Esope: la quête!
Je décide d'ouvrir un nouveau journal, car j'ai l'impression d'être passé à une nouvelle étape de ma vie.
Après des années sans trouver ma place dans le monde, je suis maintenant enfin dans une situation où je suis heureux de ma vie et où j'arrive à me projeter dans le futur. Mais je suis célibataire depuis bientôt 3 ans et je me sens plus prêt que jamais à rencontrer une femme pour une relation longue et sérieuse. Ce journal sera l'occasion de documenter cette quête.
Donc je cherche une copine, mais quels sont mes critères? Je cherche une femme:
- entre 26 et 34 ans, célibataire sans enfant mais qui en veut
- qui vit à moins d'une heure à la ronde (idéalement à moins de 30 minutes)
- qui ne fume pas, ne consomme pas de drogue et ne boit pas trop
- intelligente, ouverte d'esprit, qui sait communiquer clairement et qui a de l'humour
- qui sait ce qu'elle veut. Idéalement elle a confiance en elle, sans forcément être super extravertie
- avec des valeurs proches des miennes (écologie, travail, prendre soin de soi et des autres...)
- physiquement, elle n'est ni anorexique ni obèse. Son visage me plaît. Elle a un minimum de formes mais pas nécessairement une grosse poitrine. Idéalement, elle sait et aime être sexy de temps à autre, sans chercher constamment la validation dans le regard des hommes
- au lit, elle aime le cul sans vouloir tout essayer. Elle apprécie le contact physique et les rapports fréquents
Voila, le "qui" est défini. Maintenant comment vais je la rencontrer? Quelle va être a stratégie?
Je suis actuellement assez peu disponible temporellement et intellectuellement. Je développe un gros projet que j'imagine depuis des années et je vais être bien occupé jusqu'à l'automne. Par ailleurs, je rencontre assez peu de nouvelles femmes en ce moment, ni au travail, ni dans mon cercle d'amis. Donc en attendant, je vais me réinscrire sur des sites de rencontre, laisser flotter quelques lignes et voir si ça mord. Mais dans tous les cas, je ne pourrai ni faire de nombreux premiers rencards et je ne souhaite pas non plus passer ma vie en ligne. Afin d'augmenter mes chances, je vais certainement payer sur les sites si je pense que cela peut me permettre de rencontrer la personne que je cherche. Je m'inscrirai à l'automne à diverses activités qui me permettront peut être aussi de rencontrer des femmes.
Les difficultés à prévoir: la séduction! Bien qu'ayant eu quelques expériences positives avec les femmes, j'ai été souvent confronté à une difficulté à donner aux femmes l'envie de coucher avec moi. Je laisse souvent une bonne impression et je coche de nombreuses cases mais je n'arrive pas à éveiller de désir chez elles, ce qui est parfois assez frustrant. Donc à moi de trouver des femmes me désirant naturellement ou d'arriver à instiller cette envie.
C'est parti!
Après des années sans trouver ma place dans le monde, je suis maintenant enfin dans une situation où je suis heureux de ma vie et où j'arrive à me projeter dans le futur. Mais je suis célibataire depuis bientôt 3 ans et je me sens plus prêt que jamais à rencontrer une femme pour une relation longue et sérieuse. Ce journal sera l'occasion de documenter cette quête.
Donc je cherche une copine, mais quels sont mes critères? Je cherche une femme:
- entre 26 et 34 ans, célibataire sans enfant mais qui en veut
- qui vit à moins d'une heure à la ronde (idéalement à moins de 30 minutes)
- qui ne fume pas, ne consomme pas de drogue et ne boit pas trop
- intelligente, ouverte d'esprit, qui sait communiquer clairement et qui a de l'humour
- qui sait ce qu'elle veut. Idéalement elle a confiance en elle, sans forcément être super extravertie
- avec des valeurs proches des miennes (écologie, travail, prendre soin de soi et des autres...)
- physiquement, elle n'est ni anorexique ni obèse. Son visage me plaît. Elle a un minimum de formes mais pas nécessairement une grosse poitrine. Idéalement, elle sait et aime être sexy de temps à autre, sans chercher constamment la validation dans le regard des hommes
- au lit, elle aime le cul sans vouloir tout essayer. Elle apprécie le contact physique et les rapports fréquents
Voila, le "qui" est défini. Maintenant comment vais je la rencontrer? Quelle va être a stratégie?
Je suis actuellement assez peu disponible temporellement et intellectuellement. Je développe un gros projet que j'imagine depuis des années et je vais être bien occupé jusqu'à l'automne. Par ailleurs, je rencontre assez peu de nouvelles femmes en ce moment, ni au travail, ni dans mon cercle d'amis. Donc en attendant, je vais me réinscrire sur des sites de rencontre, laisser flotter quelques lignes et voir si ça mord. Mais dans tous les cas, je ne pourrai ni faire de nombreux premiers rencards et je ne souhaite pas non plus passer ma vie en ligne. Afin d'augmenter mes chances, je vais certainement payer sur les sites si je pense que cela peut me permettre de rencontrer la personne que je cherche. Je m'inscrirai à l'automne à diverses activités qui me permettront peut être aussi de rencontrer des femmes.
Les difficultés à prévoir: la séduction! Bien qu'ayant eu quelques expériences positives avec les femmes, j'ai été souvent confronté à une difficulté à donner aux femmes l'envie de coucher avec moi. Je laisse souvent une bonne impression et je coche de nombreuses cases mais je n'arrive pas à éveiller de désir chez elles, ce qui est parfois assez frustrant. Donc à moi de trouver des femmes me désirant naturellement ou d'arriver à instiller cette envie.
C'est parti!
Le point à la mi-été!
J'aime ma vie en ce moment, peut-être un peu trop. J'ai trop de choses à faire, des choses qui me bottent mais qui demandent du temps donc je sors moins et je rencontre finalement peu de nouvelles personnes. Je prévois de m'inscrire à quelques activités à la rentrée pour me forcer à sortir plus fréquemment
Je suis quand même sorti 2-3 fois en dehors de ma zone habituelle ces derniers mois: un festival de musique sur un week-end, en boîte, dans des bars... Et je me suis surpris. J'étais super à l'aise! En festival ou en bar, j'arrive à parler avec plein de monde et j'étais le plus sociable de mes potes (ça c'est nouveau). J'arrive à me faire payer des coups par des inconnus, j'arrive à faire rire des inconnus... En boîte plusieurs amis m'ont dit que je dansais bien...
Bon après, sur ces quelques sorties, je n'ai eu aucun signe d'intérêt venant d'une femme. Pas le moindre eye contact, pas une femme qui cherche ma compagnie, à danser avec moi, quand j'ouvre la conversation j'ai des réponses polies, sympathiques mais assez peu de retours pour continuer la conversation. Et au final, le fait de sortir avec certains de mes potes qui attirent les femmes par nature, même en ne rien faisant, même malgré eux, me blase un peu. Je suis arrivé à la conclusion que le physique joue vraiment énormément non seulement sur la séduction mais aussi, de manière indirecte, sur la vie.
Je me suis remis sur les applis sans grand espoir et du coup je n'ai pas été déçu. J'ai eu un seul rencard, j'y suis allé un peu parce qu'elle insistait pour qu'on se voit. On a bien discuté, elle est sympa, on a des valeurs communes, mais, et c'est très rare que cela m'arrive, son visage ne me plaît pas, je ne la trouve pas physiquement attirante. On a passé malgré tout une bonne soirée, sans pression pour moi. Je l'ai raccompagné, sans vouloir plus, je n'ai même pas cherché à l'embrasser, je n'ai pas cherché à la revoir.
Sinon j'ai matché avec des femmes canons, des femmes qui avec des personnalités et des valeurs qui me plaisent, des femmes drôles, des femmes bizarres aussi... mais pour planifier un rdv c'est une autre histoire. Elles ne sont pas disponibles, elles veulent continuer à parler sur l'appli, et beaucoup ne vivent pas à côté. C'est un peu mon paradoxe: j'ai plus de matchs et de bonnes conversations avec des femmes qui vivent à l'étranger ou à plusieurs heures de là qu'avec des femmes de la région où je vis. J'ai gardé quelques contacts avec des femmes qui vivent loin et devraient emménager à la rentrée dans le coin, je ne parierai rien là dessus, mais on verra bien.
Sinon pour finir sur des notes plus positives:
- J'ai repassé 2 weekends avec la seule femme qui avait apparemment envie de moi sur les 12 derniers mois. Et ça fait du bien, beaucoup de bien. Une jeune femme cool, pas difficile, très intelligente, qui a toujours des choses intéressantes à dire, avec de bonnes valeurs, du bon temps à deux et du sexe (qui n'était pas fou mais ça fait du bien quand même). C'est presque dommage que ça marche aussi bien, car il n'y aura jamais rien de séreux avec elle. En fait même pour du non sérieux c'est compliqué: elle vit à 2h de chez moi et n'est vraiment pas stable géographiquement. En attendant je profite bien de ce doux intermède.
- Je vois de temps à autre une amie étrangère aussi. Une femme très intelligente, très jolie, qui cuisine super bien... Elle avait accepté de sortir avec moi en début d'année mais elle m'avait rapidement dit qu'elle appréciait énormément le temps qu'on passait ensemble mais qu'il ne se passerait rien de physique entre nous, qu'elle n'était pas vraiment attirée par moi et que cette situation (attirance sur différent plans mais pas physique) était inédite pour elle. On a quand même décidé de continuer à se voir et on a une relation assez bizarre. On ne s'embrasse quasiment jamais, on ne couche pas ensemble, mais on passe des soirées ensemble,, on va au resto ou au ciné tous les deux, on dort dans le même lit, dans les bras l'un de l'autre. D'un côté, c'est sympa, car ça faisait très longtemps que je n'ai pas eu une aussi belle femme dans mes bras. En même temps pour être 100% honnête avec moi même, j'adorerai la voir nue, j'adorerai la sentir pleine de désir à mon égard, coucher avec elle, mais je ne sais pas si je voudrais plus avec elle: la différence culturelle fait qu'on a des centres d'intérêts et des valeurs très différents.
De son côté, c'est assez ambigu: elle m'envoie régulièrement des messages, elle initie des conversations, elle s'intéresse à moi, à ma vie, elle me demande mon avis et se confie sur des choses difficiles de sa vie... elle me propose de venir dormir chez elle régulièrement et elle fait attention à moi: elle m'a dit qu'actuellement, elle voulait plus prendre que donner et elle s'inquiète que cela puisse me blesser... Et en même temps, même si elle m'invite à dormir dans son lit et qu'elle se cale dans mes bras, elle n'est pas tout à fait à l'aise avec cela (par exemple, elle garde son soutif sous son pyjama pour dormir, alors qu'elle m'a avoué qu'elle l'enlève lorsqu'elle dort seule; elle a bondi à l'autre bout du lit quand elle a senti que j'avais une érection)... Par contre, elle ne fait jamais le trajet d'1h30 jusque chez moi, et parfois elle m'oublie pendant des semaines (par exemple, c'était quasiment silence radio quand elle est rentrée au pays pendant un mois).
