FTS

En bref: 2 solides DG sur des A: BL, False Time Constraint, Time Bridge et Numclose bien négociés. Etude de la cible et diagnostic pendant le date. KC et perte de Frame sur la fin.

Les dialogues ont été reconstitués, ils sont cependant aussi fidèle que possible envers la réalité.


Follow your own reality.

Il est 13h30 au H&M, parce que je suis résolu à ne pas acheter un jean usé au prix d’un neuf, je me dirige bredouille vers la sortie. Une première A passe, je ne réagis pas, je suis mon intuition, j’ai confiance. Après deux semaines à faire les exercices de l’Oh Damned Boot Camp, je comprends que ce qui compte est de savoir quelle est celle qui me plaît, et d’aller gamer celle-la et pas une autre. Que parce qu’elle me plait, parce que je porte un vrai regard sur elle et ne suis pas un insecte de plus attiré par celles qui brillent, au minimum, elle me remerciera pour avoir existé un instant dans d’autres yeux. Et Dieu sait que les femmes existent dans nos regard.

A force de faire du street, d’accoster, même sans succès, ma référence n’est plus le cercle de mes amis mais ces femmes que j’interromps chaque jour. Contre mes amis, contre mes affinités même, mais avec les bourses universitaires, je m’habille désormais avec de belles chemises, une veste noir, des jeans moins large, et basquets. Je me sens en adéquation avec ce que je veux. Je suis guidé par mon but.

L’Oh Damned Boot Camp m’a fait du bien, je fais du street depuis des mois, mais l’IG avait souvent pour but de me revalider. Il était temps de passer à l’étape suivante, le DG, ou …

Sévèrement Burné.

Une deuxième A sors de l’escalator, je m’arrête, la regarde, elle s’éloigne de quelques mètres, chine un peu, me voit, j’y vais. Alors que je marche lentement vers elle, en la regardant droit dans les yeux, je suis concentré sur mon BL de tueur. Dès les premiers pas, elle a compris. Le temps se suspend. Elle est hypnotisée, tel le lapin aveuglé pris dans les phares du coupé noir Mercedes assassin. C’est un flash, une image qui restera gravée : an Emotionnal Blast. Toute frame explose, seule reste la sensation. Quand j’envahi enfin son espace, la majeure partie du message est passée. Pour le reste, en résumé ca fait :

M : *sourire *
M:Salut, tu me plais, j’ai envi de te parler. *on reviens doucement sur terre*
M: Je suis pressé. Je dois y aller, j’ai cours a 14H. *sentiment d’urgence*
M : tu es venue acheter quoi ?
E : un cadeau pour une amie.
*alors que je la dévisage de pied en cap, je remarque une bouteille de champagne dans son sac*
M : et tu vas te cacher dans les cabines pour boire, c’est ca ?
E : Lol, non, je suis pas une alcoolique, c’est un cadeau lors d’un conférence.
M : Je suis pressé. Tu fais quoi ce soir.
E: J’ai cours d’Anglais
M:*Switch to English* I could easily compensate for your English teacher + fluff.
E: *elle comprend*
M: Tu es d’origine latine?
E: Oui, tu fais quoi ?
M: Etudes, et toi ?
E : Etudes
M : Ca te dis qu’on se voit demain, a 18h a RDV ? Ou plutôt, non : je veux te voir demain a RDV, tu peux venir ?
E : OK
M : je vais prendre ton numéro, au cas, ou j’ai un empêchement.
* réticente, elle veut prendre le mien, je lui dis que je prends le sien et l’appelle aussitôt, ce que je ne fais pas* + numclose + eject (bise et kino)

Pendant ce bref entretien, je suis détendu et concentré sur mon BL, sur la façon dont je la regarde, c'est-à-dire : je fais attention a garder le buste et la tête droite, et à baisser les yeux sur elle.

No Phone Game

J’appelle le soir pour la rassurer un peu. Mais répondeur.

M : C’est The Wessie, tu n’es pas la. Mon numéro est le 06 12 34 56 78. C’était un plaisir tout à l’heure de te parler * et ces mots fonctionne comme une ancre, je ressens effectivement le plaisir de tout l’heure*. Je ne suis pas joignable ce soir. Bises. A demain.

Plus tard, elle appelle, je prends :

E : je voulais confirmer, je pensais parler à ton répondeur.
M : c’est cool, je dois vraiment te laisser, a demain.

Validation dans le métro (le lendemain, en route pour le date)

Avant, une date, ou une sortie sarge, je me met en state en parlant aux passants, vieux, vieilles, UG, B, Amog, et en tentant quelques PU, selon le matos à disposition. Je prévois minimum une demi heure afin d’arriver déjà chaud au date.

3e accoste en DG en 500 mètres dans les couloirs de métro (je les ai toutes arrêtées).

