Rencontres, nuit et petite mélodie

Note : 75

le 05.04.2016 par amelia

258 réponses / Dernière par Winter le 15.01.2024, 08h28

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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J'aurais pu ajouter "Jolis mots" à mon titre. Mais ça faisait trop long. Et puis le rythme ternaire vous comprenez.


J'ouvre ici mon deuxième journal. Je n'ai pas dit au revoir ni clos l'autre. Je n'ai jamais été douée pour les adieux.

J'ouvre donc ici mon deuxième journal. Journal public. J'ai toujours regretté un peu de mettre l'autre sur le select. Un nouveau départ ? Peut-être bien.

Le prince charmant et la bossa nova n'ont jamais trouvé leur place. Douce illusion. Ce vieux journal où j'y racontais Mathieu. Où j'y racontais mes folles nuits d'été. Mes périodes de doutes.
Cet ancien journal qui a connu mes questionnements sur "pourquoi je ne suis jamais plus pour eux?", mes complexes, et mes déclarations d'amour à Caramelle, grande amour de ma vie, mon âme soeur.

J'ai grandi, j'ai évolué, j'ai fait des bêtises. Je me suis trouvée, puis perdue. Je me suis pris la réalité du monde et ça n'a pas été facile. J'ai pleuré souvent de joie, de tristesse et de colère parfois.

Ces derniers temps j'ai eu du mal à trouver du sens. Je me suis accrochée aux petits instants de bonheur volés au creux de la nuit sur quelques notes de musique. J'aime toujours autant la nuit. Fascination obsessionnelle. La nuit rien n'est vrai.

Que s'est-il passé depuis septembre et le passage de mon vieux journal sur le select ?

Des tas de choses.

J'ai démarré la relation la plus originale qui soit. Ou plutôt continuer. C'est une longue histoire. La seule chose à savoir, c'est que c'est une sorte de magnifique histoire d'amitié.

J'ai enfin accepté qu'avec Charles, c'était de l'amour. Pas de l'amour amoureux. On s'aimait à notre façon. Comme souvent avec moi. ça m'a fait du bien un an plus tard. Je n'ai jamais regretté nos moments. C'était dur de vivre quelque chose avec lui alors que je voulais partir. Que je suis partie. J'ai les yeux humides quand je repense à Marseille. C'était joli, nous, quand même. Les relations avec une fin écrite...

J'ai vécu des aventures nocturnes au premier semestre. J'ai découvert Paris sur une moto accrochée à un homme au coucher du soleil avec la tour eiffel qui scintille. C'était une période charnelle. Les sens ne mentent jamais.

Fin décembre, je me suis pris une claque. La connexion intellectuelle me manquait.

Je suis tombée malade. Rester coucher 6 semaines à réveiller des démons lointains. Retour d'une relation conflictuelle avec ce corps que j'aimerais apprivoiser. J'essaie de travailler dessus. Rester bienveillante et accepter.

J'ai fait deux belles rencontres. Deux rencontres qui m'ont touchée. ça ne m'était pas arrivée depuis longtemps. Et puis toujours les mêmes schémas. De façons différentes certes, mais tout de même. La remise en question. Je n'ai pas changé là-dessus non plus "qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi". Rien. Enfin rien de grave. C'est juste la vie. Une des deux était une réédition de Mathieu. L'autre... L'autre je préfère taire. J'aurais aimé que les choses soient différentes. Mais je l'ai pensé tant de fois ces dernières années. J'aurais aimé que les choses soient différentes, soient simples, évidentes. Rester bienveillante et accepter.

J'ai essayé de recommencer les relations purement sensuelles. Ce fut un échec. Je n'y arrive plus. Comme si quelque chose était cassée. Alors j'attends que ça passe. ça passe toujours. ça reviendra. Puisque les sens ne mentent jamais.

Le couple libre... J'en suis nulle part. ça a été la dernière de mes préoccupations ces derniers temps. Je n'en parle plus, je ne débats plus.

J'ai été révoltée aussi. Beaucoup ces derniers mois.

Je suis toujours folle amoureuse de Nekfeu. Ah mon petit Ken. Il n'y a que lui qui m'apaise. Les mots soignent.

