Les règles de mon jeu : Remise en selle après trauma
Posté : 04.05.23
Salut à tous,
J'ai décidé, suite à ce fil qui commençait de plus en plus à ressembler à une certaine forme de journal, d'en tenir un pur et dur.
Pour ceux qui n'ont pas lu ce premier topic, je vous fait le résumé rapide : Timide de nature, je sors (il y a 3 ans mais oui, je sors à peine) d'une relation toxique qui m'a littéralement démoli. Timide de nature, j'ai mis plusieurs années à construire une personnalité solide et attirante, faite de nombreux centres d'intérêts, de conversations faciles, de sport et d'une carrière professionnelle riche, diversifiée et enrichissante. Toutes ces valeurs et ces avancées se sont effondrées au contact d'une personne en qui j'ai fait l'erreur de déposer ma confiance mais surtout, en bon existentialiste, mon estime de moi et la perception que j'avais de moi. Je suis sorti de cette relation en sachant à peine comment je l'appelle, si j'aimais vraiment boire du café le matin ou si je n'étais pas plutôt à boire du thé, qui de mes amis étaient vraiment de confiance et surtout avec une peur démesurée de séduire et de toucher une femme.
En ce qui me concerne, je suis plutôt de personnalité extravertie, mais teinté d'une timidité extrême. En somme, je jouis d'une popularité assez dingue dans mon entourage et dans mon milieu social. Les gens me présentent généralement comme "le über mâle" qui connait tout sur tout, qui peut tenir une conversation sur tous les sujets, qui est à la fois sportif et intellectuel, gentil et solide. Personne ne s'imagine que je puisse souffrir de mes relations, beaucoup (hommes et femmes) tombent des nues quand je leur explique que depuis 3 ans je galère.
Ce succès, j'en profite donc dans mon entourage direct, et c'est littéralement la limite de ma situation : je ne drague que des amies, des "amies d'amis" ou alors je me fais draguer par des filles qui ne laissent pas ma timidité s'interposer entre elles et moi.
Je suis littéralement incapable de faire le premier pas vers une inconnue qui me plait et je "subis" les attaques de femmes qui me plaisent souvent moyennement, qui ont de multiples red flags mais qui sont selon moi les seules que je peux avoir.
Pourquoi ?
Beaucoup de ces névroses viennent d'un tempérament enclin à se dévaloriser (je n'ai pas confiance en moi malgré les multiples compliments que je reçois, d'ailleurs je crois toujours que ce n'est que de la politesse et n'y crois pas) et d'une sensibilité trop forte.
Car oui, je suis ce que l'on appelle woke et ce trait de personnalité est quelque chose qui me plait chez et, que je ne veux changer pour rien au monde. Mais je suis tellement focalisé sur le fait de ne pas déranger les femmes que je croise que je n'ose pas les aborder, à tel point que je passe pour elles comme une personne désintéressée, voire hautaine. Sans oublier que, très souvent, elles se disent que mon désintérêt doit venir de mon orientation sexuelle.
Deux exemples pour illustrer mon propos :
1. A la fac il y avait une fille magnifique, une brune incendiaire qui était vaguement dans mon groupe d'amis. Bien qu'elle hantait mes pensées, je n'ai jamais osé la draguer. Elle a fini, lors de ma soirée de départ où une amie d'amie d'amie l'a invitée, par me faire une gigantesque déclaration d'amour avant de passer la nuit à m'embrasser et à me demander de lui faire l'amour. Je n'oublierai jamais sa surprise quand on s'est embrassé, elle m'a dit "je pensais que je ne serais jamais à ton niveau tellement tu avais l'air de me prendre de haut et de n'avoir rien à foutre de moi". Ce fut mon premier choc.
2. Il y a un peu plus d'un an j'ai eu une aventure avec une femme que j'ai croisé au boulot, cinq ans auparavant, et avec qui j'ai eu un crush mutuel. Elle m'a dit "j'ai quitté mon mec quand je t'ai rencontré. Pas que j'ai pensé directement faire ma vie avec toi mais les sentiments que tu as éveillé en moi en un regard et quelques discussions m'ont fait me rendre compte que je n'étais pas complètement heureuse dans mon couple. J'ai essayé de te draguer mais tu étais tellement froid et distant, je ne comprenais pas, ça n'allait pas avec la manière dont tu me regardais. Et puis quand j'ai vu les messages que tu laissais sur les réseaux sociaux, j'ai fini par me convaincre que tu étais gay."
