FTS

Tout le monde a autour de lui un pote afc qui a beaucoup de mal à parvenir à fuckclose...
Voilà une semaine que ce pote se confie à moi et me décrit une fille coincée, remplie de principe aui a même du mal à l'embrasser, sentant la poudre il décide de la quitter, n'ayant pas envie de refaire la traversée du pacifique en solitaire...

Tout le monde a un jour connu apocalypse du lendemain de fait difficile

Nous sommes au début de l'été, après une dure semaine de boulot, je sors et inhabituellement j'entame une destruction progressive de mon psychisme à grand coup de coteaux du layon...
Lendemain difficile, fébrile, membre endolori, ma matinée est sponsorisée par Sanofi Aventis.
Je décide en début d'après midi de rendre visite à ce pote, la tenue que je portais alors était purement rudimentaire compte tenu de mon état d'esprit :
pentacourt beige
runing verte
tee shirt noir et rouge
ps : gel perlé de Wella tout de même pour la forme.
L'objectif de cette visite était de boire une boisson gazeuse et de me changer mes idées noires dominicales post-orgiaques...

L'arrivée

Le doigt insistant sur l'interphone, je sonne, la porte s'ouvre presque automotiquement...
Poussant la porte de son appartement je decopuvre mon pote me faisant une arrivée triomphale et me présente à sa compagne :

Immédiatement, je me sens mal à l'aise ma tenue est indécente pour cette petite tête blonde auquel je mettrais un B+ soit ...

Je comprends également qu'il s'agit de cette fille qui n'a pas voulu lui offrir son entrejambe.

Comme le décrit Kierkegaard dans "le journal du séducteur", en attendant l'accroche, je ne parle pas, ne bouge pas, me rend quasi inexistent ...
Assis à gauche de mademoiselle, je sirote une infusion au lieu de mon coca nommé "désir", mon pote parle ou plutôt se tire des balles dans la jambe en vantant mes talents de cuisinier et de parfait bricoleur.

Je sentais son parfum qui porte le même nom qu'elle "céline".

Céline, selon moi, le prénom aux prédicats les plus lubriques


Je ne dis toujours rien au mieux acquièsse par des hochements de tête.

L : ça ne va pas ?
M:

M:
...
M: ça vous dirait une promenade ?
L :

Je décide de passer à l'offensive malgré mon apparence de palefrenier, et la présence de mon pote ( notez l'importance du mot)

La promenade

le pas
Je marche lentement, BL rilax, je laisse mon pote balancer son tas de banalité, Celine et moi marchons d'un même pas, elle s'est naturellement accordée au mien l'autre est devant, derrière, de coté, mais marche toujours plus vite ou au mieux de manière saccadée, il est hors de notre sphère.

le regard
Je parle très peu, mais j'attire son regard en le posant doucement sur le sien, elle le détourne subtilement et reviens chercher quelques instants après.

le sourire
Aussi important dans cette mise en scène le sourire, arme de destruction massive ultime, à utiliser à bon escient, je le programme pour le moment où je prendrai congé d'eux
J'annonce de mon départ quelques instants auparavant :

M: je vais vous laisser, merci pour promenade, ce soir si tu veux en m'adressant à mon pote on peut se revoir au bar X
Lui : ouais ok ...
L : salut

Je ponctue cette promenade par l'échange d'un sourire complice avec Céline

Le soir au bar

Vers 22 h, Je repasse chez mon pôte, il est seul :

lui : elle est mignogne hein
M: oui très
lui : dommage qu'elle soit aussi coîncée
M: hmm...
bon on va boire un verre ?
Lui: ouais elle m'a dit qu'elle allait peut être passer...

Nous arrivons dans une espèce de bar boîte dans lequel un ami nous rejoint, nous nous asseyons à une table de 6.
En prévision d'une arrivée potentielle de ma cible, je laisse mes partenaires s'assoire en premier et s'enclaver, il reste une place à côté de moi, viens ma belle ...


20 minutes plus tard

Céline arrive, elle est belle, mon stratagème de laisser une place près de moi fonctionne (entre temps un couple nous a rejoint), elle s'asseoit près de moi.

L : ca va mieux?
M: maintenant oui
L :c'est moi qui suis pas bien maintenant
M:?
L : ouais j'ai un examen bientôt et j'arrive pas à me relaxer
M : je connais de très bonnes méthodes pour se relaxer : respiration ......si tu veux je pourrai te montrer

( Très rapprochés, à moins de 10 cm l'un de l'autre, ton calme, nos yeux fixés l'un sur l'autre, il n'y avait que nous, j'aurais pu parler de la crise ostreicole en bretagne ou de l'histoire des pages jaunes c'était pareil).

C'était indécent.

L: aucun problème .

Je sentais un regard pesant, un de ceux qui vous font sentir que l'on vous jalouse, un de ceux qui vous font ressentir également toute la crainte ressentie que l'autre "se la fasse"...

Vous aurez deviné de qui je parle.


Le numclose

Le numéro, il nous manque le numéro Céline me disais-je...Il fallait :

1/ le récupérer de la manière la plus naturelle possible
2/ne pas se faire topper par le pote

Je suis le seul à trouver ce FR sublimement écrit?

Cette fille est la copine à ton pote ?

Non absolument pas

Bien évidement ce soir là, comme de par hasard, je n'avais pas mon teléphone, céline avait laissé le sien sur la table...
Je le subtilise sous son regard amusé et me numclose sous la table ....

Le lendemain, après m'être enquis de la teneur de la relation entre Céline et mon pote, j'ai la confirmation que se connaissant depuis deux semaines, il y a eu un baiser "accidentel" échangé mais qui n'est pas allé plus loin car depuis lors leur relation reste amicale.
Néanmoins, nous convenons qu'il vaille mieux taire notre rendez vous, après l'avoir invité chez moi et lui avoir passé le dernier spectacle de Gad el MAleh je la kissclose le plus simplement du monde.

L'effeuillage et le court dialogue qui l'égaye me permit de lancer une fois de plus :

L: Je ne couche jamais le premier soir
M: je ne suis pas un garçon facile


FC

M:tu les as refais à quel âge ?
L:
M:Tes seins bien sûrs
L: à dix sept ans (ps elle en a 22 ), t'as remarqué
M: faut être aveugle

[Quote*]


Elle arborait un 90b siliconé l'excluant de facto au rang de LTR potentiel, en revanche pour une fucklfriend :

M : Milan kundera dans "l'insoutenable légèreté de l'être" appele cela une amitié érotique
L : de toute façon venant de quelqu'un comme toi, on ne peut rien attendre de plus

Régulièrement au cours de nos siestes crapuleuses, je martelais :

M : tu m'aimes ?
L : ça te ferait plaisir hein
M: quand est ce que tu m'écris un poème
L : tu peux rêver

Moralité : n'écoute que ta soif ...

Prochain FR " c'est pas de ta faute, c'est de la mienne" ou l'histoire d'une employée en cdd dans ma boîte pour je plannifie un rapprochement pour la vieille de son départ ...

A suivre dans le prochain FR " c'est pas de ta faute, c'est de la mienne" ...