Lancer son business
Posté : 07.12.24
Hello la communauté FTS,
Voilà bientôt 2 ans que j’ai démarré mes études. Je suis bientôt diplômée et je fais face à une situation de saturation inédite sur le marché très spécifique que je vise.
Être major de promo, avoir une première expérience de stage dans le domaine et un réseau qui est du milieu n’a pas l’air de m’aider à trouver un premier C.D.I. pour acter mon changement de carrière. J’aimerais éviter de passer par le conseil et comme je sens le chômage venir comme un éléphant sur ma route, j’ai décidé de multiplier les occasions d’étoffer mon portfolio pour voir si je peux pas gagner de l’expérience plutôt que de rester les bras croisés dans mon coin ou juste accepter de me faire de nouveau exploiter par un cabinet de caca.
J’ai vu sur Instagram passer beaucoup de posts de personnes qui sont des growth hackers. En gros ils aident les start-up/ scale up à faire grossir leur chiffre d’affaires, soit en leur donnant des tuyaux sur leur gestion de leurs comptes/ de leur organisation soit en leur partageant des bonnes pratiques sur la manière de cocher les cases au niveau des algorithmes des réseaux sociaux.
Je ne bosse pas du tout dans le marketing, mais l’avantage des réseaux sociaux c’est la disponibilité des données. Surtout pour faire de l’informatique, quand l’entreprise n’a pas la maturité suffisante pour avoir des données de qualité et pas trop dégueu, c’est précieux.
En revenant lire cette cheat sheet, un passage m’a particulièrement interpelée. Plus qu’auparavant j’ai acquis des compétences qui sont rares et jonak sur mon CV des noms de boîtes assez grosses + des diplômes assez reconnus pour être crédible malgré mon jeune âge.
De toute manière j’ai pas grand chose à perdre, puisque je sens le chômage se profiler et je n’ai jamais autant appréciée triturer les méninges qu’avec mon métier actuel. Le truc qui est fou c’est que tout me plaît, du début jusqu’à la fin, du développement informatique bien hardcore à la restitution bien pédagogique à des gens qui ne savent pas ce qu’est une médiane en mathématiques.
viewtopic.php?t=42553&sid=15c52d2bcd486 ... 5109ff4321
« Si tu peux, préfères un taf où tu apprends des choses et où tu peux évoluer, qu'un taf purement alimentaire, même mieux payé. Apprendre des compétences et une industrie, c'est précieux et ça peut justifier d'être moins bien payé pendant un temps ».
J’ai plusieurs questions :
- Comment s’est passé le lancement de votre business ?
- Comment avez-vous approché vos premiers clients pour ceux qui se sont lancés ?
- Comment avez-vous fixé vos tarifs ?
- Si c’était en France quel type d’entreprise avez-vous privilégié/ envisagé ?
- Enfin, quels seraient vos conseils, mises en garde ?
J’ai eu la chance de voir assez d’étapes sur l’ensemble de la chaîne de valeur pour savoir quels livrables partager, comprendre le besoin, comment formuler mon approche pour y répondre et comment donner de la visibilité au client sur ma progression. J’ai juste pas assez d’expérience en codage et en projet contrer pour savoir à quel rythme j’irais. C’est un peu ma plus grande peur. Je voudrais pas survendre mes compétences alors qu’il y a des doctorants qui font bien mieux le taff que moi. Mais d’un autre côté pour avoir bossé dedans je connais mes qualités, je sais que je suis capable d’apporter d’autres choses en attendant de gagner de l’expérience, et j’ai pas besoin d’être Einstein pour proposer un truc de qualitative au senior pour démarrer.
Au pire si ça se concrétise pas par de l’argent je ferai une chaîne insta de vulgarisation pour attirer du public en balançant de temps en temps des vidéos sur des projets plus techniques, et me constituer une audience petit à petit. Comme dit je n’ai rien à perdre. Avec 1000€ de chômage par mois je ne peux que faire mieux. C’était le prix à payer pour développer de nouvelles compétences utiles et passionnantes. Je ne regrette pas d’avoir quitté un emploi bien rémunéré. Chacune de mes expériences a été choisie dans le seul but d’un jour voler de mes propres ailes. De toute façon y aura jamais de bon moment pour me lancer.