HBAsia : *a ses écouteurs*
M : * BL de killer* fluff
HBAsia : *s’arrête, enlève ses écouteurs, maugrée*
M : Houla, c’est pas possible, tu es Parisienne pour pester comme ca ?
E : Non, je suis pas parisienne, …
M *la coupe* bon, fais gaffe, parce que tu es en train de t’intégrer a grande vitesse, et ce n’est pas la meilleur chose qui puisse t’arriver, tu ne sais même pas ce que je vais te dire, mais tu es dans ta bulle, et la moindre irruption est comme une agression, c’est pas incroyable ca quand même ?
E : *acquiesce*
M : Bon, en fais, je t’ai vu, et tu me plais, je voulais te proposer de faire connaissance, ou plutôt, non, tu me plais et je VEUX faire ta connaissance.
E : qu’est ce qui me dis que tu dis pas ca à toutes les filles que tu croises.
M : Mais je le dis souvent, je suis pas né spontané, tu sais, ca me demande de l’entrainement de l’être. Enfin, ca ne change rien au fait que tu me plais, et que j’ai envie, que je veux te voir. La, je suis pressé, je dois y aller, j’ai un rendez vous, mais lundi, je te propose de te voir a RDV a 17H.
E : Ok *ironique*, bon bah lundi a dans ce couloir de métro, on se recroisera.
M : bon, je vais prendre ton numéro
E : je vais te donner un faux numéro
M : écoutes, ton numéro, je m’en fous, si je le prends, c’est juste parce que j’ai pas confiance en les femmes
E : forcément, c’est miroir, si tu te comportes comme un salaud…
M : *la coupe* Non, c’est pas ca, simplement, je sais comment fonctionne une femme, les hommes fonctionne sur des principes, mais une femme fonctionne sur l’environnement, sur ses émotions, elle peut te dire qu’elle va venir, mais ca veut rien dire, c’est comment elle se sent sur le moment qui compte le plus.
E : Tu parles bien, c’est clair.
M : Alors ton numéro ?
E : Mais je vais te donner un faux
M : Ton numéro je m’en fous, moi je veux faire ta connaissance, je veux te voir, on dit Lundi a 17 H a RDV 1, ok ?
E : Ok *flakera*
M : Bon, je vais prendre ton numéro au cas où j’ai un empêchement :
E : 06 12 34 56 78
M : Bon, je t’appelle dans le weekend end, pour te rassurer
E : J’ai pas besoin d’être rassurée *offusquée*
M : Attends, c’est toujours une aventure, de rencontrer une personne, quoi qu’on en dise, c’est normal, tu vas être soumise à des états émotionnelles forts. Si je t’appel pas, tu arriveras pas à passer le cap de choisir tes fringues, tu vas te décourager trop vite et pas venir. Bon, aller je dois vraiment te laisser, Lundi, a 17H ?
E : Ok, et à la fin, mon numéro, c’est 79.
M : (mais j’oublie de kinoter + bise)

Bon, en fait, c'est un peu plus long, mais les étapes essentielles sont la: je t'attrape, je t'embrouille.

Le Date :

M : Sms «leger retard »
E : Sms « ok, j’en profite pour faire une course aux magasin X »

C’est la ou je suis, j’avais prévu le temps de la marche jusqu'à RDV 1, mais je l’attends sur place finalement.
5 Min d’attente. Je téléphone.
Elle arrive, ravissante dans un tailleur de lin vert qui se marie parfaitement a sa couleur café.

E : fluff
M : fluff
…
E : j’ai tendance à être instable dans mon taff.
M : et dans ta vie sentimentale ?
E : aussi *sourire*

On s’achète des glaces. On se promène 5 minute jusqu’à un parc. La conversation roule, et je suis totalement en dehors des clous du Maniac Plan, que je m’efforce de suivre d’habitude. Elle a de l’appétit, elle veut vivre, elle sent qu’il est encore trop tôt, qu’elle encore trop jeune. On fluff sur le voyage, elle DHV pas mal, moi aussi. Elle veut bouger, moi aussi. Mais elle lead un peut trop, je reprends la main.

M : J’ai vraiment aimé a cette époque, le soleil, le taff, les nanas, c’était le pied, je voudrais revivre l’expérience, je pense bouger en Ailleurs, mais je veux pas revenir la bas, ce qui est fait est fait, il n’est pas question de revenir en arrière.
E : Pourquoi, tu pourrais retrouver peut être ce qui t’as plu.
M : Non, il ne faut pas essayer de revenir en arrière, on est toujours pris par la nostalgie, le passé, une souffrance, il faut savoir passer à autre chose, tirer un trait sur le passé pour vivre l’action, et le bien être qu’elle apporte. C’est souvent très dur, mais c’est prix à payer pour être heureux. C’est pareil avec les gens. Je veux trouver les gens qui m’aiment, pas plaire à ceux que je côtoie par nécessité ou a cause du passé.
E : Comment tu fais que si tu es amoureux d’une fille et qu’elle ne t’aime pas ?
M : J’efface son numéro. Ca peut être très dur mais c’est ce qui fait de moi un homme, je suis capable d’orienter mon énergie, mon chemin, même si ca fait mal.
E : c’est trop dur.
M : en fait ca fonctionne surtout comme un principe d’ouverture, je ne romps pas forcement avec les gens, je me laisse porter par l’envie.
M : et toi ?
E : j’essaie de changer la personne. Je lui dis qu’elle m’aime mais ne le sait pas encore. J’essaie de changer ses sentiments.

