FTS

Entre les week-ends travaillés et les samedis de sarge avec les collègues players, je n'avais ces dernières semaines plus de week-ends à moi.

Les petites sarges à l'hypermarché le soir à la sortie du bureau ne donnent pas les mêmes sensations ni le même plaisir que les samedis après-midi "arpente-bitume" enchainées avec les grosses soirées dancefloor. De plus, j'ai actuellement le désagréable sentiment d'être plus efficace en draguant avec d'autres players qu'en solo.

Pour l'entraînement, et pour la commodité de pouvoir dater une femme qui n'habite pas à minimum 50 kilomètres de chez moi, je vais poser les livres, l'ordi, FTS, et me bouger...



Vendredi soir, dans mon QG


Après la journée de travail, je m'accorde une petite sieste avant la reprise de la saison clubbing, et un temps de relecture du matériel. J'avais délaissé les boîtes au profit de la rue et des centres commerciaux durant tout l'été, c'est avec un peu d'appréhension que j'éclaire cette partie longtemps délaissée du game, comme un vieux vélomoteur Solex sous une bâche dans une grange ardéchoise.

J'arrive tôt pour prendre la température de ma discothèque, discuter avec les portiers. La boîte est presque déserte, grand espace balayé par les reflets violets des boules à facette. Hop hop, on ne perds pas de temps, trois minutes pour aborder, je commence par Joana la vestiairiste qui s'ennuie.

En discutant avec Joana, je surveille l'entrée d'un oeil pour étudier la composition des sets qui remplissent progressivement le club. Rien de bien folichon, je papillonne vers un groupe de mecs sympas. Pour l'entretien du Social Proof, je discute tour à tour avec un AFC quadra puis un médecin allemand, qui semble là pour chopper.

Ca commence à remuer au niveau des basses, je trace vers la piste avec un peu d'appréhension, pour y être le premier à danser le temps d'un morceau. Je note l'EC d'un set de deux maghrébines. La piste se remplit. J'ai le choix entre les deux maghrébines qui sont à présent de dos à un mètre de moi (comme par hasard ), et cette jolie quadragénaire au visage de poupée, au corps ceint par une veste noire à col mao. Très classe. Je "ping" avec un sourire et un EC, qu'elle me renvoie. Je lui tends mes mains sans rien dire, elle les saisit et nous commençons à danser ensemble.

Malgré ma bonne pêche, je manque cruellement de souplesse et j'ai du mal à m'accorder avec ma partenaire, beaucoup plus petite que moi. Dans ces cas, j'envoie un VLV funny :

- A.L. : Ho, il y a eu un miracle, là...
- MILF :
- A.L. : je t'ai pas encore marché sur les pieds

Comme je l'ai lu sur FTS, je prends garde à ne parler que durant les transitions entre les morceaux pour ne pas casser l'immersion dans la danse. J'apprends qu'elle est professeur de théâtre, je lui délivre la routine de l'agent secret étant de congés à Nîmes entre deux mission à Téhéran et Moscou.

Je commence à danser serré avec elle quand un mec vient la chercher et la ramener vers le bar. Ne perdons pas de temps, scannons pour une autre cible. Sur le podium se trouvent un groupe de cinq femmes trentenaires, l'une d'entre elle, une fort jolie brunette, me mate ostensiblement. Je rejoins ce groupe sur le podium. Position légèrement de dos, en lean back, je sors mon opener favori en club PU/dancefloor :

- A.L. : Ho les filles, vous fêtez quoi ce soir ?
- Brunette : un anniversaire !
- A.L. : Moi aussi, celui de mon poisson rouge !

Elle se rapproche de moi, hyper souriante. Invitation à danser, prise par la taille. Ses amies se marrent, je redoute à moitié le cockblock. Si le médecin allemand avait été dans les parages, il aurait pu capter l'attention du reste du groupe. Mais non, pas d'interventions néfastes.

Nous dansons sans rien dire sur un morceau disco, puis elle se libère, se retourne et colle son fessier à mon pelvis. Plaisant, mais il faut que je l'isole, ce que je fais en nous ramenant progressivement à l'arrière du podium.
Et c'est là que j'ai gaffé, je pense. Le coin "dancefloor" a ses murs recouverts de miroirs. En étant à l'avant du podium, les miroirs sont masqués par les piliers porteurs des enceintes et par la masse des clubbers. Au fond de ce podium, les miroirs sont à découverts. Quand ma cavalière a vu le reflet de notre danse, elle s'est instantanément refroidie, puis est partie s'asseoir.

Je scanne le reste du groupe. La seconde plus jolie nana est une grande blonde d'1m80, je danse avec elle le temps d'un demi-morceau (pour montrer mon côté "préselectionné") et je fais les lever les bras du reste du groupe (social proof et capacité de fêtard - entertainer ). Mais le refus de la brunette titille ma curiosité, je vais donc la rejoindre à sa table.

- A.L. : Alors, tu as eu une crampe au mollet, ou tu as école demain matin ?
- Brunette : Je suis mariée, j'ai deux enfants !
- A.L. : Noon ?! Il ne s'amuse pas avec toi, ton mari ?
- Brunette : on est entre copines, on est toutes mariées.

S'ensuit du fluff, où elle m'apprend qu'elle est directrice d'une société de gestion, mais elle reste sur la défensive : c'est une belle levée de l'ASD, je ne vais pas insister, surtout que la grande blonde sur le podium cherche mon regard. Je reviens vers elle :

- A.L. : Dis, ton amie me dit qu'elle est mariée, mais elle semble un peu jeune, non ?
- Blonde : Si si elle est mariée !

Me répond-elle en me prenant la taille. Nous tournons ensemble, très proches. Après un instant de giration, elle titube, visiblement pompette. Elle est lourde, j'ai du mal à la retenir, je force l'arrêt de notre danse. Triangular gazing réciproque, puis kclose rapide. Elle s'écarte, se dirige vers la tablette où sont les verres, et ramène un pichet. Elle y boit au goulot, puis essaie de me verser du liquide sur mes lèvres. J'écarte l'objet, et la réembrasse.

- A.L. : Tu es mariée, toi aussi ?
- Blonde : Ouiiiii
- A.L. :

Je l'avais relevé maintes fois dans les reports et les posts de Blusher, mais de le réaliser in vivo me fait un choc : il suffit donc d'être enjoué, énergique, bien habillé, d'avoir un peu de Game pour faire tomber la fidélité des femmes ? Ou alors est-ce une coïncidence d'avoir rencontré deux épouses de dead men walking ?

C'est mon premier close d'une femme mariée. Mes précédentes conquêtes étaient célibataires, divorcées ou en amorce de rupture avec leur boyfriend.

Content du kclose, mais troublé, je prend congé du groupe. En descendant du podium, je reçois une foultitude d'EC : mes contacts avec les deux cibles du même groupe en vingt minutes d'intervalle ne sont pas passées inaperçus...




Samedi en début de soirée, date avec Yamina


C'est une B+ maghrébine, que j'avais abordée il y a quelques semaines. Elle attendait l'ouverture des portes du magasin où elle travaille. Il m'avait fallu pas mal de persévérance - trois demandes - pour qu'elle me cède son numéro. Après un phonegame vivace et une date calée, elle avait annulé quelques heures avant le rendez-vous. Puis elle s'est remanifestée deux semaines plus tard.

Pas grand-chose à dire sur la date, si ce n'est que je m'attendais à une fille timide, mais qu'elle est une HSE, râleuse de surcroît. Il y a eu du C&F, du confort, du DHV, mais je n'ai pas pas été extraordinaire en terme de prizing, de sexuation et de kino escalation. Faute d'ascendant et de tenue de mon objectif, k/fclose loupé. Affaire à suivre, si elle se manifeste de nouveau.

Mais à quelque chose malheur est bon, puisque nous sommes samedi soir et que la date s'est terminée à minuit ! Je change de fringues, et hop direction ma boîte de nuit favorite.



Samedi soir, au QG


Ce soir, ma réserve à poupounes et à MILF est moins fournie que la veille. Sur la piste, deux sets me semblent intéressants. un groupe de deux filles longilignes, je danse avec l'une d'entre elle pour la "préselection", puis un groupe composé d'une C vingtenaire, d'une B un peu plus âgée, et une A- toute jeune mais qui veille à m'envoyer des EC et à rester de dos dans mon champ de vision.

C'est la B qui m'intéresse. Petites poitrine ronde, joli bras, cheveux bruns. Mais elle fuit mon regard tout en restant près de moi. Timidité ? Je tente le tout pour le tout, je lui tends en silence mes mains, qu'elle saisit.

Nous dansons ensemble pendant deux heures, et tout le game a été de :

• l'éloigner de moi en tendant mes bras puis de la rapprocher ensuite, régulièrement ;
• elle a une danse sèche et nerveuse, donc la ralentir ;
• l'amener à se baisser, à danser accroupis ensemble et à se fixer du regard, elle commençait à sourire progressivement ;
• à varier les prises de main : paumes contre paumes, puis mes index et majeurs sous ses poignets, et enfin mes doigts caressant le creux de ses mains ;
• à danser dos à dos, fesses contre fesses ;
• à poser mes mains sur ses épaules puis progressivement vers la base de son cou ;
• puis de danser très proche d'elle de façon à ce qu'elle me tienne par les bras, au niveau des biceps ;
• de la prendre par la taille quelques instants, en guettant tout raidissement de sa part, puis à revenir à une danse plus distante avant de recommencer.
• peu parler, et durant les transitions (pourries) entre les morceaux ;
• lui laisser le temps de surveiller et prendre des nouvelles de ses deux nièces, qui ont eu la gentillesse de ne pas nous déranger.

Le kclose est venu tout seul, avec fluidité. Après un verre de Perrier (la chaleur dans l'établissement était infernale), nous nous sommes rincés les amygdales pendant une petite heure, dans un recoin sombre.

03h30, fatigué, je prends son numéro et je prends la sortie pour un debriefing avec les portiers, qui connaissent mon activité de dragueur et qui avaient assisté au kclose. Ma cible passe à son tour le seuil de la boîte, je rejoins son set dans la rue. Nous discutons un peu (je ne savais pas grand chose sur elle). Elle vérifie mon numéro en m'appellant, et m'envoie un SMS le lendemain.



Bilan du week-end:

• J'avais peur d'être rouillé en club-game après quelques mois de non-fréquentation des boîtes, mais il semblerait que les progrès en day PU et en direct game m'ont quand même apporté un transfert de compétences.
• Résultat : un kclose par soir, alors qu'en hiver 2005 j'étais content d'avoir un numéro (généralement à fake ou flake) toutes les quinzaines ;
• Et enfin, la révélation qu'ont vécu d'autres players avant moi, sur la facilité à faire chavirer les femmes : être RAFC et avoir bonne mine suffit. Mais alors, que de doutes pour les LTR.

Note : Ce FR est un peu cours, j'ai condensé faute de temps. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Tu es sorti en loup solitaire mon bon Arsène ?

Pour les femmes mariées , no comment. Tu aurais du demander le numéro de leur mari afin de prévenir ceux-ci !

Juste une chose, avec la "B" , tu n'aurais pas su aller plus loin que le kclose ?

robby a écrit :Tu es sorti en loup solitaire mon bon Arsène ?

Cela m'arrive, mais pas assez mon goût. Les boîtes sont fermées et les bars sont trop peu achalandés en semaine à Nîmes. Il faut donc attendre à chaque fois le week-end.

Pour les femmes mariées , no comment. Tu aurais du demander le numéro de leur mari afin de prévenir ceux-ci !

Hmmm, sans façon, je ne tiens pas à me faire casser la figure.

Juste une chose, avec la "B" , tu n'aurais pas su aller plus loin que le kclose ?

Tu penses bien qu'après cette mise en température réciproque, je lui ai proposé qu'elle laisse ses nièces rentrer seules, et qu'elle passe plutôt faire un crochet dans mon lit.

Mais c'était elle qui conduisait, qui n'avait pas bu d'alcool, qu'il y avait une seule voiture (vérifié sur le parking) et qu'elle habite dans l'Hérault.

Bien joué Arsène, je suis content de voir ta progression depuis l'époque de nos premières sorties avec la MCT. La régularité de tes résultats est un très bon signe, continue comme ça et tu vas te retrouver avec un ONS chaque week-end.
D'ailleurs, as-tu essayé de pousser la blonde de vendredi vers le fClose ? Ca me semblait pas mal parti...

Arsène Lupin a écrit :Et enfin, la révélation qu'ont vécu d'autres players avant moi, sur la facilité à faire chavirer les femmes : être RAFC et avoir bonne mine suffit. Mais alors, que de doutes pour les LTR.

Et encore ma vieille, ce ne sont que des kCloses !
Le jour où tu retrouveras ton sexe dans la bouche d'une fille maquée, à la sauvette dans les toilettes, façon garce, sans pouvoir aller plus loin car la demoiselle doit rentrer chez elle retrouver son concubin, tu risques de te taper une crise de mysoginie assez démente... (damned, la grande question alors: est-ce qu'elle se brosse les dents en rentrant au moins !? )
C'est effroyable mais c'est comme ça. Un bon 50% des demoiselles que j'ai eu dans mon lit à l'heure actuelle avaient un copain au moment des faits... Les DMW sont partout.

Mais justement, en ce qui concerne les LTRs, le doute est le pire ennemi. Il enlise doucement les hommes dans les tréfonds de l'AFCisme, avec tous les travers que cela implique : jalousie, surprotection, méfiance déplacée... Jusqu'à ce que la demoiselle craque sur le premier player venu.
Pire encore, ces AFCs qui ne se doutent de rien, aveuglé par leur amour, le croyant d'une réciprocité implaquable, ne se doutant pas un seul instant que lorsque ces demoiselles passent "une soirée entre copines" il y a bel et bien des hommes dans la partie.

Plus tu progresseras, plus il te faudra de courage pour continuer à aimer les femmes. Et il t'en faudra encore d'avantage si un jour tu décides de ne plus en aimer qu'une.