Je vibre toujours par les mots. Je me noie dedans. En ce moment je dors avec Prévert. ll a toujours eu une place de choix.

Mathieu est toujours mon âme soeur ( ça fait drôle d'utiliser à nouveau son nom de code). Il me manque autant que Caramelle. C'est difficile de vivre loin d'eux.

Je suis tombée amoureuse d'Enter The void, puis de The Assassin et de Only God Forgives. Je suis un vrai coeur d'artichaut.

Je suis toujours hantée par Love. Je n'arrive pas à me l'expliquer.
Je pleure encore à chaque fois devant La grande bellezza. Malgré le 10e visionnage. Certaines choses ne changeront jamais.


En réalité, je n'ai aucune idée de ce que je vais écrire dans ce nouveau journal. S'il sera un complément de l'autre ou une suite. Il me faut un nouveau commencement. J'ai passé beaucoup de temps à regarder la nuit et le temps couler. Il est peut-être temps d'avancer.
Je déteste les adieux. J'y ai été obligée ce soir. Il parait que c'est ça grandir. Apprendre à mettre une fin. Je n'ai jamais terminé Lolita à cause de ça. Finir, c'est si définitif. Mais c'est la vie...
Je disais donc que ce nouveau journal serait un nouveau départ. Peut-être pas pour tout de suite. Mais ça va venir. Je promets que le "Grand Amelia" reviendra. Je continuerai à poster mes grands amours littéraires et à ponctuer par de la musique (promis je vais me contenir sur Nekfeu hihi).


Il y a un an je vivais la période la plus risquée émotionnellement de ma vie. Je vivais des relations sans étiquettes, des trucs qui se casseraient forcément la gueule et je le savais. Pourtant j'étais vivante et je ressentais. J'ai vécu les moments les plus merveilleux possibles. Je viens de passer des mois à essayer de me protéger pour un résultat pitoyable. Pas du tout plus avancée. J'en ai rien à foutre de la raison et de la logique. Je veux vivre. Pas me trainer cette foutue anesthésie émotionnelle ou cette sensation que le temps passe sans moi. Je veux retrouver cette force qui m'animait. J'en ai chié parfois après, c'est vrai. Mais souffrir, ça veut dire qu'on a vécu disait le grand sage Cellarounet de mon coeur. Je veux vivre.
Ce soir je me suis empêchée de vivre. J'ai laissé la peur me guider sous couvert d'une putain de logique. Bilan : c'est de la merde. Je n'ai pas envie de ça. Je n'ai jamais eu envie de ça. En essayant de me trouver et de me protéger, j'ai perdu la flamme.

Je conclurai simplement. J'ai envie de voler de nouveau. J'ai envie de me sentir libre et vivante. Ce journal, je l'espère sera le retour de cet enthousiasme.

Cette citation accrochée à moi depuis toujours de Baricco dans Océan Mer :

"C'est la musique qui est difficile, voilà la vérité, c'est la musique qui est difficile à trouver, pour se dire ces choses, quand on est si proche l'un de l'autre, la musique et les gestes, pour dissoudre le chagrin, quand il n'y a vraiment plus rien à faire, la juste musique, pour que ce soit une danse, un peu, et non pas un arrachement, de partir, de se laisser glisser loin de l'autre, vers la vie et loin de la vie, étrange pendule de l'âme, salvateur et assassin, si on savait danser cette chose-là, elle ferait moins mal, et c'est pourquoi les amants, tous, cherchent cette musique, à ce moment-là, à l'intérieur des mots, sur la poussière des gestes ; et ils savent que, s'ils en avaient le courage, seul le silence pourrait être cette musique, musique exacte, un vaste silence amoureux, clairière de l'adieu, lac fatigué qui s'écoule enfin dans la paume d'une petite mélodie, connue depuis toujours, à chanter à mi-voix. "



Pandas et coeurs. ( ok un seul panda, je sais que ça vous manquait hehe):

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Et un petit S-Crew, pour mon amour de ma vie

