Un street pick up en courant
Posté : 02.11.05
Voici mon premier FR depuis mon inscription sur FTS, il y a de ça 5/6 mois. Ce sont aussi mes premiers SPU récompensés par des numcloses. C'est surtout le premier qui est intéressant, car il montre que l'on peut réussir même dans les pires conditions, tout en étant un "presque" débutant.
PREMIER NUMCLOSE est un numéro qui m'aura bien fait courir.
Samedi dernier, vers 13h. Il fait exceptionnellement beau. J'en profite pour faire mon footing.
Ma tenue en la circonstance est des plus repoussante : un vieux t-shirt d'une couleur indescriptible, de vieilles chaussures ignobles et un bermuda que n'aurait pas refusé le plus ringard des scouts. Mon haleine sèche aurait tuée un essaim de mouche à merde et mon odeur corporelle parfaitement visible grace aux auréoles de sueurs sur mon t-shirt devait être perceptible de l'autre côté de la rue. C'était une deux fois deux voies.
Sur le chemin du retour, au détour d'une petite montée, je rattrape un vélo vétuste enjambé d'une paire de fesses qui elles ne sont pas du tout vétustes, dieu merci. Je suis presqu'à sa hauteur quand le charmant derrière tente une manoeuvre d'évitement d'un passant. Inconscient de ma présence, le derrière manque me rouler dessus. Le drame est évité de justesse grâce à mon réflexe, qui consiste du coup à éviter à la fois le malheureux piéton et la téméraire cycliste. M'apercevant enfin, elle se fend d'un timide mais charmant "pardon".
Mon attention se porte enfin sur elle et non plus seulement sur la course et son postérieur. C'est une B- blonde aux yeux clairs.
Comme je la dépasse, je lui dit lance tout simplement que je vais plus vite à pied qu'elle sur son vélo. Opener d'une originalité débordante qui a néanmoins l'intérêt d'attirer l'attention de la demoiselle. Elle enchaîne dans un français des plus chancelants.
Au bout de quelques échanges des plus précaires en français, je lui propose de passer à l'anglais, qui est la seule des 5 autres langues qu'elle prétend parler couramment que je pratique également. Son accent ferait peut-être pâlir d'envie les vaches espagnoles, mais demande néanmoins de ma part une concentration qu'un jogging sur un trottoir semé d'embuches ne me permet d'obtenir que rarement.
Je n'ai pour l'instant aucune intention de la numcloser, je fais ça pour l'échauffement, aussi je me contente d'un fluff assez insipide sur les raisons de sa présence dans notre beau pays. J'apprend qu'elle est étudiante et que c'est une amie avec laquelle elle devait faire ce voyage qui a eu l'idée du voyage. Son amie n'a pas pu venir tout de suite, aussi se retrouve-t-elle un peu isolée ici depuis un mois.
J'interromps un moment le récit pour faire un point sur la situation : je cours sur un trottoir encombré d'obstacles aléatoires en compagnie d'une fille à vélo, qui, même si elle est charmante, ne maitrise pas parfaitement son véhicule, et constitue de ce fait un obstacle supplémentaire. La discussion se déroule en anglais, langue qu'elle maitrise imparfaitement, et avec un accent marqué. La conversation ne décole pas vraiment, et pour cause, je ne comprend pas la moitié de ses paroles. Je pue, j'ai mauvaise haleine et je suis habillé comme un scout SDF. Enfin, je suis fatigué d'avoir couru depuis une demie heure.
Par chance (pour elle
), son logement se trouve sur mon chemin, je la raccompagne donc chez elle par la force des choses. Là, c'est plus ou moins elle qui me propose de refaire un footing ensemble. Je lui demande comment la contacter, et elle monte au troisième étage chercher un papier et un stylo pour me donner son numéro et son prénom.
Ma conclusion :
Malgré une technique proche du zéro absolu, j'ai réussi à obtenir un numéro dans des conditions apocalyptiques. Je pense que c'est un encouragement pour tous les débutants comme pour moi. Car si je n'ai utilisé aucune technique, j'avais par contre un mental de gagnant, en grande partie grace aux conseils donnés dans FTS et un peu grace à l'adrénaline, ainsi qu'une bonne humeure contagieuse.
Finalement je l'ai appeler pour annuler le footing et aller visiter un musée dimanche.
Le DEUXIEME NUMCLOSE m'aura permis de comprendre l'importance d'un wing.