Bref, la quête suit son cours
J'aime ma vie en ce moment, peut-être un peu trop. J'ai trop de choses à faire, des choses qui me bottent mais qui demandent du temps donc je sors moins et je rencontre finalement peu de nouvelles personnes. Je prévois de m'inscrire à quelques activités à la rentrée pour me forcer à sortir plus fréquemment
Je suis quand même sorti 2-3 fois en dehors de ma zone habituelle ces derniers mois: un festival de musique sur un week-end, en boîte, dans des bars... Et je me suis surpris. J'étais super à l'aise! En festival ou en bar, j'arrive à parler avec plein de monde et j'étais le plus sociable de mes potes (ça c'est nouveau). J'arrive à me faire payer des coups par des inconnus, j'arrive à faire rire des inconnus... En boîte plusieurs amis m'ont dit que je dansais bien...
Bon après, sur ces quelques sorties, je n'ai eu aucun signe d'intérêt venant d'une femme. Pas le moindre eye contact, pas une femme qui cherche ma compagnie, à danser avec moi, quand j'ouvre la conversation j'ai des réponses polies, sympathiques mais assez peu de retours pour continuer la conversation. Et au final, le fait de sortir avec certains de mes potes qui attirent les femmes par nature, même en ne rien faisant, même malgré eux, me blase un peu. Je suis arrivé à la conclusion que le physique joue vraiment énormément non seulement sur la séduction mais aussi, de manière indirecte, sur la vie.
Je me suis remis sur les applis sans grand espoir et du coup je n'ai pas été déçu. J'ai eu un seul rencard, j'y suis allé un peu parce qu'elle insistait pour qu'on se voit. On a bien discuté, elle est sympa, on a des valeurs communes, mais, et c'est très rare que cela m'arrive, son visage ne me plaît pas, je ne la trouve pas physiquement attirante. On a passé malgré tout une bonne soirée, sans pression pour moi. Je l'ai raccompagné, sans vouloir plus, je n'ai même pas cherché à l'embrasser, je n'ai pas cherché à la revoir.
Sinon j'ai matché avec des femmes canons, des femmes qui avec des personnalités et des valeurs qui me plaisent, des femmes drôles, des femmes bizarres aussi... mais pour planifier un rdv c'est une autre histoire. Elles ne sont pas disponibles, elles veulent continuer à parler sur l'appli, et beaucoup ne vivent pas à côté. C'est un peu mon paradoxe: j'ai plus de matchs et de bonnes conversations avec des femmes qui vivent à l'étranger ou à plusieurs heures de là qu'avec des femmes de la région où je vis. J'ai gardé quelques contacts avec des femmes qui vivent loin et devraient emménager à la rentrée dans le coin, je ne parierai rien là dessus, mais on verra bien.
Sinon pour finir sur des notes plus positives:
- J'ai repassé 2 weekends avec la seule femme qui avait apparemment envie de moi sur les 12 derniers mois. Et ça fait du bien, beaucoup de bien. Une jeune femme cool, pas difficile, très intelligente, qui a toujours des choses intéressantes à dire, avec de bonnes valeurs, du bon temps à deux et du sexe (qui n'était pas fou mais ça fait du bien quand même). C'est presque dommage que ça marche aussi bien, car il n'y aura jamais rien de séreux avec elle. En fait même pour du non sérieux c'est compliqué: elle vit à 2h de chez moi et n'est vraiment pas stable géographiquement. En attendant je profite bien de ce doux intermède.
- Je vois de temps à autre une amie étrangère aussi. Une femme très intelligente, très jolie, qui cuisine super bien... Elle avait accepté de sortir avec moi en début d'année mais elle m'avait rapidement dit qu'elle appréciait énormément le temps qu'on passait ensemble mais qu'il ne se passerait rien de physique entre nous, qu'elle n'était pas vraiment attirée par moi et que cette situation (attirance sur différent plans mais pas physique) était inédite pour elle. On a quand même décidé de continuer à se voir et on a une relation assez bizarre. On ne s'embrasse quasiment jamais, on ne couche pas ensemble, mais on passe des soirées ensemble,, on va au resto ou au ciné tous les deux, on dort dans le même lit, dans les bras l'un de l'autre. D'un côté, c'est sympa, car ça faisait très longtemps que je n'ai pas eu une aussi belle femme dans mes bras. En même temps pour être 100% honnête avec moi même, j'adorerai la voir nue, j'adorerai la sentir pleine de désir à mon égard, coucher avec elle, mais je ne sais pas si je voudrais plus avec elle: la différence culturelle fait qu'on a des centres d'intérêts et des valeurs très différents.
De son côté, c'est assez ambigu: elle m'envoie régulièrement des messages, elle initie des conversations, elle s'intéresse à moi, à ma vie, elle me demande mon avis et se confie sur des choses difficiles de sa vie... elle me propose de venir dormir chez elle régulièrement et elle fait attention à moi: elle m'a dit qu'actuellement, elle voulait plus prendre que donner et elle s'inquiète que cela puisse me blesser... Et en même temps, même si elle m'invite à dormir dans son lit et qu'elle se cale dans mes bras, elle n'est pas tout à fait à l'aise avec cela (par exemple, elle garde son soutif sous son pyjama pour dormir, alors qu'elle m'a avoué qu'elle l'enlève lorsqu'elle dort seule; elle a bondi à l'autre bout du lit quand elle a senti que j'avais une érection)... Par contre, elle ne fait jamais le trajet d'1h30 jusque chez moi, et parfois elle m'oublie pendant des semaines (par exemple, c'était quasiment silence radio quand elle est rentrée au pays pendant un mois).
Bref, la quête suit son cours
Le point à la mi septembre
Je suis toujours bien content de ma vie. Les choses avancent doucement. Je n'ai pas le temps de faire tout ce que je voudrais mais c'est comme si j'avais un poids en moins. Je suis plus motivé à faire des choses. Je me suis inscrit à une salle de sport où je fais baisser la moyenne d'âge
et j'y vais 2-3 fois par semaine. Je voulais m'inscrire à un cours de danse aussi mais pour le coup ça m'angoisse un peu. Tous les trucs se présentent comme pour des danseurs avancés, moi je veux un trucs de débutants maladroits. Mais un petit cours de salsa va démarrer à proximité en octobre et j'irai peut être y faire un tour.
Pendant les vacances, j'ai essayé de me rapprocher de mon amie qui m'invitaient à dormir chez elle sans rien de plus... Et ça reste très ambigüe pour elle. Elle ne veut pas aller plus loin, ne donne aucune marque d'affection en public (je comprends) et pas grand chose en privé, mais me décrit à sa meilleure pote (qui est une amie aussi) comme un quasi petit-copain parfait.
Niveau rencontre, c'est toujours compliqué ans la vie réelle: je suis sorti avec des potes, dans des bars et dans des clubs. C'est évident que mon pote qui a du succès avec le femmes est incapable d'aborder une femme qui lui plaît. Il reçoit des regards à la pelle, mais il ne fait jamais le premier pas même quand la femme lui plaît beaucoup. Pour ma part j'ai abordé deux de ces femmes, plus par défi qu'autre chose et ça n'a pas donné quoi que ce soit, mais je me suis senti courageux en comparaison à mon pote.
Je me suis donc remis sur les applis de rencontres de manière plus intensives, j'ai légèrement retravaillé mon profil. Pas mal de conversations, pas toujours très intéressantes cela dit. Mais j'ai rencontré 4 femmes.
- la première était une trentenaire avec laquelle je communiquais depuis plusieurs mois et qui a emménagé dans la région fin août. On avait pas mal de point commun mais encore une fois, j'ai ressenti cette ambivalence. Les 2 rencards se sont bien passés, mais je ne ressens aucun désir ou passion en face. Elle ne me regarde pas, elle s'assoit de biais par rapport à moi, elle évite les contacts physiques ou ne réagit pas quand ils se passent. On dirait qu'elle cherche en moi plus un soutien, une nouvelle connaissance dans la région, qu'un copain. Quand je lui dit que je ne la sens pas investie émotionnellement, elle me dit que j'ai raison, qu'elle est un peu perdue. Elle me dit aussi qu'elle n'est pas à l'aise avec moi, que je veux aller trop vite. Lorsque je lui réponds que pour moi c'est très important qu'elle soit à l'aise, qu'elle peut me dire comment je suis allé trop vite (car j'ai pas l'impression qu'après un mois de discussion et 2 rencards on aie brûlé les étapes, on a pas couché ensemble, on ne s'est pas embrassé, je ne lui ai même pas proposé qui que ce soit de sexuel ou fait des blagues potentiellement lourdes car elle n'avait pas l'air à l'aise) Donc j'arrête les frais.
- J'ai aussi rencontré A. une trentenaire du Moyen Orient vivant à l'étranger. Et pour le coup, le scénario était bien différent. C'était directement très clair que je lui plaisais physiquement et après une heure de rencard, on était déjà collé l'un à l'autre. Lorsqu'on s'est embrassé à la fin du rencard, c'était avec fougue et passion et c'était diablement bon. On était cependant bien différent, des valeurs et centres d'intérêts à l'opposé. Et pour être honnête, il y a des personnes que je ne comprends pas, elle se mettait elle-même constamment en défaut. J'ai fait la route pour la rencontrer, elle a choisi le lieu, c'était un lieu qu'elle n'aimait pas. Bref on s'est revu une deuxième fois, le restaurant a été ennuyant pour moi, l'impression de n'avoir rien à se dire. Par contre, à peine sorti et c'est devenu plus physique. Je l'ai raccompagné chez elle en voiture et elle était bouillante de désir. On est resté 2-3 minutes à s'embrasser, et se caresser avec passion dans la voiture, elle gémissait, je serai bien allé plus loin... Mais elle a préféré que je ne vienne pas chez elle. Quelques jours plus tard, elle m'a dit qu'il manquait quelque chose pour que l'on se revoit ou qu'on aille plus loin. Je comprends tout à fait, je n'avais pas spécialement envie de sortir avec elle. Pour moi cette rencontre était malgré tout très positive. Cela n'arrive pas tout le temps de se sentir désirable.
- Il y avait aussi une femme plutôt sympathique, qui cherchait uniquement une relation mais qui n'avait pas peur de parler de cul très rapidement dans la conversation. Elle a fait aussi d'autres premiers pas, elle m'a appelé plusieurs fois dans la semaine, elle m'a envoyé plein de messages. On s'est rencontré dans un bar sympa, et elle était mignonne, mais... son visage ressemblait énormément à celui d'une de mes cousines
C'était extrêmement perturbant
- et enfin, le coup de chance. J'étais en déplacement pro à une heure de chez moi et j'ai matché avec une femme française de 26 ans. La conversation avance très vite, elle répond bien, n'aime pas le small talk, va droit au but. On a une vision similaire de la relation, des valeurs, désirs, projets compatibles, elle enchaîne directement sur le sexe: elle est passionnée au lit mais uniquement dans le cadre d'une relation, ce qui me convient très bien. On discute quelques jours avant d'aller boire des verres. On rigole et on parle aussi de sujets plus compliqués. Elle est intelligente et a de l'humour, de la profondeur dans la conversation. mais je sens aussi que c'est une femme fragile. On échange des sous entendus, je la ramène chez elle et on passe une très bonne nuit ensemble.
