Failed report en trois actes
Posté : 10.02.06
Acte I: num-close
Mardi 17 Janvier:
Sortie le mardi soir au "Bureau" bar lyonnais assez chic, avec une soirée salsa tous les mardis, un peu de bachata, de merengue, salsa, reggaton. Je suis avec Icer, ambiance working girl, je me fais opener par un groupe de trois bof (deux moches et une moyenne), je les bâche un peu sèchement, on est pas là pour ses filles là. On retombe sur une nana sympa qu'on avait déjà croisé, à garder sous le coude, elle est dans un grand groupe de 15 personnes généralement... On danse un peu, je danse deux salsa avec une belle black, mais elle s'échappe à la fin.
Je vois une maghrébine tout à fait à mon goût.
La musique est forte, il faut s'approcher mais on peut causer oreille contre oreille.
Je l'aborde, à son oreille:
M - Toi aussi, le merengue te rend folle?
Elle me regarde, sourit et à mon oreille.
E - Oui, on peut dire ça mais j'ai du mal à choisir parmi toutes ses danses... Bachata, salsa, que choisir?
M - De manière plus générale, ça fait trop de danses. Bachata, merengue, tango, paso doble, reggaton, salsa cubaine, salsa portoricaine, où donner de la tête? Tu fais un peu de salsa?
E - Oui, mais je suis débutante.
M - Attends, on va voir un truc (j'ai dansé avec pas mal de débutantes et toutes quasiment foirent irrémédiablement le dile que no avec un dile que si, à savoir le passage d'une position fermée à une position ouverte rapport à des problèmes de bras, la danseuse doit garder une certaine tension, etc.). Je lui fais faire le dile que no avec dile que si. Pas de problème...
M - Hé! pas si mal, beaucoup de filles foirent ça déjà...
E - C'est vrai?
M - Leur bras se détend et elle se retrouve à 10 m, ça pose problème, l'homme cherche à attirer la danseuse vers lui et elle résiste mais ils doivent rester proches, si on s'éloigne trop, le lien est cassé, ya plus de magie... Viens, on va discuter un peu.
S'en suit une dizaine de minutes de discussion, où je me montre intéressé par elle, sexué et je lui sors un certain nombre de patterns sans trop arriver à les identifier.
E - Je te trouve très sympa mais tu devrais arrêter avec ces trucs de dragueurs...
M - Allons, si je te demandais ton numéro maintenant tu me le donnerais pour être sûr qu'on se revoit.
E - Parlons un peu plus s'il te plaît et montre moi le vrai toi.
On rediscute, elle est complètement collée à moi, je regarde ses lèvres elles frémissent. Kiss-close possible mais quelque chose me retient... Attraction? Présente! On parle de choses plus perso, j'apprends en particulier qu'elle vient de se séparer de son mec après 6 ans et qu'ils avaient failli se marier, elle était sur Bordeaux et vient de revenir sur Lyon...
Je l'empêche d'en dire plus, je ne suis pas son tampon émotionnel, "on vit tous des moments difficiles, le truc à faire c'est de savoir rebondir il te faut un gars pas prise de tête et qui a l'étincelle...
E - un gars comme toi?
M - C'est toi qui le dit... pas moi.
E (elle rit)
Au niveau de l'heure, je me lève très tôt le lendemain matin (6h), je décide de mettre un terme à la conversation, je lui demande son numéro en disant que je dois y aller, elle ne s'attendait pas à ce que je veuille partir...
E - Je vais être franche, je suis avec un copain et une copine, ils m'ont présenté quelqu'un aujourd'hui et j'ai dit "non". Alors s'ils me voient en train de me donner ton numéro, ça risque de poser un problème...
M - Tu ne veux pas me le donner?
E - Si, je vais te le dire mais tu devras le noter sans qu'ils le voient.
M - Je vois, un job à a James Bond, allez vas-y.
E - 06 aa bb cc dd
Je le répète plusieurs fois en faisant des fautes, elle me donne toujours le même, je lève le camp.
Jeudi 19 Janvier:
Je me décide à la rappeler, j'appelle vers 19h je crois. Sonneries puis messagerie. Je raccroche sans laisser de message, le message de répondeur ne me permet pas de savoir si le numéro est bon...