Le soir du jour de mon premier numclose, je sors avec mon wing dans l'intention d'aller au Man Ray.
Pendant la journée, j'ai participé à la sarge organisé par un membre du forum, et je me suis mangé un rateau d'une froideur extrême qui a déteint sur mon mojo. C'est donc avec circonspection que s'engage la soirée.
En attendant le début de soirée du Man Ray, nous décidons d'aller prendre un verre dans un bar. Notre périble nous amène dans la cours intérieur du Latina Café, où nous prenons racine pour discuter entre nous. Près de nous se tiennent deux damoiselles, tout aussi occupées que nous. De loin dans l'obscurité, je les place dans les C. Comme mon mojo n'est pas au mieux de sa forme, et que j'ai déjà un numéro en poche, je me dis que je m'entrainerais sur les B+ et les A du Man Ray. Mais mon wing ne se dit pas ça du tout, et il engage le set.
Peu intéressé, je fais le tour du propriétaire, sans rien voir de motivant. Au bout d'un quart d'heure je retourne auprès de mon wing qui m'introduit dans le set. De plus près je vois que l'une d'entre elle est en fait une B, qui vaut bien un entrainement de ma part.
Je l'engage sur sa présence en France, en anglais pour la deuxième fois de la journée, ses études et son boulot. Sa nationalité me permet d'enchainer sur quelque chose de plus intéressant : la salsa. Un léger pattern du type "ressents tu aussi ce bien être quand tu dances? Cette sensation agréable, excitante même parfois?" me permet d'avoir des IOI plus marqués : elle tourne franchement vers moi et oublie complétement sa copine. Je lui propose dans la foulée de lui faire découvrir les lieux à salsa de la capitale et en profite pour lui voler son numéro. Elle me demande le mien juste après.
Ma conclusion :
1- Un wing permet non seulement de se remonter le moral en cas de coup dur, mais également d'ouvrir des set quand on n'a pas soi même la forme.
2- Le fluff sert surtout à découvrir les centres d'intérêt de la cible, et à enchainer là dessus.
3- Une attitude non needy, un bon BL (merci aRise), une voie lente, forte et venant du ventre peuvent faire beaucoup.
4- A Paris il est utile de parler anglais, ça multiplie les possibilités rencontre.
Das ces deux FR, la barrière de la langue ne m'a même pas permi d'utiliser mon humour ravageur, qui est ma principale arme en soirée (hmm, mouais, c'était peut être un plus, finalement
).
Si j'ai le temps, je posterais comment j'ai involontairement posé un lapin à une fille, et comment j'ai rattrapé le coup.
PREMIER NUMCLOSE est un numéro qui m'aura bien fait courir.
Samedi dernier, vers 13h. Il fait exceptionnellement beau. J'en profite pour faire mon footing.
Ma tenue en la circonstance est des plus repoussante : un vieux t-shirt d'une couleur indescriptible, de vieilles chaussures ignobles et un bermuda que n'aurait pas refusé le plus ringard des scouts. Mon haleine sèche aurait tuée un essaim de mouche à merde et mon odeur corporelle parfaitement visible grace aux auréoles de sueurs sur mon t-shirt devait être perceptible de l'autre côté de la rue. C'était une deux fois deux voies.
Sur le chemin du retour, au détour d'une petite montée, je rattrape un vélo vétuste enjambé d'une paire de fesses qui elles ne sont pas du tout vétustes, dieu merci. Je suis presqu'à sa hauteur quand le charmant derrière tente une manoeuvre d'évitement d'un passant. Inconscient de ma présence, le derrière manque me rouler dessus. Le drame est évité de justesse grâce à mon réflexe, qui consiste du coup à éviter à la fois le malheureux piéton et la téméraire cycliste. M'apercevant enfin, elle se fend d'un timide mais charmant "pardon".
Mon attention se porte enfin sur elle et non plus seulement sur la course et son postérieur. C'est une B- blonde aux yeux clairs.
Comme je la dépasse, je lui dit lance tout simplement que je vais plus vite à pied qu'elle sur son vélo. Opener d'une originalité débordante qui a néanmoins l'intérêt d'attirer l'attention de la demoiselle. Elle enchaîne dans un français des plus chancelants.
Au bout de quelques échanges des plus précaires en français, je lui propose de passer à l'anglais, qui est la seule des 5 autres langues qu'elle prétend parler couramment que je pratique également. Son accent ferait peut-être pâlir d'envie les vaches espagnoles, mais demande néanmoins de ma part une concentration qu'un jogging sur un trottoir semé d'embuches ne me permet d'obtenir que rarement.