Du coup je suis aux anges. ça matche plutôt bien: de l'attirance, des valeurs et physiquement ça passe aussi! On va se revoir, c'est clair, elle en a très envie aussi. Sans faire de plans sur la comète, il y a un futur possible avec elle, une adéquation des valeurs et des buts de vie, une chose que je ressens assez rarement. On verra bien ce que cela va donner.
Par contre, cette femme est aussi assez peu sûre d'elle même. Elle a besoin d'être rassurée, mais elle donne aussi beaucoup très rapidement dans la relation. Elle vient de sortir d'une relation, se sent bien seule mais cela semble très important pour elle de se retrouver dans une relation le plus vite possible.
Je suis toujours bien content de ma vie. Les choses avancent doucement. Je n'ai pas le temps de faire tout ce que je voudrais mais c'est comme si j'avais un poids en moins. Je suis plus motivé à faire des choses. Je me suis inscrit à une salle de sport où je fais baisser la moyenne d'âge

Pendant les vacances, j'ai essayé de me rapprocher de mon amie qui m'invitaient à dormir chez elle sans rien de plus... Et ça reste très ambigüe pour elle. Elle ne veut pas aller plus loin, ne donne aucune marque d'affection en public (je comprends) et pas grand chose en privé, mais me décrit à sa meilleure pote (qui est une amie aussi) comme un quasi petit-copain parfait.
Niveau rencontre, c'est toujours compliqué ans la vie réelle: je suis sorti avec des potes, dans des bars et dans des clubs. C'est évident que mon pote qui a du succès avec le femmes est incapable d'aborder une femme qui lui plaît. Il reçoit des regards à la pelle, mais il ne fait jamais le premier pas même quand la femme lui plaît beaucoup. Pour ma part j'ai abordé deux de ces femmes, plus par défi qu'autre chose et ça n'a pas donné quoi que ce soit, mais je me suis senti courageux en comparaison à mon pote.
Je me suis donc remis sur les applis de rencontres de manière plus intensives, j'ai légèrement retravaillé mon profil. Pas mal de conversations, pas toujours très intéressantes cela dit. Mais j'ai rencontré 4 femmes.
- la première était une trentenaire avec laquelle je communiquais depuis plusieurs mois et qui a emménagé dans la région fin août. On avait pas mal de point commun mais encore une fois, j'ai ressenti cette ambivalence. Les 2 rencards se sont bien passés, mais je ne ressens aucun désir ou passion en face. Elle ne me regarde pas, elle s'assoit de biais par rapport à moi, elle évite les contacts physiques ou ne réagit pas quand ils se passent. On dirait qu'elle cherche en moi plus un soutien, une nouvelle connaissance dans la région, qu'un copain. Quand je lui dit que je ne la sens pas investie émotionnellement, elle me dit que j'ai raison, qu'elle est un peu perdue. Elle me dit aussi qu'elle n'est pas à l'aise avec moi, que je veux aller trop vite. Lorsque je lui réponds que pour moi c'est très important qu'elle soit à l'aise, qu'elle peut me dire comment je suis allé trop vite (car j'ai pas l'impression qu'après un mois de discussion et 2 rencards on aie brûlé les étapes, on a pas couché ensemble, on ne s'est pas embrassé, je ne lui ai même pas proposé qui que ce soit de sexuel ou fait des blagues potentiellement lourdes car elle n'avait pas l'air à l'aise) Donc j'arrête les frais.
- J'ai aussi rencontré A. une trentenaire du Moyen Orient vivant à l'étranger. Et pour le coup, le scénario était bien différent. C'était directement très clair que je lui plaisais physiquement et après une heure de rencard, on était déjà collé l'un à l'autre. Lorsqu'on s'est embrassé à la fin du rencard, c'était avec fougue et passion et c'était diablement bon. On était cependant bien différent, des valeurs et centres d'intérêts à l'opposé. Et pour être honnête, il y a des personnes que je ne comprends pas, elle se mettait elle-même constamment en défaut. J'ai fait la route pour la rencontrer, elle a choisi le lieu, c'était un lieu qu'elle n'aimait pas. Bref on s'est revu une deuxième fois, le restaurant a été ennuyant pour moi, l'impression de n'avoir rien à se dire. Par contre, à peine sorti et c'est devenu plus physique. Je l'ai raccompagné chez elle en voiture et elle était bouillante de désir. On est resté 2-3 minutes à s'embrasser, et se caresser avec passion dans la voiture, elle gémissait, je serai bien allé plus loin... Mais elle a préféré que je ne vienne pas chez elle. Quelques jours plus tard, elle m'a dit qu'il manquait quelque chose pour que l'on se revoit ou qu'on aille plus loin. Je comprends tout à fait, je n'avais pas spécialement envie de sortir avec elle. Pour moi cette rencontre était malgré tout très positive. Cela n'arrive pas tout le temps de se sentir désirable.
- Il y avait aussi une femme plutôt sympathique, qui cherchait uniquement une relation mais qui n'avait pas peur de parler de cul très rapidement dans la conversation. Elle a fait aussi d'autres premiers pas, elle m'a appelé plusieurs fois dans la semaine, elle m'a envoyé plein de messages. On s'est rencontré dans un bar sympa, et elle était mignonne, mais... son visage ressemblait énormément à celui d'une de mes cousines

- et enfin, le coup de chance. J'étais en déplacement pro à une heure de chez moi et j'ai matché avec une femme française de 26 ans. La conversation avance très vite, elle répond bien, n'aime pas le small talk, va droit au but. On a une vision similaire de la relation, des valeurs, désirs, projets compatibles, elle enchaîne directement sur le sexe: elle est passionnée au lit mais uniquement dans le cadre d'une relation, ce qui me convient très bien. On discute quelques jours avant d'aller boire des verres. On rigole et on parle aussi de sujets plus compliqués. Elle est intelligente et a de l'humour, de la profondeur dans la conversation. mais je sens aussi que c'est une femme fragile. On échange des sous entendus, je la ramène chez elle et on passe une très bonne nuit ensemble.
Du coup je suis aux anges. ça matche plutôt bien: de l'attirance, des valeurs et physiquement ça passe aussi! On va se revoir, c'est clair, elle en a très envie aussi. Sans faire de plans sur la comète, il y a un futur possible avec elle, une adéquation des valeurs et des buts de vie, une chose que je ressens assez rarement. On verra bien ce que cela va donner.
Par contre, cette femme est aussi assez peu sûre d'elle même. Elle a besoin d'être rassurée, mais elle donne aussi beaucoup très rapidement dans la relation. Elle vient de sortir d'une relation, se sent bien seule mais cela semble très important pour elle de se retrouver dans une relation le plus vite possible.
Novembre!
À nouveau célibataire et ce n'est pas un drame, c'était mon choix. La demoiselle avec laquelle je suis sorti pendant un mois avait vraiment trop d'insécurité, et demandait plus de temps, de sexe, d'attention que ce que je pouvais donner en ce moment, ça me mettait mal à l'aise. Donc on a décidé d'arrêter.
D'un côté c'est dommage car ça matchait bien par ailleurs. De l'autre, je suis légèrement soulagé. En tout cas, ça fait plaisir d'avoir plu à quelqu'un, de s'être senti desirable et d'avoir vu qu'il existe des personnes partageant mes valeurs et auxquelles je plais.
Une autre femme avec laquelle je suis sorti brièvement en début d'année m'a recontacté. Elle ne me plaît pas trop et elle a aussi des bagages énormes, mais elle n'arrive pas à m'oublier, elle me trouve largement mieux que les autres hommes qu'elle a rencontré ces 6 derniers mois... c'est toujours étrange d'entendre ça, mon ex et quelques autres femmes que j'ai rencontré m'ont fait des déclarations similaires. Je trouve ces retours étonnants quand je vois le peu de femmes auxquelles je plais de prime abord et mes difficultés à juste avoir un rencard.
Sinon rien de neuf, à part que j'ai pris mes places pour un festival de métal l'année prochaine.
Je suis très occupé par ma vie, en mode un peu ours. J'ai énormément de travail chez moi, je sors pour faire du sport, des courses, voir la famille et les amis... et cette vie me plaît même si ce n'est pas comme ça que je rencontrerai quelqu'un.
À nouveau célibataire et ce n'est pas un drame, c'était mon choix. La demoiselle avec laquelle je suis sorti pendant un mois avait vraiment trop d'insécurité, et demandait plus de temps, de sexe, d'attention que ce que je pouvais donner en ce moment, ça me mettait mal à l'aise. Donc on a décidé d'arrêter.
D'un côté c'est dommage car ça matchait bien par ailleurs. De l'autre, je suis légèrement soulagé. En tout cas, ça fait plaisir d'avoir plu à quelqu'un, de s'être senti desirable et d'avoir vu qu'il existe des personnes partageant mes valeurs et auxquelles je plais.
Une autre femme avec laquelle je suis sorti brièvement en début d'année m'a recontacté. Elle ne me plaît pas trop et elle a aussi des bagages énormes, mais elle n'arrive pas à m'oublier, elle me trouve largement mieux que les autres hommes qu'elle a rencontré ces 6 derniers mois... c'est toujours étrange d'entendre ça, mon ex et quelques autres femmes que j'ai rencontré m'ont fait des déclarations similaires. Je trouve ces retours étonnants quand je vois le peu de femmes auxquelles je plais de prime abord et mes difficultés à juste avoir un rencard.
Sinon rien de neuf, à part que j'ai pris mes places pour un festival de métal l'année prochaine.
Je suis très occupé par ma vie, en mode un peu ours. J'ai énormément de travail chez moi, je sors pour faire du sport, des courses, voir la famille et les amis... et cette vie me plaît même si ce n'est pas comme ça que je rencontrerai quelqu'un.
Update psychologique :
C’est pas le thème du site mais je pense que c’est important de témoigner.
A 36 ans, je peux dire que je n’avais connu que 3 années vraiment joyeuses dans ma vie d’adulte, et 2-3 fois 6 mois ici ou là… Le reste a toujours été au mieux ok, entaché de temps à autre de phases plus ou moins longues de mélancolie ou de dépression ou de difficultés sociales ou de maladies psychosomatiques ou d’anxiété. J’ai eu envie de mourir plus que de raison… Pas de passer à l'action, je ne voulais pas prendre la responsabilité de risquer de détruire mes proches.
