OR LFG: Le jour du grand n'importe quoi (Long)
Posté : 16.01.06
Excerpt : Dans ce report EXCEPTIONNELLEMENT INUTILE (râleurs arrêtez de lire dès à présent, merci) vous trouverez les ingrédients suivants :
Sarge avec LE Jibril, record du monde d'abordage pour que dalle, un max de tentatives de PU qui tournent en n'importe quoi, quelques répliques ou idées à reprendre éventuellement, on sarge tout le macdo, le pire num close inutile de presque mannequin de tous les temps, et vous saurez ce qui est arrivé à Némo. Et à Barbie et Stacy.
C'est parti
14:30
M: [contrefaisant ma voix comme il faut] Jibril, c'est Samantha, pourquoi tu m'as pas rappelée, ça fait des semaines maintenant...
On se met d'accord, direction Chatelet, ce serait dommage que ces demoiselles puissent faire les soldes dans le coin sans avoir la chance de nous rencontrer, place de la fontaine dans approximativement une demi-heure.
Ca tombe bien, aujourd'hui nous sommes libres tous les deux jusqu'à 23h environ, vu qu'on a des trucs tous chauds qui nous attendent pour la nuit.
Le plan de la journée est donc relativement simple : on sarge tout ce qu'on trouve jusqu'à 23 heures.
Dernière inspection devant la glace, je renfile un imper qui pue encore la clope ; c'est le problème de sarger les pubs tous les soirs le temps, l'odeur a plus le temps de partir.
SHBSortieDeMétroNuméroCinquanteDouze
Près de l'entrée du métro, je détecte à la démarche une SHB. Elle a plein de paquets.
M: Stop !
E:
M: [*Juggler Stare, sourire*] Brigade d'Inspection des soldes ! Avez-vous dépassé votre plafond de carte bleue ?
E: [Reprenant son assurance et son BS] Non.
M: Ah il va me falloir dresser une contravention. Prénom ?
E: Ah ha ha ça marche pas [*fait mine de repartir*]
M: Délit de fuite ?
E: Désolée, inspecteur machin, mais c'est non...
M: C'est quoi cette attitude ? Je veux dire quand je t'ai vue, je me suis dit tiens, elle a l'air *plutôt* mignonne, classe... et j'ai eu envie de faire ta connaissance, parce que je me suis dit que tu serais peut-être intéressante. [*sourire JE te teste*] Mais socialement, je m'attendais un petit peu à mieux...
E: Tu es pas mon genre...
---- Bien sur, bien sur...
M: [*Air et ton sérieux*] Attends, ça on en parle après. Non sérieusement tu as une attitude genre... je sais pas, t'es célèbre, tu as fait pop stars ou quoi ?
E: Non...
---- Make them Autoneg themselves (C) Phenix 2005.
M: Ce genre d'attitude c'est pas top... Genre je sais pas, sur une note de 1 à 10 tu te mettrais combien ?
E: ??? Je sais pas... 9
---- Justifie-toi, justifie-toi... Enfin c'est ce que j'aurais noté aussi
M: [*Prend un air pensif*] C'est vrai que t'es pas mal, mais j'irai pas jusque là... Je veux dire, tu es un peu trop maquillée...
E: Ah bah merci. C'est toi qui m'a abordée je te signale...
M: Et puis... [*tourne un peu autour pour qu'elle change d'orientation*] T'as pas des mensurations parfaites pour mériter un 9...
---- Et pan de deux negs dans ton tête
E: [exorbitée, hallucinée, à fond dans le truc] Et selon toi c'est quoi mes mensurations ?
M: 90B, 58, 90. Mais pour la taille je suis pas sur, à cause de ton manteau.
E: [*se marre*] J'y crois pas, tu me fais halluciner.
M: Je fais souvent cet effet là. J'avais bon.
E: Possible, mais si je te plais pas...
M: Non à part ton attitude tu me plais bien...
E: Alors selon toi je mérite pas un 9 ??
---- Bon là va falloir la calmer, j'attrape un AFC qui passe.
M: Excuse moi. Sur une échelle de 1 à 10, tu mettrais combien à cette demoiselle ? [*clin d'oeil, regard vers le bas*]
---- <Début du grand n'importe quoi>
L: [*se rapproche, manifestement intéressé*] Je sais pas...
---- Il y en a qui sont tellement nazes qu'ils captent même pas qu'ils sont des tools. Et Jibril qui va m'attendre... mince comment je m'en débarasse de ce blaireau, maintenant ?
M: Tu vois il veut pas te vexer.
E: [*S'éclate manifestement de la pseudo compétition*]
L: Euh... Vous êtes très belle, je veux dire vraiment charmante.
---- Ah lui c'est un vrai ;D Bon on va pas le laisser pourir, je tape dans mes stocks d'AMOGging stuff !
M: Quand tu veux [*main sur le bras du mec, alpha-dominance style*] on a pas que ça à faire...
L: Je sais pas...
---- Il fait durer, l'animal, il a l'air hypnotisé.
M: Allez t'es un gagnant, tu peux le faire.
---- Tic tac tic tac.
M: Au fait elle est super ta chemise, les mecs du club d'échecs avaient la même au collège.
E: [Explose de rire]
L: [vexé par elle plus que par moi] Je sais pas, 7.
---- Trop n'importe quoi ce PU... M'enfin la note inespérée est ce que je voulais.
M: [*sourire amusé*] Ok merci, [*le raccompagne dans son sens de départ*].
L: Non franchement elle est super mignonne.... enfin je veux dire vous êtes super mignonne.
M: [*à son oreille à lui*] Si tu touches à ma soeur je t'explose.
E: Si tu lui dis que je suis ta meuf...
M: Je te jure que non.
---- Auréole
L: C'est vraiment votre frère ?
---- Putain il a pas compris lui... Ca part en sucette... Le problème c'est qu'il me gonfle vraiment, je suis en train de perdre mon state alors que je devrais m'amuser.
E: Non... lui, il est inspecteur à la brigade du shopping.
L: Vous avez fait du shopping ?
----- Bon ok, on sort l'artillerie lourde...
M: Franchement, tu la kiffes, malgré que tu penses qu'elle vaut que 7 ?
L: Je sais pas je la connais pas...
M: C'est très poli de ta part, mais elle risque de pas apprécier. Est-ce que tu as envie de la draguer ? Vas-y !
L: Euh...
---- Championnat des Buses 2006.
M: Si non c'est bon, TU PEUX T'EN ALLER...
L: [*Cherche désespérément un signal chez elle...* mais bon fallait pas rêver quand même] Euh... Bonne journée... [*se casse*]
E: Tu as du culot...
M: J'allais justement lui proposer de te faire la conversation pendant qu'il allait t'acheter des fleurs.
E: Ah ha ha. En fait t'es un gros dragueur, on voit que tu as l'habitude.
M: [*EC lock*] Qu'est-ce qui t'excite tant chez les gros dragueurs ?
E: Quand ils savent lâcher l'affaire.
M: Hé, je suis une vraie personne, avec une vraie vie.
E: Je n'en doute pas.
M: J'ai envie de faire ta connaissance, ne me dis pas que tu recales les candidats sociaux et qui ont de l'humour ?
E: C'est pas ça, mais je suis pas attirée.
---- Ouch pan mon tête. A partir de là je stalle et je réussis pas le damage control, je parle trop vite, etc.
M: Je peux te demander pourquoi ?
E: Je préfère les blonds, et puis j'ai déjà un mec.
M: Raaaa mignonne comme tu es je suis sur que tu en as au moins trois ou quatre, c'est pas sympa de me mentir...
E: En plus je suis sur que tu es quelqu'un d'intéressant, mais sérieux je serais pas tranquille si t'étais mon mec...
M: Tu as des raisons de douter de toi-même ?
E: Je suis désolée, faut que j'y aille.
M: Sans regret ?
E: Sans regret.
M: Tu as répondu trop vite.
E: Peut-être, mais c'est mon choix et je m'y tiens.
M: Tu as des copines mignonnes à me présenter ?
E: Joli come back.
M: Merci public merci.
E: Mais on me l'a déjà faite.
M: Je le pensais sincèrement. A un titre ou à un autre, tu as l'air plus intéressante que les premières secondes après que je t'aie abordée.
E: Salut.
M: A l'année prochaine.
E: [*rit*, secoue la tête, s'en va]
HBKiMaVu
Quai du métro, je vois une brune pas trop mal. Inspiration, j'essaie de retrouver mon state, je me colle pas loin.
J'essaie de retrouver les bollox d'approcher, zut ça enclenche pas.