Sur les 23h je reçois (je suis dans une soirée avec des amis sans sarge):
Vous avez essayé de me joindre mais votre num. de tél ne me "parle pas"... VEUILLEZ VOUS IDENTIFIER (euh... s'il vous plaît et seulement si l'on se connaît bien sûr)!!!
On ne se connaît pas encore très bien mais cela devrait vite changer. On pourrait se voir lundi mademoiselle ? Zorro
Oh, mais j'eusse comprendre que c'est donc vous, jeune Hombre qui m’avez donc appelé sans laisser de message… pour la semaine prochaine j’ai peur que ce soit compromis car je ne serai pas sur Lyon. Veux-tu que l’on reporte pour la semaine suivante même si cela s’éloigne un peu dans le temps ?
A vrai dire gente dame g beaucoup lutté pour retenir votre téléphone dans ma modeste mémoire et me voilà bien mal payé ! je ne suis pas là ce we. Quand retournez-vous sur Lyon ?
Mercredi 1 Février
Je ne fais rien.
Nouveau SMS.
Je n’aurais donc pas droit à une suite et véritable conversation ?
La soirée vient de finir, je la rappelle sur le chemin du retour à la maison.
Elle décroche de suite. On bavarde durant un quart d’heure, je fais semblant d’avoir appelé les renseignements téléphoniques et je lui demande les coordonnées d’une pizzéria Kebab dans le 2ème arrondissement de Lyon, elle me fait savoir que je me suis trompé c’est un service de télémarketing et elle réalise une enquête sur une lessive.
On bavarde, grosso modo elle doit clarifier certaines situations et chercher ses affaires à Bordeaux, ce qui va lui prendre une semaine et elle aura tout fini.
E – Je sais que ça fait une semaine sans se voir mais pour moi une semaine ce n’est rien, on aura tout le temps après. (gros IOI)
M – A vrai dire, ce n’est pas une semaine, c’est plutôt dix jours.
…
(la faute de Zorro qui se fait needy)
M – Quand est-ce que tu pars ?
E - Probablement lundi matin.
M – Si tu veux, je ne suis pas là ce w.e, je descends dans le sud (en fait je passe un w.e avec ma LTR autour de Montpellier), mais je rentrerai dimanche soir, on peut se voir à ce moment là.
E – Je ne préfère pas, tu seras fatigué de ton w.e, j’aurai la tête dans ma semaine.
M – Oui, finalement tu as raison, prenons le temps.
(retour à une conversation amicale)
M – J’arrive chez moi. Ecoute, voilà ce qu’on va faire, tu as mon téléphone, tu vas être occupée, durant ces dix jours, je ne t’appellerai pas. Si tu veux parler, tu peux me contacter, il n’y a pas de problème mais moi je ne le ferai pas, tu as tes choses à régler. Je te contacterai quand tu seras revenue, ça marche ?
E – Ca marche, bisous.
M – Bonne nuit.
Zorro refait une connerie :
Une fois couché, je repense à cela dans mon lit.
Je lui envoie un texto
Juste une impression : tu avais envie de m’embrasser dans le bar ?
Pas du tout et toujours pas d’ailleurs ! Qu’est-ce que ce type de questions ? Un pari entre copain(s), un rêve ?
Recadrage direct :
?? inutile de le prendre mal. Bonne nuit.
Dimanche 22 Janvier :
Je rentre de mon w.e, je reçois.
21h09 : Et toi, tu avais envie de m’embrasser dans le bar ?
Je répondrai demain, je vais me coucher.
Lundi 23 Janvier :
Un peu avant midi, j’envoie :
J’aurais bien aimé, je ne sais pas trop ce qui m’a retenu. J’imagine que la conversation me plaisait…
Mardi 31 Janvier :
J’appelle, il est 21h30. Sonneries et répondeur. Je laisse le message suivant :
« salut nabila c’est zorro. J’ai fait comme on a dit, je t’ai laissé pendant que tu étais à Bordeaux en train de faire tes choses. Ca me ferait plaisir qu’on se revoit, tu peux me rappeler. Si j’ai pas de nouvelles d’ici quelques temps je te rappelerai ».
Bof, bof, bof… phone-game très moyen mais bon je pense lui plaire.