Mais depuis quelques années, mon état psychologique s'aggave. Je faisais des dépressions saisonnières tous les ans, ça dure des mois… C’est pas exactement une tristesse permanente. Oui il y a des passages très tristes mais globalement c’est ok, c'est plus un manque de joie, un manque d’envie que je comble par une approche hygiéniste de la vie : je m'occupe et j'essaye de faire ce qu'il faudrait faire pour aller bien. Résultat, je n'ai pas eu un jour de maladie à cause de ces dépressions, je travaille pour me sentir capable de ne pas sombrer, je fais du sport pour m’entretenir, je sors pour prendre l’air et parce que c’est bien de s’oxygéner, je médite pour essayer d’apaiser mon mental, je vais voir un psy et je prends des médocs car ça devrait m’aider… Ça marche pour survivre, mais le plaisir n’est pas là, l’envie non plus, la libido disparaît (et bizarrement, c'est le seul truc positif que je trouve positif vu ma situation, ça signifie moins de frustration).
Le problème, c'est que les phases de dépression hivernale sont de plus en plus longues au point de durer plus de 6 mois par an. A l'automne 2023, quand les premiers symptômes se sont fait sentir en septembre, j'ai compris que ce n'était pas qu'une dépression saisonnière.
Et j'ai essayé plein de choses pour m'en sortir: médecin, psychologues, psychiatre, antidépresseurs, sport quotidien, passer plus de temps avec des amis et proches, me refermer sur moi-même, luminothérapie, cure de vitamine, prise de sang... sans résultat. Pire même, la maladie évolue par vagues, et les creux sont en moyenne de plus en plus bas, avec en moyenne une à deux grosses crises par mois, brutales comme un coup de poing qu'on n'a pas vu venir.
Bref, j'ai commencé à perdre espoir et à avoir peur de sombrer, de ne plus pouvoir me contrôler, et ça m'a envoyé encore plus bas. Je me suis mis à pleurer devant toute la famille sans raison, à plusieurs reprises, à ne rien ressentir au concert de mon groupe préféré, à devoir annuler des voyages et des sorties à la dernière minute car je n'étais pas capable de sortir ou moralement trop dans le dur, il y a des jours où je n'avais plus d'envie du tout, j'ai eu des phases qui pouvait durer des heures où le moindre mouvement semblait un effort surhumain, et j'ai eu de nombreux changements d'humeurs, rapides, violents, sans comprendre pourquoi ça va moins bien, ou pourquoi ça va mieux. J'ai même eu une pulsion suicidaire, ça a été relativement facile à contrôler mais ça m'a choqué, c'est arrivé dans un jour où je me sentais plutôt bien.
Je me battais, j'ai pas eu un jour d'arrêt maladie (pour être honnête je pense que ça aurait encore aggravé mon état), mais je me demandais combien de temps j'arriverai encore à tenir avant de sauter d'un pont... 1 an? 2? 5 semblait compliqué, 10 c'est sûr que non.
Et puis une nouvelle psychologue m'a dit à la première séance que je ne faisais pas simplement une dépression, mais que j'avais apparemment des troubles de l'humeur sans phase maniaque ou hypomaniaque, qui s'additionnaient certainement à des phases dépressives, saisonnières entre autres. En en discutant avec mon psychiatre, il a accepté de changer de traitement. Et depuis le nouveau traitement, je me sens comme je ne me suis jamais senti de toute ma vie, c'est à dire bien, très bien, et c'est la première fois que ça m'arrive alors qu'il n'y a pas un changement de vie majeur (déménagement, relation amoureuse ou sentiment d'appartenance très élevé) pour l'expliquer. C'est dingue ce qu'une molécule peut changer, on ne comprend même pas son mécanisme d'action.
Ca fait 4 mois que je me sens revivre. Mon psychiatre et ma psychologue sont confiants, ce n'est pas une phase hypomaniaque induite par le médicament... bref c'est trop cool.
J'espère que le traitement va continuer à marcher, je devrais sans doute le garder à vie. Mais ça vaut le coup. Je peux de nouveau me projeter, faire des plans pour des vacances ou pour voir des potes sans devoir m'inquiéter du fait qu'il y a de fortes chances que je doive annuler, ou que ça ne me fera pas de bien... Je peux même imaginer à nouveau d'avoir des enfants, j'avais fait le deuil de ce projet car je n'étais pas capable de m'en occuper dans cet état. Je me sens heureux comme jamais, plus stable, capable d'entreprendre des choses, de réaliser des projets...
Donc même quand l'espoir s'est barré, même quand la vie est tellement insupportable qu'on ne souhaite que qu'elle s'arrête vite... Parfois un petit truc, la roue tourne, et tout devient plus facile, la vie devient belle et agréable à nouveau, au moins parfois.
à tous ceux qui sont dans le dur, je vous envois tout mon soutien, du courage et un peu d'espoir. Tenez le coup, et demandez de l'aide!
C’est pas le thème du site mais je pense que c’est important de témoigner.
A 36 ans, je peux dire que je n’avais connu que 3 années vraiment joyeuses dans ma vie d’adulte, et 2-3 fois 6 mois ici ou là… Le reste a toujours été au mieux ok, entaché de temps à autre de phases plus ou moins longues de mélancolie ou de dépression ou de difficultés sociales ou de maladies psychosomatiques ou d’anxiété. J’ai eu envie de mourir plus que de raison… Pas de passer à l'action, je ne voulais pas prendre la responsabilité de risquer de détruire mes proches.
Mais depuis quelques années, mon état psychologique s'aggave. Je faisais des dépressions saisonnières tous les ans, ça dure des mois… C’est pas exactement une tristesse permanente. Oui il y a des passages très tristes mais globalement c’est ok, c'est plus un manque de joie, un manque d’envie que je comble par une approche hygiéniste de la vie : je m'occupe et j'essaye de faire ce qu'il faudrait faire pour aller bien. Résultat, je n'ai pas eu un jour de maladie à cause de ces dépressions, je travaille pour me sentir capable de ne pas sombrer, je fais du sport pour m’entretenir, je sors pour prendre l’air et parce que c’est bien de s’oxygéner, je médite pour essayer d’apaiser mon mental, je vais voir un psy et je prends des médocs car ça devrait m’aider… Ça marche pour survivre, mais le plaisir n’est pas là, l’envie non plus, la libido disparaît (et bizarrement, c'est le seul truc positif que je trouve positif vu ma situation, ça signifie moins de frustration).
Le problème, c'est que les phases de dépression hivernale sont de plus en plus longues au point de durer plus de 6 mois par an. A l'automne 2023, quand les premiers symptômes se sont fait sentir en septembre, j'ai compris que ce n'était pas qu'une dépression saisonnière.
Et j'ai essayé plein de choses pour m'en sortir: médecin, psychologues, psychiatre, antidépresseurs, sport quotidien, passer plus de temps avec des amis et proches, me refermer sur moi-même, luminothérapie, cure de vitamine, prise de sang... sans résultat. Pire même, la maladie évolue par vagues, et les creux sont en moyenne de plus en plus bas, avec en moyenne une à deux grosses crises par mois, brutales comme un coup de poing qu'on n'a pas vu venir.
Bref, j'ai commencé à perdre espoir et à avoir peur de sombrer, de ne plus pouvoir me contrôler, et ça m'a envoyé encore plus bas. Je me suis mis à pleurer devant toute la famille sans raison, à plusieurs reprises, à ne rien ressentir au concert de mon groupe préféré, à devoir annuler des voyages et des sorties à la dernière minute car je n'étais pas capable de sortir ou moralement trop dans le dur, il y a des jours où je n'avais plus d'envie du tout, j'ai eu des phases qui pouvait durer des heures où le moindre mouvement semblait un effort surhumain, et j'ai eu de nombreux changements d'humeurs, rapides, violents, sans comprendre pourquoi ça va moins bien, ou pourquoi ça va mieux. J'ai même eu une pulsion suicidaire, ça a été relativement facile à contrôler mais ça m'a choqué, c'est arrivé dans un jour où je me sentais plutôt bien.
Je me battais, j'ai pas eu un jour d'arrêt maladie (pour être honnête je pense que ça aurait encore aggravé mon état), mais je me demandais combien de temps j'arriverai encore à tenir avant de sauter d'un pont... 1 an? 2? 5 semblait compliqué, 10 c'est sûr que non.
Et puis une nouvelle psychologue m'a dit à la première séance que je ne faisais pas simplement une dépression, mais que j'avais apparemment des troubles de l'humeur sans phase maniaque ou hypomaniaque, qui s'additionnaient certainement à des phases dépressives, saisonnières entre autres. En en discutant avec mon psychiatre, il a accepté de changer de traitement. Et depuis le nouveau traitement, je me sens comme je ne me suis jamais senti de toute ma vie, c'est à dire bien, très bien, et c'est la première fois que ça m'arrive alors qu'il n'y a pas un changement de vie majeur (déménagement, relation amoureuse ou sentiment d'appartenance très élevé) pour l'expliquer. C'est dingue ce qu'une molécule peut changer, on ne comprend même pas son mécanisme d'action.
Ca fait 4 mois que je me sens revivre. Mon psychiatre et ma psychologue sont confiants, ce n'est pas une phase hypomaniaque induite par le médicament... bref c'est trop cool.
J'espère que le traitement va continuer à marcher, je devrais sans doute le garder à vie. Mais ça vaut le coup. Je peux de nouveau me projeter, faire des plans pour des vacances ou pour voir des potes sans devoir m'inquiéter du fait qu'il y a de fortes chances que je doive annuler, ou que ça ne me fera pas de bien... Je peux même imaginer à nouveau d'avoir des enfants, j'avais fait le deuil de ce projet car je n'étais pas capable de m'en occuper dans cet état. Je me sens heureux comme jamais, plus stable, capable d'entreprendre des choses, de réaliser des projets...
Donc même quand l'espoir s'est barré, même quand la vie est tellement insupportable qu'on ne souhaite que qu'elle s'arrête vite... Parfois un petit truc, la roue tourne, et tout devient plus facile, la vie devient belle et agréable à nouveau, au moins parfois.
à tous ceux qui sont dans le dur, je vous envois tout mon soutien, du courage et un peu d'espoir. Tenez le coup, et demandez de l'aide!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Bien joué le 14.05.25, 19h38 par FK
Chouette que tu sois revenu donner de tes nouvelles. Et content que tu aies trouvé une solution à tes problèmes. Tu continues une thérapie en parallèle au médicament ?
Tout le meilleur pour la suite.
Tout le meilleur pour la suite.
Merci 
Alors non, je voulais vraiment effectuer une thérapie avec ma psy mais on est resté sur des séances qui me permettaient de décompresser quand j'allais pas bien, mais qui ne m'apporte pas grand chose quand je vais bien. Elle m'a demandé si je pensais qu'il fallait qu'on se revoit, et je ne suis pas sûr. Je lui dit que je l'appellerai en cas de besoin.
Je n'ai en effet plus besoin de soutien par rapport à la dépression ou à mon humeur. Par contre, du soutien pour m'aider à comprendre les relations de séduction et à me positionner serait pas mal

Alors non, je voulais vraiment effectuer une thérapie avec ma psy mais on est resté sur des séances qui me permettaient de décompresser quand j'allais pas bien, mais qui ne m'apporte pas grand chose quand je vais bien. Elle m'a demandé si je pensais qu'il fallait qu'on se revoit, et je ne suis pas sûr. Je lui dit que je l'appellerai en cas de besoin.
