FTS

Je choisis (ou non) d’aider

Pourquoi c'est un défi :

On dit souvent oui sans réfléchir, par habitude de gentille fille (ou de gentil garçon). Résultat, on se retrouve à faire tous les déménagements des copains, on se fait mal au dos et on leur en veut.

Si l’on choisit vraiment de rendre un service, et qu’on ne se sent pas forcé, ce sera beaucoup plus agréable pour tout le monde.

Action !

Aujourd’hui, quand on me demande un service, je ne dis pas oui tout de suite. Je dis que j’entends bien la demande, et que je vais réfléchir.

Et je me pose les bonnes questions : ai-je le temps ? Ai-je vraiment envie d’aider la personne qui me le demande ? Si j’accepte, qu’est-ce que cela implique pour moi comme fatigue, comme renoncements à autre chose ?

Mais aussi : que se passera-t-il si je refuse ? Suis-je prêt à assumer les conséquences de mon refus ?

Je deviens leader

Pourquoi c'est un défi :

On a souvent du mal à proposer des choses parce qu’on a peur d’être pris pour un "donneur d’ordres".

Mais en étant tout le temps suiveur, on ne fait jamais que ce que les autres ont proposé. Pour une fois, vous n’aimeriez pas faire quelque chose dont vous, vous rêvez ?

Action !

Aujourd’hui, j’organise quelque chose : une soirée avec des amis, une sortie au ciné, un anniversaire surprise pour une copine…

Je contacte les gens, je répartis les rôles de chacun, bref, je gère sans m’effacer.

Je refuse une invitation

Pourquoi c'est un défi :

Naturellement gentils, nous avons tendance à vouloir faire plaisir aux gens qui nous invitent, nous avons peur de leur faire de la peine en refusant.

Du coup, on ne pense plus à nos propres envies, et la sortie devient une corvée. Savoir dire non demande du courage, mais quel soulagement après !

Action !

Quand je reçois une invitation pour une soirée à laquelle je n’ai pas envie d’aller, je la refuse honnêtement, sans donner une excuse bidon au dernier moment.

J’explique gentiment, mais sincèrement, pourquoi. Exemple : « Je suis désolée, ton invitation me touche, mais j’ai vraiment besoin de me reposer. Je vais passer cette soirée chez moi. Une prochaine fois, peut-être ? »

Je sors seul(e)

Pourquoi c'est un défi :

Dans beaucoup d’activités, nous avons l’habitude d’être à plusieurs. C’est plus facile pour affronter le regard des autres, et on se sent plus fort.

Mais du coup, est-ce qu’on fait vraiment ce qu’on veut ?

Sortir seul(e), c’est un premier pas vers la véritable indépendance d’esprit

Action !

Prendre un café, faire du shopping, aller au cinéma, à la piscine… Aujourd’hui, je choisis une activité que je fais d’habitude accompagné, et je la fais seul.

Je prends mon temps. J’en profite pour faire exactement ce que je veux.

Après, je tire un bilan : qu’est-ce que j’ai réussi à faire seul, et est-ce que c’était différent ? qu’est-ce que j’ai ressenti ?

Je me félicite

Pourquoi c'est un défi :

Certains d’entre nous sont perfectionnistes et se désespèrent en se trouvant toujours incomplets. D’autres, mal dans leur peau, n’arrivent pas à croire assez à leurs projets.

Se forcer à se souvenir de choses que l’on a réussies permet de se voir pour une fois de manière positive, et de booster sa confiance.

Si on a déjà réussi ça, pourquoi on ne serait pas capable de la suite ?

Action !

Je fais une liste de 10 choses que j’ai réussies et dont je suis fier. J’écris à côté pourquoi c’était difficile et comment j’ai trouvé la force de les réussir.

En conclusion, je m’auto-félicite sincèrement.

Je remercie un(e) ami(e)

Pourquoi c'est un défi :

Souvent, on se sent trop gêné pour remercier vraiment quelqu’un qui nous aide beaucoup. Pourtant, cela le toucherait certainement énormément…

Mais faute de savoir comment le dire, et par peur de paraître un peu sentimental et ridicule, on ne le fait pas. Quel dommage !

Action !

Je choisis une personne que j’ai envie de remercier.

J’écris sur une feuille pourquoi j’ai envie de la remercier, ce que je voudrais lui dire pour lui exprimer ma reconnaissance.

Puis je vais la voir (ou je l’appelle), et je lui dis ce que j’ai écrit

Je me protège

Pourquoi c'est un défi :

Se protéger, protester contre des attitudes méchantes ou injustes, c’est comme dire non : une forme d’opposition à l’autre qui demande plus de courage que de se laisser marcher sur les pieds.

Mais lorsqu’on y arrive, c’est tout bénéfice ! On arrête d’être une victime pour devenir quelqu’un qui inspire le respect.

Action !

Aujourd’hui, quand quelqu’un ou quelque chose me vexe – une amie qui se moque de moi, par exemple – au lieu de le garder pour moi, je l’exprime, et je lui demande d’arrêter.

Exemple : « Tu sais, quand tu te moques de moi en disant que je n’écris pas bien, ça me met en colère et ça me rend triste. Tu comprends ? Est-ce que tu pourras essayer de ne pas recommencer ? »

Je m’habille flashy

Pourquoi c'est un défi :

Quand on est un peu timide, on rêve de s’habiller de la couleur des murs. Mais moins on se fait remarquer, moins on s’habitue au regard des autres, et on risque de devenir de plus en plus timide.

Alors que si l’on prend le risque de sortir de la masse, on a des chances de s’apercevoir finalement que les autres nous aiment avec notre personnalité !

Et que les couleurs vives, c’est quand même sympa pour changer du gris et du noir.

Action !

Je porte un vêtement ou un accessoire voyant : un t-shirt orange flashy, un pantalon large qui fait un peu déguisement, une barrette décalée, etc…

Je ne rase pas les murs, j’assume ce que je porte. J’observe ce qui se passe : comment je me sens ? Quelles sont les réactions des gens ?

Je me lâche

Pourquoi c'est un défi :

A force d’essayer de se faire oublier, d’avoir peur du ridicule, on risque de ne plus savoir comment se lâcher !

Et pourtant, c’est fou ce que ça fait du bien, au physique comme au moral… Et si on le fait seul, on saura peut-être un jour réussir à se lâcher en public.

Action !

Chez moi, je mets ma musique préférée très fort, et je me lâche : je me déhanche, je fais des grimaces, je mime un riff de guitare…

Je parle à un(e) inconnu(e)

Pourquoi c'est un défi :

« Ne parle jamais à quelqu’un que tu ne connais pas ! » Nos parents nous ont appris ça à 4 ans, et vingt ans plus tard, on applique toujours ce bon conseil…

Sauf que nous ne sommes plus des enfants. Et que maintenant que nous sommes en mesure de nous défendre par nous-même, nous pourrions peut-être faire de jolies rencontres, hors de notre petit cercle habituel.

Bien sûr, c’est un exercice difficile, justement parce que nous n’avons pas l’habitude et qu’il faut dépasser les convenances sociales. Mais c’est extraordinaire pour s’ouvrir aux autres et prendre confiance en soi.

Action !

J’échange quelques mots sur la pluie et le beau temps avec quelqu’un que je ne connais pas, ou très peu : le chauffeur du bus, une fille que je connais de vue, la caissière du supermarché…