Conseils séduction

Cockblocks : comment gérer les empêcheurs de draguer en rond ?

Que faire quand vous discutez avec une jolie fille, et que le jaloux de service vient vous mettre des bâtons dans les roues ?

Dans cet article, on va davantage parler d’intelligence sociale que de séduction, puisqu’on va parler des cockblocks.

Les cockblocks ? Ces emmerdeurs qui vous empêchent de draguer tranquillement.

Dans cet article, nous allons voir la bonne façon de gérer la situation si quelqu’un vous cockblocke. La bonne façon ? Celle qui vous fait marquer des points au passage.

Qu’est-ce qu’un cockblock ?

En discutant avec un pote de nos vieux souvenirs, je me suis souvenu de cette soirée chez une connaissance commune.

J’avais fait la connaissance d’une (très) jolie brune aux yeux bleus, tout ce que j’aime. Étudiante en droit, elle avait de la conversation, un petit regard un poil provoquant, un piercing mignon et savait ce qu’elle voulait dans la vie… Bref, charmante.

La discussion suivait son cours, un certain feeling commençait à apparaître entre nous… et au moment où je m’apprête à lui proposer d’aller dans un endroit moins bruyant, un mec surgit de nulle part s’invite dans la discussion et commence à me raconter n’importe quoi.

Le genre de mec bourré qui vous parle trop près du visage, en renversant la moitié de sa vodka pomme sur vous.

Apparemment il me prenait pour un autre et tenait absolument à me raconter son weekend à Marseille. Et, pris par surprise, je n’arrivais pas à m’en débarrasser malgré mes tentatives.

Le temps que je réussisse à me débarrasser de lui, la demoiselle était en grande conversation avec deux amies à elles, qui l’ont rapidement entraînée ailleurs… et je ne l’ai plus revu de la soirée. D’ailleurs, je ne l’ai jamais revu tout court. Les boules.

Voilà, c’est ça un cockblock : un emmerdeur qui vient vous empêcher de draguer / séduire / faire plus ample connaissance avec la jolie demoiselle.

Qui sont les cockblocks ?

Dans la vie de tous les jours, l’emmerdeur en question, ça peut être :

  • un pote à vous, un peu lourd et / ou bourré
  • un AMOG : un ami à elle, secrètement amoureux, ou qui se méfie de vous, un frère trop protecteur…
  • une amie à elle, jalouse qu’un mec ne s’intéresse pas à elle, et qui veut garder sa copine pour elle

…ou un mix de tout ça (genre, un pote à vous, bourré et jaloux), ou que sais-je encore. Toujours est-il qu’il faut savoir gérer ce genre d’imprévu.

Comment réagir à un cockblock ?

L’enjeu est le suivant : vous débarrasser rapidement de l’emmerdeur, sans perdre la face, sans déclencher une bagarre générale, et sans passer pour un gros con aux yeux de la fille avec qui vous discutiez (tant qu’à faire).

Il existe deux types de cockblocks : les « juste relou » et les « malveillants »… et on les gère pas tout à fait pareil en fonction de leur attitude et des situations.

Le cockblock « juste relou »

En général, un mec bourré qui vient foutre les pieds dans le plat. Celui-là, il est pas méchant : il est juste lourd (et il s’ennuie, et il cherche des amis).

Une bonne façon de le gérer, c’est de le gérer avec bienveillance (mais fermeté).

Si vous le connaissez bien, prenez le par l’épaule, présentez-lui la fille avec qui vous discutiez, puis dites-lui qu’il dérange un peu, que vous  étiez en train de parler et qu’il vous a interrompu… et que vous terminez avec la dame, et que vous le rejoignez dans 5 minutes.

En général, la personne reprend ses esprits et s’excuse avant de partir emmerder quelqu’un d’autre.

Et s’il ne comprend vraiment pas, utilisez (lâchement) la technique du « Hey au fait y’a MACHIN qui te cherchait tout à l’heure, à propos d’une fille ou je sais pas quoi, j’ai rien capté »

Très efficace.