Mardi 17 Janvier:
Sortie le mardi soir au "Bureau" bar lyonnais assez chic, avec une soirée salsa tous les mardis, un peu de bachata, de merengue, salsa, reggaton. Je suis avec Icer, ambiance working girl, je me fais opener par un groupe de trois bof (deux moches et une moyenne), je les bâche un peu sèchement, on est pas là pour ses filles là. On retombe sur une nana sympa qu'on avait déjà croisé, à garder sous le coude, elle est dans un grand groupe de 15 personnes généralement... On danse un peu, je danse deux salsa avec une belle black, mais elle s'échappe à la fin.
Je vois une maghrébine tout à fait à mon goût.
La musique est forte, il faut s'approcher mais on peut causer oreille contre oreille.
Je l'aborde, à son oreille:
M - Toi aussi, le merengue te rend folle?
Elle me regarde, sourit et à mon oreille.
E - Oui, on peut dire ça mais j'ai du mal à choisir parmi toutes ses danses... Bachata, salsa, que choisir?
M - De manière plus générale, ça fait trop de danses. Bachata, merengue, tango, paso doble, reggaton, salsa cubaine, salsa portoricaine, où donner de la tête? Tu fais un peu de salsa?
E - Oui, mais je suis débutante.
M - Attends, on va voir un truc (j'ai dansé avec pas mal de débutantes et toutes quasiment foirent irrémédiablement le dile que no avec un dile que si, à savoir le passage d'une position fermée à une position ouverte rapport à des problèmes de bras, la danseuse doit garder une certaine tension, etc.). Je lui fais faire le dile que no avec dile que si. Pas de problème...
M - Hé! pas si mal, beaucoup de filles foirent ça déjà...
E - C'est vrai?
M - Leur bras se détend et elle se retrouve à 10 m, ça pose problème, l'homme cherche à attirer la danseuse vers lui et elle résiste mais ils doivent rester proches, si on s'éloigne trop, le lien est cassé, ya plus de magie... Viens, on va discuter un peu.
S'en suit une dizaine de minutes de discussion, où je me montre intéressé par elle, sexué et je lui sors un certain nombre de patterns sans trop arriver à les identifier.
E - Je te trouve très sympa mais tu devrais arrêter avec ces trucs de dragueurs...
M - Allons, si je te demandais ton numéro maintenant tu me le donnerais pour être sûr qu'on se revoit.
E - Parlons un peu plus s'il te plaît et montre moi le vrai toi.
On rediscute, elle est complètement collée à moi, je regarde ses lèvres elles frémissent. Kiss-close possible mais quelque chose me retient... Attraction? Présente! On parle de choses plus perso, j'apprends en particulier qu'elle vient de se séparer de son mec après 6 ans et qu'ils avaient failli se marier, elle était sur Bordeaux et vient de revenir sur Lyon...
Je l'empêche d'en dire plus, je ne suis pas son tampon émotionnel, "on vit tous des moments difficiles, le truc à faire c'est de savoir rebondir il te faut un gars pas prise de tête et qui a l'étincelle...
E - un gars comme toi?
M - C'est toi qui le dit... pas moi.
E (elle rit)
Au niveau de l'heure, je me lève très tôt le lendemain matin (6h), je décide de mettre un terme à la conversation, je lui demande son numéro en disant que je dois y aller, elle ne s'attendait pas à ce que je veuille partir...
E - Je vais être franche, je suis avec un copain et une copine, ils m'ont présenté quelqu'un aujourd'hui et j'ai dit "non". Alors s'ils me voient en train de me donner ton numéro, ça risque de poser un problème...
M - Tu ne veux pas me le donner?
E - Si, je vais te le dire mais tu devras le noter sans qu'ils le voient.
M - Je vois, un job à a James Bond, allez vas-y.
E - 06 aa bb cc dd
Je le répète plusieurs fois en faisant des fautes, elle me donne toujours le même, je lève le camp.
Jeudi 19 Janvier:
Je me décide à la rappeler, j'appelle vers 19h je crois. Sonneries puis messagerie. Je raccroche sans laisser de message, le message de répondeur ne me permet pas de savoir si le numéro est bon...