Alors me voici aujourd'hui, avec tout.es mes ami.es dépossédées d'amies célibataires, encore plus effrayé par les femmes que je l'étais avant et désireux de sortir de cette boucle infernale qui fait que je laisse passer des opportunités. Dernièrement je me suis fait draguer, mais à chaque fois par des femmes qui sont attirées par ma gentillesse et ma bienveillance, et qui attendent de moi un réconfort que je n'ai plus envie de donner, car il me met en position de psy et pas de compagnon, et que je ne connais que trop bien l'issue de telles relations.
Long story short pendant mes phases de recherche, interrogations et introspections, je suis tombé sur l'ebook Rules of the Game de Neil Strauss. Au début je n'étais pas très chaud. Les pickup artists ne m'intéressent pas du tout et ne correspondent aucunement à mes objectifs ou à ma vision de la séduction. Mais en lisant, j'ai trouvé autre chose dans ce livre : une sorte d'exercice thérapeutique qui vise à écraser les peurs d'aller vers l'autre. Pas de poncifs sur les femmes qui seraient désireuses de l'homme alpha que nous devons mimer mais une série d'actions salvatrices pour briser plus que la peur de la rencontre, la peur de l'autre.
Voici donc le récit de cet exercice qui soit se dérouler sur 30 jours et que j'ai commencé aujourd'hui.
Neil Strauss promet "un date en 30 jours". Je ne sais pas si c'est un bon objectif, je ne sais pas si ça va marcher, mais je suis curieux. Si ce date arrive, quelle sera sa qualité ? Qu'est-ce qu'il va révéler chez moi ? Bien sûr je suis aussi curieux parce que cela va me pousser vers la rencontre d'une nouvelle personne. On va voir.
J'ai décidé, suite à ce fil qui commençait de plus en plus à ressembler à une certaine forme de journal, d'en tenir un pur et dur.
Pour ceux qui n'ont pas lu ce premier topic, je vous fait le résumé rapide : Timide de nature, je sors (il y a 3 ans mais oui, je sors à peine) d'une relation toxique qui m'a littéralement démoli. Timide de nature, j'ai mis plusieurs années à construire une personnalité solide et attirante, faite de nombreux centres d'intérêts, de conversations faciles, de sport et d'une carrière professionnelle riche, diversifiée et enrichissante. Toutes ces valeurs et ces avancées se sont effondrées au contact d'une personne en qui j'ai fait l'erreur de déposer ma confiance mais surtout, en bon existentialiste, mon estime de moi et la perception que j'avais de moi. Je suis sorti de cette relation en sachant à peine comment je l'appelle, si j'aimais vraiment boire du café le matin ou si je n'étais pas plutôt à boire du thé, qui de mes amis étaient vraiment de confiance et surtout avec une peur démesurée de séduire et de toucher une femme.
En ce qui me concerne, je suis plutôt de personnalité extravertie, mais teinté d'une timidité extrême. En somme, je jouis d'une popularité assez dingue dans mon entourage et dans mon milieu social. Les gens me présentent généralement comme "le über mâle" qui connait tout sur tout, qui peut tenir une conversation sur tous les sujets, qui est à la fois sportif et intellectuel, gentil et solide. Personne ne s'imagine que je puisse souffrir de mes relations, beaucoup (hommes et femmes) tombent des nues quand je leur explique que depuis 3 ans je galère.
Ce succès, j'en profite donc dans mon entourage direct, et c'est littéralement la limite de ma situation : je ne drague que des amies, des "amies d'amis" ou alors je me fais draguer par des filles qui ne laissent pas ma timidité s'interposer entre elles et moi.
