Inner game : du point de vue de la Psycho
Posté : 24.08.06
J'ai trouvé ce passage dans un livre que j'ai lu cet été voici le lien amazon
(j'espère que ça n'enfreint pas de copyrights)

Voila j'espère que ça peut aider, désolé pourlesfautes d'orthographe ca fait longetmps que j'utilisait plus un clavier azerty"Pourquoi l'estime de soi n'est elle pas spontanée?
Elle l'est probablement, mais nos éducateurs (parents, amis, enseignants) s'attachent consciencieusement à nous en dépouiller. En effet, le modéle occidental ne se soucie que de pouvoir, d'ambition et de maîtrise, et nous nous montrons de élèves modèles dans toutes les techniques permettant d'acquérir un moi faible. Nous apprenons à nous soucier de ce que les autres pensent de nous; nous nous fatiguons à complaire aux gens que nous cherchons à influencer. On nous mets en tête que nous ne sommes ni aussi important ni aussi méritants que notre prochain.Et puis,on nous enseigne que, si nous aimons les autres jusqu'à nous sacrifier, nous aurons automatiquement ce dont ils ont besoin: aimer les autres équivaut à subvenir à leurs besoins. Les autres,de leur côté sont censés faire de même et combler nos besoins avec amour. Bref, on nous a programmés en fonction d'un système qui, tout bonnement, ne marche pas.
De surcroît, on ne nous donne même pas le choix entre le modèle ci-dessus et l'estime de soi. Dès le plus jeune âge, on nous inculque que l'mour de soi est égoïste, qu'il rend narcissique et imbu de soi : un égoïste est infréquentable. La famille, l'Eglise, l'école : autant d'institutions aui s'appliquent à nous enrégimenter ! Or, toutes les institutions ont besoin de gens qui croient en leur fonctionement et en suivent les règles. A partir du moment où l'on considère que la nature humaine est mauvaise et qu'il faut la mater pour rendre possible la vie en société, on a peur de laisser l'individu s'aimer lui-même, on refuse de croire que l'homme deviendra bon si on le laisse se développer comme il l'entends. Le modèle occcidental nous impose d'acquérir un moi faible; il est partivulièrelent convaicant car il semble nous procurer un moyen d'avoir barre sur les entiments et les comportements des autres : il suffit pour cela de prendre soin d'eux et de les aimer plus que soi-même. Malheureusement, c'est complètement faux.
Si nous sommes incapable - ou que nous nous interdisons - de nous qimer nous mêmes, comment nous croirions-nous capable d'être aimés? Si notre amour et notre estime sont tout entiers centrés sur lesautres, comment pourrions-nous nous sentir sains, complets et aimés au plus profond de nous-mêmes? Si nous avons une mauvaise image de nous-mêmes comment pourrions-nous épanouir toutes nos potentialités? Nul ne peut donner le meilleurdelui-même s'il se sent mal dans sa peau. Enfin, si nous nous conformons au modèle et aimons les autres plus que nous-mêmes, sans recevoir de ces derniers autant que nous leur donnons, commentne nous sentirions-nous pas trompés et amers? Les gens qui se sentent lésés et manipulés ne sont pas plus faciles à aimer, ni pour eux-même ni pour les autres. Quand nous attendons de notre prochain qu'ilnous aime et pourvoie à nos besoins nous plaçon sur ses épaules un fardeau trop lour pour lui.
Nul ne peut savoir de façon précise ce dont l'autre a besoin, ni à quel moment. Nul ne saura jamais aimer l'autre précisément de la facçon dont celui-ci veut être aimé. Nul ne pourra jamais faire pour l'autre ce que chacun peut et doit faire pour lui même."