Une fois l’emmerdeur parti, reprenez la discussion avec la fille, avec élégance et légereté. Par exemple

« Hmm… bon désolé pour l’entracte : les ravages de l’alcool sur la jeunesse. Alors comme ça tu me disais que [… BLA BLA BLAH…] »

Le cockblock malveillant

Autre type de cockblock malveillant (et plus chiant à gérer) : celui qui a décidé de vous faire chier – généralement, parce qu’il n’aime pas votre gueule, et qu’il ne veut pas que vous discutiez avec la fille.

  • Un pote jaloux à vous (lui, virez-le de votre cercle)
  • Un prétendant jaloux (un ex, un rival, etc)
  • Un ami trop protecteur, persuadé que vous êtes un connard qui veut voir sa culotte… (ça peut aussi être une copine à elle)
  • Une copine qui s’ennuie et qui trouve que vous lui piquez son amie

Là, le problème vient du fait que l’emmerdeur est méfiant : il (ou elle) ne vous connaît pas, et il juge qu’il y a de fortes chances pour que vous soyez un boulet… et qu’il faille protéger la jolie demoiselle de vos sales pattes velues.

Comment gérer ce genre d’emmerdeur ? C’est tout simple.

Qui dit méfiance dit… rassurance.

Vous devez rassurer l’emmerdeur.

  • Non, vous n’êtes pas un boulet, un pervers manipulateur, un prédateur sexuel.
  • Non, vous n’êtes pas en train de verser de la drogue dans le verre de la fille.
  • Non, vous n’allez pas la voler pour vous tout seul.

En fait, c’est tout l’inverse :

  • Oui, vous savez lire
  • Oui vous êtes un mec respectable et sympa
  • Et, OUI, elle est en train de passer un bon moment avec vous.

Pour commencer, montrez que vous êtes un mec normal et pas un cas soc’ : jouez la sympa et friendly.

« Salut, tu es un ami de [JOLIE MADAME] ? Je viens de faire sa connaissance, on était en train de parler de nos études, je suis en [INSERT VOS ETUDES HERE], et c’est marrant, on a des connaissances communes… et toi tu fais quoi ? C’est quoi ton prénom ? Moi c’est [PRENOM] (+ tendez-lui la main avec le sourire)« 

… ou un truc du genre. Le principe est de désamorcer toute tension en :

  • Montrant des valeurs hautes ( = montrer que vous n’êtes pas un punk à chiens)
  • Montrant que vous avez des points communs ( = que vous faites partie du même monde qu’eux, et que vous êtes déjà un quasi-pote)
  • Ouvrant une porte pour que l’autre ne se sente pas exclu et ne perde pas la face

Si au passage, cet emmerdeur en vient à vous trouver cool, vous avez tout gagné.

La minute culture : Il y a déjà 2000 ans, Ovide, auteur latin, écrivait dans son traité de séduction « l’Art d’Aimer » que dans ce cas de figure il valait mieux ne pas oublier de « séduire la servante », pour s’attirer les bonnes grâces de celles qui pourraient autrement devenir des emmerdeuses. Autrement dit, prenez le temps de vous mettre la copine dans la poche pour qu’elle vous aide au lieu de vous cockblocker. Donc n’hésitez pas à discuter un peu avec ses amies et à vous intéresser à elles : c’est du temps bien investi (et qui sait, les copines en question sont peut être très cool elles aussi).

… reste que vous n’avez pas envie que l’autre s’incruste dans la conversation. Il va donc falloir trouver un moyen de le faire dégager poliment (certains, qui manquent d’intelligence sociale, ont le chic pour ne pas savoir quand il serait de bon ton qu’ils vous laissent tranquilles).