Je n'ai en effet plus besoin de soutien par rapport à la dépression ou à mon humeur. Par contre, du soutien pour m'aider à comprendre les relations de séduction et à me positionner serait pas mal
Les femmes ces 18 derniers mois!
Alors oui, comme indiqué dans mon précédent message , avec mon état mental dégradé, rencontrer des femmes n'a pas toujours été une priorité, et sans doute encore moins pour de bonnes raisons. Mais on ne peut pas dire que je n'ai pas essayé, même si je ne suis pas satisfait des rencontres que j'ai faite
En Novembre 23, j'ai eu 2 rdv avec 2 femmes rencontrées sur Tinder. Une était bien sympathique mais me faisait physiquement beaucoup trop penser à une cousine, et elle racontait toujours la même chose. Au contraire la deuxième femme rencontrée ne racontait pas toujours la même chose, elle était timide mais bien jolie. Elle cherchait une relation longue, moi aussi. A la fin du rdv, on s'est embrassé et on est allé chez elle. En entrant dans son appart, j'ai bien senti une odeur désagréable, mais j'avais d'autres choses à faire. La nuit fut très agréable et elle était vraiment canon. Mais c'est le lendemain matin que j'ai réalisé l'état de propreté de l'appart. La salle de bain était dégueu, la vaisselle propre était en fait sale, et rien n'était rangé. Bref, je ne suis pas maniaque mais là c'était trop. Ciao mademoiselle.
Hiver 23/24 : les michetonneuses
Ensuite, dans l’hiver qui suit, deux premiers rdv : on va faire court, le scénario est deux fois similaires. On doit aller boire un verre à 18h. La première me dit une heure avant qu’elle a 1h de retard, et je propose qu’on aille manger un petit truc du coup. La deuxième arrive au bar (dans sa ville, à une heure de chez moi) avec 40 minutes de retard, me dit que du coup elle m’invite. La première refuse de payer sa part au restau (elle est old school). La deuxième commande à boire et à manger, et à la fin du dîner, quand je passe au toilette avant de partir, elle se barre sans payer… Moche
Juin 24 : Pas de bol
En mai, j’ai un rdv avec l’amie d’un ami, qui vit à 4h de chez moi et que j’ai rencontré quelques semaines plus tôt. On discute beaucoup au téléphone, on a un max de valeur en commun, elle est mignonne. Le rdv est dans sa ville, le plan est de passer l’aprem ensemble et la nuit chez elle. Et l’après midi est génial, elle est cool, jolie, et on fait un max de trucs qui nous plaisent à tous les deux. On s’embrasse. La nuit, elle me propose de dormir sur le canapé mais on finit par dormir ensemble (juste dormir; et c'est ok). Le matin elle me dit qu’elle est asexuelle et n’aime même pas être touchée platoniquement. Mais elle sait qu’elle devra se forcer si on sort ensemble et elle est ok avec ça !! Putain, j’avais jamais entendu ça. La toucher ne m’intéresse plus du tout, je ne veux absolument pas qu’elle se force pour moi. On reste ami. Laissez moi vous dire qu’elle a une conception assez étonnante des rapports hommes/femmes et du sexe.
Août 24 : O c’est inattendu
je rencontre O en ligne, elle cherche juste à se faire des amis. On discute beaucoup et je la vanne énormément dont beaucoup de sous entendus de cul qui l’énervent beaucoup. Finalement on décide de se rencontrer. Bon elle est très très ronde, plus en vrai que sur ces photos, pas moche, mais pas jolie non plus. Mais solaire, avec un rire génial, et on blague beaucoup, on partage des trucs. Je ne suis pas sûr qu’elle me plaise, mais j’ai pas envie de dormir seul, alors je lui propose de but en blanc qu’on passe la nuit ensemble et elle accepte. On couche ensemble, ça fait du bien, mais j’avais plus envie de cul que d’elle. Elle, au contraire, m’annonce que dès qu’elle m’a vu, elle m’a trouvé trop beau. Alors oui ça fait extrêmement plaisir de recevoir ce compliment, il est tellement rare… mais je comprends le problème de ne pas pouvoir réciproquer. Bref on passe la nuit ensemble et deux fois elle en veut plus… moi non, mais j’arrive pas à le dire, donc je me force. On se revoit deux fois jusqu’en septembre, juste pour du cul. C’est clair que ça n’ira pas plus loin… Je suis partagé, pas fier de moi. O a des problèmes dans la vie, mais elle a l’air d’être une personne géniale, elle est solaire, câline, sympa. Je désire physiquement bien 50 % des femmes, mais elle n’est pas dedans. Donc je l’ai revu quand j’étais trop en manque, pas fier, pas fier. Elle est ok avec ça, moi pas. Mon psy me dit que je joue au con, pour une fois que je trouve une femme à qui je plais, je en fais pas d’effort sous prétexte de son physique, que c’est superficiel. Il a raison, mais j’ai pas envie de me forcer, ni de lui dire que je ne la trouve pas vraiment attirante.
Septembre 24 – Mai 25 – La Lionne, la sex?-friend
Background : Lionne était une sorte de sex friend, quasi plus friend que sex, que j'ai vu quelques fois en 2023 jusqu'à ce que je rencontre Yuzu. Elle a aussi rencontré son copain en même temps et on est resté amis. On se revoit quelques fois, mais juste de manière platonique.
En Août 24, je lui fais une blague à double sens, elle rigole et elle me dit qu’elle cherche a ouvrir son couple, qu’elle veut expérimenter… et qu’elle me fera signe quand ça sera le cas.
En septembre 24, Lionne vit maintenant à 5h de chez moi et son copain est ok pour ouvrir le couple. Je passe un week end avec Lionne, l’ambiance est étrange. On couche deux fois ensemble, mais autant elle adore énormément l’acte sexuel, autant c’est compliqué d’y arriver, je lui demande plusieurs fois si elle veut continuer. La semaine qui suit Lionne se sépare de son copain, qui n’a pas bien vécu le fait qu’elle couche avec quelqu’un d’autre.
Dans la foulée Lionne rencontre Marco, et elle est à fond, même si les mots qu'elle utilise pour le décrire me font me dire que ce ne sera pas une relation saine. Elle lui dit qu’elle veut une histoire ouverte et il est ok. On prévoit de se revoir avec Lionne en novembre, mais j’annule à cause d’un problème de santé et ça l’arrange. En décembre, Lionne vient chez moi et on est câlin mais pas sexuel, on ne s'embrasse même pas, car elle ne veut pas, elle a peur que Marco le prenne mal, alors que lui fréquente d'autres femmes. En mars, Lionne devait revenir chez moi deux jours mais annule à la dernière minute, pour raison de santé. En avril, Marco la quitte et elle le vit très mal. Je suis sensé revoir Lionne dans le mois qui vient, peu importe si c'est platonique ou pas, Lionne est cool.
Bref, Lionne est ma sex-friend plutôt platonique
Septembre - Novembre 24 : des numéros IRL
je sors de temps à autre en ville pour des activités avec des inconnus. Alors que d’habitude je ne fais pas de rencontres de cette manière, j'ai tenté 3 fois ma chance à l'automne:
- La première, célibataire, sur Tinder pendant l'activité, me dit qu’elle m’aime bien mais ça ne va pas plus loin. Ok.
- La deuxième, que j'ai vu 2-3 fois lors d'évènements et avec laquelle j’ai déconné et parlé de choses profondes accepte d’aller boire un verre un soir après m’avoir donné son numéro. On discute pendant 2 semaines. On se retrouve à 20h au bar, on parle de tout et je finis par comprendre qu’elle a un copain qui ne l’attire pas… et que je ne l’attire pas non plus. Elle m’a dit qu’elle pensait que c’était juste un date entre amis. Ma psy : « vu le contexte, n’importe qui aurait compris que c’était clair que ce n’était pas un date entre amis »
- La troisième est une femme que j’ai croisé plusieurs 2-3 fois dans les 6 derniers mois, avec laquelle j’ai beaucoup rigolé et passé des moments très sympa, et que j'ai touché dans le cadre d'un jeu (rien de sexuel ou même d'osé, mais quand même). Je la trouve jolie, drôle et intelligente, c’est le premier crush que j’ai depuis 2 décennies. Dans une soirée, elle vient me parler alors que je ne l'avais pas vu. Elle me dit qu’elle allait partir mais qu’elle était trop contente de me voir, qu’elle va rester quelques minutes de plus pour qu’on discute. Je suis tendu et je demande rapidement son numéro pour aller boire un verre un de ces 4. A ma grande surprise, elle accepte avec un grand sourire et elle se barre en se disant à bientôt. Le lendemain je lui envoie un message en lui demandant ses dispos… 2 jours passent sans réponse… Puis elle me demande comment j’ai eu mon numéro, me dit qu’elle avait bu et ne se rappelait de rien, qu’elle espère n’avoir pas été inconvenante. WHAAAAAAAT ? Je lui donne le contexte et elle me dit qu’elle a un copain et que ça ne sera pas possible...
Septembre 23-présent : Yuzu
septembre 23 : je suis sorti avec Yuzu pendant un mois en 23, une femme qui me plaît beaucoup sur touts les aspects et avec qui je pouvais imaginer un futur. Une relation étrange avec une femme en insécurité. Bien que tout aille bien, elle est régulièrement en pleurs si je ne réponds pas à un message dans la foulée, en pensant que je l'ai ghosté (même quand je n'ai pas lu le message). Finalement elle me dit que je suis le partenaire le plus sain et fiable qu’elle a eu mais qu’elle est dans une trop grande insécurité avec moi (???). Bref, elle tient à se qu’on reste en contact, qu’on devienne amis, et ça me va… Dans la foulée, elle rencontre Tom, un gars bien en apparence.
Septembre 24 : ça fait un an qu’on est simple amis avec Yuzu, on s’envoie des messages, on se voit quelques fois, on se soutien dans nos problèmes respectifs (assez intimes). J’avoue ne pas toujours être capable d’interpréter ses messages et attentions. J'apprends que Tom, bien qu'il soit par certains aspects bien sympa et cool, est aussi par ailleurs très égoïste et pas investi. Et Yuzu reste avec lui malgré tout ce qu'il lui fait subir
Décembre 24 : Yuzu et Tom se sépare. Yuzu m’envoie des signes ambigus
Février 25 : Yuzu m’invite chez elle, c'est la première fois depuis qu'on s'est séparée qu'on se retrouve seul chez l'un ou l'autre. Elle veut qu'on parle de choses importantes, je me demande si elle veut qu’on se remette ensemble. L’idée me plaît. En fait, elle me parle de Tom, d’une partie de trucs horribles que Tom a faites (à d’autres), en me disant qu’il était toxique avec elle. Elle me dit qu’elle veut construire une relation avec quelqu’un comme moi, une relation saine. Et quand je lui dis qu’on pourrait réessayer, elle me dit que non, qu’elle a peur de briser notre amitié… dommage… on reste amis… C'est peut-être pas plus mal.
