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Premier Field Eros

Ouf, semaine de Ouf. Il faut décompresser, je dois me détendre. Méditation ? Yoga? Non pas mon style, pas aujourd’hui, pas après cette merde. Il faut que je me vulgarise les idées. Ma mère a quitté mon père a 50 ans pour vivre d’autre chose avec un jeune. Voilà. Simple concis, ma mère est une salope et je suis mort, c’est ce qu’elle m'a dit, «pour moi vous êtes mort j’ai tiré un trait ». Voilà ce que je dis au fan de Milf marié, présenté vos petites sœurs à leur mari connard. Ouf, j’ai besoin d’un verre. C’est donc sur cette lancé que je pars pour mon bar à pute habituelle avec les gars de mécanique. Des crétins, tous plus camé les uns que les autres, aucun avenir, entk pas dans cette vie. Des injuriateurs publics qui pour toucher une femme n’ont qu’un seul choix, payer le prix fort pour un peu de chaleur dans ces nuits froides du Québec. Je suis donc assis sur une chaise à la propreté douteuse et regarde avec rage la belle Léa qui, il n’y a pas si longtemps, fut payer par mes bons amis pour m’attacher sur cette scène souiller et pour me faire subir le supplice de tantale version pour adulte. Son corps ondule tel le serpent qu’elle à acheter récemment et qui orne son coup. Sophie nous serre à boire comme d’habitude avec un sourire à faire damner Saint-Pierre, sourire que je ne lui rends pas. Sophie, cheveux noir (j’adore), grande, plus que moi, (j’aime pas), poitrine cruelle qui lui détruit la colonne à coup sur, minijupe (pas trop de saison) etc. une B+ pour moi facilement.

S :Quesque t’a Éros ? Je ne te vois presque jamais et quand je te vois, tu fais la gueule (ou un autre truc stupide du genre)
M :Pas d’humeur ce soir So

Elle s’assit entre moi et Marco (gros obsédé il la matte sans se gêner). Je ne sursaute pas, pas d’humeur et surtout elle peut se permettre de perdre son temps il a personne ce soir. Elle commence une discussion d’un ennuie mortel sur le patron, les autres serveuses, les danseuses etc. bitch bla-bla-bla. Ses paroles et ses kinos ne me font pas un pli. Par réflexe j’essaie de savoir si elle est auditive, visuel ou une bonne petite manuelle. Manuelle bien sur a quoi je pense, les kinos, tout c’est mots de mouvement et de toucher, elle doit être sensible au BL expressif qui me caractérise. Mais qu’est ce que je fais! J’essaie de me persuader que je ne suis pas d’humeur.. Arrête vire la … non les femmes sont des salopes ce soir pattern mon gars.

M : Sa doit être frustrant ce job
S : Bien on tombe sur des cons des fois mais on peut avoir de la bonne compagnie aussi
M : Et l’argent ?
S : On a une bonne paye et des pourboires..
M : Tu ferais plus d’argent comme danseuse
S : hahaha
M : Sauf que ton patron dit que tu ne sais pas danser ni faire de strip-tease il a employé le mot NUL !
S : Quoi!?
M : Alors ca doit être frustrant ce job ou l’on travaille avec des bombes sensuelles quand on n’est même pas capable de faire un strip potable
S : Tu sauras que je fais des super…
Je me lève, ne lui laisse pas lancer ses shit-test, sauve-toi au shiote. Attaque en deux temps sa marche souvent. Je reviens après une bonne douche dans le lavabo et un séchage facial avec le souffleur a main, personne t’a vu bravo. Les gars regarde Chloé et vide ma bière. Chloé, elle aurait été belle si elle ne ressemblait pas a Barbi format géant tellement elle sent le silicone. Pas mon genre. Les gars ont faient fuir Sophie, il me faut un wing merde. On me paie une danse, il faut choisir, va pour la brunette. Je ne connais pas son nom et je m’en fou, ce qu’elle me dirait sera faux de toutes façons. Sophie me jette un regard alors que je m’enfonce dans la cabine du déshonneur. J’en sort ni chaud ni froid, elle danse pas mal mais on voit qu’elle n’aime pas sa, pauvre fille. De la compassion peu a peu pour les femmes ? Bon les gars et moi on se prend un dernier pichet, j’ai besoin d’un bon coma. Il est fini, j’enclenche un vieil inside avec Sophie, je mets le pichet vide entre mes jambes sur la chaise. Sophie passe, me regarde se penche, prend le pichet avec ses dents, j’adore cette fille. Elle va se relever, fait durer le plaisir.