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 05.04.16, 05h37 par Onmyoji
  • [0] Merci ! :) le 05.04.16, 08h59 par FK
  • [0] Encore! le 05.04.16, 09h31 par Jsh
  • [0] Yesssss! le 05.04.16, 14h33 par ChantePaul
  • [0] Bienvenue ! le 05.04.16, 15h25 par Balzac
  • [0] La suite, vite ! le 05.04.16, 16h46 par Mr.Smooth
  • [0] La suite, vite ! le 05.04.16, 18h31 par mctyson
  • [0] Cool le 05.04.16, 18h39 par Thedaze
  • [0] Like a boss ! le 05.04.16, 21h04 par Snow
  • [0] Courage le 05.04.16, 23h25 par MaryeL
  • [0] Like ! le 06.04.16, 07h50 par Baijin
  • [+1] Bien le 24.11.16, 23h06 par Alchemist

amelia a écrit :J'en ai rien à foutre de la raison et de la logique. Je veux vivre. Pas me trainer cette foutue anesthésie émotionnelle ou cette sensation que le temps passe sans moi.

Je veux retrouver cette force qui m'animait.
Ooooh yeah, baby.
You're already on the way :wink:.

Cette force, elle te proviendra de cette anesthésie émotionnelle.
Tu en parles. Tu désires. Tu commences à voir.
Avec le cœur, pas la tête.

Accepte juste de ne pas encore le vivre pour l'instant.
Tout en arrêtant de chercher comme si tu devais être ou agir d'une telle façon.
C'est de la merde.

T'es juste toi. Sois ton rythme.
Libère.

C'est proche...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 05.04.16, 23h26 par MaryeL

Merci Balzac ! Je suis vraiment contente de reprendre un journal sur la partie publique. J'avais fait passer l'autre sur le sélect à contre coeur. ça fait quelques temps que j'avais envie de fermer l'autre. D'en ouvrir un autre ici. Si je n'avais pas lu les journaux de Raven et de Smooth quand je suis arrivée ici, mon expérience FTS aurait été différente. J'ai envie que mon journal puisse servir un peu.


C'était une période difficile septembre dernier. J'avais ce foutu vide dans la poitrine dont je n'arrivais pas à me débarrasser. Arriver à Paris, ça m'est passée tout seul. Plusieurs mois à vibrer physiquement, indépendance à son paroxysme. J'étais bien dans ce tourbillon où je ne devais rien à personne. J'ai fait tomber les dernières barrières qui m'empêchaient de vivre selon mes envies. Mais tout n'est qu'une histoire de phases et j'ai recommencé à ressentir. C'était étonnant comme sensations. J'ai eu peur. Comme à chaque fois que j'ai peur, j'ai fait de le merde. Hier soir, j'ai eu le déclic. Me surprotéger ne sert à rien.

Voici donc mon premier post. J'ai hésité à le mettre sur l'autre. Mais je me suis promis une honnêteté totale sur celui-ci.



Ne me dis pas Adieu

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Je déteste les adieux. Je déteste partir. Une angoisse de la fin. Angoisse de l'abandon ?

J'ai le sens du dramatique. En bonne passionnée que je suis. Sans le chercher. Mais forcée de constater que mes adieux sont toujours dignes d'un roman.

Il y avait ce parking, ce 3 janvier, cette pluie. Mathieu. Son regard froid et vide. Tétanisée et envie de lui crier de rester. "A un de ces jours." a-t-il prononcé sur un ton neutre et définitif. C'était comme si j'étais brisée à l'intérieur. Il y avait Melody qui chantait "Your heart is black as night". Je me suis assise dans la voiture et j'ai pleuré.

Il y avait ce bord de route un soir de mai. Charles. Dans les bras l'un de l'autre. Nous pleurions doucement. Nos premiers adieux. Je me souviens du coucher de soleil.

Il y avait cet aéroport. Adieux qui n'en étaient pas. Un simple au revoir. Ma tête dans son cou. Fin d'une aventure que je ne revivrai jamais.

Il y avait hier soir. S'embrasser jusqu'à la dernière seconde. Donne moi encore de toi. Les portes de l'ascenseur qui se ferment. " A un de ces jours" ai-je prononcé. Pendant une fraction de seconde j'étais sur ce parking, sous la pluie de janvier. Pas le même homme. Mais cette même sensation de brisure et d'impuissance.
Hier soir je savais que c'était différent. Un adieu réel.
Je suis rentrée, j'ai fermé la porte, je me suis assise dans le silence du vide. J'ai espéré qu'il revienne. Quelques larmes qui coulent. J'ai compris que c'était définitif alors je suis allée me démaquiller. Enlever ce trait de liner qui allonge mes yeux. Attacher les boucles brunes qu'il venait de caresser. Il ne reviendra pas. Jamais. J'ai compris que j'avais agi sous la peur. J'ai ouvert ce journal.