Sur les 23h je reçois (je suis dans une soirée avec des amis sans sarge):
Vous avez essayé de me joindre mais votre num. de tél ne me "parle pas"... VEUILLEZ VOUS IDENTIFIER (euh... s'il vous plaît et seulement si l'on se connaît bien sûr)!!!
On ne se connaît pas encore très bien mais cela devrait vite changer. On pourrait se voir lundi mademoiselle ? Zorro
Oh, mais j'eusse comprendre que c'est donc vous, jeune Hombre qui m’avez donc appelé sans laisser de message… pour la semaine prochaine j’ai peur que ce soit compromis car je ne serai pas sur Lyon. Veux-tu que l’on reporte pour la semaine suivante même si cela s’éloigne un peu dans le temps ?
A vrai dire gente dame g beaucoup lutté pour retenir votre téléphone dans ma modeste mémoire et me voilà bien mal payé ! je ne suis pas là ce we. Quand retournez-vous sur Lyon ?
Mercredi 1 Février
Je ne fais rien.
Nouveau SMS.
Je n’aurais donc pas droit à une suite et véritable conversation ?
La soirée vient de finir, je la rappelle sur le chemin du retour à la maison.
Elle décroche de suite. On bavarde durant un quart d’heure, je fais semblant d’avoir appelé les renseignements téléphoniques et je lui demande les coordonnées d’une pizzéria Kebab dans le 2ème arrondissement de Lyon, elle me fait savoir que je me suis trompé c’est un service de télémarketing et elle réalise une enquête sur une lessive.
On bavarde, grosso modo elle doit clarifier certaines situations et chercher ses affaires à Bordeaux, ce qui va lui prendre une semaine et elle aura tout fini.
E – Je sais que ça fait une semaine sans se voir mais pour moi une semaine ce n’est rien, on aura tout le temps après. (gros IOI)
M – A vrai dire, ce n’est pas une semaine, c’est plutôt dix jours.
…
(la faute de Zorro qui se fait needy)
M – Quand est-ce que tu pars ?
E - Probablement lundi matin.
M – Si tu veux, je ne suis pas là ce w.e, je descends dans le sud (en fait je passe un w.e avec ma LTR autour de Montpellier), mais je rentrerai dimanche soir, on peut se voir à ce moment là.
E – Je ne préfère pas, tu seras fatigué de ton w.e, j’aurai la tête dans ma semaine.
M – Oui, finalement tu as raison, prenons le temps.
(retour à une conversation amicale)
M – J’arrive chez moi. Ecoute, voilà ce qu’on va faire, tu as mon téléphone, tu vas être occupée, durant ces dix jours, je ne t’appellerai pas. Si tu veux parler, tu peux me contacter, il n’y a pas de problème mais moi je ne le ferai pas, tu as tes choses à régler. Je te contacterai quand tu seras revenue, ça marche ?
E – Ca marche, bisous.
M – Bonne nuit.
Zorro refait une connerie :
Une fois couché, je repense à cela dans mon lit.
Je lui envoie un texto
Juste une impression : tu avais envie de m’embrasser dans le bar ?
Pas du tout et toujours pas d’ailleurs ! Qu’est-ce que ce type de questions ? Un pari entre copain(s), un rêve ?
Recadrage direct :
?? inutile de le prendre mal. Bonne nuit.
Dimanche 22 Janvier :
Je rentre de mon w.e, je reçois.
21h09 : Et toi, tu avais envie de m’embrasser dans le bar ?
Je répondrai demain, je vais me coucher.
Lundi 23 Janvier :
Un peu avant midi, j’envoie :
J’aurais bien aimé, je ne sais pas trop ce qui m’a retenu. J’imagine que la conversation me plaisait…
Mardi 31 Janvier :
J’appelle, il est 21h30. Sonneries et répondeur. Je laisse le message suivant :
« salut nabila c’est zorro. J’ai fait comme on a dit, je t’ai laissé pendant que tu étais à Bordeaux en train de faire tes choses. Ca me ferait plaisir qu’on se revoit, tu peux me rappeler. Si j’ai pas de nouvelles d’ici quelques temps je te rappelerai ».
Bof, bof, bof… phone-game très moyen mais bon je pense lui plaire.