant.
Oui, les divorcées (ou futures) sortent du rang quand ils l'apprennent pour moi. Mais ca ne va pas plus loin.
Je contextualisais.
Depuis quelques mois, je discute et chatte pas mal avec une amie de longue date, avec qui j'ai étudié, qui a mon âge et également divorcée, avec de beaucoup plus grands enfants que moi.
Je sens qu'on s'attache, plus qu'une amitié standard, qu'elle sent sa "solitude" (existencielle) autant que la mienne (existencielle et physique) et je m'attends à ce que ça puisse sortir donc de la friendzone. Je devrai donner l'impulsion, je pense, car elle est très timide sur ce plan.
Nous sommes dans la "comfort zone" si nous ne sommes plus dans la Friendzone (ma perception n'est peut-être pas la sienne).
Le souci, c'est que je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je ne sais pas si je suis en train de reproduire un schema inadapté et si elle comme moi sommes prêts à vivre à la fois ensemble et pas ensemble (divorcés).
J'ai donc peur de perdre la relation qui est sans doute la plus importante pour moi pour le moment (en dehors de mes enfants). C'est elle qui me maintient la tête hors de l'eau (qu'elle le sache ou non), par sa simple présence de répondre aux petits messages, parfois m'en envoyer elle. quotidiennement.
Toujours est-il que j'ai peur d'être un peu fragile sur le plan social pour m'engager avec elle (qui n'est pas du genre à danser sur les tables pour autant) et ai peur des conséquences, sur moi en particulier si ca se passait mal.
(elle est dans une situation "stable" depuis un paquet d'années, moi pas. emotionnellement parlant).
Demain nous allons au ciné avec sa (grande) fille. Je ne sais pas comment l'envisager. Est-ce que ca scelle le fait que nous ne sommes "que" des amis? Ou est-ce une marque de confiance que de m'introduire un peu plus dans son quotidien, sa famille? (je n'ai jamais rencontré sa fille, avec le jeu des alternances de gardes. Et c'était volontaire autant pour elle que moi jusqu'à présent).
Merci de m'avoir lu, je suis conscient que c'était dense...
Je reviens après un long moment et surtout gros passage à vide. Contextualisons.
On ne peut pas dire que je vais beaucoup mieux, mais il y a du positif:
- je n'ai plus aucune volonté de restaurer mon couple (dit comme ça, ça a l'air négatif, mais non: on dira que je suis plus indépendant d'une situation qui ne me convenait pas et à laquelle mon ex a mis un terme (a raison ou pas, autre question).
- je me sens plus à l'aise professionnellement
- j'identifie mes traumas plutot par moi-même. Je suis franchement déçu de mes passages chez psychologues. Si peu de progrès par leur assistance. La dernière aura passé près de 2 mois, pour me dire "je change de fonction, on ne se verra plus". J'espérais un regard extérieur (féminin d'ailleurs), intuitif peut-etre pour m'aider à changer des habitudes toxiques, mais jusqu'à présent, je n'ai pu compter que sur moi.
- je ne suis ici que par la seule raison de ne pas traumatiser mes enfants si je venais à disparaitre (ce que j'ai envisagé chaque p*tain de jour pendant plusieurs mois). C'est moche à dire, mais c'est le constat. J'ai même douté de ça, mais désormais c'est une raison suffisante et valable de m'accrocher.
- je n'ai pas réussi à me définir "un but dans la vie". Ca me parait ambitieux, surtout si c'est pour s'asseoir dessus ensuite. Mais à défaut, vivre au présent, c'est pas mal quand-même.
- J'ignore pourquoi le vide s'est encore agrandi autour de moi. Est-ce mon négativisme de ce passage à vide? la peur de la contagion? moi qui me réfugiais dans ma grotte (involontairement alors)? les amis existants qui ont "choisi leur camp"? ma "valeur sociale"...? Je n'ai pas de réponse, malgré mes efforts pour en trouver. J'aurais aimé que mon suivi psy m'aide à en trouver et surtout à améliorer ça. Quoi qu'il en soit "je vis avec".
En près d'1 an de séparation physique, je n'ai eu qu'un date. Avec une fille qui semblait ne voir qu'elle-même. J'ai compris à ce rdv qu'il n'y en aurait pas d'autre car je ne m'étais pas investi "comme pour un date" (j'y voyais un simple rdv pour se jauger). C'est donc elle qui a terminé la relation. Mais c'est sans regret.
Un bref épisode avec une 2e, mais qui clairement était sur un autre plan que moi, avec qui ça n'aurait pas pu marcher. Un peu trop Instagrammeuse pour moi. Elle n'a pas relancé, moi non plus.
Plus d'investissement avec une fille (amie proche) qui, résumons, n'était juste pas intéressée. Et je ne sais toujours rien débriefer de ça, quoi faire de ses "mais tu as énormément de valeur", etc. Ca m'a beaucoup affecté et c'est toujours un peu le cas, même si je constate que ça n'aurait probablement été qu'une répétition de ce que je vivais avant.
Oui, les divorcées (ou futures) sortent du rang quand ils l'apprennent pour moi. Mais ca ne va pas plus loin.
Je contextualisais.
Depuis quelques mois, je discute et chatte pas mal avec une amie de longue date, avec qui j'ai étudié, qui a mon âge et également divorcée, avec de beaucoup plus grands enfants que moi.
Je sens qu'on s'attache, plus qu'une amitié standard, qu'elle sent sa "solitude" (existencielle) autant que la mienne (existencielle et physique) et je m'attends à ce que ça puisse sortir donc de la friendzone. Je devrai donner l'impulsion, je pense, car elle est très timide sur ce plan.
Nous sommes dans la "comfort zone" si nous ne sommes plus dans la Friendzone (ma perception n'est peut-être pas la sienne).
Le souci, c'est que je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je ne sais pas si je suis en train de reproduire un schema inadapté et si elle comme moi sommes prêts à vivre à la fois ensemble et pas ensemble (divorcés).
J'ai donc peur de perdre la relation qui est sans doute la plus importante pour moi pour le moment (en dehors de mes enfants). C'est elle qui me maintient la tête hors de l'eau (qu'elle le sache ou non), par sa simple présence de répondre aux petits messages, parfois m'en envoyer elle. quotidiennement.
Toujours est-il que j'ai peur d'être un peu fragile sur le plan social pour m'engager avec elle (qui n'est pas du genre à danser sur les tables pour autant) et ai peur des conséquences, sur moi en particulier si ca se passait mal.
(elle est dans une situation "stable" depuis un paquet d'années, moi pas. emotionnellement parlant).
Demain nous allons au ciné avec sa (grande) fille. Je ne sais pas comment l'envisager. Est-ce que ca scelle le fait que nous ne sommes "que" des amis? Ou est-ce une marque de confiance que de m'introduire un peu plus dans son quotidien, sa famille? (je n'ai jamais rencontré sa fille, avec le jeu des alternances de gardes. Et c'était volontaire autant pour elle que moi jusqu'à présent).
Merci de m'avoir lu, je suis conscient que c'était dense...