Le métro s'arrête nickel en face de moi. J'appuie volontairement pas. Elle va pour le faire et rentrer dans le wagon, je voulais lui faire le coup des avocats ou de "arrière prédatrice sexuelle", mais une dame ouvre la porte d'à côté et elle y va.
Elle me tope à la regarder, elle se marre.
Ah tiens, une joueuse. Je rentre, j'ai un instant de stall, j'ai limite failli faire petit joueur et ne pas y aller. Et puis si elle se marre, c'est que ça le fait.
Je vais vers l'avant du wagon où elle se pose, et je me vautre.
Elle m'a repéré manifestement.
M: Salut. Je te trouve mignonne, tu as l'air sapée classe et plutôt cool, alors je me suis dit qu'il fallait que je fasse ta connaissance.
E: Ah ouais ?
M: C'est la première fois que ça t'arrive ?
E: Non, mais je t'ai vu tchatcher la blonde à l'entrée tout à l'heure.
----Cramé en vol (C) Phenix 2006
M: M'en parle pas.
E: Tu t'es pris un rateau ?
----Salope va
M: [*Prend un air surpris, puis fait style bien sur que non*] Non.
----Elle ne saute pas dans la boucle. Pas mon jour.
M: Epouvantable... Une espèce de prédatrice sexuelle encore... Enfin, et toi, tu es une fille normale ?
E: C'est quoi normale pour toi ?
M: Mmmm attends... Tu sais faire la cuisine ?
E: Non.
M: Aïe ! Tu as d'autres qualifications ?
E: Quoi ?
M: Je sais pas, qu'est-ce qui chez toi pourrait m'intéresser ?
E: Euh... Je sais pas.
M: Tu fais rien de ta vie ? Genre pickpockette, astronaute ? La quête pour enrayer la surpopulation des bigornos nains en Afrique du Sud... ou collectionneuse de quelque chose, genre les éditions collector des albums des 2B3 ?
E: [*se marre*] Rien d'aussi passionnant.
Silence.
M: Ne compte pas pour moi pour te supplier à genoux.
E: T'es un tchatcheur.
M: Et qu'est-ce qui t'excite autant chez les tchatcheurs ?
E: Pas grand chose justement.
M: Tu as beaucoup d'amis ?
E: Mais sérieux, t'es qui ?
1.
M: Phenix, éleveur de pingouins.
E: Tu te fous de ma gueule en plus...
M: Tssst. Imagine je serais comptable, je pourrais pas l'avouer...
E: Et c'est quoi ton métier que tu peux pas avouer ?
M: Gigolo.
E: Je suis trop pauvre pour me payer tes services.
2.
M: Voilà qui est plaisant à entendre. Tu fais quoi dans la vie ?
E: Etudiante.
M: Ca arrive à des gens très bien, tu sais... Et plus particulièrement ?
E: LEA...
S'ensuit du fluff, le minimum pour bouger sur conversation C1.
Arrivés à Montparnasse, elle se lève.
E: Je suis désolée je dois descendre, mais c'était bien sympa. Bonne chance pour te trouver une copine !
M: Pourquoi une seule ? Hé, attends, laisse moi ton numéro de téléphone !
E: Je peux pas, mon mec m'attend !
M: Attends, tu veux pas passer pour une allumeuse devant tout le wagon ?
Une grosse dame qui vient piquer sa place m'empêche de la suivre comme il faut.
E: T'es vraiment un salaud !
M: Essaie pas la flatterie...
Sonnerie. Un troupeau de touristes monte à la dernière seconde et m'empêche de descendre, ce que j'étais presque plus ou moins en train d'envisager.
Elle me fait un salut de la main.
Je lui rends un sourire n°2.
J'ai du mal à être bon perdant sur ce coup-là.
Il y a deux moches qui me regardent en se marrant. En y repensant c'était peut-être pas une consécration de jalousie, mais sur le coup ça m'a énervé.
Il y a un petit vieux qui me fait oui de la tête. Je me marre quand même, jaune.
A la station d'après il y a une mignonne qui rentre, genre une 7.5-8 sans BS, mais franchement j'ai plus le mojo, je la regarde, elle me crame, je bats en retraite comme un AFC.
Les stations défilent.
Bon, y a le petit vieux qui me fait un coup de sourcils en m'indiquant la fille, oui t'inquiète je l'avais repérée, je me dis que c'est jouable. Après le wing de 4 ans pour KineBabe, le wing coach de 70 qui te pousse à aborder.
Je songe à lui faire un truc ironique dans le genre "je suis déprimé je viens de rater la femme de ma vie... il y a trois stations. Tu sais faire la cuisine ?" et me servir du public autour qui m'a vu prendre le rateau il y a quelques instants, mais je réalise qu'il va falloir que je descende bientôt.
Bon, pas fâché de pas l'aborder tout compte fait. Instinctivement, je sens que je l'aurais ratée.
HBBoots
Je descends pour la correspondance, je prends l'escalier en sens interdit, droite gauche, et là qu'est-ce que je vois devant moi ? Un joli popotin.
Bottes hautes classe, allure sexy... Inspiration... Bon elle prend le même couloir que moi...
Je vais plutôt la suivre et me mettre au même niveau sur le quai et l'aborder sur le quai plutôt que de profil en marchant, vu qu'elle bouge relativement vite je voudrais pas qu'elle me prenne pour un possible retard.
Je me re alpha ise. Enfin j'essaie.
Je contrôle rythme de marche, respiration, je me repasse deux trois moments de LFG.
Elle va tout à l'avant. Ca tombe bien moi aussi, c'est mieux pour sortir sur Rivolaï à l'arrivée.
Je reste à un tranquille deux mètres. J'attends que son attention se porte vers moi. A ce moment je la regarde innocemment, je "tombe en arrêt" sur ses bottes et son espèce de haut de pantalon qui s'arrête 10cm au-dessus du haut des bottes. Je la regarde, bon une 6 bof, et aïe elle a un walk-man zut. Je fais un regard appréciateur totalement innocent, et pris d'une envie subite de lui parler, je lui montre ses bottes. Elle arrête la musique.
M: Juste... Je voulais vous dire... Les bottes sont super classe, et en plus le tout c'est original, c'est rare.
E: Merci.
Je romps l'échange. Je reviens l'air intrigué. Elle recoupe la musique.
M: Juste, ça m'intrigue ça craint pas les courants d'air ?
E: Non non, ça va, merci.
Cette fois-ci, sourire, je prends l'EC.
Je recommence.
M: Tu dois être championne de shopping, franchement j'adore comment tu te fringues. Tu vas faire les soldes ?
E: Non je vais à un partiel.
----LIFELINE !
Pan... Bon la suite c'est de la conversation, elle est étudiante en histoire, à la Catho (sur le coup je percute pas), machin tout ça.
A un moment :
M: Mais et tu fais quoi dans la vie, je veux dire tu reste chez toi à tricoter, le week-end, ou tu élèves des poissons rouges ?
E: Oui justement ! Il s'appelle Némo.
M: Ah tiens c'est marrant j'ai justement mangé un sushi qui s'appelait comme ça la semaine dernière.
E:
----Oops. J'y suis peut-être allé un peu fort.
M: *sourire*
E: Je vais descendre bientôt.
M: Cinéma, films ?
E: Musées.... [bla bla musées]
M: Tiens ça fait un moment que je veux m'y mettre aux musées, mais tout seul j'ai la flemme...
(...)
Arrêt.
M: Aucune obligation, mais si je te laisse mon numéro de téléphone, tu m'appellerais pour qu'on y aille ensemble ?
E: Je préfère te dire non, c'est genre on se rappellerait pas...
M: Je survivrai ;)
E: Bonne journée.
M: Toi aussi.
Elle descend. J'ai oublié de lui souhaiter bonne chance pour ses partiels et j'ai même pas insisté pour le numéro.
A ce moment je me demande quand je descends, et là je vois marqué "Les Sablons".
----OH PUTAIN LE CON !
Je gicle du métro.
4 ans à prendre le métro dans ce sens là, j'ai même pas réfléchi et je l'ai donc pris dans le mauvais sens.
La Catho, ses partiels, j'aurais du percuter.
Je speede pour monter de justesse dans celui qui part dans l'autre sens.
Je rédige un SMS pour Jibril, histoire qu'il prenne pas les toiles d'araignées en m'attendant.
The Dream Team
Je retrouve Jibril peu après.
On papote un peu, on commence à bouger.
C'est génial de sarger avec un mec comme Jibril. Entre le fait qu'il te tue pas ton state mais l'entretient, pure vibe entre les sets et dedans, qu'il a les burnes d'approcher tout ce qui bouge en purement frontal même avec n'importe quoi qui lui passe par la tête, qu'il a un cerveau et par moment le genre de trait de génie qui moi me font mourrir de rire.
