Femmes et politique
Posté : 31.03.06
Bonjour à tous.
Ce n'est pas un sujet éminemment interessant que je pose là, mais y étant confronté régulièrement, la question mérite d'être posée.
Voilà le buzz:
C'est maintenant systématique, à chaque soirée en groupe que je fais à droite ou à gauche, peut importe l'environnement et sans que j'en sois l'instigateur, les débats dérivent toujours à un moment vers des aspects politiques (débat CPE, banlieues, présidentielles, blabla...). Chacune et chacun à évidemment son mot à dire, et le ton monte vite.
Evidemment je ne vous cacherais pas que ce genre de conversations est totalement dénuée d'aspects sexués.
De ce constat, quatres choix s'offrent à moi:
-Caresser la majorité(enfin surtout la majorité des cibles) dans le sens du poil, quitte à aller contre ses propres idées. En général on a du mal à rester crédible en allant contre soi, et éviter la caricature. J'avoue que c'est la seule situation que je n'ai pas testée, je me vois mal chasser le naturel sans qu'il revienne au galop.
-Dire ses propres idées posément(ou en hurlant, mais l'interet est limité), chacun rebondissant sur l'autre, tentant de couvrir sa voix...On se croirait à l'assemblée nationale ou à 100 minutes pour convaincre, les costumes en moins et les femmes en plus. Et alors, pour peu que vous soyiez fermement opposé à votre cible, le ton risque vite de monter. On peut croire qu'on pourrait monter là un petit jeu sur cette opposition, mais non, j'ai l'impression que s'il y a une chose avec laquelle on ne plaisante pas avec une fille engagée (et bourrée tant qu'à faire), c'est bien la politique.
-Jouer le guignol. Faire son Laurent Baffie, le petit trublion balançant une vanne à droite comme à gauche. Et ce si possible dès le début. Au début on ricane de vos phrases puis à la fin vous devenez franchement saoulant, à savoir le gars sans conscience politique et qui ne s'interesse qu'à sa petite gueule et pas à celle de sa bien aimée patrie.
-Ne rien faire. Vous êtes comme le spectateur d'un match de tennis qui regarde à droite, puis à gauche et compte les points sans rien dire. Au moins vous êtes neutre. Mais pas forcément très interessant.
Alors je ne sais pas si je choisis mal mes cercles d'amis ou pas, toujours est-il que là je sature et veux m'extirper de ces débats aussi érotiques que Charles Pasqua.
Je sollicite vos conseils.
Ce n'est pas un sujet éminemment interessant que je pose là, mais y étant confronté régulièrement, la question mérite d'être posée.
Voilà le buzz:
C'est maintenant systématique, à chaque soirée en groupe que je fais à droite ou à gauche, peut importe l'environnement et sans que j'en sois l'instigateur, les débats dérivent toujours à un moment vers des aspects politiques (débat CPE, banlieues, présidentielles, blabla...). Chacune et chacun à évidemment son mot à dire, et le ton monte vite.
Evidemment je ne vous cacherais pas que ce genre de conversations est totalement dénuée d'aspects sexués.
De ce constat, quatres choix s'offrent à moi:
-Caresser la majorité(enfin surtout la majorité des cibles) dans le sens du poil, quitte à aller contre ses propres idées. En général on a du mal à rester crédible en allant contre soi, et éviter la caricature. J'avoue que c'est la seule situation que je n'ai pas testée, je me vois mal chasser le naturel sans qu'il revienne au galop.
-Dire ses propres idées posément(ou en hurlant, mais l'interet est limité), chacun rebondissant sur l'autre, tentant de couvrir sa voix...On se croirait à l'assemblée nationale ou à 100 minutes pour convaincre, les costumes en moins et les femmes en plus. Et alors, pour peu que vous soyiez fermement opposé à votre cible, le ton risque vite de monter. On peut croire qu'on pourrait monter là un petit jeu sur cette opposition, mais non, j'ai l'impression que s'il y a une chose avec laquelle on ne plaisante pas avec une fille engagée (et bourrée tant qu'à faire), c'est bien la politique.
-Jouer le guignol. Faire son Laurent Baffie, le petit trublion balançant une vanne à droite comme à gauche. Et ce si possible dès le début. Au début on ricane de vos phrases puis à la fin vous devenez franchement saoulant, à savoir le gars sans conscience politique et qui ne s'interesse qu'à sa petite gueule et pas à celle de sa bien aimée patrie.
-Ne rien faire. Vous êtes comme le spectateur d'un match de tennis qui regarde à droite, puis à gauche et compte les points sans rien dire. Au moins vous êtes neutre. Mais pas forcément très interessant.
Alors je ne sais pas si je choisis mal mes cercles d'amis ou pas, toujours est-il que là je sature et veux m'extirper de ces débats aussi érotiques que Charles Pasqua.
Je sollicite vos conseils.