Mai 25 : Yuzu m’annonce que je suis un modèle pour elle, que si un jour elle a des enfants, elle veut que je sois leur parrain... D'un côté c'est touchant, et valorisant. Mais je mentirai en disant que la réflexion "je suis assez bien pour élever tes enfants mais pas assez pour les faire" m'a traversé l'esprit quelques fois
Mars 25 : l’expérience Tinder
Des mois, des années d’échecs relationnels (la dernière proto relation que j’ai eu était en septembre 23 avec Yuzu et a duré un mois… avant ça, il n’y avait que ma dernière relation qui a fini en Juin-Juillet 2020). Je repense au premier conseil de mon premier psy : si ça ne marche pas avec ta méthode, essaye une autre, même si elle te semble vouée à l'échec.
Je créé un compte Tinder : mon prénom est évidement faux, ma seule photo est une photo de mon torse en noir et blanc (64kg pour 1m86, donc pas spécialement musclé), ma bio, très dominante et sexuelle: je ne cherche que du cul de manière égoïste et si ça me plaît, on remettra ça. Bref 0 info sur moi autre que mon torse, mon âge et mon envie de baiser.
Et pourtant, je reçois autant de likes que d'habitude, c’est à dire peu, mais plusieurs femmes prennent des initiatives et veulent me rencontrer, 2 sans même avoir vu mon visage ou connaître mon prénom. Une autre m’envoie des nudes. Une des femmes que je rencontre dans un café me plaît, mais finalement elle n'est pas à l'aise ou pas attirée, donc on ne fait rien et ça s'arrête là. Une autre, mère de 3 enfants en instance de séparation, vient directement chez moi sans savoir qui je suis, me dit qu’elle a 1h30 de libre et qu’un seul homme l’a touché dans sa vie. Bref, un deuxième l’aura finalement touché… mais c’était vraiment pas ouf… On apprécie des choses très différentes... Et je remarque que je ne suis pas fait juste pour du cul. Sex friend ok, mais j’ai besoin d’une vraie connexion avec la personne.
Mai 25: mon ex
je rencontre mon ex qui est devenue une amie que je vois quelques fois dans l'année. Je sais qu'elle s'est séparée de son "copain" qu'elle a eu après moi. A un moment je la regarde enlever son pull (elle a un tshirt en dessous) et elle me dit qu'elle ne veut pas que je la regarde, je lui dit que j'aime bien ce que je vois et elle me dit que c'est du passé et qu'il ne se repassera rien de physique entre nous. J'apprends ensuite que si elle n'est plus avec son "copain", elle continue à le voir
Mai 25: Aujourd'hui
Depuis quelques mois, je me sens mieux dans ma peau, mieux dans ma tête. Je suis très occupé mais j'ai envie de rencontrer quelqu'un et pour une relation plutôt sérieuse. J'envisage de recréer un profil sur des applis de rencontre mais je ne sus pas satisfait des photos que j'ai de moi
Alors oui, comme indiqué dans mon précédent message , avec mon état mental dégradé, rencontrer des femmes n'a pas toujours été une priorité, et sans doute encore moins pour de bonnes raisons. Mais on ne peut pas dire que je n'ai pas essayé, même si je ne suis pas satisfait des rencontres que j'ai faite
En Novembre 23, j'ai eu 2 rdv avec 2 femmes rencontrées sur Tinder. Une était bien sympathique mais me faisait physiquement beaucoup trop penser à une cousine, et elle racontait toujours la même chose. Au contraire la deuxième femme rencontrée ne racontait pas toujours la même chose, elle était timide mais bien jolie. Elle cherchait une relation longue, moi aussi. A la fin du rdv, on s'est embrassé et on est allé chez elle. En entrant dans son appart, j'ai bien senti une odeur désagréable, mais j'avais d'autres choses à faire. La nuit fut très agréable et elle était vraiment canon. Mais c'est le lendemain matin que j'ai réalisé l'état de propreté de l'appart. La salle de bain était dégueu, la vaisselle propre était en fait sale, et rien n'était rangé. Bref, je ne suis pas maniaque mais là c'était trop. Ciao mademoiselle.
Hiver 23/24 : les michetonneuses
Ensuite, dans l’hiver qui suit, deux premiers rdv : on va faire court, le scénario est deux fois similaires. On doit aller boire un verre à 18h. La première me dit une heure avant qu’elle a 1h de retard, et je propose qu’on aille manger un petit truc du coup. La deuxième arrive au bar (dans sa ville, à une heure de chez moi) avec 40 minutes de retard, me dit que du coup elle m’invite. La première refuse de payer sa part au restau (elle est old school). La deuxième commande à boire et à manger, et à la fin du dîner, quand je passe au toilette avant de partir, elle se barre sans payer… Moche
Juin 24 : Pas de bol
En mai, j’ai un rdv avec l’amie d’un ami, qui vit à 4h de chez moi et que j’ai rencontré quelques semaines plus tôt. On discute beaucoup au téléphone, on a un max de valeur en commun, elle est mignonne. Le rdv est dans sa ville, le plan est de passer l’aprem ensemble et la nuit chez elle. Et l’après midi est génial, elle est cool, jolie, et on fait un max de trucs qui nous plaisent à tous les deux. On s’embrasse. La nuit, elle me propose de dormir sur le canapé mais on finit par dormir ensemble (juste dormir; et c'est ok). Le matin elle me dit qu’elle est asexuelle et n’aime même pas être touchée platoniquement. Mais elle sait qu’elle devra se forcer si on sort ensemble et elle est ok avec ça !! Putain, j’avais jamais entendu ça. La toucher ne m’intéresse plus du tout, je ne veux absolument pas qu’elle se force pour moi. On reste ami. Laissez moi vous dire qu’elle a une conception assez étonnante des rapports hommes/femmes et du sexe.
Août 24 : O c’est inattendu
je rencontre O en ligne, elle cherche juste à se faire des amis. On discute beaucoup et je la vanne énormément dont beaucoup de sous entendus de cul qui l’énervent beaucoup. Finalement on décide de se rencontrer. Bon elle est très très ronde, plus en vrai que sur ces photos, pas moche, mais pas jolie non plus. Mais solaire, avec un rire génial, et on blague beaucoup, on partage des trucs. Je ne suis pas sûr qu’elle me plaise, mais j’ai pas envie de dormir seul, alors je lui propose de but en blanc qu’on passe la nuit ensemble et elle accepte. On couche ensemble, ça fait du bien, mais j’avais plus envie de cul que d’elle. Elle, au contraire, m’annonce que dès qu’elle m’a vu, elle m’a trouvé trop beau. Alors oui ça fait extrêmement plaisir de recevoir ce compliment, il est tellement rare… mais je comprends le problème de ne pas pouvoir réciproquer. Bref on passe la nuit ensemble et deux fois elle en veut plus… moi non, mais j’arrive pas à le dire, donc je me force. On se revoit deux fois jusqu’en septembre, juste pour du cul. C’est clair que ça n’ira pas plus loin… Je suis partagé, pas fier de moi. O a des problèmes dans la vie, mais elle a l’air d’être une personne géniale, elle est solaire, câline, sympa. Je désire physiquement bien 50 % des femmes, mais elle n’est pas dedans. Donc je l’ai revu quand j’étais trop en manque, pas fier, pas fier. Elle est ok avec ça, moi pas. Mon psy me dit que je joue au con, pour une fois que je trouve une femme à qui je plais, je en fais pas d’effort sous prétexte de son physique, que c’est superficiel. Il a raison, mais j’ai pas envie de me forcer, ni de lui dire que je ne la trouve pas vraiment attirante.
Septembre 24 – Mai 25 – La Lionne, la sex?-friend
Background : Lionne était une sorte de sex friend, quasi plus friend que sex, que j'ai vu quelques fois en 2023 jusqu'à ce que je rencontre Yuzu. Elle a aussi rencontré son copain en même temps et on est resté amis. On se revoit quelques fois, mais juste de manière platonique.
En Août 24, je lui fais une blague à double sens, elle rigole et elle me dit qu’elle cherche a ouvrir son couple, qu’elle veut expérimenter… et qu’elle me fera signe quand ça sera le cas.
En septembre 24, Lionne vit maintenant à 5h de chez moi et son copain est ok pour ouvrir le couple. Je passe un week end avec Lionne, l’ambiance est étrange. On couche deux fois ensemble, mais autant elle adore énormément l’acte sexuel, autant c’est compliqué d’y arriver, je lui demande plusieurs fois si elle veut continuer. La semaine qui suit Lionne se sépare de son copain, qui n’a pas bien vécu le fait qu’elle couche avec quelqu’un d’autre.
Dans la foulée Lionne rencontre Marco, et elle est à fond, même si les mots qu'elle utilise pour le décrire me font me dire que ce ne sera pas une relation saine. Elle lui dit qu’elle veut une histoire ouverte et il est ok. On prévoit de se revoir avec Lionne en novembre, mais j’annule à cause d’un problème de santé et ça l’arrange. En décembre, Lionne vient chez moi et on est câlin mais pas sexuel, on ne s'embrasse même pas, car elle ne veut pas, elle a peur que Marco le prenne mal, alors que lui fréquente d'autres femmes. En mars, Lionne devait revenir chez moi deux jours mais annule à la dernière minute, pour raison de santé. En avril, Marco la quitte et elle le vit très mal. Je suis sensé revoir Lionne dans le mois qui vient, peu importe si c'est platonique ou pas, Lionne est cool.
Bref, Lionne est ma sex-friend plutôt platonique
Septembre - Novembre 24 : des numéros IRL
je sors de temps à autre en ville pour des activités avec des inconnus. Alors que d’habitude je ne fais pas de rencontres de cette manière, j'ai tenté 3 fois ma chance à l'automne:
- La première, célibataire, sur Tinder pendant l'activité, me dit qu’elle m’aime bien mais ça ne va pas plus loin. Ok.
- La deuxième, que j'ai vu 2-3 fois lors d'évènements et avec laquelle j’ai déconné et parlé de choses profondes accepte d’aller boire un verre un soir après m’avoir donné son numéro. On discute pendant 2 semaines. On se retrouve à 20h au bar, on parle de tout et je finis par comprendre qu’elle a un copain qui ne l’attire pas… et que je ne l’attire pas non plus. Elle m’a dit qu’elle pensait que c’était juste un date entre amis. Ma psy : « vu le contexte, n’importe qui aurait compris que c’était clair que ce n’était pas un date entre amis »
- La troisième est une femme que j’ai croisé plusieurs 2-3 fois dans les 6 derniers mois, avec laquelle j’ai beaucoup rigolé et passé des moments très sympa, et que j'ai touché dans le cadre d'un jeu (rien de sexuel ou même d'osé, mais quand même). Je la trouve jolie, drôle et intelligente, c’est le premier crush que j’ai depuis 2 décennies. Dans une soirée, elle vient me parler alors que je ne l'avais pas vu. Elle me dit qu’elle allait partir mais qu’elle était trop contente de me voir, qu’elle va rester quelques minutes de plus pour qu’on discute. Je suis tendu et je demande rapidement son numéro pour aller boire un verre un de ces 4. A ma grande surprise, elle accepte avec un grand sourire et elle se barre en se disant à bientôt. Le lendemain je lui envoie un message en lui demandant ses dispos… 2 jours passent sans réponse… Puis elle me demande comment j’ai eu mon numéro, me dit qu’elle avait bu et ne se rappelait de rien, qu’elle espère n’avoir pas été inconvenante. WHAAAAAAAT ? Je lui donne le contexte et elle me dit qu’elle a un copain et que ça ne sera pas possible...
