FTS

Introduction :
J’essaierai autant que possible d’être le plus « attrayant » à lire. Mais étant donné qu’il s’agit de mon premier FR en advanced, je vous demanderai d’être un peu indulgent et de me faire part de vos remarques sur la forme (comme sur le fond) avec un minimum de diplomatie.

Phase 1. J-14 : « Quand j’était petit garçon, je repassai mes leçons.. en chantant ».(M. Sardou)

Petite soirée dans mon QG.


Les hommes tournent et virevoltent. Deux bières viennent de s’écouler dans mon gosier. J’adore la bière, car elle présente deux avantages indéniables : elle est peu chère et me fait plus d’effet qu’une demi bouteille de Vodka. Bref, elle me permet de me décoincer un peu, surtout que la période n’est pas au beau fixe ; peu de numclose et un SPU pas réellement réussi avec mon wingman et c’est sans compter le reste.



Ma meute est là. J’aime leur présence. Beaucoup de personne gravite autour de moi, passant me dire bonjour, me mettant des accolades chaleureuses comme le sont les salutations du sud. Mais ce ne sont que des inconnues, seule ma meute compte. Et dans ma meute, il y a ma wingwoman (dit aussi « pivot » comme Bernard).



Ce soir ma wingwoman a amené deux collègues à elle. Deux femmes d’âge mur (aux alentours de la quarantaine), deux divorcées, deux mères de famille. Au premier abord, je n’y prête guère d’attention. Mais vu la qualité des « brebis » et autres « pintades » présentes ce soir, il est temps quand même que je fasse quelque chose de constructif et décide de lancer un game sur l’une d’entre-elle.



Sherazade est une femme de 42 ans. Elle a une taille plutôt petite, mais des fesses bien ferme et rebondit, un visage fermé mais agréable et une poitrine qu’on devine ferme et généreuse comme des oranges un soir d’été, que l’on dégusterait bien, allongé sur un transat au clair de lune.



Pour l’instant, à ses yeux, je ne suis rien qu’une personne comme les autres. Un anonyme qu’une collègue de travail a présenté. « Mais bientôt, me dis-je, toi aussi tu seras dans ma liste des numcloses ».


Etape 1 – le social proof :

L’une des choses les plus facile quand on fréquente assidûment un lieu qu’on a pris comme QG est que le socialproof est quasi automatique. Je me suis assis à coté de la miss. Je ne lui ai pas adressé la parole encore. Son amie est plus exubérante. Elle parle… Mais qu’est-ce qu’elle parle !!! J’écoute d’une oreille distraite et un sourire complaisant.



Et petit à petit, les choses arrivent d’elle-même. On vient me voir et on me serre la main. Ou encore on me fait des accolades ou la bise. Je comptes.. 1.. 2.. 8.. 10.. J’ai l’impression parfois d’assister à un défilé de salutations protocolaires. Puis le patron lui-même qui se déplace exprès pour me dire bonjour. Puis le gérant.. Bref.. un socialproof bien établi et plutôt facile.



S. regarde cela d’un œil intrigué, puis finalement amusé. Je devine un sourire à venir. Bien, il est temps de passer à l’étape 2.



Etape 2 – « Contact mon commandant » :


Je me penche tranquillement vers S. Ce qui est bien avec les femmes de 40 ans, c’est qu’elles devinent assez facilement quand vous voulez leur parler. Elle se penche .. et là je pense soudain à un opener de FTS :

M : J’aime beaucoup ton haut.
S : Merci c’est gentil.
M: dis-moi, tu l’as acheté où que j’offre le même à ma grand-mère ?
S :

La tonalité est donnée. La musique peut commencer.



Etape 3 – CF et « amusez-vous » :

La mélodie se déroule sans accroc. La tonalité ayant été donné, j’enchaîne sur quelques funnys. Puis déroule un fluff des plus banals :

S : tu fais quoi dans la vie ?
M : agent de la CIA, et ninja la nuit pour arrondir les fins de mois.
S :

S : tu chantes bien. Tu t’entraines ?
M : non je fais souvent l’amour.
S :

Je me lève souvent. Je vais voir d’autres filles, ma meute aussi. J’invite son amie à danser. Mais j’évite absolument de l’inviter elle. Le temps passe. Petit à petit je ne suis plus un anonyme. Elle a tendance à me regarder plus souvent. Je m’amuse. J’open une très jolie black avec le même opener. Elle ne me quitte pas des yeux. Dommage, je n’ai jamais été attiré par les blacks. Mais elle sera un très bon pivot.



