sur la peur de l'échec
Posté : 03.04.06
(suite à un lien sur la procrastination)
bon lien sur la procrastination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Procrastination
pour comprendre les difficultés à se mettre en branle pour débuter/s'améliorer en sarge (ou ailleurs)
je retient surtout :
"Il est souvent aussi nécessaire d'apprendre à se fixer des objectifs réalistes, qui peuvent se subdiviser en plus petits facilement atteignables. Les retardataires ont en effet tendance à se fixer sur l'objectif le plus lointain et impressionnant en oubliant des objectifs plus simples avant. Il leur est également difficile d'estimer le temps dont ils disposent réellement ce qui leur permet de se fixer des délais intenables "
valable pour tout dans la vie quand on veut progresser
je remarque aussi que la peur de la réussite peut être plus grande que la peur de l'échec, contrairement à ce qu'on a l'habitude de penser, pourquoi ?
sur l'échec : même si l'objet du désir est "perdu" (ou non-atteint) en cas d'échec, on sait très bien que l'on pourra un jour retenter sa chance, sur la même chose ou sur une autre, on retrouvera forcément un jour un nouvel objet de désir qui nous fera a la fois oublier le précédent et nous motiver à nouveau (le désir étant l'élan vital par excellence) avec plaisir
mais quand on réussit c'est une autre histoire : impossible de retourner en arrière ! on a prouvé à soi-même, parfois aux autres, que l'on était capable de le faire, le problème est que l'objet du désir étant atteint et consomé, souvent avec moins de plaisir que l'on s'y attendait, il nous faut également en trouver un nouveau et "supérieur" : lourde tâche
on ne peut pas se mentir à soi-même, lorsque l'on a atteint un but, il nous faut à la fois assumer la responsabilité de nos "nouvelles" capacités et se remettre en jeu sur un domaine plus difficile
voilà pourquoi certains ne courent pas, ou courent d'échec en échecs, ou courent de réussites en fausses réussites sur la base de la première atteinte (toujours le même objet) en se fuyant eux-même (= mes capacités, donc, mes responsabilités) de manière frénétique (le don-juanisme)
bon lien sur la procrastination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Procrastination
pour comprendre les difficultés à se mettre en branle pour débuter/s'améliorer en sarge (ou ailleurs)
je retient surtout :
"Il est souvent aussi nécessaire d'apprendre à se fixer des objectifs réalistes, qui peuvent se subdiviser en plus petits facilement atteignables. Les retardataires ont en effet tendance à se fixer sur l'objectif le plus lointain et impressionnant en oubliant des objectifs plus simples avant. Il leur est également difficile d'estimer le temps dont ils disposent réellement ce qui leur permet de se fixer des délais intenables "
valable pour tout dans la vie quand on veut progresser
je remarque aussi que la peur de la réussite peut être plus grande que la peur de l'échec, contrairement à ce qu'on a l'habitude de penser, pourquoi ?
sur l'échec : même si l'objet du désir est "perdu" (ou non-atteint) en cas d'échec, on sait très bien que l'on pourra un jour retenter sa chance, sur la même chose ou sur une autre, on retrouvera forcément un jour un nouvel objet de désir qui nous fera a la fois oublier le précédent et nous motiver à nouveau (le désir étant l'élan vital par excellence) avec plaisir
mais quand on réussit c'est une autre histoire : impossible de retourner en arrière ! on a prouvé à soi-même, parfois aux autres, que l'on était capable de le faire, le problème est que l'objet du désir étant atteint et consomé, souvent avec moins de plaisir que l'on s'y attendait, il nous faut également en trouver un nouveau et "supérieur" : lourde tâche
on ne peut pas se mentir à soi-même, lorsque l'on a atteint un but, il nous faut à la fois assumer la responsabilité de nos "nouvelles" capacités et se remettre en jeu sur un domaine plus difficile
voilà pourquoi certains ne courent pas, ou courent d'échec en échecs, ou courent de réussites en fausses réussites sur la base de la première atteinte (toujours le même objet) en se fuyant eux-même (= mes capacités, donc, mes responsabilités) de manière frénétique (le don-juanisme)