Septembre 23-présent : Yuzu
septembre 23 : je suis sorti avec Yuzu pendant un mois en 23, une femme qui me plaît beaucoup sur touts les aspects et avec qui je pouvais imaginer un futur. Une relation étrange avec une femme en insécurité. Bien que tout aille bien, elle est régulièrement en pleurs si je ne réponds pas à un message dans la foulée, en pensant que je l'ai ghosté (même quand je n'ai pas lu le message). Finalement elle me dit que je suis le partenaire le plus sain et fiable qu’elle a eu mais qu’elle est dans une trop grande insécurité avec moi (???). Bref, elle tient à se qu’on reste en contact, qu’on devienne amis, et ça me va… Dans la foulée, elle rencontre Tom, un gars bien en apparence.
Septembre 24 : ça fait un an qu’on est simple amis avec Yuzu, on s’envoie des messages, on se voit quelques fois, on se soutien dans nos problèmes respectifs (assez intimes). J’avoue ne pas toujours être capable d’interpréter ses messages et attentions. J'apprends que Tom, bien qu'il soit par certains aspects bien sympa et cool, est aussi par ailleurs très égoïste et pas investi. Et Yuzu reste avec lui malgré tout ce qu'il lui fait subir
Décembre 24 : Yuzu et Tom se sépare. Yuzu m’envoie des signes ambigus
Février 25 : Yuzu m’invite chez elle, c'est la première fois depuis qu'on s'est séparée qu'on se retrouve seul chez l'un ou l'autre. Elle veut qu'on parle de choses importantes, je me demande si elle veut qu’on se remette ensemble. L’idée me plaît. En fait, elle me parle de Tom, d’une partie de trucs horribles que Tom a faites (à d’autres), en me disant qu’il était toxique avec elle. Elle me dit qu’elle veut construire une relation avec quelqu’un comme moi, une relation saine. Et quand je lui dis qu’on pourrait réessayer, elle me dit que non, qu’elle a peur de briser notre amitié… dommage… on reste amis… C'est peut-être pas plus mal.
Mai 25 : Yuzu m’annonce que je suis un modèle pour elle, que si un jour elle a des enfants, elle veut que je sois leur parrain... D'un côté c'est touchant, et valorisant. Mais je mentirai en disant que la réflexion "je suis assez bien pour élever tes enfants mais pas assez pour les faire" m'a traversé l'esprit quelques fois
Mars 25 : l’expérience Tinder
Des mois, des années d’échecs relationnels (la dernière proto relation que j’ai eu était en septembre 23 avec Yuzu et a duré un mois… avant ça, il n’y avait que ma dernière relation qui a fini en Juin-Juillet 2020). Je repense au premier conseil de mon premier psy : si ça ne marche pas avec ta méthode, essaye une autre, même si elle te semble vouée à l'échec.
Je créé un compte Tinder : mon prénom est évidement faux, ma seule photo est une photo de mon torse en noir et blanc (64kg pour 1m86, donc pas spécialement musclé), ma bio, très dominante et sexuelle: je ne cherche que du cul de manière égoïste et si ça me plaît, on remettra ça. Bref 0 info sur moi autre que mon torse, mon âge et mon envie de baiser.
Et pourtant, je reçois autant de likes que d'habitude, c’est à dire peu, mais plusieurs femmes prennent des initiatives et veulent me rencontrer, 2 sans même avoir vu mon visage ou connaître mon prénom. Une autre m’envoie des nudes. Une des femmes que je rencontre dans un café me plaît, mais finalement elle n'est pas à l'aise ou pas attirée, donc on ne fait rien et ça s'arrête là. Une autre, mère de 3 enfants en instance de séparation, vient directement chez moi sans savoir qui je suis, me dit qu’elle a 1h30 de libre et qu’un seul homme l’a touché dans sa vie. Bref, un deuxième l’aura finalement touché… mais c’était vraiment pas ouf… On apprécie des choses très différentes... Et je remarque que je ne suis pas fait juste pour du cul. Sex friend ok, mais j’ai besoin d’une vraie connexion avec la personne.
Mai 25: mon ex
je rencontre mon ex qui est devenue une amie que je vois quelques fois dans l'année. Je sais qu'elle s'est séparée de son "copain" qu'elle a eu après moi. A un moment je la regarde enlever son pull (elle a un tshirt en dessous) et elle me dit qu'elle ne veut pas que je la regarde, je lui dit que j'aime bien ce que je vois et elle me dit que c'est du passé et qu'il ne se repassera rien de physique entre nous. J'apprends ensuite que si elle n'est plus avec son "copain", elle continue à le voir
Mai 25: Aujourd'hui
Depuis quelques mois, je me sens mieux dans ma peau, mieux dans ma tête. Je suis très occupé mais j'ai envie de rencontrer quelqu'un et pour une relation plutôt sérieuse. J'envisage de recréer un profil sur des applis de rencontre mais je ne sus pas satisfait des photos que j'ai de moi
Alors je n'ai pas de conseils particuliers à donner concernant la séduction, mais ton récit me fait réagir sur 2 points :
- avec O, tu ne devrais pas trop t'en vouloir d'avoir couché avec parce que tu étais trop en manque. A priori elle sait qu'elle ne te plait pas plus que ça et accepte la situation, donc pas de problème.
- concernant Lionne, si tu la revois, à ta place je lui dirai clairement que si elle vraiment une relation ouverte, elle ne devrait pas avoir peurque son futur mec le prenne mal si elle va voir ailleurs : c'est le principe même de la relation ouverte et cela ne fonctionne que si tout le monde est OK avec ça. Sans en attendre quoi que ce soit, je pense que tu lui rendrais service en insistant bien là dessus, ça me paraît essentiel pour son bien-être.
- avec O, tu ne devrais pas trop t'en vouloir d'avoir couché avec parce que tu étais trop en manque. A priori elle sait qu'elle ne te plait pas plus que ça et accepte la situation, donc pas de problème.
- concernant Lionne, si tu la revois, à ta place je lui dirai clairement que si elle vraiment une relation ouverte, elle ne devrait pas avoir peurque son futur mec le prenne mal si elle va voir ailleurs : c'est le principe même de la relation ouverte et cela ne fonctionne que si tout le monde est OK avec ça. Sans en attendre quoi que ce soit, je pense que tu lui rendrais service en insistant bien là dessus, ça me paraît essentiel pour son bien-être.
Merci pour ta réponse. Ben je suis assez d'accord avec toi pour O, mais c'est pas rationnel.
Concernant Lionne, elle est au courant. Mais elle n'était pas dans une bonne dynamique avec ce gars. Elle était très à fond, le gars était un peu joueur, voir malhonnête et du coup elle avait peur de le perdre, alors que lui baisait d'autres meufs sans lui dire, et sans dire aux autres meufs qu'il était en relation ouverte avec Lionne (alors qu'elles voulaient aussi une relation)... enfin bref, merci, ça me permet d'introduire en douceur le message du jour.
Florilège d'histoires entendus ces 18 derniers mois... alias pourquoi les femmes sont elles toutes volontairement dans des relations de merde?
Alors oui, j'exagère avec ce titre, non pas toutes les femmes bla bla bla et certains hommes aussi bla bla bla. Et ça ne reflète que le filtre des personnes proches de moi, peut-être suis je simplement mal entouré.
Mais ces dernières années je me suis rapproché de pas mal de personnes, dont beaucoup de femmes, je me suis ouvert sur ma vie intime et j'ai pu apprendre ce qu'elles (et très rarement ils) vivaient. Et c'est moche. Respectez vous mesdames (et parfois messieurs)!
J'ai quitté mon ex quand au bout de 2 ans de relation, elle m'a posé un ultimatum pour la mettre enceinte dans les 6 mois. Elle veut vraiment des enfants, vite, elle n'a pas le temps d'attendre. Un an après elle rencontre un mec et sort avec lui depuis 3 ans. Elle veut toujours des enfants, est assez frustrée et le gars n'en veut pas, ça a toujours été assez clair. Pire, il ne s'investit même pas. Ils ne sont jamais parti en vacances ensemble, refuse d'emménager avec elle et le gars ne l'aide même pas à déménager, mais elle reste quand même avec lui. Elle n'est pas satisfaite, m'a dit "mais c'est quoi l'alternative?". Mais meuf, quand tu as rencontré ce mec, tu avais des dizaines de rdv avec des types différents et tu as choisi le type qui voulait le moins s'engager. Sa réponse: "il faudrait qu'un de ces types viennent maintenant me sortir de là..." et quand on parle des mecs corrects autour, aucun ne lui convient.
Lionne était avec un gars bien, très bien. Le genre de gars respectueux, intelligent, un peu geek mais pas dénué d'humour, pas jaloux, qui veut une relation. Ca la change des connards/tocards de ses précédentes relations. Mais elle ouvre sa relation avec lui car elle veut expérimenter, le gars fini par être ok. Mais il le vit mal et ils se séparent la semaine qui suit sa première expérimentation.
Elle tombe direct derrière sous le charme d'un player, un gars hyper confiant, arrogant (ses propres mots), toujours entouré par ses exs avec qui la relation n'est pas claire. Elle démarre une relation ouverte avec lui et la seule règle était de se dire quand ils voyaient qqn d'autre. Elle a refusé de fréquenter d'autres personnes (moi entre autre) par peur de le perdre, alors que lui couchait avec d'autres femmes sans la prévenir elle et sans dire aux autres qu'il était avec Lionne. Quand Lionne l'a appris, elle ne l'a pas jeté. Des mois après, le mec se barre, Lionne est dévastée. Elle me dit, les mecs sont tous les mêmes, les féministes ont raison, on devrait toutes être lesbiennes... Je lui ai quand même fait remarquer qu'elle rentre typiquement dans le standard hetero dans son idéal masculin (beau, plus âgé et socialement dominant), et qu'au contraire, elle trouve les hommes moins dominants moins attirants. Qu'elle avait un type bien et qu'elle a préféré sacrifier sa relation avec lui pour avoir plus de fun...
Après être sorti avec moi, Yuzu, pressée de fonder une famille, est sorti direct derrière avec un autre mec. Le gars est sympa, mais il ne veut pas s'engager. Ils sont sensés emménager ensemble et finalement il refuse à la dernière minute. Le type montre en plus un manque total de respect envers ses proches. Pire elle finit par trouver des messages où il dit qu'elle n'est qu'une relation par défaut... Et elle reste avec lui encore pendant des mois.
