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Les jeunes filles

Posté : 06.04.06
par Asles
Les jeunes filles sont une catégorie à part de la gent féminine.Qu'elles aient 16 ou 25 ans,leur mode opératoire,ferait rire aux larmes même le plus gros cynique insensible qui existe.Ici seront consignées les filles qui seront primées pour le prix nobel de la connerie que j'aurai à rencontrer dans les mois à venir.

La Sataniste

Vêtue de noir,baggy et d'un t-shirt moulant au delà duquel je vois s'épendre de légers poignets d'amour.Et contrairement à mes habitudes,c'est cette petite imperfection qui retiendra toute mon attention.Je vais l'accoster.Mais avant faut que je voye si je trouve le dernier Soral que Brutus a décrit comme Démoniaque.Je ne le trouve pas,mais je tombe sur un bouquin exellent sur l'hypnose Ericksonnienne que je prends.Prêt de la fille se trouve un bouquin dont le titre est assez évocateur "le mythe caché du sexe des noirs" (si j'ai bonne mémoire).Je m'approche spontanément pour le prendre entre mes mains,et pendant que je m'approche,je peux détailler dans les moindres détails le body language de la fille.

Elle a les pointes de ses pieds qui pointent vers moi,la cage thoraxique est tournée dans ma direction aussi.Les doigts qui tiennent le bouquin sont un peu trop raides,et ses muscles au niveau des épaules sont trop tendus,beaucoup trop pour que cette tension soit dûe au simple livre qu'elle tient entre les mains et qui fait moins d'un kilo :La bible du sataniste.Sans parler de ce regard qui se fait faussement insistant dans le livre,comme si elle avait envie de s'y réfugier.

J'arrive pour prendre le livre à coté d'elle et violer volontairement sa bulle.Elle se recule tout juste assez pour me laisser l'espace minimal pour que je puisse le prendre.Je décide par la suite de jetter un oeil sur une biographie du Che qui est juste de l'autre coté.Je la contourne en passant le plus prêt possible d'elle,je la sens qui se raidit encore plus.Pendant que je prends le bouquin je la vois qui change de position.Son torse pointe de nouveau vers moi,la pointe de ses pieds aussi.Et ce faux air concentré qu'elle a adopté...A la limite du pathétique.

"Tu es sataniste ?",question ésotérique,que je vais regretter d'avoir posée,elle m'en parlera pendant 3 minutes,monopolisant la parole.Puis au fil de la discussion,elle m'apparait comme une fille libèrée ,et pendant que mon esprit pervers me dit "threesome",mon bon sens me dit "ne t'y attarde pas".La demoiselle me montrera dailleurs,en pleine librairie de virgin son boxer d'un noir qui signifie d'habitude "i want sex",ou mieux "fuck me so hard".

C'est là où intervient sa copine avec laquelle je l'avais vue quelques rayons plus loin.Elle me salue ,et après une minute même pas elle lance à sa copine "Faut qu'on y aille,ça fait un moment qu'on est içi,il fait chaud,sortons".Elle n'écoutera pas les protestations de son amie,qui elle a très envie de rester,à coté d'un mec qu'elle ne connait pas,qui parle très peu,un mec dont elle ne sait rien,et qui pourrait lui faire beaucoup de mal.La nouvelle arrivante tire par le bras sa copine,pour mon plus grand soulagement,et la sataniste qui traine les pieds,comme un enfant qui refuse d'aller à l'école.Elle me lancera dailleurs un dernier regard,similaire à celui qui lance une personne qui est en train de se noyer à un riverain.Cela ne me fera pas plier,d'autant plus que quand elle me parlait,elle était déjà morte,mais elle ne le savait pas encore.

Je paye mon bouquin à la caisse,et quand je me retourne pour sortir,elles sont toutes les deux à quelques mètres de moi.La Nouvelle_arrivante tire sa copine par le bras et l'empêche de revenir me parler,puis l'entraîne par la main vers la sortie où elles me précèdent.Je prendrai à dessein,le sens opposé au leur.