Etape 4 – « je veux juste une dernière danse » (Kyo) :


La soirée arrive à sa fin, il est temps. Un slow et un seul devrait terminer tout çà. Je l’invite à danser. Vu qu’elle a passé son temps assise dans un fauteuil et qu’elle a refusé quelques invitations, il a bien fallu que je la fasse patienter un peu. Elle accepte sans soucis. Nous dansons maintenant ensemble. Elle est collé à moi, sa tête collé sur mon épaule. La mienne est perdu dans ses cheveux. J’aime beaucoup son parfum. Sa main passe dans mon dos et me rabat contre son corps. Je devine des seins fermes. Je fais mine de résister :

M : Hey ! je suis pas un garçon facile moi !
S :

Je fluff rapidement encore un peu, puis parles un peu de mes passions et de mes autres activités. Le but étant de lui donner un prétexte afin qu’elle accepte de me donner son numéro de téléphone.

M : Je fais souvent du roller. Ca te dis ?
S : Je ne sais pas en faire. Je connais juste le machin a quatre roues.
M : Ha oui le squad. Le truc qu’on appelait avant patin à roulette.
S : (premier sourire de la soirée)
M : si çà te dis, je peux t’appeler la prochaine fois que je vais en faire ?
S : ok.

Je change de sujet. J’ai l’accord de principe.


Etape 5 – « Show must go on » (Queen) :


Fin de soirée. Les lumières s’apprêtent à se rallumer. Un quart d’heure a du se passer depuis notre dernière danse. Elle se lève et s’apprête à partir.

Sans me presser, je sors mon portable et écris son nom. Puis je la regarde au fond des yeux. Elle devine et se numclose gentiment. Son amie sort son portable aussi. Bon, et bien allons-y pour deux numéros au lieu d’un !

Et là ma wingwoman s’aperçoit qu’on lui à volé son portable. Ouf ! Juste quelques secondes plus tard, et je n’aurai pas pu numcloser. L’ambiance retombe. On recherche le portable partout. Mais il semblerait bien qu’il ai disparu. Dommage, la soirée était pourtant bonne.

Phase 2. J-1 : « On s’était dit rendez-vous dans dix ans » :

Il est souvent conseillé sur FTS d’être H2G et de ne pas appeler une cible tout de suite. Dans mon cas, le H2G est naturel, car je n’ai réellement pas le temps. Et de toute façon, je n’avais pas du tout l’intention de l’appeler.


Ma wingwoman me textote vendredi soir : « je vais au QG ce soir. Il y aura mes deux collègues de la dernière fois. Bisous. »


Sachant que le SPU n’avait pas été superbe avec mon wingmen cette semaine et que j’ai bien envie « de tirer mon coup » pour parler de façon vulgaire, je décide que ce soir je vais en profiter pour mettre en place un game à la mesure de mes envies.


Etape 1 – « Et çà continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord » (Cabrel) :

La black arrive en premier, avec un de ses amis. Je suis déjà au QG. Ma wingwoman est déjà là. Le PUA naturel de ma meute aussi. Cependant, je sais que l’amie de ma cible compte bien se le faire aujourd’hui. Il est donc bloqué. Très bien, je ne l’aurai pas dans mes pattes ce soir.


Enfin ma cible arrive. Elle porte une mini-jupe fort sympathique qui dessine encore plus les courbes de ses fesses. Son haut est très près du corps aussi. Sa poitrine est mise en avant, et on a l’impression qu’elle va exploser tellement elle paraît énorme. Un mince filet fait office de bas, à maille large. Et enfin, le tout est agrémenter d’une paire de botte fort sympathique. Bref, j’adore !



Lorsqu’elles arrivent, je n’y prête pas attention intentionnellement. Je suis en grande discussion avec le copain de la black. Et puis j’aime faire patienter. Et c’est effectivement ce qu’elles font. Elles attendent. L’amie de S. attaque déjà mon pote PUA naturel. Elle est en forme. S. attend que je veuille bien lui dire bonjour. Finalement au bout de deux ou trois minutes, je me retourne, lui fait la bise avec un grand sourire et retourne à ma discussion.



Etape 2 – En finesse, tout en finesse :



Les membres de FTS parlent souvent de la « James Bond attitude ». Difficile de la décrire, mais, en ce qui me concerne, c’est d’abord et avant-tout le savoir-vivre.