Après je vous promets rien sur l'ordre, vu que nous aussi on a fait presque n'importe quoi.
Dans ce qui suit, on a décidé d'éviter la marée humaine rue de Rivoli, et on est repassé plusieurs fois dans le Forum dans tous les sens.
The Watch
Il voulait faire réparer ses montres (à quand les cinq en ligne ?).
On rentre dans le forum, horloger. Pendant qu'il discute, tant qu'à faire avec la blonde potable, je splitte et scanne un peu ce qui passe.
Une 7 me bouscule.
M: Hé, attention, je vais t'envoyer mes avocats !
Elle me zappe. Allons bon, encore une qui se prend pour une étrangère sans savoir que les étrangères, elles savent parler.
Je regarde un peu le reste, mais rien de bon.
On bouge sur le BHV. Pendant qu'il fait réparer sa montre avec une petite rousse, j'appelle comme convenu HBSuperExtra (ma nouvelle one itis, #close de la semaine en pub). Répondeur. Je suis pas très bon, c'est à peine si je l'appelle Samantha. Pourtant de toute l'année passée j'ai jamais été aussi motivé par une fille (à part Kinette m'enfin à stade égal je suis même pas sur).
Pendant que je joue à attraper un EC Lock avec une 6 de plus de 35 ans qui fait la queue aussi, Jibril fait un tour de magie : il réussit à pas payer les 7 euros et des cahouettes.
Respect.
HBPiercing
En revenant vers les Halles, set de 3, Jibril et une mignonne s'openent mutuellement. C'est fendard. Du coup il a "subitement retrouvé notre chemin", elles demandent le leur.
On ramène le set qui cherche la rue des Lombards, comme j'ai été au Pass je sais où c'est ("Tu te rappelles le restau l'autre fois ? Pour le ... séminaire ?").
Rien de particulier, game de base, j'expérimente avec plus de sexualisation (mon nouveau jeu), je me retrouve à marcher avec la mignonne de départ et Jibril avec la candidate au piercing, on zappe comme des porcs la correspondante allemande.
Au moment où elles rentrent dans la boutique de torture, je tente le timebridge à tout hasard, mais elles déclinent.
Putain c'est pas mon jour.
The Starbucks Girls
On entre au Starbucks. Jibril commence à parler avec deux asiatiques à la table. Il connaît Myriam, qui est serveuse là. Je suis pas sur que Myriam existe, mais bon, c'est pas mentir, c'est flirter.
Elles répondent poliment.
Nous blablatons. A un moment Jibril fait un take away subit, je rassérène les filles.
Une des deux est plutôt jolie. Je fais un peu de rapport pour compenser l'entrée en matière outrancièrement télégraphiée de mon wing.
J'apprends qu'elles sont toutes les deux maquées.
Je continue à tchatcher, il revient (il avait été gamer une SHB qui passait), on pratique un peu jusqu'à ce qu'elles se cassent.
Némo, l'algue et le thon
Entre temps j'avais raconté à Jibril pour HBBoots et Némo, il me dit que dehors il y a une fille à la terrasse du Starbucks, qui a une écharpe d'algues.
Ca me fait marrer, je me lance.
M: [*Montre l'écharpe*] Ooooooh C'est pas vrai ! Tu as piqué la nourriture de Némo pour te faire cette écharpe !?
Elle me regarde comme un martien.
Ok, en plus elle a une sale gueule (Jibril, WTF ?) et me fusille du regard.
On se concerte même pas, on dégage.
De toute façon, si j'avais pas bouffé Némo, il serait mort de faim sans ses algues.
Les même pas HB qui flakent
J'ai un message téléphonique. Je devais prendre un pot cet aprem avec des filles qu'on a croisé la nuit dernière. Pas vraiment des cibles (mauvaises notes), mais l'une d'elle s'est trouvée connaître Kinette (que j'ai présentée officiellement comme ma meilleure amie) et bosser à 1m50 d'elle, et on voulait lui monter un bateau, genre elle a rêvé de Kinette des trucs que moi je sais sur elle, ou une séance de spiritisme, ce genre de connerie. Flake, elle veut reporter.
N'importe quoi cette journée.
Tout ce qui traîne
Que des gamines partout. Jibril ouvre des trucs faut vouloir, malgré de bonnes résolutions (il veut une 9 indienne, ça lui rappelle une oneitis je crois).
Au bout d'un moment même moi je commence à envisager d'ouvrir les bans de thons qui passent, et pourtant ceux qui ont sargé avec moi confirmeront que j'ouvre pas tout ce qui bouge loin de là.
Jibril aborde une fille dans le forum, je continue tranquillement d'avancer un peu.
J'en trouve une assise par terre au coin d'un magasin, une plutôt jolie. Elle va pour se lever quand elle me voit venir vers elle. J'ai un geste pour l'en dispenser.
M: T'as récolté beaucoup d'argent ici aujourd'hui ?
E: Ah ha ha.
Première accroche de la journée dont je sens que ça le fait. Pas trop tôt !
Je lui fais un petit signe de connivence, je décide de faire un mono Butterfly :p et je vais voir Jibril. Il a l'air de tenir son mono set aussi.
Quand je reviens quelques instants plus tard, elle a disparu.
N'importe quoi, cette journée.
M: Tu boîtes ? Tu as mal ?
J: Je me suis fait ça à la danse classique.
M: Tu fais de la danse classique ??
J: Non. Mais ça marche à tous les coups.
M: MDR.
HBCorrine
Après moultes circonvolutions, nous décidons d'entrer dans Habitat, nous disons que comparé aux gamines des environs, au moins si elles sont là c'est qu'elles ont un chez elles.
Il y a des gens vautrés sur les canapés. Je voulais demander s'ils étaient vendus avec, pour ouvrir en méprenant une cible potentielle pour une vendeuse, mais rien de bon à portée.
Une vendeuse qui a l'air pas mal. Jibril l'entend.
J: Ca c'est une voix à Bitch Shield.
M: ??
J: Attends...
(...)
J: Excusez-moi.
J'admire l'artiste. Il temporise beaucoup plus que moi quand il parle.
E: Je peux faire quelque chose pour vous ?
J: [à moi] Tu vois je te l'avais dit.
E: De quoi ?
J: Tu as la même voix que Corrine au standard.
E: Ah ha ha
(...)
E: Bon en fait si j'ai bien compris vous allez me parler un quart d'heure et vous achetez rien ?
----Oh My God, Jibril il détecte les BS avant même qu'ils soient levés.
M: On essaie d'arrêter.
----Zut j'aurais dut lui dire qu'on pouvait tenir bien plus qu'un quart d'heure.
(...)
E: Non mais la je dois travailler, revenez quand il y a moins de monde.
1?
Heureusement que j'ai fait ce FR, sinon j'aurais oublié de repasser
Barbie Ripolin et son amie Stacy Botox
On revient vers une terrasse dans le forum. Y a deux cibles qui ont l'air bien présentées.
Jibril attaque avec l'opener service militaire/bronzage.
On se sauve très vite : elles sont un peu ineptes, et en plus c'est des 4 ripolinées à outrance, les fakasses périmées c'est pas notre truc.
A un moment, ça nous saoûle, on décide qu'il y a rien de bon à gamer dans le coin quand t'as plus de 18 ans, et on décide de bouger vers Saint-Michel.
Je crois que c'est à ce moment là que Jibril commence me à dire que c'est n'importe quoi aujourd'hui.
C'est le moins qu'on puisse dire, constatè-je.
HBHeartForU
Sur le quai du RER.
J: Si j'aborde, tu me suis ?
M: Evidemment.[T'as de ces questions des fois]
Il revient de 2m, tchatche avec un set de deux.
Je le rejoins, tranquillement.
Il est en train de se faire jeter. Bin elle est vraiment jolie, pas loin de 8 quand même, ça bitchshielde, ces petites choses-là.
Ce sont des soeurs, la seconde est super mégajeune (trop).
J'essaie de rattraper le coup, je reprends la conversation sur un mode plus cool. Je demande cash ce que Jibril a utilisé pour l'aborder.
Il lui a dit qu'il avait fait le coeur sur le panneau d'affichage pour elle.
M: Eh ben c'est mignon...
Eh on est là pour soutenir son wing.
Le damage control a l'air de réussir, je tacle sur le sujet des openers, je balance quelques stories.
Bon j'ai eu la mauvaise idée de dire qu'on allait vers Saint-Michel, c'est juste à une station, pas le temps de terminer honorablement à moins qu'elles descendent là-bas aussi.
Dans le RER, je propose le numclose (même le réverse, je sais plus). Elle est de banlieu, tout ça. No way.
