FTS

Il y a des après-midis comme ca ou tout nous souris, ou en tout cas tout ce qui sors de notre bouche est de « l’or en lettre », il suffit de dire un truc pour provoquer un fou rire général… allant de succès en succès on se retrouve avec un putain de mojo en acier trempé; mais et à mon grand malheur ; oh ! Grand désespoir il y a un mais, petit à petit vous sentez que ce qui sort de votre bouche n’est plus de l’or mais plutôt de l’argent… et ainsi de suite, en gros votre level diminue ; votre mojo et confiance fondent comme un glaçon jeté dans un volcan. Et ca, évidemment, ca vraiment chier !!!! Alors que quelque temps plus tôt vous étiez l’alpha, et bien la vous sentez que vous chutez dans l’alphabet ; et même si la personne qui parle est la même (attend c’est moi la !?) ce que vous dites n’a visiblement plus du tout le même impact !!! Est-ce ce que certain appellerai plus communément la fatigue ? En tous cas quand ca m’arrive (c’est quand même progressif on sent le level diminuer) je me sens moins en forme qu’au début certes mais pas particulièrement KO. Donc pour ceux qui sont confrontés au syndrome de « la chute de level » comment vous gérer ca ?
Moi personnellement j’essai de calmer et de beaucoup plus peser ce que je dis car je me rends compte que désormais rien avoir avec le début je bafouille, parle beaucoup plus vite….

FTS… a vous l’antenne

Un truc semblable m'est déjà arrivé, mais c'est peut-être différent de ton récit. Arrêtes-moi si c'est le cas.

Lorsque je constatais, dans une conversation, que j'étais le king du groupe, je cherchais de plus en plus à mettre le paquet, à aller plus loin.

Mais à force de vouloir courir trop vite, on trébuche et on se casse la gueule

De ce fait, mes propos humoristiques devenaient de moins en moins drôles, leur impact régressait. Heureusement, je savais constater ces moments et je me taisais avant de me caler davantage (ou plutôt avant de faire trop diminuer cette formidable image de ma personne que j'avais bâti au fil de la conversation).

Aujourd'hui, j'ai constaté que la qualité est préférable à la quantité. Il s'agit donc de poser des commentaires pertinents (ou des blagues bien placées, etc.) lors du moment le plus opportun, afin d'avoir un max d'intensité et d'impact.

Bien sûr, ne restez pas muet comme une carpe en attendant le bon moment !

Préférez aussi la spontanéité du moment pour sortir une remarque comique, plutôt que de réciter jour après jour des sketches d'humoristes appris par coeur... Ça demande de la pratique et un esprit vif, mais c'est plus valorisant aux yeux de vos interlocuteurs. Je peux d'ailleurs recommander l'impro ou le théâtre pour développer votre vivacité d'esprit.

En bref,

GoldenEye a écrit :Moi personnellement j’essai de calmer et de beaucoup plus peser ce que je dis

Tout à fait d'accord.

Angelµve a écrit : Mais à force de vouloir courir trop vite, on trébuche et on se casse la gueule
Aujourd'hui, j'ai constaté que la qualité est préférable à la quantité. Il s'agit donc de poser des commentaires pertinents (ou des blagues bien placées, etc.) lors du moment le plus opportun, afin d'avoir un max d'intensité et d'impact.

Oui c'est vrai je pense que tel un coureur moyen je fait l'erreur de partir en sprint, et bien evidemment je commence à cracher mes poumons au bout de quelque pas.
Ce probleme est due je pense au manque de controle de soi et d'experience. Va falloir apprendre à utiliser la petite cuillere
"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." proverbe chinoi
merci angelµve pour ton temoignage et pour ceux qui ont été deja confronté à cette "situation" : on en sait jamais assez !

Pour ma part je ne croit pas que ce soit une quelconque sorte de fatigue, en fait quant il m'arrive par exemple de faire deux remarque vraiment hilarantes suivi d'une remarque drôle, la dernières comparés au précédentes me parait beaucoup moins drôle, la je perd un peu confiance, je commence à douter jusqu'a ce que, petit à petit on perd tout notre enthousiasme. A ce niveau la quoi que l'on dise, même des trucs qui aurait pu provoquer le fou rire durant notre "la mojo période", ne donnent même pas un sourire.
Tu le dis toi même, à un moment :

je me rends compte que désormais rien avoir avec le début je bafouille, parle beaucoup plus vite….

Et c'est justement ça le problème.
Prenons comme exemple un humoriste, tu sera d'accord avec moi qu'il est impossible que tout ce qu'il dit soit drôle, il fait forcément quelques fausses notes auxquels personne ne réagit.
Mais son secret est justement qu'au lieu d'y prêter attention et perdre son mojo, il continue d'essayer jusqu'a ce que le public accroche encore et la ça repart de plus belle.
En gros ce que je veut dire, c'est qu'hormis le fait qu'il faut savoir quant s'arreter, il faut aussi toujours garder son energy level au plus haut si on veut que le public garde le sien.