Il a réveillé mon sens du vivre. En m'imposant la raison, la logique, je me suis souvenue à quel point vivre sans réfléchir aux risques était magique.


Ce garçon, je l'ai rencontré en janvier. Il est venu chez moi vers minuit. Première fois que je faisais ça. Le goût du risque?
Premier coup de coeur depuis longtemps. Une nuit qu'on n'oublie pas. Son regard. Il m'a touchée. C'était vrai. J'avais oublié, un peu, le vrai.

Je suis tombée malade 3 jours plus tard. En même temps que mes partiels. J'ai commencé à avoir peur. Vulnérable. J'ai passé 1 mois et demi couchée.

Le temps est passé. J'ai fini par guérir. Il a disparu. J'ai repris ma vie. Arrêter Tinder et compagnie. Cuisiner beaucoup. En chantant. Les nuits sur mon balcon dans le froid à essayer de sentir la mer trop lointaine. Les rencontres presque toujours sans aucun sens. Incapable de me laisser apprivoiser.

Je pensais à lui. Souvent. Son regard. ça aurait été plus simple de laisser couler, de continuer à vivre. Je lui ai envoyé un message, persuadée que ce n'était pas une bonne idée.
Je l'ai revu hier soir. J'avais peur. Peur de moi-même avant toute chose. Pourtant je me sentais bien avec lui. Même sensation de confiance qu'il y a 3 mois.
Une fois chez moi, nous avons parlé de ce silence, de l'absence. Les corps qui se rapprochent et les lèvres qui s'embrassent.
Il me demande ce que je veux. " Je ne veux pas être une histoire d'un soir, celle que tu ne rappelleras jamais. Je voudrais te revoir et voir.". Il me répond qu'il ne veut rien. Qu'il ne sait pas où il sera dans 2 mois. Qu'il ne veut rien avec moi. Pour s'éviter de s'empêcher d'avancer. Inutile de se voir en attendant son départ hypothétique. Pour ne pas s'attacher. Pour que je ne m'attache pas.
Je me suis souvenue de Charles. Je peux le remercier aujourd'hui de m'avoir offert notre histoire alors qu'il savait que je partirai.
Il me dit que je rencontrerai un homme bien, plus tard. Je l'ai détesté. Combien de fois j'ai pu les entendre ces foutus mots.
Il me dit que se quitter maintenant, c'est la simplicité, chacun passe à autre chose. J'avais envie de lui dire que si c'était si simple de l'oublier, je n'aurais jamais cherché à reprendre contact. Mais je me suis tue.
La suite n'a été qu'hésitations entre passer la nuit ensemble ou se quitter maintenant. Je lui ai demandé plusieurs fois de rester. Tant pis que le lendemain soit douloureux. Il le sera quand même alors autant le vivre vraiment. La Amelia vivante refaisait surface.
Je me suis énervée. Je ne suis pas une petite chose fragile qu'on protège. Je suis forte. Je survivrai à tout, mais qu'on ne me prive pas de vivre sous couvert d'une décision raisonnable. Il m'a promis que ce n'était pas ça.
Je lui ai dit que je ne chercherai pas à le revoir, que c'était entre ses mains maintenant. Je sais qu'il ne reviendra pas.

Il m'embrassait entre chaque bribe de conversations. Je le lui rendais bien. Le coeur en cabrioles.

Il a fini par dire une dernière fois "je pars". Alors que je n'y croyais plus. Accrochée à lui et baisers interminables sur le pas de la porte, j'essayais de retenir tout ce que je pouvais. Au creux de ses bras il m'a soufflé "C'est difficile parce qu'on s'aime bien". Je retenais mes larmes pour ne pas lui donner raison sur ma faiblesse. Je ne voulais pas qu'il parte. J'ai attendu l'ascenseur avec lui en l'embrassant. Comme une ultime façon de tenter de le garder. Les portes se sont refermées 2 fois. Puis il est parti pour de vrai. Les portes se sont fermées et j'ai prononcé "A un de ces jours". Impuissante.
"Je prends la décision pour nous deux" répétait-il.