Donnez lui congé poliment :

« Bon et bien Jean-Charles, c’était cool, ravi de t’avoir rencontré – j’imagine qu’on aura l’occasion de se revoir non ? T’es sur Facebook de toutes façons non ? On se capte à l’occasion, avec ou sans [JOLIE MADAME], ça me ferait plaisir. »

Puis, reprenez avec la fille comme si l’autre n’était plus là, en essayant de lui proposer d’aller ailleurs pour vous mettre à l’abri des emmerdeurs. Par exemple :

« Je crève de chaud, on va se mettre au frais histoire de respirer un peu d’air frais ? »

ou (si vous êtes fumeurs)

« Je vais pas tarder, une dernière clope ? T’as du feu ? J’ai perdu le mien… »

ou encore

« Viens attends on bouge, trop de bruit ici, je t’entends pas bien… et puis ça sent le rugbyman, viens on va à côté »

Si vous avez l’occasion, saluez à nouveau l’emmerdeur (poignée de mains viril ou signe de la main en mode « allez salut à la prochaine c’était cool ») et hop, vous êtes tiré de ses griffes.

… à moins d’être tombé sur un chieur de compétition

Du genre, le rageux qui va vous suivre partout parce qu’il a l’impression que vous allez finir dans une chambre avec la fille, et qu’il crève d’un mélange de jalousie, d’anxiété et de fascination impuissante.

Si c’est ça, va falloir commencer à être un peu plus ferme, on est plus au collège.

Vous pouvez essayer de lui foutre un peu la honte, à la rigolade.

« Ben ? T’es encore là ? Mais tu nous suis ou quoi ? T’inquiète pas je suis pas un albanais, je vais pas kidnapper [JOLIE MADAME]. JolieMadame, tu veux bien témoigner que je suis pas un albanais ? Tu veux pas que je te kidnappe, hein ? »

Si ça suffit toujours pas :

« Sérieusement, ça devient un peu flippant, on était en train de discuter tranquillement, tu nous a coupé en plein milieu d’un truc. »

En dernier recours, un bon gros « Bon allez maintenant casse toi, t’es bourré, tu nous soules et t’es en train de passer pour un boulet » peut aider… mais ça risque tout aussi bien d’énerver l’autre.

Et justement, si vous tombez sur un tendu, que faire ?

Se battre ? Certainement pas la façon la plus intelligente de gérer la situation.

Non, plutôt, profitez-en pour la jouer fine et marquer des points :

  • Vous démarquer par votre attitude classe et zen, par rapport à l’autre emmerdeur
  • Faire grimper la frustration de la demoiselle (« rah on s’amusait bien, mais à cause de l’autre boulet, je dois partir, dommage »)
  • Récupérer ses coordonnées et lui proposer de vous revoir

Ignorez le belliqueux, tournez vous vers elle.

« Bon, on va pas y’arriver, [JEAN CHARLES] a décidé qu’on a pas le droit de se parler. On remet ça à plus tard ? Je prends ton Facebook / ton numéro et je file. C’était très cool de te rencontrer, c’était très intéressant de discuter avec toi – d’ailleurs on a pas terminé, on se capte dans la semaine ?« 

… l’astuce, c’est que vous n’êtes même pas obligé de vous barrer, vous pouvez faire un retour surprise 15 min plus tard, lorsque le rageux sera passé à autre chose, en mode

« Heeyyyy [JOLIE MADAME] ! J’étais pas encore parti, je discutais avec un pote. Qu’est-ce que tu fais, tu t’en vas ? Non ? Attends j’ai soif, je me reprends un verre »

Et hop, c’est reparti. Pas obligé, mais ça passe très bien et ça peut permettre d’éviter que la tension n’escalade avec un cockblock agressif.

Et voilà, je pense avoir fait le tour du sujet :)

Et vous, en soirée (ou ailleurs), quelles sont vos anecdotes et vos techniques concernant les cockblocks et la bonne façon de les gérer ? J’ai oublié des trucs ? Il y a des précisions que vous voulez apporter ?

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