Note=Je la recroiserai en fin d'après midi aux galleries Lafayette dans les bras d'un type,très grand,trop grand même,qui marchait comme quelqu'un qui va sur le rebord d'une planche sur un bateau de pirates,et à qui on va demander de sauter.Et elle,me suivant du regard,jusqu'à ce que j'ai disparu de son champ visuel,je suppose.

Le pire dans l'histoire,c'est que la journée n'était pas finie. A suivre...

Asles

Posté : 06.04.06
par Asles
La Lycéene groupie

Je dois déjeuner avec deux amies dans un snack pas loin d'un lycée.Et à l'interieur ça grouille de lycéens.Mon allure contraste beaucoup avec le coté fashion du lieu.Contrairement à tous les mecs,je suis habillé classe,ma killer veste noire est sortie,et une chemise blanche à la Tony Montana,un jean's et des killers shoes.

Les petites jeunettes (sans doute de seconde ou première vu leurs visages adolescents) me mattent à n'en plus pouvoir en bas,ce qui plait moyen aux mecs qui me lancent des regards antipatiques.Je laisse mes sous à une amie pour qu'elle commande pour moi,et je monte m'asseoir de manière à présider la table.Je me fais opener par une fille d'une table dans un set plus loin.
Fille=(qui me mattait depuis mon entrée)Salut mec,on t'a jamais dit que tu ressemblais à usher ?
Asles=(sans même lever les yeux de mon carnet sur lequel je marquais je sais plus quoi)merci.
Toujours sans m'occuper de la fille,je continue de discuter avec Mimie,une copine,on part dans des délires.Tous les deux.A l'étage notre set devient vite le centre d'attention.Je laisse les autres faire la conversation,je joue des sarcasmes et des compliments,comme le fermier manoeuvrerait son âne avec la carotte et le fouet.

Montent donc nos repas que la copine du bas amène.Elle laisse une place à coté de moi,je ne vais pas tarder à comprendre pourquoi cette place est libre.
Copine=Dit Marion,tu peux venir t'asseoir ici à coté de moi,j'ai quelque chose à te dire.
Marion=Ok ,j'arrive
En plus elle fume...Elles se parlent à peine,et la Marion commence à me poser des questions du style "avec laquelle tu sors ?";"que marques-tu dans ce carnet ?",à me raconter des histoires que je n'écoute que d'une oreille.Grâce à Dieu,Mimie voyant que j'hésitais à éjecter Marion qui entrait dangereusement dans la phase kinésique va la cockbloquer en beauté.personnellement j'ai adoré ."Dit donc Marion,comment il va ton copain ?".

Elle a mis un moment à s'en remettre,et les cinq autres minutes qu'elle a passé à coté de moi,elle était refroidie,tandis qu'à coté c&f et Ec intenses avec Mag.Mais le drame c'est qu'en sortant de là,je recroise la Marion sur mon chemin plus tard en ville,quand j'allais pour m'acheter un nouveau portable.Et là elle me réattaque,mais j'ai pensé à lui mettre une contrainte temporelle (réelle celle la).
Marion=(A haute voix à sa copine)Regarde c'est le mec qui était au X tout à l'heure avec nous.
Asles=(sourire forcé,comme quoi même moi je fais des fois des choses dont j'ai pas envie)
Marion=J'ai oublié de te demander un truc.
Asles=Ah
Marion=Quel âge as-tu ?
Asles=Tu m'en donnerais combien ?
Marion=21 ans,parce que blah blah,habillé comme tu es blah blah
Asles=Moins
Marion=19 ans ?
Asles=Exact.
Les deux filles=Tu en fais plus.Et tu es à quel Lycée ?
Asles=Je suis à la fac depuis un moment déjà.
Copine à Marion=Je me disais aussi.Tu parlais trop bien français pour n'être qu'un Lycéen.
Asles=Merci.
Marion=Comment tu t'appelles ?
Asles=Asles.Bon faut que je me sauve,j'ai des trucs à faire plus loin,à un de ces jours les filles.
Au retour du magasin de téléphonie,j'ai soigneusement évité la zone où je les avait rencontrées.Je me demande quel crédit une telle fille (pourtant pas moche) voudrait que je lui accorde,si l'initiative de faire du rentre dedans à un inconnu alors qu'elle a un copain vient d'elle.