Bon on se quitte en bons termes mais toujours pas de numéro.
Le mojo revient un peu.
Le MacDo
Queue du MacDo.
Un set difficile devant, qu'on réussit à accrocher de justesse.
Pendant que Jibril va parler avec un de ses numcloses qui bosse là, dans la queue du MacDo, j'ouvre les sets des alentours et j'entretiens les difficiles.
Elles ont des mecs et tout mais elles acceptent le game non sans intérêt malgré le genre je fais ma difficile.
Celles d'à côté, je leur dis de pas manger trop de hamburgers sinon on les aborde pas. Quand elles reprennent leur conversation, je remets ça avec les frites. Après je leur dis que je vais les surveiller, etc. (en partant je leur dirai qu'on va les peser à la sortie pour vérifier).
Une fois en haut on sarge toute la salle. Sérieux, on a taclé tout ce qui bougeait.
Free style, no soucy.
On a plus fait de sets rien que là que j'en fais d'habitude dans une soirée, mais franchement on en voulait de rien avoir croisé de valable l'après midi. Même des 5 y ont eu droit.
Les deux du set difficile finissent par partir. Tant pis pour elles de toute façon elles vont pas aux Gloubi-Boulga nights.
Jibril a trouvé un magazine plus tôt, une dame d'un certain âge se met à notre table et regarde le magazine.
Je rerelâche mon set pour revenir lui dire que si quelqu'un touche à nos manteaux, elle a le droit de les mordre.
Elle me demande si elle peut lire le magazine, of course.
Jibril a une conversation particulièrement impressionnante avec un set d'indiens, frères et (of course) soeur.
Je le vois pas staller, je continue à gamer tout ce qui bouge. Butterfly, Social Proof, Pif paf.
Là on est super chauds.
J'ai DeadOrAlive au téléphone, il va nous rejoindre.
Le Num Close qui ressemble à rien
A un moment on se rassoit à notre table avec la dame. En fait le magazine je croyais que c'était un truc de gonzesses, c'est un truc de mec avec plein de filles à poil. Et elle lit ça ?
Elle explique que sa fille est presque mannequin. Je sais pas trop comment avancer sur ça. Je me renseigne sur la fille.
A un moment, la dame me demande mon portable pour passer un coup de fil. Bon ok, exceptionnellement.
Elle me dit qu'elle a tenté d'appeler sa fille en vain.
Avec Jibril on se regarde, on sait très bien à quoi on pense tous les deux, et on est limite explosion de rire.
Donc en gros j'ai numclosé sans le faire exprès la fille presque mannequin de cette dame qui lit des magazines de cul pour homme ?
N'importe quoi cette journée.
On sort de là, on est morts de rire. Le num close qui tue.
Les Hollandaises Hotelières
On traîne un peu, et puis on voit deux blondes jolies comme tout.
Là çà a été super fendard, on a commencé notre phrase au même moment Jibril et moi, et en plus on avait manifestement le même opener en tête.
Il me lance pour que je fasse le Qui Ment le Plus, spécialité maison. Ca ouvre tranquille.
Des Hollandaises, ça aurait pu ouvrir tranquille avec moins.
Jibril sort une ou deux histoires que je connaissais pas, j'écoute soigneusement (c'est de la bonne mais je m'en rappelle déjà plus)
Après quelques minutes, elle se plaignent du froid et qu'elles veulent y aller, on leur propose de les revoir, on tente l'insta date (ça eût clos cette journée sur un autre ton) d'aller prendre un verre pas loin, elles déclinent, elle se voient pas souvent.
On s'éjecte.
Le pub de la désolation
Mon pub favori est vide à ras bord. Un samedi soir... m'enfin c'est super tôt. N'importe quoi quand même.
Le désert.
Y a juste ma barmaid favorite, elle est pas à son étage habituel, mais comme c'est décidément la journée du grand n'importe quoi, je pense même pas à la gamer.
Jibril et moi causons 5mn le temps d'incurgiter un Cocal Light.
DeadOrAlive nous rejoint, nous bougeons rejoindre l'Artiste qui nous propose un bar un peu space avec des tarifs de conso qui changent comme à la bourse, en fonction de l'offre et de la demande. Rien que pour en faire une routine c'est fun.
HBCross
Dans le couloir ver le RER, j'aborde une brune très mignonne.
Opener situationnel sur sa croix. Ca rocke ENFIN.
Jibril et DeadOrAlive discutent tranquillement derrière.
Je fais un SOI, je récupère quatre IOIs en moins de deux minutes, elle rit, je sens la tension qui dit que c'est "on" naturellement.
Le hic c'est qu'elle a quinze ans. Elle est bolivienne, de passage à Paris, repart le lendemain.
M: Tu fais quoi, là ?
E: Je rentre à mon hotel. Et toi tu veux faire quoi maintenant ? [*EC appuyé*]
Le genre d'invitation à l'ONS dont tout mec rêve.
Trois ans de plus je lui aurais dit que moi aussi je rentrais à son hotel. Je mens légèrement en esssayant de pas la vexer.
M: C'est dommage, je peux pas te faire l'amour dans ce pays.
E: Oh.
Sur le coup je regrette en un sens, elle me plaît grave et à une époque j'aurais pas dit non.
C'est comme parfois pour aborder, on se trouve des raisons de pas suivre notre instinct et notre désir. Je me suis dit que je pouvais faire mieux, etc. Dans le fond elle me plaisait bien. A quoi sert une conscience ? Elle m'a pas attendu pour commencer. Enfin, trop tard, et je suis pas à plaindre ces temps-ci.
On arrive sur le quai, on splitte d'avec HBCross.
Le bar aux prix qui changent
Opéra. Dans une rue pas loin.
Le bar est sympa, par contre c'est difficile d'aller de table en table, fauteuils bas et tout. Très bien pour un day2/C2, mais sinon bof. C'est typiquement à la française, les sets sont quasi inabordables rien qu'à cause de la géographie et de cette dynamique.
Le prix du Coca Light est prohibitif, et le fait que j'en boive le fait passer de 4.40 à 4.60. Oulah. N'importe quoi, je vous dis.
L'Artiste nous rejoint, il a l'air en forme.
DeadOrAlive nous paie la tournée pour fêter son premier #Close la veille. J'accepte de payer la suivante pour mon grand chelem.
On ouvre, entrouvre et réouvre dans tous les sens un groupe de party girls. N'importe quoi, je vous dis.
Je fais guide touristique pour un set qu'a l'air perdu, bon j'ai pitié, je game pas la fille. N'importe quoi, je vous dis.
Bon le set de party girls marche pas si mal, mais à l'avenir je vais kicker les bozos qui oublient leur time constraint dans les sets valables.
Jibril et moi commençons à avoir envie d'y aller, faut dire qu'on a des demoiselles qui nous attendent.
Et là pan, DeadOrAlive, va pour #closer une asiatique/sudaméricaine super mignonne du set de Party Girls.
Jibril et moi on a fait chou blanc toute la journée et mon padawan débutant #close la bombasse de service en deux coups de cuillère à pot ? Chui super content pour lui et fier comme tout, mais c'est n'importe quoi, cette journée je vous dis.
Je relance le sujet trois fois "ça vous dit qu'on se revoie, je sais pas un pub cette semaine" pour faire comprendre à DeadOrAlive qu'il faut qu'il pose son TimeBridge. N'importe quoi, je vous dis.
Je me présente à une autre fille du set que j'aime bien et je poursuis même pas. N'importe quoi, je vous dis.
On s'arrache.
Jibril et moi sommes jouasses de ce qui nous attend en rentrant. Heureusement que même s'il y a des jours sans, il y a des jours avec...
J'avoue que je suis curieux de savoir quelle est cette fameuse surprise que mes duettistes m'ont préparé.
Sur la fin l'Artiste rattaque le set de party girls qui rentrait aussi dans le métro. N'importe quoi, je vous dis.
Maintenant, vous comprenez pourquoi c'était vraiment n'importe quoi cette journée ?
Epilogue
DingDong.
Blondinette (S) et Brunette (C) m'ouvrent.
Elles sont habillées en kimono, et ont maquillé leurs yeux spécial oriental, pour les rendre plus en amande.
Geisha-style.
Je dois faire une tête terrible. Elles s'inclinent, mortes de rires.
M: Oayogozaimasu.
S: Phenix-san, donne-toi la peine d'entrer. Nous allons te masser.
M: Si tu me prends par les sentiments...
S: [*m'embrasse*]
C: J'ai cru comprendre que tu aimais bien les orientales.
J'ai éclaté de rire.
N'importe quoi cette journée.