Voilà bientôt 2 ans que j’ai démarré mes études. Je suis bientôt diplômée et je fais face à une situation de saturation inédite sur le marché très spécifique que je vise.
Être major de promo, avoir une première expérience de stage dans le domaine et un réseau qui est du milieu n’a pas l’air de m’aider à trouver un premier C.D.I. pour acter mon changement de carrière. J’aimerais éviter de passer par le conseil et comme je sens le chômage venir comme un éléphant sur ma route, j’ai décidé de multiplier les occasions d’étoffer mon portfolio pour voir si je peux pas gagner de l’expérience plutôt que de rester les bras croisés dans mon coin ou juste accepter de me faire de nouveau exploiter par un cabinet de caca.
J’ai vu sur Instagram passer beaucoup de posts de personnes qui sont des growth hackers. En gros ils aident les start-up/ scale up à faire grossir leur chiffre d’affaires, soit en leur donnant des tuyaux sur leur gestion de leurs comptes/ de leur organisation soit en leur partageant des bonnes pratiques sur la manière de cocher les cases au niveau des algorithmes des réseaux sociaux.
Je ne bosse pas du tout dans le marketing, mais l’avantage des réseaux sociaux c’est la disponibilité des données. Surtout pour faire de l’informatique, quand l’entreprise n’a pas la maturité suffisante pour avoir des données de qualité et pas trop dégueu, c’est précieux.
En revenant lire cette cheat sheet, un passage m’a particulièrement interpelée. Plus qu’auparavant j’ai acquis des compétences qui sont rares et jonak sur mon CV des noms de boîtes assez grosses + des diplômes assez reconnus pour être crédible malgré mon jeune âge.
De toute manière j’ai pas grand chose à perdre, puisque je sens le chômage se profiler et je n’ai jamais autant appréciée triturer les méninges qu’avec mon métier actuel. Le truc qui est fou c’est que tout me plaît, du début jusqu’à la fin, du développement informatique bien hardcore à la restitution bien pédagogique à des gens qui ne savent pas ce qu’est une médiane en mathématiques.
viewtopic.php?t=42553&sid=15c52d2bcd486 ... 5109ff4321
« Si tu peux, préfères un taf où tu apprends des choses et où tu peux évoluer, qu'un taf purement alimentaire, même mieux payé. Apprendre des compétences et une industrie, c'est précieux et ça peut justifier d'être moins bien payé pendant un temps ».
J’ai plusieurs questions :
- Comment s’est passé le lancement de votre business ?
- Comment avez-vous approché vos premiers clients pour ceux qui se sont lancés ?
- Comment avez-vous fixé vos tarifs ?
- Si c’était en France quel type d’entreprise avez-vous privilégié/ envisagé ?
- Enfin, quels seraient vos conseils, mises en garde ?
J’ai eu la chance de voir assez d’étapes sur l’ensemble de la chaîne de valeur pour savoir quels livrables partager, comprendre le besoin, comment formuler mon approche pour y répondre et comment donner de la visibilité au client sur ma progression. J’ai juste pas assez d’expérience en codage et en projet contrer pour savoir à quel rythme j’irais. C’est un peu ma plus grande peur. Je voudrais pas survendre mes compétences alors qu’il y a des doctorants qui font bien mieux le taff que moi. Mais d’un autre côté pour avoir bossé dedans je connais mes qualités, je sais que je suis capable d’apporter d’autres choses en attendant de gagner de l’expérience, et j’ai pas besoin d’être Einstein pour proposer un truc de qualitative au senior pour démarrer.
Au pire si ça se concrétise pas par de l’argent je ferai une chaîne insta de vulgarisation pour attirer du public en balançant de temps en temps des vidéos sur des projets plus techniques, et me constituer une audience petit à petit. Comme dit je n’ai rien à perdre. Avec 1000€ de chômage par mois je ne peux que faire mieux. C’était le prix à payer pour développer de nouvelles compétences utiles et passionnantes. Je ne regrette pas d’avoir quitté un emploi bien rémunéré. Chacune de mes expériences a été choisie dans le seul but d’un jour voler de mes propres ailes. De toute façon y aura jamais de bon moment pour me lancer.