Je suis littéralement incapable de faire le premier pas vers une inconnue qui me plait et je "subis" les attaques de femmes qui me plaisent souvent moyennement, qui ont de multiples red flags mais qui sont selon moi les seules que je peux avoir.
Pourquoi ?
Beaucoup de ces névroses viennent d'un tempérament enclin à se dévaloriser (je n'ai pas confiance en moi malgré les multiples compliments que je reçois, d'ailleurs je crois toujours que ce n'est que de la politesse et n'y crois pas) et d'une sensibilité trop forte.
Car oui, je suis ce que l'on appelle woke et ce trait de personnalité est quelque chose qui me plait chez et, que je ne veux changer pour rien au monde. Mais je suis tellement focalisé sur le fait de ne pas déranger les femmes que je croise que je n'ose pas les aborder, à tel point que je passe pour elles comme une personne désintéressée, voire hautaine. Sans oublier que, très souvent, elles se disent que mon désintérêt doit venir de mon orientation sexuelle.
Deux exemples pour illustrer mon propos :
1. A la fac il y avait une fille magnifique, une brune incendiaire qui était vaguement dans mon groupe d'amis. Bien qu'elle hantait mes pensées, je n'ai jamais osé la draguer. Elle a fini, lors de ma soirée de départ où une amie d'amie d'amie l'a invitée, par me faire une gigantesque déclaration d'amour avant de passer la nuit à m'embrasser et à me demander de lui faire l'amour. Je n'oublierai jamais sa surprise quand on s'est embrassé, elle m'a dit "je pensais que je ne serais jamais à ton niveau tellement tu avais l'air de me prendre de haut et de n'avoir rien à foutre de moi". Ce fut mon premier choc.
2. Il y a un peu plus d'un an j'ai eu une aventure avec une femme que j'ai croisé au boulot, cinq ans auparavant, et avec qui j'ai eu un crush mutuel. Elle m'a dit "j'ai quitté mon mec quand je t'ai rencontré. Pas que j'ai pensé directement faire ma vie avec toi mais les sentiments que tu as éveillé en moi en un regard et quelques discussions m'ont fait me rendre compte que je n'étais pas complètement heureuse dans mon couple. J'ai essayé de te draguer mais tu étais tellement froid et distant, je ne comprenais pas, ça n'allait pas avec la manière dont tu me regardais. Et puis quand j'ai vu les messages que tu laissais sur les réseaux sociaux, j'ai fini par me convaincre que tu étais gay."
Alors me voici aujourd'hui, avec tout.es mes ami.es dépossédées d'amies célibataires, encore plus effrayé par les femmes que je l'étais avant et désireux de sortir de cette boucle infernale qui fait que je laisse passer des opportunités. Dernièrement je me suis fait draguer, mais à chaque fois par des femmes qui sont attirées par ma gentillesse et ma bienveillance, et qui attendent de moi un réconfort que je n'ai plus envie de donner, car il me met en position de psy et pas de compagnon, et que je ne connais que trop bien l'issue de telles relations.
Long story short pendant mes phases de recherche, interrogations et introspections, je suis tombé sur l'ebook Rules of the Game de Neil Strauss. Au début je n'étais pas très chaud. Les pickup artists ne m'intéressent pas du tout et ne correspondent aucunement à mes objectifs ou à ma vision de la séduction. Mais en lisant, j'ai trouvé autre chose dans ce livre : une sorte d'exercice thérapeutique qui vise à écraser les peurs d'aller vers l'autre. Pas de poncifs sur les femmes qui seraient désireuses de l'homme alpha que nous devons mimer mais une série d'actions salvatrices pour briser plus que la peur de la rencontre, la peur de l'autre.
Voici donc le récit de cet exercice qui soit se dérouler sur 30 jours et que j'ai commencé aujourd'hui.
Neil Strauss promet "un date en 30 jours". Je ne sais pas si c'est un bon objectif, je ne sais pas si ça va marcher, mais je suis curieux. Si ce date arrive, quelle sera sa qualité ? Qu'est-ce qu'il va révéler chez moi ? Bien sûr je suis aussi curieux parce que cela va me pousser vers la rencontre d'une nouvelle personne. On va voir.