Phenix
J: Je me suis fait ça à la danse classique.
DeadOrAlive: C'est vrai ??
J: Non.
M: MDR.
Sarge avec LE Jibril, record du monde d'abordage pour que dalle, un max de tentatives de PU qui tournent en n'importe quoi, quelques répliques ou idées à reprendre éventuellement, on sarge tout le macdo, le pire num close inutile de presque mannequin de tous les temps, et vous saurez ce qui est arrivé à Némo. Et à Barbie et Stacy.
C'est parti
14:30
M: [contrefaisant ma voix comme il faut] Jibril, c'est Samantha, pourquoi tu m'as pas rappelée, ça fait des semaines maintenant...
On se met d'accord, direction Chatelet, ce serait dommage que ces demoiselles puissent faire les soldes dans le coin sans avoir la chance de nous rencontrer, place de la fontaine dans approximativement une demi-heure.
Ca tombe bien, aujourd'hui nous sommes libres tous les deux jusqu'à 23h environ, vu qu'on a des trucs tous chauds qui nous attendent pour la nuit.
Le plan de la journée est donc relativement simple : on sarge tout ce qu'on trouve jusqu'à 23 heures.
Dernière inspection devant la glace, je renfile un imper qui pue encore la clope ; c'est le problème de sarger les pubs tous les soirs le temps, l'odeur a plus le temps de partir.
SHBSortieDeMétroNuméroCinquanteDouze
Près de l'entrée du métro, je détecte à la démarche une SHB. Elle a plein de paquets.
M: Stop !
E:
M: [*Juggler Stare, sourire*] Brigade d'Inspection des soldes ! Avez-vous dépassé votre plafond de carte bleue ?
E: [Reprenant son assurance et son BS] Non.
M: Ah il va me falloir dresser une contravention. Prénom ?
E: Ah ha ha ça marche pas [*fait mine de repartir*]
M: Délit de fuite ?
E: Désolée, inspecteur machin, mais c'est non...
M: C'est quoi cette attitude ? Je veux dire quand je t'ai vue, je me suis dit tiens, elle a l'air *plutôt* mignonne, classe... et j'ai eu envie de faire ta connaissance, parce que je me suis dit que tu serais peut-être intéressante. [*sourire JE te teste*] Mais socialement, je m'attendais un petit peu à mieux...
E: Tu es pas mon genre...
---- Bien sur, bien sur...
M: [*Air et ton sérieux*] Attends, ça on en parle après. Non sérieusement tu as une attitude genre... je sais pas, t'es célèbre, tu as fait pop stars ou quoi ?
E: Non...
---- Make them Autoneg themselves (C) Phenix 2005.
M: Ce genre d'attitude c'est pas top... Genre je sais pas, sur une note de 1 à 10 tu te mettrais combien ?
E: ??? Je sais pas... 9
---- Justifie-toi, justifie-toi... Enfin c'est ce que j'aurais noté aussi
M: [*Prend un air pensif*] C'est vrai que t'es pas mal, mais j'irai pas jusque là... Je veux dire, tu es un peu trop maquillée...
E: Ah bah merci. C'est toi qui m'a abordée je te signale...
M: Et puis... [*tourne un peu autour pour qu'elle change d'orientation*] T'as pas des mensurations parfaites pour mériter un 9...
---- Et pan de deux negs dans ton tête
E: [exorbitée, hallucinée, à fond dans le truc] Et selon toi c'est quoi mes mensurations ?
M: 90B, 58, 90. Mais pour la taille je suis pas sur, à cause de ton manteau.
E: [*se marre*] J'y crois pas, tu me fais halluciner.
M: Je fais souvent cet effet là. J'avais bon.
E: Possible, mais si je te plais pas...
M: Non à part ton attitude tu me plais bien...
E: Alors selon toi je mérite pas un 9 ??
---- Bon là va falloir la calmer, j'attrape un AFC qui passe.
M: Excuse moi. Sur une échelle de 1 à 10, tu mettrais combien à cette demoiselle ? [*clin d'oeil, regard vers le bas*]
---- <Début du grand n'importe quoi>
L: [*se rapproche, manifestement intéressé*] Je sais pas...
---- Il y en a qui sont tellement nazes qu'ils captent même pas qu'ils sont des tools. Et Jibril qui va m'attendre... mince comment je m'en débarasse de ce blaireau, maintenant ?
M: Tu vois il veut pas te vexer.
E: [*S'éclate manifestement de la pseudo compétition*]
L: Euh... Vous êtes très belle, je veux dire vraiment charmante.
---- Ah lui c'est un vrai ;D Bon on va pas le laisser pourir, je tape dans mes stocks d'AMOGging stuff !
M: Quand tu veux [*main sur le bras du mec, alpha-dominance style*] on a pas que ça à faire...
L: Je sais pas...
---- Il fait durer, l'animal, il a l'air hypnotisé.
M: Allez t'es un gagnant, tu peux le faire.
---- Tic tac tic tac.
M: Au fait elle est super ta chemise, les mecs du club d'échecs avaient la même au collège.
E: [Explose de rire]
L: [vexé par elle plus que par moi] Je sais pas, 7.
---- Trop n'importe quoi ce PU... M'enfin la note inespérée est ce que je voulais.
M: [*sourire amusé*] Ok merci, [*le raccompagne dans son sens de départ*].
L: Non franchement elle est super mignonne.... enfin je veux dire vous êtes super mignonne.
M: [*à son oreille à lui*] Si tu touches à ma soeur je t'explose.
E: Si tu lui dis que je suis ta meuf...
M: Je te jure que non.
---- Auréole
L: C'est vraiment votre frère ?
---- Putain il a pas compris lui... Ca part en sucette... Le problème c'est qu'il me gonfle vraiment, je suis en train de perdre mon state alors que je devrais m'amuser.
E: Non... lui, il est inspecteur à la brigade du shopping.
L: Vous avez fait du shopping ?
----- Bon ok, on sort l'artillerie lourde...
M: Franchement, tu la kiffes, malgré que tu penses qu'elle vaut que 7 ?
L: Je sais pas je la connais pas...
M: C'est très poli de ta part, mais elle risque de pas apprécier. Est-ce que tu as envie de la draguer ? Vas-y !
L: Euh...
---- Championnat des Buses 2006.
M: Si non c'est bon, TU PEUX T'EN ALLER...
L: [*Cherche désespérément un signal chez elle...* mais bon fallait pas rêver quand même] Euh... Bonne journée... [*se casse*]
E: Tu as du culot...
M: J'allais justement lui proposer de te faire la conversation pendant qu'il allait t'acheter des fleurs.
E: Ah ha ha. En fait t'es un gros dragueur, on voit que tu as l'habitude.
M: [*EC lock*] Qu'est-ce qui t'excite tant chez les gros dragueurs ?
E: Quand ils savent lâcher l'affaire.
M: Hé, je suis une vraie personne, avec une vraie vie.
E: Je n'en doute pas.
M: J'ai envie de faire ta connaissance, ne me dis pas que tu recales les candidats sociaux et qui ont de l'humour ?
E: C'est pas ça, mais je suis pas attirée.
---- Ouch pan mon tête. A partir de là je stalle et je réussis pas le damage control, je parle trop vite, etc.
M: Je peux te demander pourquoi ?
E: Je préfère les blonds, et puis j'ai déjà un mec.
M: Raaaa mignonne comme tu es je suis sur que tu en as au moins trois ou quatre, c'est pas sympa de me mentir...
E: En plus je suis sur que tu es quelqu'un d'intéressant, mais sérieux je serais pas tranquille si t'étais mon mec...
M: Tu as des raisons de douter de toi-même ?
E: Je suis désolée, faut que j'y aille.
M: Sans regret ?
E: Sans regret.
M: Tu as répondu trop vite.
E: Peut-être, mais c'est mon choix et je m'y tiens.
M: Tu as des copines mignonnes à me présenter ?
E: Joli come back.
M: Merci public merci.
E: Mais on me l'a déjà faite.
M: Je le pensais sincèrement. A un titre ou à un autre, tu as l'air plus intéressante que les premières secondes après que je t'aie abordée.
E: Salut.
M: A l'année prochaine.
E: [*rit*, secoue la tête, s'en va]
HBKiMaVu
Quai du métro, je vois une brune pas trop mal. Inspiration, j'essaie de retrouver mon state, je me colle pas loin.
J'essaie de retrouver les bollox d'approcher, zut ça enclenche pas.
Le métro s'arrête nickel en face de moi. J'appuie volontairement pas. Elle va pour le faire et rentrer dans le wagon, je voulais lui faire le coup des avocats ou de "arrière prédatrice sexuelle", mais une dame ouvre la porte d'à côté et elle y va.