A la pause entre deux cours, je suis sortie prendre un café et m'assoir sur les marches. Une amie m'a rejoint. Je lui ai raconté. J'ai pleuré sans pouvoir retenir. Elle m'a demandée comment je me sentais. Triste, très triste. J'aurais voulu qu'on s'offre cette dernière nuit. J'aurais préféré être triste pour quelque chose que j'aurais vécu plutôt que pour quelque chose qui n'existera pas. Et là j'ai compris. Entre prendre des risques et choisir la facilité, je n'hésite pas. Parce que je sais que je serai assez forte après pour me remettre. Je préfère vivre, partager, ressentir, que de choisir la fuite. Ce n'est ni raisonnable ni logique, mais je m'en fous. C'est beaucoup plus difficile pour moi de vivre avec l'idée que je suis passée à côté de quelque chose.
J'aimerais lui dire. J'aimerais lui envoyer un message pour lui dire que je n'ai pas peur, que je me fous des risques, que je serai assez forte pour les gérer. Que je veux juste le revoir sans penser au futur et vivre le moment présent. Mais je ne le ferai pas. ça ne servirait à rien. C'est son choix. Et certainement que j'aurais été une autre, il l'aurait vécu. Mais pas avec moi.

J'aurais aimé lui faire lire mon texte hommage aux hommes de ma vie écrit il y a un mois. Il y a un peu de lui dedans. Mais je ne le ferai pas.

Il ne me reste donc plus qu'à accepter les adieux. Je parle souvent des hommes de ma vie. Je garde une tendresse infinie pour chacun. Il en fera partie. J'ai retrouvé la flamme grâce à lui. C'est déjà un magnifique cadeau.

Le soleil tape dans l'appartement, douce chaleur. Les petits oiseaux chantent. Je sais bien que ça ira. Le temps emporte tout. Je n'en garderai qu'un joli souvenir vieilli.
Le soleil me réchauffe, des larmes couleront encore et je sais que ça ira.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 05.04.16, 19h22 par Jsh
  • [0] Courage le 05.04.16, 19h59 par Sathinelilly
  • [0] Courage le 05.04.16, 20h15 par FK
  • [0] Courage le 06.04.16, 11h45 par Stayfun
  • [0] Courage le 08.04.16, 07h15 par Lulla

Oh Amelia!

C'est tellement beau ce que tu as écrit là! C'est triste, et je suis triste que tu sois triste, et qu'il faille souvent être triste pour déceler le beau, le vivant, ce qui nous rend fou et qui nous tord les entrailles.

Ca faisait longtemps que je ne t'avais plus lue, et je trouve ce début de journal d'une poignante vérité. Ca me touche énormément, parce que cette déception de l'autre qui choisit pour nous, qui nous stoppe alors même que l'on est dans la montée de la montagne russe, alors même qu'on a la nuit ou la vie pour s'amuser, c'est à chaque fois une lame froide plantée dans le coeur.
Je survivrai à tout, mais qu'on ne me prive pas de vivre sous couvert d'une décision raisonnable.
Et cette phrase, mon Dieu, cette phrase… tu viens de mettre les mots sur un ressenti que j'ai bien trop souvent.

Il serait de bon ton de ressortir les citations de Mademoiselle Liberté…

Beaucoup ont peur des émotions vives et ceux-là ne sont pas pour toi. Ne te laisse pas abattre, cela prend parfois du temps, mais c'est mathématique… il y en a d'autres qui n'attendent que tes baisers et qui seront prêts à t'offrir quelques heures de paradis, sans contrat établi.
Keep your head up. Et bien joué pour ce journal!

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 05.04.16, 23h52 par amelia
  • [0] Absolument le 06.04.16, 09h01 par Jsh
I know he plays with me
But when he comes all flirty
I can't help but surrender
And it just feels like forever

Un immense merci Maryel pour tes mots qui me réchauffent toujours le coeur. Aussi bien sur ce journal que sur l'autre.

Tu as raison, il faut que j'accepte de ne pas être toujours parfaite, que j'ai le droit d'aller moins bien.
Je me suis étonnée hier soir. Même si je ne lui ai pas dit tout ce que j'aurais voulu et que beaucoup de choses étaient bloquées dans ma poitrine, j'ai réussi à exprimer beaucoup de mes émotions. Aujourd'hui pour la première fois j'ai répondu que oui j'étais très triste. D'habitude je réponds "non ça va, ça va aller, c'est la vie". Mais à quoi ça me sert au final d'être aussi dure?
La leçon que je tire de ces dernières années, c'est que faire l'autruche et serrer les dents en attendant que ça passe, ça ne fonctionne jamais. Je finis toujours par craquer. Il y a 2 ans, en septembre, plus récemment. Plutôt qu'attendre le point de non retour je ferais mieux d'accepter que je peux me sentir fatiguée parfois par la vie.

Il serait de bon ton de ressortir les citations de Mademoiselle Liberté…
Je n'y avais pas pensé mais oui tellement. "Un chef d'oeuvre sinon rien". ça nous habite pour toujours. On a beau apprendre à tempérer, c'est toujours là en nous et mieux vaut l'accepter. Ce n'est pas un défaut que d'aimer beaucoup.
Je ne vais pas m'excuser de ressentir des choses fortes, d'aimer pleinement, aussi bien mes amis que les hommes qui ont pu partager ma vie. Même si ce n'était pas de l'amour amoureux, ça a été de l'amour quand même. Je suis si en colère qu'on nous apprenne à avoir honte de ça. Qu'il serait honteux d'aimer l'autre, les autres.

Assise hier soir, après son départ, je me suis demandée "mais quand est-ce que j'ai arrêté de vivre ?". Il s'est passé tellement de choses ces derniers temps sans que je n'y prenne réellement part. Je refuse de voir les choses comme lui. Je ne veux pas voir ça comme un poids qui empêche d'avancer. Mais comme une chance de partager, de vivre de jolis instants. Pourquoi s'en priver par peur? Mon père répète toujours "la peur n'évite pas le danger". Il a tellement raison. Je me rebellais déjà il y a un an quand Charles disait que notre relation n'avait pas de sens. Évidement qu'il y a du sens si c'est beau, si c'est vrai. Peu importe que ce soit éphémère et peu importe la fin.
Ce n'est jamais la fin que j'ai gardé d'eux. Toujours les moments de grâce.
Ce n'est pas comme avec Mathieu où l'expérience me faisait défaut. J'ai vécu, j'ai ressenti, j'ai connu des hommes et le bilan est que les belles rencontres, les beaux moments purs et vrais ne sont pas si fréquents. Que c'est trop précieux pour les refuser. Si j'avais réfléchi en "risque", je ne serais jamais partie à Rome pour vivre un voyage incroyable, je n'aurais jamais construit cette amitié superbe avec Mathieu, ... J'ai tellement appris de toutes ces expériences "dangereuses", j'ai vibré, j'ai aimé.

Vous me connaissez en plus, je ne demande rien. Juste du temps pour partager nos mondes. Le reste je m'en fous.

Je suis triste. Parce qu'il y avait tant de choses que j'aurais aimé apprendre de lui. Et il me prive de ça. ça n'arrivera jamais. Et je trouve ça terrible de se dire "ça aurait pu".

Mais je comprends sa décision. C'est pour ça que je n'enverrai rien même si ça me brûle de lui dire de laisser tomber ses barrières, de se laisser porter, que moi je n'ai pas peur.
C'est confortable et c'est facile de ne pas le vivre. Il a raison.
En agissant comme ça, il pensait me protéger, m'aider à être raisonnable. Il a déclenché l'inverse exact. Après tout "advienne que pourra" a toujours été mon credo. Si on ne vit pas maintenant, quand est-ce qu'on le fera ?

Il a fallu tout ça pour que je me réveille.

Enfin il n'y a malheureusement rien à dire de plus je crois. Je vais continuer ma route, comme je l'ai toujours fait. Rien n'arrive par hasard. Je l'ai toujours pensé. A moi d'en tirer le positif et du constructif pour la suite.