S. enlève son manteau. Sans geste brusque, je lui prend des mains et le met avec mes affaires. Son amie enlève le sien. Je le prend aussi, et le met sur la chaise de mon pote PUA naturel.
A ce moment-là, l’ami de la black m’offre un verre de champagne. Bien, profitons-en. Je détourne mon regard d’elle et trinque et fluff.



La black est chaude comme de la braise et n’arrête pas de me kinoter. Je laisse faire. S. est assise toute seule et ne quitte pas la scène des yeux. Je lui ai à peine adressé la parole. Au bout de 20 minutes environs, il est temps de passer à l’étape suivante.



Etape 3 – « Tu m’as dit.. » (J.J. Goldman) :


Je m’assoies près de S. Mon BL est détendu au possible, à un tel point que je prend trois fois ma place.

S : Tu devais pas m’appeler ?
M : Désolé j’ai pas eu le temps.. (imitant Timsit) « je suis un homme pressé moi ! J’ai pas le temps ! Quand j’aborde une fille j’y vais direct. Tu couches ou tu couches pas ! On va sauter les préliminaires, comme çà on gagnera du temps ! »
S :

Je me lève et vais voir la black. Elle me kinote encore.

B : Je crois que j’ai bu un peu trop de champagne. Je me lâche un peu trop (BL ouvert 100%).
M : Oui je vois çà. Je pourrai presque te proposer n’importe quoi (sourire).
B : Presque (grand sourire et Kino).

Je vais me rasseoir.

S : Tu fais quoi déjà dans la vie ?
M : Je suis ninja professionnel !
S : … Non mais sérieusement ?
M : tu veux vraiment savoir ?
S : Oui !
M : Je suis acteur de film porno !
S :

Etape 4 – «Emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles.. » (C. Aznavour) :



L’amie de S. a du mal avec mon pote PUA. Elle tente le coup de la jalousie en dansant avec moi et en me kinottant ! Décidément je vais vraiment penser que je suis un gode sur patte. Je joue le jeu et fais semblant d’être tombé sous le charme. S. tire la tête. Puis je m’asseois, a un mètre de S. environ.


Mon pote PUA naturel arrive pour discuter avec moi. L’amie de S. se laisse tomber entre-nous deux, s’allongeant de tout son long sur nos deux corps. S. regarde çà avec un air mi-amusé, mi frustré de ne pas être LE centre d’intérêt. Je lance un profond EC et lance deux-trois phrases bateaux pour l’obliger à venir près de moi. N’ayant évidemment pas compris mes phrases, vu que je parlais bas exprès et que la musique était forte, elle est bien obligé de se rapprocher.

M : Elle est en forme (nom de l’amie de S.)
E : Oui, je vois çà. Elle a bien envie d’avoir ton copain ce soir.
M : et toi ? De quoi as-tu envies ?
E : Je sors d’un divorce et donc d’un mariage qui a été très long. J’aimerai vivre des sensations nouvelles, repousser les limites.
M : Ha oui ? Quelles limites ?
E : Déjà découvrir les limites de mon corps.
M : (la kinottant à la base du coup, dans le dos) Comme çà ?
E : (frissonnant) Oui. Mais vas pas trop vite stp.. laissons-nous du temps.
M : Tu ne veux pas découvrir les limites ? Sentir le plaisir monter en toi ? Celui qui te prend au ventre et qui remonte telle une bouffée de chaleur jusqu'à te faire tourner la tête ? (rapprochement petit à petit vers ses lêvres et profond EC).
E : (essouflée) Oui.. mais je ne veux pas d’une relation sérieuse..
M : (soufflant sur ses lêvres, et travaillant de nez à nez) Ca tombe bien moi non plus. Je veux juste du plaisir.. Sentir le frisson monter en toi.. Tu sens cette connexion entre nous-deux, cette harmonie de sens ?
E : Oui (souffle court, visiblement excité).. mais pas trop vite..
M : (m’éloignant) ok.. j’ai tout mon temps.. si c’est pas toi ce sera quelqu’un d’autre..
E : (me retenant) Kissclose .. juste pour le plaisir hein? Quand on a envie..
M : Kissclose.. Ca te vas comme réponse ?
E : (souffle court)… oui…

La soirée se termine. Nous la terminons dans la voiture. Je suis un peu fatigué. Je n’ai pas envie aujourd’hui. Je la chauffe juste. J’embrasse ses seins. Je la caresse dans le cou, les oreilles, le dos. Je lui taquine les oreilles.

E : (excitée) je veux y aller doucement.
M : Moi aussi. Là c’est juste un apéritif.
E : Tu peux jamais être sérieux ?
M : Si si regarde.. (Je lui caresse l’intérieur des cuisses).

Au bout de une heure d’échauffement, elle me dit qu’elle doit rentrer, qu’elle travaille ce matin.

E : Tu m’appelles ?
M : Ok, je t’appellerai peut-être tout à l’heure.
E : (surprise) peut-être ?
M : peut-être. (sourire)
E : (petite mine).

Phase 3. Jour J : « je l’ai emmené au bout du monde » (De palmas) :


12h00 – Et la tendresse bordel ?!:


Finissant à trois heures, et sachant qu’elle n’a sûrement pas dormi de la nuit, je la textote à midi :

« Salut ca va ? Alors mon échauffement pour te tenir éveiller à bien marcher ? »

Réponse :

« Tu es qui ? Présentes-toi stp »

Vexant isn’t it ? Je l’appelle direct.

M : allo. C’est Wolf ! Alors comme çà on ne me reconnaît pas. Je suis très vexé !
E : Désolé ! J’ai pas marqué ton numéro dans mon répertoire encore.
M : Ca me donne presque envie d’annuler le rdv que je comptai te donner tout à l’heure.
E : (ton déçu) Je suis vraiment désolé. Mais je m’attendais pas à ce que tu m’appelles.
M : Ha ? Bon, bien je ne t’appelles pas tout à l’heure alors.
E : Si si ! Je termine à trois heures.
M : ok.. je t’appelles entre trois heures et minuit.
E : (rires) d’accord. A tout a l’heure. Bisous.
M : plus plus.

Le phone-game c’est chaud. Alors pour faire monter la pression rien de tel que de les faire attendre un peu. Elle fini à 15h00 ? ok ce sera donc 17h00.

17h00 – Dating time :

E : allo
M : Salut c’est re Wolf
E : Kikou (ton enjoué)
M : 19h00 ca te va ?
E: 19h00 c’est un peu juste ! J’ai pas encore dormi..
M : A prendre ou à laisser.
E : ok..
M : Chez toi ou chez moi?
E : Chez moi çà me gène un peu
M : ok.. chez moi.. prend un DvD
E : (air surpris) un DvD ?
M : Ben oui, tu voudrais pas aller trop vite non ? Alors je te propose une soirée agréable en ma compagnie devant un bon film que tu aimes bien.
E : euh.. ok..
M: dernière question rouge ou rosée?
E : euh.. (déboussolé complet).. rosée.
M : ok.. à tout à l’heure.
E : Bisous.
M : A tout à l’heure.

19h00 – Always in late women are:


Elle me téléphone pour me dire qu’elle sera en retard.

M : Ok bien je t’attend 5 minutes et si tu n’es pas là je m’en vais.. parce qu’il fait froiiiid !
E : (air triste) bien ce sera tant pis pour moi alors. Je me dépêche.
M : ok.. (je raccroche)

19h15 – Pressure time :

elle arrive essoufflé. On va chez moi.
Tout est préparé de façon presque « mécanique ». L’encens brûle déjà. La lumière tamisé est déjà allumée. Deux verres sur la petite table du salon et la bouteille de rosée. Ma seule erreur :

E : C’est un peu calme. Tu peux mettre de la musique.
M : Euh.. oui.

Elle attend que je lui saute dessus, son BL est un peu gêné. J’aime la finesse. Alors on va faire monter un peu. Je discute un peu. Je fais attention à avoir un BL ouvert. Elle ne sait pas trop ou je veux en venir. J’imagine déjà ce qu’elle est en train de se dire : « On le fait ? on le fait pas ? » Sachant qu’elle n’a pas dormi de la nuit, ni de la journée..

19h30 – At last but not the last:


Finalement, comme je le désirai, elle m’embrasse. Elle se serre contre moi très rapidement.
Elle est parti ce matin après 3 montées au ciel cette nuit et une montée ce matin. Comme quoi, une nuit sans dormir ne l’a pas autant fatiguée que çà !

Nous nous sommes promis juste pour le plaisir. En partant, je lui ai dit que dorénavant c’était à elle d’appeler si elle avait envie. Mais que si elle devait changer de partenaire en cours de route, qu’elle me le dise (problématique de la fidélité même en FF.. je n’ai pas encore pris de décision). Elle m’a dit pareil.

Le game continue.. next..