FTS

[Je poste sur ce forum dans la mesure où la conséquence du problème évoqué ici influe énormément sur le moral, le mojo, l'inner game...]

Ce qui suis est plus particulièrement destiné aux personnes qui évoluent déjà dans le milieu professionnel.

Exposons brièvement la situation.

Je travaille actuellement dans un cabinet d'audit. Effectif : quatre personnes (dont moi). Espace de travail : un grand bureau organisé en "open space" où nous sommes tous en vis à vis (ordinateurs centrés au milieu de l'espace et nous autour).

Problème rencontré : deux collègues de travail particulièrement lourds et dont j'ai de plus en plus de mal à gérer le "négativisme".

Pour être plus préçis, il s'agit d'un homme et d'une femme, ayant suivi le même cursus de formation. Intelligents, et très compétents. Inconvénient : s'estimant très compétents, ils passent leur temps à critiquer tant le travail des clients que celui des confrères (et occasionnellement le mien par dessus le marché).
Corrolaire : dans la vie de tous les jours, ils ont une propension exaspérante
1- à critiquer ou analyser de manière négative tout ce qui leur tombe sous la main (exemple: on achète de quoi manger pour le repas de midi et ils partent sur une diatribe meurtrière à l'égard des multinationales qui produisent de la malbouffe, les rapaces de la grande distrib, les produits cancérigènes contenus dans les plats préparés). Leurs analyses ont beau être justes dans certains cas, le fait de n'entendre parler que des côtés négaatifs des choses... Ca gave.
2- à ne pas accepter comme étant valide toute autre solution, proposition, avis que le leur. Un problème se pose? Ils vont te dire ce qu'il faut faire sans tenir compte de tes propres vues sur la question. Si donc l'on désire faire entendre sa pensée, il faut l'imposer, ce qui est usant à la longue.
3- et, en ce qui concerne la fille, à se plaindre très régulièrement au cours de la journée (exemple : "Je n'ai pas envie de travailler"; "C'est chiant"; "j'ai envie de rentrer chez moi"). Ajoutez à cela le fait que c'est une chieuse de classe mondiale, en quasi permanence en train de discuter de ce qu'on lui demande de faire, et vous aurez une idée assez précise du personnage.

Bien entendu, un tel comportement de la part de ces deux personnes a une influence néfaste sur l'ambiance de travail, et ce qui est plus grave, sur mon moral. Etant enthousiaste, positif et optimiste de nature, devoir fréquenter des gens comme ça au quotidien me mine le moral, le mojo et le reste.

Pendant un temps, j'ai réussi à rester en retrait et à préserver ma façon d'être, mais là je suis franchement lassé de leurs jérémiades et je les renvoie ponctuellement dans leurs buts (ferme mais soft).

Je compte changer de boîte aux alentours de septembre, mais en attendant, je suis à la recherche de techniques, attitudes et autres susceptibles d'éviter de rentrer dans le conflit ouvert (il me reste trois mois à tirer, ce serait dommage de mettre le feu avant de partir) tout en préservant ma propre vitalité.

Si vous avez vécu une situation similaire, si vous connaissez des techniques pour gérer les geignards (quelle allitération! ), je suis preneur de conseils avisés.

Je suis en open space et je suis entoure de femmes depuis un an. J'en peux plus de leurs jeremiades.
Le seul moyens efficace de stopper les plaintes est de prendre le control emotionnel de la salle (tu rocke le set quoi).
Crevant a force. Surtout que c'est juste pour avoir un environment agreable.
Les autres solutions que je peut te donner sont d'eviter d'entrer dans leurs complaintes et les ignorer:

Solutions :
1) Lecteur mp3. C'est sauvage, mais ca te calme instantanement. A petites doses, en fin d'apres-midi, pour ne pas offenser ou avoire l'air de glander. Le message n'est pas tres subtil, mais efficace.
2) Le karate/rugby etc. Un exutoir pour le stress est toujours un bon support moral.
3) Etre tres concentre sur son travail, ou en avoir l'air. On te demande quelquechose, mais tu fixe l'ecran avec tellement d'intensite (sourcils legerement fronces) qu'on te laisse tranquile.
4) Pause cafe: zappe-les quand ils commencent leurs diatribes et fais une pause.
5) Ton autre collegue peut servir de receptacle. Regarde-le quand les autres te parlent. Ils vont detourner leurs atention vers lui. Et la tu recommence la technique #3. Ou tu cours vers le distributeur de cafe.
6) Joue leur jeu: je connais un type qui parle tout le temps, toujours pour critiquer. J'en ai eu marre. Maintenant je le prend a son propore jeu jusqu'a ce qu'il me trouve trop negatif (il est normand). Ca marche du tonnerre. J'ai tout critique pendant 30 minutes, de la meteo aux funerailles nationales de Victor Hugo. 2 ou 3 fois, et il me laisse tranquille depuis.
7) Toujours leur sourire quand tu les zappe (#1, #2, #3, #4) et qu'ils te demandent ce qu'il y a. Retourne-leur la question, genre tu ne comprend pas ce qu'il y a. C'est tres efficace.

je pense que tu peux t'inspirer de la technique du NoSet:

lecons-de-manipulation-chp-2-le-no-set- ... html#13394

quelques notions d'analyses transactionnelles sur les jeux psychologiques (rackett) devraient t'aider
il y a eu des sujets ici, voir aussi jecommunique.com

je pense que tu dois rester au dessus de la mêlée: s'ils sont négatifs, c'est qu'ils sont malheureux...

Alors Icecold, j'avais déjà tenté les techniques 2 et 3 (vive le squat)...

La 4 : le patron étant assez regardant sur la présence effective au poste de travail, dur. Mais j'y penserai.

La 6 : je fais l'essai dès leur prochaine campagne de jérémiades.

La 1 : faudrai que je m'achète un lecteur de mp3 d'abord... Quoique j'ai le son sur mon ordi; donc suffi d'amener un casque.

Cette semaine ils sont en clientèle, donc j'ai la paix pendant quelques jours.

A leur retour je testerai le reste

Merci pour vos réponses.

Au boulo, on m'a transféré de bureau. Je me retrouve maintenant avec une vieille secrétaire aigrie de la vie avec un caractère de merde. c'est vraiment la caricature. Et à coté il y a un mec en fin de carrière, assez négatif.

Je n'ai pas encore bcp de recul mais ce que je fais pour l'insant c'est que je ne cré pas de contact. je ne cherche pas à discuter, à sympathiser avec la secrétaire. avec le mec, si, un peu je l'écoute quand il me fait part de son expérience et...
je l'ignore, mais c'est clair qu'au bout de quelques temps je pense que je vasi mal le vivre, ça cré vraiment un environement de travail glauque.
heureusement que mes collègues dans les autres bureaux sont sympa, je bois un maximum de café avec eux. je devrais en profiter pour leur parler de ma situation, ça me permettrait d'évacuer un peu.