…
A un moment, j’apprends qu’elle est restée 3 ans avec un mec. Mais qu’instable, elle s’est barrée dans un autre pays. Dans l’ensemble, on rit beaucoup, mais je ne trouve pas le chemin de ses émotions. Enfin, je vois bien qu’elle vit quelque chose, qu’elle a du plaisir, mais ce n’est pas ce regard qui devient lointain, la pupille qui s’élargit et le BL qui dit : « prends moi », dont j’ai l’habitude . Pas assez de C&F de ma part, ni de kinos. Même si on rit, j'impose pas assez une frame burnée. Je suis fasciné par ses dents, ses lèvres, elle est très belle. Je suis légèrement trop tourné vers elle. Je m’efforce de me modérer, de faire miroir, mais j'ai du mal à me retenir.
…

*manipule des bouts de papiers, les tritures, les tords, j’en ôte un de ses mains, lui prend la main. Je me rends compte qu’elle garde un mouchoir froissé.*
M : Ok, on la refais. La scène ou, le héro lui prend la main, une deuxième. Ca tourne.
*rires, je lui prends la main.*

Pas d’Emotionnal Blast comme j’en ai d’habitude, faut dire que d’habitude, je prends les deux, en face à face, les yeux dans les yeux, et j’interromps, ou hache la conversation. La, nous sommes cote à cote. Même, elle reste l’aise. Pas de tension. Bizarre. Mais le test de compliance est OK.
…

E : En fais, je n’ai jamais été amoureuse, je ne crois pas en l’amour. Les gens sont choqués en général quand je le dis.
M : mais tout à l’heure, tu me parlais d’un garçon que tu aimais, mais qui ne t’aimais pas.
E : après, il m’aimait, et moi je ne l’aimais plus. Je ne crois pas que c’était ca.
M : et comment ca se passe avec tes copines quand tu en parles.
E : j’essaie de les dégouter *rires*

…
Ok, le diagnostic est clair. Tu aimes les garcons sévérement burnés, et tu n’as eu que des Nice Guy qui ne t’ont pas laissé d’espace. Et je comprends, j’ai déjà du mal à me retenir. Pas une raison, j’ai d’autres bonnasses à mon arc, on verra ce qu’on peut faire pour ton cas. A voir, si je dois te dire que tu n’es pas la seule sur la liste. Faudra que je fasse quelques tests l'air de rien avant d'amener ca.
Je reviens au Maniac Plan, je lui demande quel est son film préféré, la réponse est Usual Suspect. Je creuse rapidement: elle aime, et veut de l'illusion et du mystère. Ok, donc il ne faut surtout pas révéler ses sentiments, et si possible préparer quelques tricks. Je m'embarque dans une discussion de cinéphile et ne passe pas à l'étape suivante du Maniac Plan.
…

M : Donc tu n’as jamais connu l’amour.
M : *K close*

…
J’ai envie de lui dire combien je trouve ses lèvres belles, je me force à n’en rien faire.
…

E : Je ne suis vraiment pas comme ca d’habitude, pas aussi rapide
* tu m’étonnes, 10 minutes de game hier, + 1h15 aujourd’hui, je suis en train de cramer les étapes. Je transforme la drague en dragster. On sait que ca fait de courtes distances.
M : J’en doute.
(L’inconscient qui parle, la réponse m’a échappé . Je me débat avec des restes d’AFC frame)
M : euh, non, je n’en doute pas, je sais l’effet que je fais, c’est pas ta faute.
(Autant la traiter de pute )

Exit :

Elle dit qu’elle veut y aller, doit rejoindre des amis. On se met en route, elle me prend le bras.
…
E : t’es sans gêne, en fait. Je crois que c’est ca qui m’a plus hier.
…
E : c’est un reproche ? (a propos d’une remarque de ma part)
M : non, c’est une observation, je n’aime pas les reproches, je n’ai pas envie d’en faire.
E : les reproches, c’est normal, c’est humain
M : pas pour moi, c’est malsain, je ne veux pas en faire.
E : Ok, ca je le note et je te le ressortirais.
M : Ok (very well, that’s how I wanna play it)
…
E : tu vas faire quoi ?
M : je vais manger une salade, dommage, je n’aime pas manger seul( je me retiens de lui reprocher).
M on se voit quand ?
E : on s’appelle, ok ?

J'ai vraiment mal négocié la fin de date, perte de Frame, elle a un peu pris le dessus au moment du départ. j'ai peut être cramé la piste. Je m'en fous. I play.

On se quitte, je veille à aller de l’avant, sans regard en arrière qui traine.
Je me force ensuite à faire un peu de DG.

GAME JUST BEGAN (ou begun?)
Et cette pensée m’emplit de joie.

The Wessie

Cette semaine : 7 PU en cours, 3 date, 1 instant date, 3 KC, 2 flakes, 2 PU crashed in action, 1 explosion de plante verte un peu violente, 1 numclose par jour. En repos sur le OD Boot Camp.

HB Afro: (au tel) je peux pas venir demain, je dois simuler l'orale avec ma copine.
M: tu simules souvent à l'orale?
HB Afro: