Date II, partie II : Pianiste Attachante (P.A)
Désolé pour la longueur et les fautes éventuelles. Je tape d’une traite.
Suite et fin de la Date II.
Quelques questions sur la fin
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Le jour de la seconde rencontre, je me sentais un peu stressé.
J’ai réalisé à quel point mon dernier vrai rendez-vous datait.
Sans compter cette première nuit ; je ne me souvenais plus de tout.
Je reçois un appel de
P.A 20 minutes avant de démarrer. Elle me dit qu’elle venait seulement de finir les cours. Le temps de rentrer et de se changer pour venir, elle serait peut-être en retard. Je lui dis okay et lui demande pour quelle heure ça irait. Elle réfléchit deux secondes :
« Heuu... en fait, on peut rester sur 21h15, ça devrait aller. »
Je lâche un rire sincère. Elle rigole. Le genre d’appel qui ne sert à rien (sauf peut-être confirmer ?).
Dans tous les cas, elle a réussi à me détendre.
J’arrive au point de rencontre. Elle arrive avec quelques minutes de retard. Toujours aussi mignonne.
On se fait la bise et lui demande comment ont été les cours. Je n’ai pas dû mettre assez d’émotions, car elle n’a pas fait attention à ce que j’ai dit. Elle enchaine avec notre dernière soirée. M’explique qu’elle ne connaissait personne, en dehors d’une personne, me demande si c’était des amis, etc. On en rigole à essayer de se remémorer certaines situations. Elle a la discussion facile.
On se pose dans un bar. On commence à reparler de ce qu’on avait discuté bourré, la première fois.
Et là, ça m’a frappé : Dieu, qu’est-ce qu’elle est passionnante quand elle parle !
Que ce soit des histoires banales (dont moi j’ai l’impression de passer pour un débile, car je raconte mal) ou pour parler de choses diverses, marrantes ou sérieuses... elle est passionnante !
[Pour vous faire une idée, le ratio de discussion était de 70 - 30 % en sa faveur, en moyenne. Cela dépendait des sujets].
C’est rare pour moi de me sentir ainsi. J’adore l’écouter. Pour être franc, elle parle beaucoup, mais s’en rend parfois compte et renverse la tendance. Je me sentais un peu stressé des fois, alors je gesticulais un peu. Je ne sais pas si elle l’a remarqué, mais elle n’a rien dit si c’est le cas.
Bref. J’apprends aussi que mon caractère se rapproche de sa colocataire sur certains points (meilleure amie). C’est d’autant plus marrant que le caractère de mon ami d’enfance rejoint certains traits de sa personnalité. J’imagine que ça crée une attirance naturelle puisqu’on doit se compléter d’une certaine façon.
On va dans un second bar, on continue de discuter de tout : vins, architecture, voyages, anecdotes personnelles, nos relations avec nos parents... etc. Le plus marrant, c’est qu’elle a un parcours assez similaire sur certains points. Elle est juste plus évoluée et parait tellement venir d’une famille bourge, haha. On reparle aussi de la soirée et on se qualifie l’un l’autre. On explique chacun ce qui nous a plus chez l’autre. Là, je ressens encore ces regards étincelles, comme la première soirée, avant de l’embrasser. Sauf que cette fois, ça n’ira pas jusque là.
Dans tous les cas, ça fait plaisir à entendre. Entre autres, elle me dit aussi que ça lui a plu que je ne lui saute pas direct dessus le premier soir, comme tous les autres mecs. Et que je paraissais sincère, de vraiment m'intéresser à ce qu'elle est.
(1. Cette remarque sur la sincérité m'est revenue plusieurs fois dans ma vie. Bon point. 2. Qu'est-ce que ça vaut vraiment, ses paroles, dans ces circonstances ?).
On veut se diriger vers un troisième bar, mais il est tard et tout ferme (alentours de 00h - 00h30). Je lui propose de boire une bouteille de vin chez moi. Elle ne semble pas contre, mais me dit qu’elle doit se lever le lendemain. Du coup, elle propose de passer boire un dernier verre chez elle.
On rentre chez elle.
Finalement, elle n’a plus d’alcool avec la dernière soirée, mais me propose de la soupe (haha). On s’installe dans le fauteuil en mangeant et écoutant un peu de musique. Elle a toujours le monopole de la discussion. Je ressens encore une ou deux fois des « regards étincelles ». On discute 30 minutes - 1 heure puis estime qu’elle doit aller se coucher. Okay.
Je me lève pour partir, elle m’accompagne. On se lâche deux, trois mots. Je lui dis que ça me ferait plaisir de venir la voir ce 24 pour son examen (elle m’avait invité plus tôt dans la soirée, où elle devra jouer du piano, parmi d’autres élèves).
On se regarde quelques secondes dans les yeux, puis elle se penche vers moi pour me faire la bise sur la joue. Je souris, me demande ce qu’il y a en souriant. Je réponds « rien » en rigolant.
Puis, je pars.
Voilà, il n’y a pas vraiment eu de séduction pour ce second rendez-vous.
Ni « kino », ni baiser, ni quoi que ce soit. Peut-être les quelques « regards étincelles » cités.
Je n’ai pas su comment gérer avec
P.A lors de ce rendez-vous, d’autant mon faible niveau.
Je dois le reconnaitre : le lendemain, cette soirée m’a renvoyé à mon image.
L’image médiocre de ma vie.
Je lui ai envoyé un message, 1 jour après la soirée (16 janvier) :
« Coucou,
La soirée d’hier m’a beaucoup fait réfléchir. Cela faisait longtemps que je n’avais plus partagé de la sorte, même si tu parles beaucoup ;). Alors merci et à bientôt. »
Elle me répond une heure plus tard :
« Coucou,
oui, c’était un échange bien agréable ! Belle soirée, A bientôt.
P.A »
Pas de contact depuis.
D’un côté, je me sentais bien d’avoir trouvé quelqu’un avec de vrais points communs, avec des valeurs, de l’ambition, de la passion. De l’autre, je me sentais mal, car à ce moment de ma vie, je suis loin d’avoir le même niveau, même si j’arpente le même chemin.
Alors, forcément, je me pose plein de questions :
- Comment être aussi passionné et passionnant pour les autres ?
- Comment lui parler plus ? Est-ce nécessaire au final ?
- Devrais-je tenter de la séduire avec mon lifestyle médiocre ?
- La garder comme une amie (ça pourrait peut-être m’apporter plus. Le plus dur est mon envie de toujours chercher à séduire, pour combler le vide de ma vie) ?
- Comment la recontacter ? Je n’ai pas recontacté depuis ce 16. Pas envie de passer pour un boulet. Limite, un peu avant le 24 pour aller la voir, mais n’est-ce pas un gros écart ? Trop de blabla dans ma tête ?
C’est aussi à ce moment que j’ai compris l’inutilité de séduire si on n’est soi-même pas séduisant.
Elle m’en a donné l’envie d'améliorer ma vie (sans forcément agir dans un espoir quelconque envers elle. Pour moi et pour ce genre de filles).
Voilà la fin de l’histoire avec
P.A.. Pour l’instant.
Désolé pour la lourdeur, je mets à jour le journal depuis hier... et merci pour vos avis et/ou remarques

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