Elle me tope à la regarder, elle se marre.
Ah tiens, une joueuse. Je rentre, j'ai un instant de stall, j'ai limite failli faire petit joueur et ne pas y aller. Et puis si elle se marre, c'est que ça le fait.
Je vais vers l'avant du wagon où elle se pose, et je me vautre.
Elle m'a repéré manifestement.
M: Salut. Je te trouve mignonne, tu as l'air sapée classe et plutôt cool, alors je me suis dit qu'il fallait que je fasse ta connaissance.
E: Ah ouais ?
M: C'est la première fois que ça t'arrive ?
E: Non, mais je t'ai vu tchatcher la blonde à l'entrée tout à l'heure.
----Cramé en vol (C) Phenix 2006
M: M'en parle pas.
E: Tu t'es pris un rateau ?
----Salope va
M: [*Prend un air surpris, puis fait style bien sur que non*] Non.
----Elle ne saute pas dans la boucle. Pas mon jour.
M: Epouvantable... Une espèce de prédatrice sexuelle encore... Enfin, et toi, tu es une fille normale ?
E: C'est quoi normale pour toi ?
M: Mmmm attends... Tu sais faire la cuisine ?
E: Non.
M: Aïe ! Tu as d'autres qualifications ?
E: Quoi ?
M: Je sais pas, qu'est-ce qui chez toi pourrait m'intéresser ?
E: Euh... Je sais pas.
M: Tu fais rien de ta vie ? Genre pickpockette, astronaute ? La quête pour enrayer la surpopulation des bigornos nains en Afrique du Sud... ou collectionneuse de quelque chose, genre les éditions collector des albums des 2B3 ?
E: [*se marre*] Rien d'aussi passionnant.
Silence.
M: Ne compte pas pour moi pour te supplier à genoux.
E: T'es un tchatcheur.
M: Et qu'est-ce qui t'excite autant chez les tchatcheurs ?
E: Pas grand chose justement.
M: Tu as beaucoup d'amis ?
E: Mais sérieux, t'es qui ?
1.
M: Phenix, éleveur de pingouins.
E: Tu te fous de ma gueule en plus...
M: Tssst. Imagine je serais comptable, je pourrais pas l'avouer...
E: Et c'est quoi ton métier que tu peux pas avouer ?
M: Gigolo.
E: Je suis trop pauvre pour me payer tes services.
2.
M: Voilà qui est plaisant à entendre. Tu fais quoi dans la vie ?
E: Etudiante.
M: Ca arrive à des gens très bien, tu sais... Et plus particulièrement ?
E: LEA...
S'ensuit du fluff, le minimum pour bouger sur conversation C1.
Arrivés à Montparnasse, elle se lève.
E: Je suis désolée je dois descendre, mais c'était bien sympa. Bonne chance pour te trouver une copine !
M: Pourquoi une seule ? Hé, attends, laisse moi ton numéro de téléphone !
E: Je peux pas, mon mec m'attend !
M: Attends, tu veux pas passer pour une allumeuse devant tout le wagon ?
Une grosse dame qui vient piquer sa place m'empêche de la suivre comme il faut.
E: T'es vraiment un salaud !
M: Essaie pas la flatterie...
Sonnerie. Un troupeau de touristes monte à la dernière seconde et m'empêche de descendre, ce que j'étais presque plus ou moins en train d'envisager.
Elle me fait un salut de la main.
Je lui rends un sourire n°2.
J'ai du mal à être bon perdant sur ce coup-là.
Il y a deux moches qui me regardent en se marrant. En y repensant c'était peut-être pas une consécration de jalousie, mais sur le coup ça m'a énervé.
Il y a un petit vieux qui me fait oui de la tête. Je me marre quand même, jaune.
A la station d'après il y a une mignonne qui rentre, genre une 7.5-8 sans BS, mais franchement j'ai plus le mojo, je la regarde, elle me crame, je bats en retraite comme un AFC.
Les stations défilent.
Bon, y a le petit vieux qui me fait un coup de sourcils en m'indiquant la fille, oui t'inquiète je l'avais repérée, je me dis que c'est jouable. Après le wing de 4 ans pour KineBabe, le wing coach de 70 qui te pousse à aborder.
Je songe à lui faire un truc ironique dans le genre "je suis déprimé je viens de rater la femme de ma vie... il y a trois stations. Tu sais faire la cuisine ?" et me servir du public autour qui m'a vu prendre le rateau il y a quelques instants, mais je réalise qu'il va falloir que je descende bientôt.
Bon, pas fâché de pas l'aborder tout compte fait. Instinctivement, je sens que je l'aurais ratée.
HBBoots
Je descends pour la correspondance, je prends l'escalier en sens interdit, droite gauche, et là qu'est-ce que je vois devant moi ? Un joli popotin.
Bottes hautes classe, allure sexy... Inspiration... Bon elle prend le même couloir que moi...
Je vais plutôt la suivre et me mettre au même niveau sur le quai et l'aborder sur le quai plutôt que de profil en marchant, vu qu'elle bouge relativement vite je voudrais pas qu'elle me prenne pour un possible retard.
Je me re alpha ise. Enfin j'essaie.
Je contrôle rythme de marche, respiration, je me repasse deux trois moments de LFG.
Elle va tout à l'avant. Ca tombe bien moi aussi, c'est mieux pour sortir sur Rivolaï à l'arrivée.
Je reste à un tranquille deux mètres. J'attends que son attention se porte vers moi. A ce moment je la regarde innocemment, je "tombe en arrêt" sur ses bottes et son espèce de haut de pantalon qui s'arrête 10cm au-dessus du haut des bottes. Je la regarde, bon une 6 bof, et aïe elle a un walk-man zut. Je fais un regard appréciateur totalement innocent, et pris d'une envie subite de lui parler, je lui montre ses bottes. Elle arrête la musique.
M: Juste... Je voulais vous dire... Les bottes sont super classe, et en plus le tout c'est original, c'est rare.
E: Merci.
Je romps l'échange. Je reviens l'air intrigué. Elle recoupe la musique.
M: Juste, ça m'intrigue ça craint pas les courants d'air ?
E: Non non, ça va, merci.
Cette fois-ci, sourire, je prends l'EC.
Je recommence.
M: Tu dois être championne de shopping, franchement j'adore comment tu te fringues. Tu vas faire les soldes ?
E: Non je vais à un partiel.
----LIFELINE !
Pan... Bon la suite c'est de la conversation, elle est étudiante en histoire, à la Catho (sur le coup je percute pas), machin tout ça.
A un moment :
M: Mais et tu fais quoi dans la vie, je veux dire tu reste chez toi à tricoter, le week-end, ou tu élèves des poissons rouges ?
E: Oui justement ! Il s'appelle Némo.
M: Ah tiens c'est marrant j'ai justement mangé un sushi qui s'appelait comme ça la semaine dernière.
E:
----Oops. J'y suis peut-être allé un peu fort.
M: *sourire*
E: Je vais descendre bientôt.
M: Cinéma, films ?
E: Musées.... [bla bla musées]
M: Tiens ça fait un moment que je veux m'y mettre aux musées, mais tout seul j'ai la flemme...
(...)
Arrêt.
M: Aucune obligation, mais si je te laisse mon numéro de téléphone, tu m'appellerais pour qu'on y aille ensemble ?
E: Je préfère te dire non, c'est genre on se rappellerait pas...
M: Je survivrai ;)
E: Bonne journée.
M: Toi aussi.
Elle descend. J'ai oublié de lui souhaiter bonne chance pour ses partiels et j'ai même pas insisté pour le numéro.
A ce moment je me demande quand je descends, et là je vois marqué "Les Sablons".
----OH PUTAIN LE CON !
Je gicle du métro.
4 ans à prendre le métro dans ce sens là, j'ai même pas réfléchi et je l'ai donc pris dans le mauvais sens.
La Catho, ses partiels, j'aurais du percuter.
Je speede pour monter de justesse dans celui qui part dans l'autre sens.
Je rédige un SMS pour Jibril, histoire qu'il prenne pas les toiles d'araignées en m'attendant.
The Dream Team
Je retrouve Jibril peu après.
On papote un peu, on commence à bouger.
C'est génial de sarger avec un mec comme Jibril. Entre le fait qu'il te tue pas ton state mais l'entretient, pure vibe entre les sets et dedans, qu'il a les burnes d'approcher tout ce qui bouge en purement frontal même avec n'importe quoi qui lui passe par la tête, qu'il a un cerveau et par moment le genre de trait de génie qui moi me font mourrir de rire.
Après je vous promets rien sur l'ordre, vu que nous aussi on a fait presque n'importe quoi.
Dans ce qui suit, on a décidé d'éviter la marée humaine rue de Rivoli, et on est repassé plusieurs fois dans le Forum dans tous les sens.
The Watch
Il voulait faire réparer ses montres (à quand les cinq en ligne ?).
On rentre dans le forum, horloger. Pendant qu'il discute, tant qu'à faire avec la blonde potable, je splitte et scanne un peu ce qui passe.
Une 7 me bouscule.
M: Hé, attention, je vais t'envoyer mes avocats !
Elle me zappe. Allons bon, encore une qui se prend pour une étrangère sans savoir que les étrangères, elles savent parler.
Je regarde un peu le reste, mais rien de bon.
On bouge sur le BHV. Pendant qu'il fait réparer sa montre avec une petite rousse, j'appelle comme convenu HBSuperExtra (ma nouvelle one itis, #close de la semaine en pub). Répondeur. Je suis pas très bon, c'est à peine si je l'appelle Samantha. Pourtant de toute l'année passée j'ai jamais été aussi motivé par une fille (à part Kinette m'enfin à stade égal je suis même pas sur).
Pendant que je joue à attraper un EC Lock avec une 6 de plus de 35 ans qui fait la queue aussi, Jibril fait un tour de magie : il réussit à pas payer les 7 euros et des cahouettes.
Respect.
HBPiercing
En revenant vers les Halles, set de 3, Jibril et une mignonne s'openent mutuellement. C'est fendard. Du coup il a "subitement retrouvé notre chemin", elles demandent le leur.
On ramène le set qui cherche la rue des Lombards, comme j'ai été au Pass je sais où c'est
("Tu te rappelles le restau l'autre fois ? Pour le ... séminaire ?").Rien de particulier, game de base, j'expérimente avec plus de sexualisation (mon nouveau jeu), je me retrouve à marcher avec la mignonne de départ et Jibril avec la candidate au piercing, on zappe comme des porcs la correspondante allemande.
Au moment où elles rentrent dans la boutique de torture, je tente le timebridge à tout hasard, mais elles déclinent.
Putain c'est pas mon jour.
The Starbucks Girls
On entre au Starbucks. Jibril commence à parler avec deux asiatiques à la table. Il connaît Myriam, qui est serveuse là. Je suis pas sur que Myriam existe, mais bon, c'est pas mentir, c'est flirter.
Elles répondent poliment.
Nous blablatons. A un moment Jibril fait un take away subit, je rassérène les filles.
Une des deux est plutôt jolie. Je fais un peu de rapport pour compenser l'entrée en matière outrancièrement télégraphiée de mon wing.
J'apprends qu'elles sont toutes les deux maquées.
Je continue à tchatcher, il revient (il avait été gamer une SHB qui passait), on pratique un peu jusqu'à ce qu'elles se cassent.
Némo, l'algue et le thon
Entre temps j'avais raconté à Jibril pour HBBoots et Némo, il me dit que dehors il y a une fille à la terrasse du Starbucks, qui a une écharpe d'algues.
Ca me fait marrer, je me lance.
M: [*Montre l'écharpe*] Ooooooh C'est pas vrai ! Tu as piqué la nourriture de Némo pour te faire cette écharpe !?
Elle me regarde comme un martien.
Ok, en plus elle a une sale gueule (Jibril, WTF ?) et me fusille du regard.
On se concerte même pas, on dégage.
De toute façon, si j'avais pas bouffé Némo, il serait mort de faim sans ses algues.
Les même pas HB qui flakent
J'ai un message téléphonique. Je devais prendre un pot cet aprem avec des filles qu'on a croisé la nuit dernière. Pas vraiment des cibles (mauvaises notes), mais l'une d'elle s'est trouvée connaître Kinette (que j'ai présentée officiellement comme ma meilleure amie) et bosser à 1m50 d'elle, et on voulait lui monter un bateau, genre elle a rêvé de Kinette des trucs que moi je sais sur elle, ou une séance de spiritisme, ce genre de connerie. Flake, elle veut reporter.
N'importe quoi cette journée.
Tout ce qui traîne
Que des gamines partout. Jibril ouvre des trucs faut vouloir, malgré de bonnes résolutions (il veut une 9 indienne, ça lui rappelle une oneitis je crois).
Au bout d'un moment même moi je commence à envisager d'ouvrir les bans de thons qui passent, et pourtant ceux qui ont sargé avec moi confirmeront que j'ouvre pas tout ce qui bouge loin de là.
Jibril aborde une fille dans le forum, je continue tranquillement d'avancer un peu.
J'en trouve une assise par terre au coin d'un magasin, une plutôt jolie. Elle va pour se lever quand elle me voit venir vers elle. J'ai un geste pour l'en dispenser.
M: T'as récolté beaucoup d'argent ici aujourd'hui ?
E: Ah ha ha.
Première accroche de la journée dont je sens que ça le fait. Pas trop tôt !
Je lui fais un petit signe de connivence, je décide de faire un mono Butterfly :p et je vais voir Jibril. Il a l'air de tenir son mono set aussi.
Quand je reviens quelques instants plus tard, elle a disparu.
N'importe quoi, cette journée.
M: Tu boîtes ? Tu as mal ?
J: Je me suis fait ça à la danse classique.
M: Tu fais de la danse classique ??
J: Non. Mais ça marche à tous les coups.
M: MDR.
HBCorrine
Après moultes circonvolutions, nous décidons d'entrer dans Habitat, nous disons que comparé aux gamines des environs, au moins si elles sont là c'est qu'elles ont un chez elles.
Il y a des gens vautrés sur les canapés. Je voulais demander s'ils étaient vendus avec, pour ouvrir en méprenant une cible potentielle pour une vendeuse, mais rien de bon à portée.
Une vendeuse qui a l'air pas mal. Jibril l'entend.
J: Ca c'est une voix à Bitch Shield.
M: ??
J: Attends...
(...)
J: Excusez-moi.
J'admire l'artiste. Il temporise beaucoup plus que moi quand il parle.
E: Je peux faire quelque chose pour vous ?
J: [à moi] Tu vois je te l'avais dit.
E: De quoi ?
J: Tu as la même voix que Corrine au standard.
E: Ah ha ha
(...)
E: Bon en fait si j'ai bien compris vous allez me parler un quart d'heure et vous achetez rien ?
----Oh My God, Jibril il détecte les BS avant même qu'ils soient levés.
M: On essaie d'arrêter.
----Zut j'aurais dut lui dire qu'on pouvait tenir bien plus qu'un quart d'heure.
(...)
E: Non mais la je dois travailler, revenez quand il y a moins de monde.
1?
Heureusement que j'ai fait ce FR, sinon j'aurais oublié de repasser
Barbie Ripolin et son amie Stacy Botox
On revient vers une terrasse dans le forum. Y a deux cibles qui ont l'air bien présentées.
Jibril attaque avec l'opener service militaire/bronzage.
On se sauve très vite : elles sont un peu ineptes, et en plus c'est des 4 ripolinées à outrance, les fakasses périmées c'est pas notre truc.
A un moment, ça nous saoûle, on décide qu'il y a rien de bon à gamer dans le coin quand t'as plus de 18 ans, et on décide de bouger vers Saint-Michel.
Je crois que c'est à ce moment là que Jibril commence me à dire que c'est n'importe quoi aujourd'hui.
C'est le moins qu'on puisse dire, constatè-je.
HBHeartForU
Sur le quai du RER.
J: Si j'aborde, tu me suis ?
M: Evidemment.[T'as de ces questions des fois]
Il revient de 2m, tchatche avec un set de deux.
Je le rejoins, tranquillement.
Il est en train de se faire jeter. Bin elle est vraiment jolie, pas loin de 8 quand même, ça bitchshielde, ces petites choses-là.
Ce sont des soeurs, la seconde est super mégajeune (trop).
J'essaie de rattraper le coup, je reprends la conversation sur un mode plus cool. Je demande cash ce que Jibril a utilisé pour l'aborder.
Il lui a dit qu'il avait fait le coeur sur le panneau d'affichage pour elle.
M: Eh ben c'est mignon...
Eh on est là pour soutenir son wing.
Le damage control a l'air de réussir, je tacle sur le sujet des openers, je balance quelques stories.
Bon j'ai eu la mauvaise idée de dire qu'on allait vers Saint-Michel, c'est juste à une station, pas le temps de terminer honorablement à moins qu'elles descendent là-bas aussi.
Dans le RER, je propose le numclose (même le réverse, je sais plus). Elle est de banlieu, tout ça. No way.
Bon on se quitte en bons termes mais toujours pas de numéro.
Le mojo revient un peu.
