Petites discussions autour de la mort

Note : 29

le 27.05.2015 par Cellar Door

29 réponses / Dernière par Balzac le 18.06.2015, 00h32

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Quand aux expériences de mort imminentes, les mots parlent d'eux même. Imminente veux dire juste avant. Et pas après.
Yeup, c'est bien pour cela que je parlais de se rapprocher de la mort, car en théorie quand tu y es c'est dur de donner des témoignages. Enfin y'a les esprits mais bon là je n'irai pas m'avancer sur la véracité du truc.
Le manque de fait prouvant que la vie après la mort existe ne suffit pas à prouver qu'elle n'existe pas.
Yes.
En tout cas, moi perso, le temps ne m'est pas compté, c'est juste un indicateur de combien j'aurais profité. Ce n'est pas un compte à rebours, c'est un chronomètre, et lorsque la mort appuiera sur le bouton, c'est pas le nombre de choses que j'aurais faite qui m'importe, mais bien la qualité du temps passé.
Tout à fait. Apres dans l'idée il est tres facile de se mettre la pression genre "je fais rien là, je devrais profiter, merde, je vais mourir dans a peine 50 ans, aaaaargh".

Cette précipitation dans la vie est tres caractéristique d'une angoisse masquée derriere. Perso je la vis comme ca. J'apprends à me poser, mais j'ai parfois des relents de "mais que vais-je faire en rentrant en France?" comme s'il fallait se conforter dans le futur, comme si passer 3 mois au chômage ou ne pas cotiser pour l'apres était important.

Quand on creuse, on en revient toujours au même.


Petit plus : il est intéressant pour moi d'explorer les liens entre "instant présent" et "peur de la mort". La peur de la mort (de l'égo) nous coupe de l'instant présent, qui est finalement le seul dans lequel on vit vraiment.

Edit :

Je viens d'avoir un flash mystique : et si la peur de la mort était aussi a mettre en lien avec la peur de "vivre mal"?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 29.05.15, 10h53 par splifstarz

splifstarz a écrit :Immunisé? Non et heureusement. Je me trouverai flippant d'être insensible à la mort d'un enfant ou de ne pas être touché de ne pas avoir su réanimer quelqu'un. C'est justement pour ça que je différencie l'acceptation et la carapace, que je trouve déshumanisante.
Oui "immunisé" était mal choisi comme mot, j'aurais du dire "préparé"? Je pense bien que tu y restes sensible malgré la récurrence de la situation via le job, mais ce que je voulais exprimer c'était que je n'étais pas sûre que ça fournisse des billes pour mieux accepter la sienne, qui plus est à nos âges.
splifstarz a écrit :
le père de Lulla a écrit :'C'est dingue cet espèce d'instinct de survie qui m'a sauté à la tronche d'un coup."
Je pense que le mot le plus important de cette phrase c'est instinct. On reste des animaux après tout. On ne contrôle pas tout. Ceci explique-t-il cela?
Peut-être...
splifstarz a écrit :L'instinct ma cocotte (je peux t'appeler comme ça?), l'instinct.
Oui c'est autorisé :lol:

Sinon je te rejoins aussi sur l'aspect prise en charge de la douleur et volonté d'accompagnement dans la sérénité tant sur le plan psychique que physique dans les hôpitaux de façon générale, mais faut pas se leurrer non plus, c'est quand même encore loin d'être la panacée partout...
Owen a écrit :
Je ne sais pas s'il est possible d'être dans l'acceptation complète par anticipation si on ne croit pas à un après
CQFD : La raison ne suffit ici pas. Je ne suis pas partisan de la raison cartésienne car elle limite les expériences et au final laisse la place aux angoisses. Quand on n'a pas d'explication rationnelle, on flippe. Pourquoi? Le monde est-il lui-même rationnel?
Je ne sais pas si c'est l'absence d'explication rationnelle qui est flippante. Je pensais plus à la peur de l'inconnu qui ne doit pas toucher que les cartésiens (j'emploie sûrement ce terme à tort d'ailleurs, dans mon idée ça veut juste dire "avoir un penchant pour les choses rationnelles", mais la vraie définition doit être bien plus orientée, complexe et détaillée).
Je suppose que s'imaginer qu'on continue ensuite, que ça a encore un sens, que tout ne s'arrête pas, a quelque chose de rassurant? Je ne peux que te rapporter les propos des gens qui m'ont confié se "raccrocher" à quelque chose de spirituel devant cette peur de l'inconnu.
Owen a écrit :Notons que le cliché de l'apres lié aux spiritualités new age est tenace, mais qu'on peut tres bien avoir une attitude d'entre deux : croire aux cristaux et aller voir un chirurgien, ca n'est pas incompatible.
Oui tout à fait possible, et chose faite en ce qui concerne mon padre, mais disons qu'il aura quand même fallu qu'il soit au pied du mur et qu'il ait exploré toutes les autres possibilités pour se résigner à cette solution là. Il doit être new age "+" :wink:
amelia a écrit : Je crois que ce qui m’angoisse le plus dans la mort c’est de perdre les personnes que j’aime. C’est ma fin de vie avec les autres qui me fait peur. Je crois. (..)

En tout cas j’ai beaucoup beaucoup beaucoup de mal à imaginer perdre les personnes qui comptent pour moi. J’aurais du mal à ne pas le vivre comme un drame. Au final peut-être que mon stress de la mort vient de là, j’ai surtout peur de perdre les autres. La peur de l’avenir commun qui disparait, des souvenirs qui risquent de s’effacer, des odeurs qui s’estompent, des mots qui s’oublient. De façon générale j’ai beaucoup de mal à accepter que je puisse oublier.
Oui je me retrouve aussi carrément là dedans amelia. On en revient à ce sentiment de Perte qui paraît insurmontable. C'est aussi ça qui conditionne le fait que je ne m'y sente pas prête là tout de suite. Je ne parle pas de choses à accomplir, de traces à laisser, mais juste de continuer de profiter "encore un peu" de ce(ux) qui nous tien(nen)t tant à coeur!
Hypnoziss a écrit :
Comment bien vivre dans la peur ?
Comment bien vivre dans la précipitation ?

C'est méga flippant d'imaginer quelqu'un vivre comme ça. Et puis je ne comprend même pas comment c'est possible.
Je ne voyais pas le message d'Ash aussi "noir". Je ne pense pas qu'il s'agisse d'en avoir peur à longueur de journée dans ses propos, ni de se précipiter, mais juste de garder à l'esprit que ça s'arrêtera un jour, et de savoir agir en conséquence (qu'il s'agisse de faire des choses [peu ou beaucoup, chacun voit midi à sa porte], de prendre des décisions..)?
Hypnoziss a écrit :Ce n'est pas un compte à rebours, c'est un chronomètre, et lorsque la mort appuiera sur le bouton, c'est pas le nombre de choses que j'aurais faite qui m'importe, mais bien la qualité du temps passé.
Là dessus on est tout à fait d'accord :wink:

Ironie du sort : l'avion que je prenais ajd est revenu a cusco. Ca sentait lw brule et lea masques a oxygene sont tombes. J ai tout de suite fait le lien avec ce topic : on ne peut pas theoriser ou penser la mort.

On peut s en rapprocher par des experiences physiques ou meditatives.

Mais la "penser" ca ne sert a rien quand elle s'approche.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Wow le 29.05.15, 04h29 par Lulla

Ironie du sort : l'avion que je prenais ajd est revenu a cusco. Ca sentait lw brule et lea masques a oxygene sont tombes. J ai tout de suite fait le lien avec ce topic : on ne peut pas theoriser ou penser la mort.

On peut s en rapprocher par des experiences physiques ou meditatives.