M : Pendant que j’étais en cabine ta pratiqué ta danse ? Fait oui ou non de la tête
S : (sourit) et hoche la tête favorablement (menteuse)
M : Menteuse je ne te crois pas
S : (prend le pichet en mains) je te ju..
M : Prouve-le-moi. Tu me sors en boite mercredi ou jeudi prochain? (c’est 2 jour libre)
S : heu je sors avec quelqu’un
M : Ouais je sais la brunette avec qui j’étais en cabine, sympa mais elle n'est pas jalouse, mon non plus. Alors mercredi ou jeudi ?
S : haha heu jeudi
M : OK (je lui temps mon cell) note ton numéro mon pigeon voyageur est en panne (je suis idiot)
S : heu OK
Je teste et appel son cell, c’est le bon numéro. Je sors, mojo moyen, mais mojo quand même. Les gars sont tétanisés, un gars en déprime qui numclose une barmaid avec un game assez mauvais, sa les à tuer, mais pas suffisamment. En résumé, les femmes sont des salopes mais il y a des Bonnes salopes et des Mauvaises salopes tout est relatif. J’ai appris c’est bien, embarque dans le taxi maintenant et sombre dans le coma, demain elle t'aura oublier... elle ferait mieux et toi aussi.

T'as du style .

Rassurez-vous, cette déprime m'a passé. Je ne connaîtrai probablement jamais le vrai nom de la brunette et je m'en fou toujours, Sophie peut damner quelqu'un d'autre, femme facile. Je voulais poster ce FR non pas pour montrer un type de game, ou quoi dire pour se faire la bonasse au gros... pichet. Non je l'ai écrit pour moi et pour tous ceux qui veulent abandonner le défit du game dans la déprime. Osez, laisser couler la source comme dirait l'autre, soyez guerrier et philosophe mais soyez guerrier.

Salut Eros,

C'est vrai que, à la lecture de ton FR, on ressent beaucoup plus ta tristesse et ta déprime que ton instinct de player qui se dirait "super, ce soir je sors et je vais bien m'amuser".

Mais le moral n'est ni une notion linéaire, ni une science exacte, et on traverse tous des moments plus ou moins difficiles (et surtout plus ou moins longs...), et la tristesse fait écrire de très belles choses.

Eros a écrit :En résumé, les femmes sont des salopes mais il y a des Bonnes salopes et des Mauvaises salopes tout est relatif.

Soit tu crois vraiment ce que tu écris, et je te plains. Soit c'est du second degré. Mais je ne vois pas comment ton FR t'amène à cette conclusion.

H.

Second degré bien sur. Lorsque je me suis dis cela, je me suis dit ma mère est une salope qui me fait du mal, et il y a les danseuses, des salopes qui me font du bien. Il faut y aller avec le contexte. Cependant, il est vrai que mon état d'esprit actuel ne place pas les femmes en très haute estime. Il me faudra affronter de nombreux défi avant de vaincre ma désillusion de la femme, qui m'a tellement déçu.

tout les guerriers ont été deprimés, décus, vaincus ou tristes.....
ca fais partie du lot de guerrier que de souffrir...

mais ils savent redresser le torse, et y retourner, sans raisons mais malgré tout.
nous sommes ce qu'il reste de guerriers... pathetiques au regard des vrais mais
c'est l'epoque qui veut çà.

j'ai aimé ton style et ton post.... un peu de realisme... on a tous des coups de blues,
et ça fais du bien de le voir écris. ciao

J'ai remarqué aussi que c'était quand j'en avais mare au point de laisser complètement tomber, la tête vide avec absolument rien à cirer, habillé de la façon la plus négligé possible, que j'avais le plus d'ouvertures, que des trucs se passaient sans même que je le veuille.

En y pensant c'est peut être que l'obstacle numéro 1 à la séduction c'est la peur de déplaire, les doutes sur la façon dont on est perçu.

Bien sur le mieux c'est d'être parfait et d'être persuadé qu'on sera bien perçu, c'est la confiance en soi.
Mais si tu ne l'as pas, le mieux est encore de laisser tomber complètement toute préocupation concernant son image ou ses objectifs.
Les extrèmes se rejoingent, c'est entre les deux que se trouve le doute et donc l'inatractivitée.

En tout cas c'est très bien écris.