Le MacDo
Queue du MacDo.
Un set difficile devant, qu'on réussit à accrocher de justesse.
Pendant que Jibril va parler avec un de ses numcloses qui bosse là, dans la queue du MacDo, j'ouvre les sets des alentours et j'entretiens les difficiles.
Elles ont des mecs et tout mais elles acceptent le game non sans intérêt malgré le genre je fais ma difficile.
Celles d'à côté, je leur dis de pas manger trop de hamburgers sinon on les aborde pas. Quand elles reprennent leur conversation, je remets ça avec les frites. Après je leur dis que je vais les surveiller, etc. (en partant je leur dirai qu'on va les peser à la sortie pour vérifier).
Une fois en haut on sarge toute la salle. Sérieux, on a taclé tout ce qui bougeait.
Free style, no soucy.
On a plus fait de sets rien que là que j'en fais d'habitude dans une soirée, mais franchement on en voulait de rien avoir croisé de valable l'après midi. Même des 5 y ont eu droit.
Les deux du set difficile finissent par partir. Tant pis pour elles de toute façon elles vont pas aux Gloubi-Boulga nights.
Jibril a trouvé un magazine plus tôt, une dame d'un certain âge se met à notre table et regarde le magazine.
Je rerelâche mon set pour revenir lui dire que si quelqu'un touche à nos manteaux, elle a le droit de les mordre.
Elle me demande si elle peut lire le magazine, of course.
Jibril a une conversation particulièrement impressionnante avec un set d'indiens, frères et (of course) soeur.
Je le vois pas staller, je continue à gamer tout ce qui bouge. Butterfly, Social Proof, Pif paf.
Là on est super chauds.
J'ai DeadOrAlive au téléphone, il va nous rejoindre.
Le Num Close qui ressemble à rien
A un moment on se rassoit à notre table avec la dame. En fait le magazine je croyais que c'était un truc de gonzesses, c'est un truc de mec avec plein de filles à poil. Et elle lit ça ?
Elle explique que sa fille est presque mannequin. Je sais pas trop comment avancer sur ça. Je me renseigne sur la fille.
A un moment, la dame me demande mon portable pour passer un coup de fil. Bon ok, exceptionnellement.
Elle me dit qu'elle a tenté d'appeler sa fille en vain.
Avec Jibril on se regarde, on sait très bien à quoi on pense tous les deux, et on est limite explosion de rire.
Donc en gros j'ai numclosé sans le faire exprès la fille presque mannequin de cette dame qui lit des magazines de cul pour homme ?
N'importe quoi cette journée.
On sort de là, on est morts de rire. Le num close qui tue.
Les Hollandaises Hotelières
On traîne un peu, et puis on voit deux blondes jolies comme tout.
Là çà a été super fendard, on a commencé notre phrase au même moment Jibril et moi, et en plus on avait manifestement le même opener en tête.
Il me lance pour que je fasse le Qui Ment le Plus, spécialité maison. Ca ouvre tranquille.
Des Hollandaises, ça aurait pu ouvrir tranquille avec moins.
Jibril sort une ou deux histoires que je connaissais pas, j'écoute soigneusement
(c'est de la bonne mais je m'en rappelle déjà plus)Après quelques minutes, elle se plaignent du froid et qu'elles veulent y aller, on leur propose de les revoir, on tente l'insta date (ça eût clos cette journée sur un autre ton) d'aller prendre un verre pas loin, elles déclinent, elle se voient pas souvent.
On s'éjecte.
Le pub de la désolation
Mon pub favori est vide à ras bord. Un samedi soir... m'enfin c'est super tôt. N'importe quoi quand même.
Le désert.
Y a juste ma barmaid favorite, elle est pas à son étage habituel, mais comme c'est décidément la journée du grand n'importe quoi, je pense même pas à la gamer.
Jibril et moi causons 5mn le temps d'incurgiter un Cocal Light.
DeadOrAlive nous rejoint, nous bougeons rejoindre l'Artiste qui nous propose un bar un peu space avec des tarifs de conso qui changent comme à la bourse, en fonction de l'offre et de la demande. Rien que pour en faire une routine c'est fun.
HBCross
Dans le couloir ver le RER, j'aborde une brune très mignonne.
Opener situationnel sur sa croix. Ca rocke ENFIN.
Jibril et DeadOrAlive discutent tranquillement derrière.
Je fais un SOI, je récupère quatre IOIs en moins de deux minutes, elle rit, je sens la tension qui dit que c'est "on" naturellement.
Le hic c'est qu'elle a quinze ans. Elle est bolivienne, de passage à Paris, repart le lendemain.
M: Tu fais quoi, là ?
E: Je rentre à mon hotel. Et toi tu veux faire quoi maintenant ? [*EC appuyé*]
Le genre d'invitation à l'ONS dont tout mec rêve.
Trois ans de plus je lui aurais dit que moi aussi je rentrais à son hotel. Je mens légèrement en esssayant de pas la vexer.
M: C'est dommage, je peux pas te faire l'amour dans ce pays.
E: Oh.
Sur le coup je regrette en un sens, elle me plaît grave et à une époque j'aurais pas dit non.
C'est comme parfois pour aborder, on se trouve des raisons de pas suivre notre instinct et notre désir. Je me suis dit que je pouvais faire mieux, etc. Dans le fond elle me plaisait bien. A quoi sert une conscience ? Elle m'a pas attendu pour commencer. Enfin, trop tard, et je suis pas à plaindre ces temps-ci.
On arrive sur le quai, on splitte d'avec HBCross.
Le bar aux prix qui changent
Opéra. Dans une rue pas loin.
Le bar est sympa, par contre c'est difficile d'aller de table en table, fauteuils bas et tout. Très bien pour un day2/C2, mais sinon bof. C'est typiquement à la française, les sets sont quasi inabordables rien qu'à cause de la géographie et de cette dynamique.
Le prix du Coca Light est prohibitif, et le fait que j'en boive le fait passer de 4.40 à 4.60. Oulah. N'importe quoi, je vous dis.
L'Artiste nous rejoint, il a l'air en forme.
DeadOrAlive nous paie la tournée pour fêter son premier #Close la veille. J'accepte de payer la suivante pour mon grand chelem.
On ouvre, entrouvre et réouvre dans tous les sens un groupe de party girls. N'importe quoi, je vous dis.
Je fais guide touristique pour un set qu'a l'air perdu, bon j'ai pitié, je game pas la fille. N'importe quoi, je vous dis.
Bon le set de party girls marche pas si mal, mais à l'avenir je vais kicker les bozos qui oublient leur time constraint dans les sets valables.
Jibril et moi commençons à avoir envie d'y aller, faut dire qu'on a des demoiselles qui nous attendent.
Et là pan, DeadOrAlive, va pour #closer une asiatique/sudaméricaine super mignonne du set de Party Girls.
Jibril et moi on a fait chou blanc toute la journée et mon padawan débutant #close la bombasse de service en deux coups de cuillère à pot ? Chui super content pour lui et fier comme tout, mais c'est n'importe quoi, cette journée je vous dis.
Je relance le sujet trois fois "ça vous dit qu'on se revoie, je sais pas un pub cette semaine" pour faire comprendre à DeadOrAlive qu'il faut qu'il pose son TimeBridge. N'importe quoi, je vous dis.
Je me présente à une autre fille du set que j'aime bien et je poursuis même pas. N'importe quoi, je vous dis.
On s'arrache.
Jibril et moi sommes jouasses de ce qui nous attend en rentrant. Heureusement que même s'il y a des jours sans, il y a des jours avec...
J'avoue que je suis curieux de savoir quelle est cette fameuse surprise que mes duettistes m'ont préparé.
Sur la fin l'Artiste rattaque le set de party girls qui rentrait aussi dans le métro. N'importe quoi, je vous dis.
Maintenant, vous comprenez pourquoi c'était vraiment n'importe quoi cette journée ?
Epilogue
DingDong.
Blondinette (S) et Brunette (C) m'ouvrent.
Elles sont habillées en kimono, et ont maquillé leurs yeux spécial oriental, pour les rendre plus en amande.
Geisha-style.
Je dois faire une tête terrible. Elles s'inclinent, mortes de rires.
M: Oayogozaimasu.
S: Phenix-san, donne-toi la peine d'entrer. Nous allons te masser.
M: Si tu me prends par les sentiments...
S: [*m'embrasse*]
C: J'ai cru comprendre que tu aimais bien les orientales.
J'ai éclaté de rire.
N'importe quoi cette journée.
Phenix
J: Je me suis fait ça à la danse classique.
DeadOrAlive: C'est vrai ??
J: Non.
M: MDR.