Mais la "penser" ca ne sert a rien quand elle s'approche.

edit. Doublon

Lulla a écrit : Je ne voyais pas le message d'Ash aussi "noir". Je ne pense pas qu'il s'agisse d'en avoir peur à longueur de journée dans ses propos, ni de se précipiter, mais juste de garder à l'esprit que ça s'arrêtera un jour, et de savoir agir en conséquence (qu'il s'agisse de faire des choses [peu ou beaucoup, chacun voit midi à sa porte], de prendre des décisions..)?
Moi non plus, j'avoue, j'ai pris un peu le parti de l’extrême pour illustrer le fond de mes propos, et même si cela se base sur ce qu'il a dit, c'est en aucun cas un refus de son point de vue. Je sais bien que les gens qui on peur de la mort n'en ont pas peur à chaque seconde de leur vie. Et d'ailleurs cela n'a pas l'air d’être son cas d’être angoissé par la mort.

Après, on a aussi tendance à faire des raccourcis, ou à confondre, la peur réflexe de l'instinct et l'angoisse réfléchie de la mort.

Je ne veux pas mourir, j'ai envie de vivre et je ferais tout pour, que ce soit manger mes doigts de pieds ou me faire pousser des seins... (ouais bon, c'est des exemples un peu chelou j'vous l'accorde) N’empêche, cela ne m'angoisse pas.

Ce réflexe qui est de réagir lorsque un danger arrive est bien, ça nous permet de rester vivant. C'est signe de bonne santé.

L'angoisse en revanche, est ce qui arrive lorsqu'on réfléchi à son devenir, et qu'on arrive à penser que notre vie peut se finir à tout moment. Cette angoisse est mal-saine, c'est elle qui va faire perdre les moyens au moment ou le réflexe aura pris le dessus. "paralysé de peur". L'irrationalité prend le dessus au moment ou la rationalité est importante.

J'ai vu la mort plusieurs fois en face, et je l'ai vue être vécue par plusieurs. Et personnellement je n'ai pas vraiment envie de la recroiser. Mais si cela doit arriver, ma réaction ne sera pas d’être paralysé, ou de prendre les jambes à mon coup, mais plutôt d'essayer de lui proposer une compétition ou je pourrais m'amuser tout en lui bottant le cul ce qui implique de prendre le risque non négligeable de perdre.

Métaphore me voilà ! /o/

J'me vois bien lui proposer un JungleSpeed ou une partie de partie de palets :wink:

Owen, pense au jeu de cartes la prochaine fois ! haha ^^
A mi-chemin entre matérialiste et moine bouddhiste, je pioche dans la richesse de mon esprit pour gagner ma vie.

C'est très simple pour moi.
La mort se résume à ça: On - Off

Donc le jour ou tu te fais planter tu te diras "J'éteins la console"?
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  • [0] Pas de chance mais ça arrive le 30.05.15, 23h28 par Cutter

Se résigner à mourir c'est refuser de vivre.
D'une part, c'est faux. Et d'autre part, c'est exactement l'inverse !

Se résigner à : c'est être confronté à quelque chose que l'on refuse à priori, pour lequel on n'a pas le choix et que l'on doit accepter malgré tout.

En fait, accepter la mort, c'est surtout accepter la vie : profiter du temps que l'on a pour vivre.
Et ne pas vivre dans la peur, puisque cet évènement est déjà accepté.

C'est comme accepter de souffrir, accepter les moments difficiles, tout en sachant qu'ils ne sont que transitoires : ne pas s'attacher à ces moments difficiles, pour profiter pleinement des moments heureux.

La mort est définitive. Oui. Mais pour beaucoup d'entre nous, on a encore du temps, peut-être même beaucoup de temps. Autant en profiter avant qu'il ne soit trop tard !