A suivre :La fêtarde

Asles

Posté : 08.04.06
par Asles
La fêtarde:

Je viens d'achever de me chamailler avec mon portable qui m'a encore coupé une communication une fois de plus,avec une cible par manque de réseau,quand je remarque pour la première fois deux filles à coté de moi,qui sont devant la porte des toilettes.
Fêtarde=J'ai du réseau moi.
Asles=Ah oui ?
Fêtarde=Je peux même te laisser appeler avec mon téléphone.
Asles=Ah
Le regard complice entre les deux filles ne fait pas de doutes,je suis en train de me faire hooker.Elles m'invitent à les suivre à une table,elles sont nombreuses,une dizaine de personnes (voir un peu plus ou un peu moins,ah alcool quand tu nous tiens...un mixed-set).Et là,elle me débite un discours sur son portable tout en balbutiant,c'était assez jouissif.
Un de ses amis mâles lance (je l'aurai bien embrassé sur la bouche si c'était une fille)
Pote=Arrête,tu vois pas qu'il n'en a rien à foutre de tes histoires sur les portables ?
Fille= :oops:
Asles=(conciliant)bien,je dois rejoindre mes amis.Si tu as un truc à me dire tu connais ma table.
J'accentue la pression en lui faisant un baise main,et en laissant traîner ma langue sur sa peau douce,comme celle d'un bébé.

La dernière fois que je l'ai vu m'approcher,elle sentait tellement l'alcool que j'ai dû m'éjecter.Elle finira allongée sur une banquette,endormie,je crois que de toute la soirée,c'est le seul moment où je l'ai trouvée vraiment jolie.

Asles

Posté : 11.04.06
par Asles
La bitch Poétesse :

Alors que je pratiquais sournoisement l'art de la séduction,j'avais réussi a rendre folle de moi un duo de filles qui venaient souvent faire du sport dans le même parc que moi.Je comptais m'en servir uniquement pour le statut social qu'avoir des groupies procure.Mais donner son amitié (par pitié n'ayons pas peur des mots ) à une fille ,n'est pas le meilleur moyen d'éviter qu'elle se fasse du mal.

Elle a commencé à me taquiner en se servant du manche de sa raquette de badminton comme d'une bite dont elle masturberait le propriétaire.Rien n'y fit,tout ce qu'elle réussit à gagner c'était mes sarcasmes.Puis ce fut au tour de ma bite de subir ses assauts:Elle s'asseillait dessus en frottant ses fesses (fermes) sur cet instrument super sensible,qui rappelle à chaque homme qu'il est faible:Je n'ai pas apprécié.

Et le plaisir pervers que je prennais à ne dire ni oui ni non à ses avances,comme ces moments de jouissance dont on ne pourrait se défaire.Mais voilà ,elle avait deux défauts qui étaient pour moi les pires :Elle n'était pas jolie (quoi que super bien gaulée),et elle était conne,très conne.Donc,à partir de là,il m'était impossible d'envisager quoi que ce soit avec elle.

Je crois,sans doute à raison,pourquoi j'ai compris aussi bien Costals,quand il repoussait Andrée.Rien n'est pire qu'une femme que vous ne désirez pas,qui vous harcèle d'attentions,et ne rêve que d'une chose : vous grimper dessus (ou vous laisser lui grimper dessus).

Je pensais avoir tout vu,et tout entendu,jusqu'au jour où elle me montra un cahier.Il devait comporter un peu plus d'une vingtaine de pages.Son écriture plaquée dessus.Un ensemble de citations et de poèmes qu'on trouverait sur 3615 je_suis_un_looser .Des citations qui volent aussi haut que "je t'aime en français ,ti amo en italien ,i love you en anglais ,mais la langue que je préfère c'est la tienne".Cette citation (la seule que j'ai réellement lue) m'a fait mal au ventre,je lui ais remis son cahier en ayant un regard indifférent,ayant laissé échappé une seule parole "Puérile".

Elle ne me l'a jamais pardonné,et je ne l'ai plus jamais rencontrée,ni dans ce parc,ni ailleurs.Sa copine a essayé de me récupèrer au vol,mais ça,c'est une autre histoire.

Asles