Je n'ai pour l'instant aucune intention de la numcloser, je fais ça pour l'échauffement, aussi je me contente d'un fluff assez insipide sur les raisons de sa présence dans notre beau pays. J'apprend qu'elle est étudiante et que c'est une amie avec laquelle elle devait faire ce voyage qui a eu l'idée du voyage. Son amie n'a pas pu venir tout de suite, aussi se retrouve-t-elle un peu isolée ici depuis un mois.
J'interromps un moment le récit pour faire un point sur la situation : je cours sur un trottoir encombré d'obstacles aléatoires en compagnie d'une fille à vélo, qui, même si elle est charmante, ne maitrise pas parfaitement son véhicule, et constitue de ce fait un obstacle supplémentaire. La discussion se déroule en anglais, langue qu'elle maitrise imparfaitement, et avec un accent marqué. La conversation ne décole pas vraiment, et pour cause, je ne comprend pas la moitié de ses paroles. Je pue, j'ai mauvaise haleine et je suis habillé comme un scout SDF. Enfin, je suis fatigué d'avoir couru depuis une demie heure.
Par chance (pour elle

Ma conclusion :
Malgré une technique proche du zéro absolu, j'ai réussi à obtenir un numéro dans des conditions apocalyptiques. Je pense que c'est un encouragement pour tous les débutants comme pour moi. Car si je n'ai utilisé aucune technique, j'avais par contre un mental de gagnant, en grande partie grace aux conseils donnés dans FTS et un peu grace à l'adrénaline, ainsi qu'une bonne humeure contagieuse.
Finalement je l'ai appeler pour annuler le footing et aller visiter un musée dimanche.
Le DEUXIEME NUMCLOSE m'aura permis de comprendre l'importance d'un wing.
Le soir du jour de mon premier numclose, je sors avec mon wing dans l'intention d'aller au Man Ray.
Pendant la journée, j'ai participé à la sarge organisé par un membre du forum, et je me suis mangé un rateau d'une froideur extrême qui a déteint sur mon mojo. C'est donc avec circonspection que s'engage la soirée.
En attendant le début de soirée du Man Ray, nous décidons d'aller prendre un verre dans un bar. Notre périble nous amène dans la cours intérieur du Latina Café, où nous prenons racine pour discuter entre nous. Près de nous se tiennent deux damoiselles, tout aussi occupées que nous. De loin dans l'obscurité, je les place dans les C. Comme mon mojo n'est pas au mieux de sa forme, et que j'ai déjà un numéro en poche, je me dis que je m'entrainerais sur les B+ et les A du Man Ray. Mais mon wing ne se dit pas ça du tout, et il engage le set.
Peu intéressé, je fais le tour du propriétaire, sans rien voir de motivant. Au bout d'un quart d'heure je retourne auprès de mon wing qui m'introduit dans le set. De plus près je vois que l'une d'entre elle est en fait une B, qui vaut bien un entrainement de ma part.
Je l'engage sur sa présence en France, en anglais pour la deuxième fois de la journée, ses études et son boulot. Sa nationalité me permet d'enchainer sur quelque chose de plus intéressant : la salsa. Un léger pattern du type "ressents tu aussi ce bien être quand tu dances? Cette sensation agréable, excitante même parfois?" me permet d'avoir des IOI plus marqués : elle tourne franchement vers moi et oublie complétement sa copine. Je lui propose dans la foulée de lui faire découvrir les lieux à salsa de la capitale et en profite pour lui voler son numéro. Elle me demande le mien juste après.
Ma conclusion :
1- Un wing permet non seulement de se remonter le moral en cas de coup dur, mais également d'ouvrir des set quand on n'a pas soi même la forme.
2- Le fluff sert surtout à découvrir les centres d'intérêt de la cible, et à enchainer là dessus.
3- Une attitude non needy, un bon BL (merci aRise), une voie lente, forte et venant du ventre peuvent faire beaucoup.
4- A Paris il est utile de parler anglais, ça multiplie les possibilités rencontre.
Das ces deux FR, la barrière de la langue ne m'a même pas permi d'utiliser mon humour ravageur, qui est ma principale arme en soirée (hmm, mouais, c'était peut être un plus, finalement

Si j'ai le temps, je posterais comment j'ai involontairement posé un lapin à une fille, et comment j'ai rattrapé le coup.