Par contre, si on avait le choix, ce serait tout à fait différent ! Et là je te rejoindrais !
Entre choisir de mourir un jour et choisir la vie éternelle, je te promets que je choisis la vie éternelle !
Mais jusqu'à preuve du contraire, aujourd'hui on n'a pas le choix ! On mourra tous un jour... La vie éternelle n'est pas d'actualité. Il faut donc bien accepter qu'on va mourir un jour.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 01.06.15, 09h29 par Hypnoziss

J'ai failli ouvrir un topic sur ce sujet, il y a 1 ou 2 mois.
Marrant d'en lire un.

Ça risque d'être un peu brouillon, mais je veux partager ce que je ressens en ce moment sur la mort.
Je tape d'une traite.


J'ai toujours eu un rapport particulier avec, l'ayant effleuré à de multiples reprises.

Pour tout vous dire, j'avais déjà la "corde" autour du cou lors de ma naissance.
Clin d'œil de Dieu.

Grandissant, j'ai vite compris l'importance du sujet.
Commun à tout être vivant. Notamment mon père, lors de mes 6 ans.
On apprend vite.

Mais c'est surtout un événement particulier qui m'a lancé à sa rencontre.

A 11 ans, désirant être le king d'un match de foot, j'ai couru et joué tel un dératé.
Sans boire, contre des grands de 15 ans, sous un soleil de plomb, sans expérience sportive, plutôt chétif.

J'ai stoppé, après une heure, car je sentais que quelque chose n'allait pas.

Je me souviendrai toute ma vie des premiers instants qui suivirent l'arrêt du match.

Indescriptible, mais horrible.
J'y avais échappé de peu, selon le doc.
Avec le recul, j'en suis conscient.

Problèmes respiratoires et déshydratation étaient devenus mes meilleurs amis.
Les conséquences ont été nombreuses :

- Je buvais des 7 - 8 litres d'eau par jour.
- Chaque nuit, je me sentais mourir tellement ma respiration me faisait défaut. Je ne savais plus dormir d'un trait ; je me réveillais et suffoquais constamment.
- Avaler une bouchée de nourriture sans la sensation de m'étouffer était un exploit.
- Le moindre effort me donnait des problèmes respiratoires (réels ou non).
- Sortir sans eau ou un jour de gros soleil ?
Tu parles. Mon corps me disait : "J'vais bien t'enculer gamin".
- Toutes les conséquences psychologiques, comportementales
- J'en passe et des meilleurs

Dire que j'ai toujours détesté ce sport de pédés.
Ça m'apprendra...

Ça a duré un peu plus de dix ans. Oui, plus de dix ans.
À cause d'un simple match.

J'ai appris à vivre avec.
A m'adapter.

A tel point, qu'aux tests de sélection des paracommandos, j'ai explosé trois records.
Dont le test respiratoire.

Grâce à un simple match.
Comme quoi...

La mort, mon amie, mon moteur de vie :)

Depuis mes 11 ans, je ne passe pas un jour sans penser à la mort.
Littéralement.

Un peu, beaucoup, passionnément.
Ça dépend des jours, mais toujours.

Quand je dis y "penser", on s'entend bien.
C'est bel et bien dans une démarche constructive.

J'aime le faire. Parce que la mort fait partie intégrante de ma vie.
Aussi de la vôtre, si vous avez tendance à l'oublier.
Ou à agir comme si elle n'existait pas. Quoique dans un sens, elle n'existe pas... :wink:

Je suis et resterai un éternel optimiste / positif.
Soyons clairs.

C'est peut-être là l'une de mes forces dans mon existence.
Réussir à concilier les deux avec le sourire.

Je ne compte plus le nombre de bonnes choses apportées par la conscience de ma mort.
Surtout, comme le cherchent certains, l'acceptation de celle-ci.

