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Street Gambit : de zéro au sexe en street en 45 min (Fabio)

Posté : 10.07.06
par zorro
Street Gambit : de zéro au sexe en street en 45 min : hommage à Fabio de « Confessions pour un dragueur »

Samedi soir : je rentre vers chez moi après un verre, il est autour de 1h du matin et je passe à côté de la place Bellecour. Il fait chaud et sur la place, il y a un peu de frais, je décide de m’arrêter un peu.
Sur la place, un groupe de maghrébins en survêt qui parlent entre eux. Une nana arrive et se pose sur la place aussi, assez quelconque mais elle est toute seule. Après deux minutes, je me dis que vu que je n’ai rien à faire, pourquoi ne pas aller lui parler.
Un des maghrébins a exactement la même idée et se dirige en même temps que moi vers la cible. On se voit tous les deux se diriger vers la cible mais j’ai un peu plus d’assurance que lui et je sais qu’il ne la connaît pas, lui hésite et pense que je dois la connaître alors il rebrousse chemin.

M – Bonjour, je suis dehors mais je ne peux pas rentrer chez moi. En fait, mon colocataire reçoit sa copine alors j’ai décidé de les laisser un peu en amoureux et de rentrer assez tard, il me reste une petite demi-heure à tuer. Est-ce que ça te dit de discuter ?

E – Disculpe, mais je n’ai pas compris. (avec accent hispanique)
M – Eres espanola ?
E – Argentina.
M – Argentina ! Que bien ! Bueno, te decia que mi companero de piso tiene a su novia que le visita este fin de semana y yo trataba de dejarles una noche de enamorados, asi que no puedo volver hasta mi casa hasta antes de las dos de la manana.
E – Vale !! Pues encantada, sin problema para charlar. Como se hace que hablas tan bien el espanol ?
Le hook point est atteint et visiblement elle a envie de discuter. Je suis rentré de façon soft avec pour seule idée de discuter, je n’ai pas prévu la suite.
Tout en espagnol, on discute durant environ 30/35 minutes, j’apprends donc qu’elle est argentine, jeune fille au pair à Lyon, 24 ans, à Lyon pour apprendre le français et que la famille pour laquelle elle bosse est une famille bourgeoise de Bellecour. Je lui pose des questions sur l’Argentine, c’est super soft, dessus les étoiles et un petit vent qui nous rafraîchit. Les maghrébins de toute à l’heure discutent entre eux et ne s’occupent pas de nous.

(traduit en français)
M – Tu connais beaucoup de gens à Lyon ?
E - Non, pas tellement, ils sont assez froids, en Argentine, les gens viennent te voir, tout est plus simple. Mais en Argentine, j’avais rencontré aussi des personnes avec msn.
M – Tu avais connu ton copain par Internet ?
E – Ce n’était pas mon copain mais il m’est arrivé de rencontrer quelques personnes par le net, ce n’était pas sérieux mais c’était agréable tout de même. Moi je ne me vois pas me marier avant 35 ans !
Je ne m’y attendais pas à ça ! Mademoiselle est une jouisseuse.
Je commence à la patterner sur les relations sensuelles, mais je n’ai pas grand chose à faire.
M – Ca ne te dirait pas une relation simple et merveilleuse pour garder un souvenir de ce samedi soir sous les étoiles ?
E – Oui mais je ne te connais pas. Plus tard dans la semaine oui, mais pas ce soir.
M – En fait, tu me dis que tu ne me connais pas et que tu as peur ?
E – Oui, ça fait à peine une demi-heure qu’on se parle et je ne te connais pas bien.
M – Je comprends… Mais si tu veux, je peux faire rédiger quelques recommandations : je peux demander à ma mère, elle te dira que je suis un bon fils, je peux aussi demander à ma prof de cours élémentaire, elle me connaît bien aussi…
Ecoute, ce que je te propose c’est qu’on se ballade et qu’on continue à discuter, ça marche ?
E – D’accord.
M – On va aller par là.
A deux rues de là se trouve l’immeuble où habite un copain. Il y a quelque chose dans l’air.
Je l’embrasse dans la rue, elle me rend mon baiser.
M – Tu sais j’ai un ami qui habite là. On peut rentrer dans son allée d’immeubles pour être tranquille.
E - Tu ne vas pas me tuer?
M - Ce sera juste une petite mort...
Je la tire par la main, elle suit… et cherche ma bouche pour m’embrasser.
On commence à flirter et ça devient très très hot, elle est en train de me faire une pipe avant que je m’en rende compte, je peux enfiler un préservatif que j’avais dans la poche, c’est donc la scène de la fornication f-close jusqu’à ce qu’elle prenne son pied et moi peu après.

On se rhabille, on papote ; ce n’était pas très pratique mais très spontané. Après 5 minutes de discussion, il y a du bruit : des gens rentrent dans l’allée, on a failli se faire prendre ! Elle me pousse dehors en riant et je la raccompagne jusque chez la famille dans laquelle elle loge. Elle me laisse son numéro et prend le mien : num-close post f-close.

Je rejoins la place Bellecour pour reprendre le frais. Au loin, je vois deux streets sargeurs magrhébins en train de gamer deux nanas, ça n’aboutira pas mais je les observe un bon quart d’heure. Je m’approche d’eux, je fais connaissance et j’essaie d’échanger des techniques, je leur raconte ma petite aventure, eux m’en racontent d’autres mais je les soupçonne de pipoter. Ils restent méfiants et ne m’apportent pas grand chose, tout ce que je peux voir c’est que leurs techniques sont basées sur la pratique et qu’ils n’ont pas de théorie. Par exemple, ils sont incapables de dire qu’elles sont leurs cibles habituelles, ou d’envisager la notion d’opener. Mais bon la rue c’est leur terrain et comme ils le disent eux-même « Quand tu peux pas rentrer en boîte, il reste la rue. »

Posté : 10.07.06
par zorro
J'aimerais avoir vos avis/expériences sur quelques sujets:

- Est-ce que vous avez échangé déjà avec des dragueurs de rue sans technique? Pour avoir leurs idées, leurs croyances, leurs techniques, leurs stats, etc.

- Quelles sont vos expériences de ONS ficelées de façon ultra rapide?