Une femme sort avec une connaissance. Le gars est honnête avec elle, il ne veut pas de relation de couple avec elle. Elle veut une relation de couple, son rêve est le cadre traditionnel de la famille. Elle est très peu satisfaite de la relation... mais elle refuse de rompre... depuis 2 ans.
Une connaissance a fait 3 enfants avec un mec... qui ne veut pas d'enfant. Ce gars l'a toujours dit haut et fort. On peut se demander pourquoi le gars n'a pas fait de vasectomie... bref, elle râle beaucoup car ce mec ne s'occupe pas des enfants, n'est pas un bon père. Les enfants se sentent rejetés... Ben oui, faut pas être étonné.
Une autre amie a été célibataire longtemps. Elle est jolie, intelligente et a refusé un nombre incroyable de prétendants. Au final, elle a trouvé la perle rare à 38 ans, le gars vit à Paris, est carriériste et ne peut faire son job qu'à Paris. Elle déteste Paris. Elle vit depuis 10 ans à Paris, a 2 gamins, déteste sa vie et son environnement au point de faire des dépressions et rêve de partir... Problème, son mari lui promet depuis des années qu'il va quitter son job... et ne le fait pas.
Une amie d'amie, une femme super indépendante avec des exigences incroyables, rencontre un mec sur les applis. Le gars lui plaît, ils commencent leur histoire et elle reçoit rapidement un message sur Facebook d'une femme qui dit être la copine du mec. Bref le mec trompe sa copine avec elle, et la trompe avec sa copine... Et la copine de ce type dit que ce n'est pas la première fois et qu'elle s'est mise en couple avec lui alors qu'il avait trompé son ex avec elle... L'histoire entre l'amie d'amie et ce type s'arrête là. 3 mois plus tard, le type la recontacte, lui dit qu'il est célib... et elle se met avec lui. Elle se rend compte rapidement que le type n'est pas qu'infidèle, mais qu'il est aussi incapable de cuisiner, de faire le ménage, d'organiser des vacances... et elle reste avec lui... jusqu'à ce qu'il la quitte pour une autre.
Conclusion
Alors oui, il y a aussi des histoires qui se passent bien, et je ne dis pas qu'on ne peut pas tomber sur un connard ou une personne qui ne correspond pas à ce qu'on cherche. Mais ce qui m'étonne c'est l'implication de ses femmes dans des histoires qui ne vont nul part et qu'elles en souffrent. Je ne sais pas combien d'appels j'ai reçu d'amies en pleurs ces dernières années... Et j'ai rarement été étonné.
Je ne sais pas si c'est parce que toutes les femmes qui cherchent une relation et sont stables sont déjà en relation avec des gars corrects, et que celles qui sont célibataires après la trentaine sont soient traumatisés, soient instables ou avec des problèmes d'attachements mais ça me rend carrément cynique.
Parce que j'ai l'impression d'avoir des cartes à jouer, encore plus dans le cadre d'une relation, de nombreuses personnes me l'ont dit. Alors oui, ces dernières années la dépression a certainement eu un impact sur moi même et mes rapports avec les femmes, mais c'était déjà le cas avant. En attendant je reste sur la touche. Et je me demande ce que je fais de travers, certainement les femmes de ses anecdotes ne sont pas toutes les femmes qu'il me faut, mais certaines pourraient ou auraient pu l'être, et préfèrent être dans des relations de merde et choisissent d'y rester bien trop longtemps.
Ca me révolte et en même temps, je n'y peux rien. Elles ne choisissent pas forcément de se mettre avec un connard, ou au mieux avec un gars bien qui ne leur correspond pas, mais elles restent avec.
To be continued
Concernant Lionne, elle est au courant. Mais elle n'était pas dans une bonne dynamique avec ce gars. Elle était très à fond, le gars était un peu joueur, voir malhonnête et du coup elle avait peur de le perdre, alors que lui baisait d'autres meufs sans lui dire, et sans dire aux autres meufs qu'il était en relation ouverte avec Lionne (alors qu'elles voulaient aussi une relation)... enfin bref, merci, ça me permet d'introduire en douceur le message du jour.
Florilège d'histoires entendus ces 18 derniers mois... alias pourquoi les femmes sont elles toutes volontairement dans des relations de merde?
Alors oui, j'exagère avec ce titre, non pas toutes les femmes bla bla bla et certains hommes aussi bla bla bla. Et ça ne reflète que le filtre des personnes proches de moi, peut-être suis je simplement mal entouré.
Mais ces dernières années je me suis rapproché de pas mal de personnes, dont beaucoup de femmes, je me suis ouvert sur ma vie intime et j'ai pu apprendre ce qu'elles (et très rarement ils) vivaient. Et c'est moche. Respectez vous mesdames (et parfois messieurs)!
J'ai quitté mon ex quand au bout de 2 ans de relation, elle m'a posé un ultimatum pour la mettre enceinte dans les 6 mois. Elle veut vraiment des enfants, vite, elle n'a pas le temps d'attendre. Un an après elle rencontre un mec et sort avec lui depuis 3 ans. Elle veut toujours des enfants, est assez frustrée et le gars n'en veut pas, ça a toujours été assez clair. Pire, il ne s'investit même pas. Ils ne sont jamais parti en vacances ensemble, refuse d'emménager avec elle et le gars ne l'aide même pas à déménager, mais elle reste quand même avec lui. Elle n'est pas satisfaite, m'a dit "mais c'est quoi l'alternative?". Mais meuf, quand tu as rencontré ce mec, tu avais des dizaines de rdv avec des types différents et tu as choisi le type qui voulait le moins s'engager. Sa réponse: "il faudrait qu'un de ces types viennent maintenant me sortir de là..." et quand on parle des mecs corrects autour, aucun ne lui convient.
Lionne était avec un gars bien, très bien. Le genre de gars respectueux, intelligent, un peu geek mais pas dénué d'humour, pas jaloux, qui veut une relation. Ca la change des connards/tocards de ses précédentes relations. Mais elle ouvre sa relation avec lui car elle veut expérimenter, le gars fini par être ok. Mais il le vit mal et ils se séparent la semaine qui suit sa première expérimentation.
Elle tombe direct derrière sous le charme d'un player, un gars hyper confiant, arrogant (ses propres mots), toujours entouré par ses exs avec qui la relation n'est pas claire. Elle démarre une relation ouverte avec lui et la seule règle était de se dire quand ils voyaient qqn d'autre. Elle a refusé de fréquenter d'autres personnes (moi entre autre) par peur de le perdre, alors que lui couchait avec d'autres femmes sans la prévenir elle et sans dire aux autres qu'il était avec Lionne. Quand Lionne l'a appris, elle ne l'a pas jeté. Des mois après, le mec se barre, Lionne est dévastée. Elle me dit, les mecs sont tous les mêmes, les féministes ont raison, on devrait toutes être lesbiennes... Je lui ai quand même fait remarquer qu'elle rentre typiquement dans le standard hetero dans son idéal masculin (beau, plus âgé et socialement dominant), et qu'au contraire, elle trouve les hommes moins dominants moins attirants. Qu'elle avait un type bien et qu'elle a préféré sacrifier sa relation avec lui pour avoir plus de fun...
Après être sorti avec moi, Yuzu, pressée de fonder une famille, est sorti direct derrière avec un autre mec. Le gars est sympa, mais il ne veut pas s'engager. Ils sont sensés emménager ensemble et finalement il refuse à la dernière minute. Le type montre en plus un manque total de respect envers ses proches. Pire elle finit par trouver des messages où il dit qu'elle n'est qu'une relation par défaut... Et elle reste avec lui encore pendant des mois.
Une femme sort avec une connaissance. Le gars est honnête avec elle, il ne veut pas de relation de couple avec elle. Elle veut une relation de couple, son rêve est le cadre traditionnel de la famille. Elle est très peu satisfaite de la relation... mais elle refuse de rompre... depuis 2 ans.
Une connaissance a fait 3 enfants avec un mec... qui ne veut pas d'enfant. Ce gars l'a toujours dit haut et fort. On peut se demander pourquoi le gars n'a pas fait de vasectomie... bref, elle râle beaucoup car ce mec ne s'occupe pas des enfants, n'est pas un bon père. Les enfants se sentent rejetés... Ben oui, faut pas être étonné.
Une autre amie a été célibataire longtemps. Elle est jolie, intelligente et a refusé un nombre incroyable de prétendants. Au final, elle a trouvé la perle rare à 38 ans, le gars vit à Paris, est carriériste et ne peut faire son job qu'à Paris. Elle déteste Paris. Elle vit depuis 10 ans à Paris, a 2 gamins, déteste sa vie et son environnement au point de faire des dépressions et rêve de partir... Problème, son mari lui promet depuis des années qu'il va quitter son job... et ne le fait pas.
Une amie d'amie, une femme super indépendante avec des exigences incroyables, rencontre un mec sur les applis. Le gars lui plaît, ils commencent leur histoire et elle reçoit rapidement un message sur Facebook d'une femme qui dit être la copine du mec. Bref le mec trompe sa copine avec elle, et la trompe avec sa copine... Et la copine de ce type dit que ce n'est pas la première fois et qu'elle s'est mise en couple avec lui alors qu'il avait trompé son ex avec elle... L'histoire entre l'amie d'amie et ce type s'arrête là. 3 mois plus tard, le type la recontacte, lui dit qu'il est célib... et elle se met avec lui. Elle se rend compte rapidement que le type n'est pas qu'infidèle, mais qu'il est aussi incapable de cuisiner, de faire le ménage, d'organiser des vacances... et elle reste avec lui... jusqu'à ce qu'il la quitte pour une autre.
Conclusion
Alors oui, il y a aussi des histoires qui se passent bien, et je ne dis pas qu'on ne peut pas tomber sur un connard ou une personne qui ne correspond pas à ce qu'on cherche. Mais ce qui m'étonne c'est l'implication de ses femmes dans des histoires qui ne vont nul part et qu'elles en souffrent. Je ne sais pas combien d'appels j'ai reçu d'amies en pleurs ces dernières années... Et j'ai rarement été étonné.
Je ne sais pas si c'est parce que toutes les femmes qui cherchent une relation et sont stables sont déjà en relation avec des gars corrects, et que celles qui sont célibataires après la trentaine sont soient traumatisés, soient instables ou avec des problèmes d'attachements mais ça me rend carrément cynique.
Parce que j'ai l'impression d'avoir des cartes à jouer, encore plus dans le cadre d'une relation, de nombreuses personnes me l'ont dit. Alors oui, ces dernières années la dépression a certainement eu un impact sur moi même et mes rapports avec les femmes, mais c'était déjà le cas avant. En attendant je reste sur la touche. Et je me demande ce que je fais de travers, certainement les femmes de ses anecdotes ne sont pas toutes les femmes qu'il me faut, mais certaines pourraient ou auraient pu l'être, et préfèrent être dans des relations de merde et choisissent d'y rester bien trop longtemps.
Ca me révolte et en même temps, je n'y peux rien. Elles ne choisissent pas forcément de se mettre avec un connard, ou au mieux avec un gars bien qui ne leur correspond pas, mais elles restent avec.
To be continued