[A cela, j'étais dans l'une de mes visualisations créatrices entre le réveil et le dodo, là où les images voulues défilent dans la tête :

Je ne sais pas pourquoi, mais je m'imaginais avec la supposée femme de ma vie.
Je me voyais et sentais mourir devant elle. Je lui ai dit "Je t'aime" juste avant de partir.
Je me suis réveillé, en sursaut, haletant, et j'ai compris.
J'ai compris que je n'avais plus peur de la mort.
J'étais passé outre.

Pouf. L'amour, c'est magique. C'est même l'une des clés.]


Le simple fait de savoir qu'un jour ma vie va se terminer me pousse de plus en plus à profiter de ce cadeau qu'est la vie. Je le comprends de plus en plus chaque jour.

De plus en plus, je cherche à atteindre mes limites. A les comprendre, les dépasser, les repousser, les endurer et à donner ma vie pour celles-ci.

C'est un chemin long, difficile, mais Dieu merci.

J'aime les cultures heureuses de la mort de leurs êtres chers.
Celles qui continuent à faire exister cette mémoire... tout en continuant à vivre et à apporter le meilleur aux vivants.

Quoi de plus beau ? Quoi de plus fort comme message ?

Parce qu'au fond, nous ne vivons que pour donner notre meilleur.
A nous même et aux autres.

J'espère qu'on dansera sur ma tombe, en célébrant ma mémoire.
J'espère même vivre l'expérience de me voir mourir. Voir ce que ça fait.
Après tout, pourquoi pas ? L'ultime étape d'une vie.

Ce n'est pas toujours évident, de par notre éducation, mais hey, c'est la seule chose commune à tous !
Alors, réveillez-vous. Prenez le avec plaisir.

Comprenez-le. Comprenez-la.

Que pouvez-vous faire d'autre ?

Autant je comprends qu'on puisse débattre sur tous les sujets possibles pour apporter le mieux. Croire avoir la meilleure opinion possible. Agir comme l'on pense devoir le faire.

Mais face à cette réalité, commune à tous, vous réalisez que vous devez agir comme vous devez le faire. Vous ne débattez plus, mais vous construisez. Vous n'avez plus la meilleure opinion, mais vous acceptez celles des autres.

Exit toute cette merde inculquée durant votre vie. Toutes ces croyances et blocages à la con.

Passer sa vie en métro-boulot-dodo dans un mode de vie merdique ? Pleurer sur son sort chaque soir ? Envier les autres pour toutes leurs possessions ? Détester cette fille/homme, car elle/il n'a pas voulu de votre magnifique personne ? Haïr les autres pour leurs différences ? Vivre le rêve des autres ?

Perdre sa vie à ne pas la vivre comme vous le désirez le plus intiment possible ?
Mais merde, quoi. Prenez conscience.

Pour les personnes qui angoissent à ce sujet. Je vous comprends. Je suis passé par là.
Maintenant, arrêtez. C'est fini. Répétez-le vous chaque jour si besoin :

Vous.Allez.Mourir.
Demain.Dans 3 ans. Dans 40 ans.

Vous êtes déjà mort. Depuis votre naissance.
Point final.

Faites-le jusqu'à vous le graver dans votre mémoire. Faites-le jusqu'à votre dernier jour si nécessaire. Mais vivez au moins 1 jour avec cette conscience.

Et quand ce sera le cas, demandez vous comment vivre.
Donnez vous le meilleur. Ainsi qu'aux autres.

Aimez cette salope de mort, au lieu de la craindre.

Lorsque vous touchez au plus profond de vous même, vous réalisez.

Mon message est un appel à la vie.
Votre vie.

Vous allez mourir.

Sachez-le. Acceptez-le.
Vivez.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 18.06.15, 09h50 par Yragael
  • [+2] Sympa :) le 18.06.15, 11h33 par splifstarz
  • [+1] Yesssss! le 18.06.15, 14h27 par Cellar Door
  • [+2] A lire le 18.06.15, 17h14 par Sathinelilly
  • [+1] Like ! le 23.06.15, 11h47 par Bald_Soprano

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