Je pense que cette prise de conscience valait un nouveau journal. Même si j'aurais aimé revenir avec un récit ressemblant à mes nuits de l'été dernier.

Merci encore Maryel. Vraiment. Il y a cette citation de Musset que j'adore, je sais que ça te parlera et elle sera la meilleure des conclusions. Je ne comprends son sens réel que maintenant, après cette période réalisme déroutant.

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé."


( ha et pour l'anecdote comme quoi je ne perds jamais le nord : quand il m'a dit sur le pas de la porte que je le remercierai, je lui ai répondu avec bien peu d'élégance "Je n'ai jamais remercié un mec de ne pas m'avoir baiser" ( Cellar si tu passes par là, ne rigole pas je te prie). Ce n'était pas chic mais ça sortait du coeur et pour tous ceux qui ont pu lire l'autre journal, vous comprenez. )


EDIT : Quand j'aurais pris du recul, j'en ferais bien un article.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 06.04.16, 09h39 par ChantePaul
  • [0] Bien joué le 06.04.16, 09h40 par MaryeL
  • [0] La suite, vite ! le 06.04.16, 14h35 par mctyson

Bon. Nouveau journal. Une présentation s'impose. Pour ceux qui auraient oublié ou ceux qui débarquent.


Que dire ?

Amelia, 21 ans, étudiante, j'ai quitté mon sud adoré et ma mer pour devenir grande dans la capitale.
Je me plais à cultiver mon sens de la surprise, à être où on ne m'attend pas. J'aime les nuances, les contrastes, les paradoxes. Passionnée par les mots, la musique, l'art. La plupart de mes grands amours sont morts. C'est confortable. Ils dorment avec moi et je déguste leurs mots, leurs sons et leurs images quand je le souhaite. Je vis la nuit. C'est important. La nuit et la mer. Voilà pour l'essentiel.


Pour ce qui est de mon passé sentimental... Je crois que je n'ai vécu aucune histoire "conventionnelle". La vie, les rencontres, moi. Un jour peut-être. ça ne m'empêche d'avoir vécu de jolies relations et des nuits sublimes. J'ai été malheureuse aussi parfois. Très malheureuse. Mais ça a toujours fini par disparaitre.
Quand j'aime, j'aime entièrement. Mes amours, mes amis, ma famille.
Est-ce que j'ai déjà été amoureuse ? Aucune idée.


Je pourrais écrire sur ma vision du sexe, mais ça mériterait un post à part. D'autant que celle-ci a beaucoup évolué depuis mon arrivé sur FTS il y a 3 ans.


L'entourage

Caramelle : comment ne pas commencer par elle? Caramelle est mon âme soeur. La personne la plus extraordinaire que je connaisse. Nous nous sommes rencontrées il y a 3 ans et demi. Elle est restée dans le sud et disons que je survis loin d'elle. Personne ne me connait comme elle, personne n'est capable de m'écouter et de m'aider comme elle.

Mathieu : Ma deuxième âme soeur. Histoire compliquée au départ (pour ceux qui se souviennent.). Rencontré quand j'avais 17 ans. C'est lui qui m'a initiée au cinéma. C'est lui qui m'a encouragée à m'assumer, à développer mes amours artistiques et à m'exprimer. C'est aussi lui qui a participé à détruire une confiance en moi physique très fragile à l'époque. Depuis deux ans, notre relation est devenue sans ambiguité ( malgré quelques petits doutes l'été dernier), pure. Lui aussi est resté dans le sud. Et monsieur est maintenant en couple avec une jolie brunette qui a l'air adorable.

Juju : Ma partenaire de soirées parisiennes et du sud. Je la connais depuis mes 15 ans, même lycée. Nous sommes maintenant voisines (en réalité elle est au Canada pour ce semestre, mais c'est un détail). Toutes les deux en soirées, ça promet toujours des aventures improbables (et beaucoup beaucoup beaucoup de gangsta rap à remuer nos fesses).

Mon double : Mon double blond du sud. Une amie de Caramelle et moi. Même prénom et toutes les deux extraverties. Longs cheveux blonds aux grands yeux verts et jolies fesses, elle fait tourner les têtes.

Lola : Ma meilleure amie du lycée, je ne la vois que peu maintenant. C'est elle qui m'a appris les premières notions de séduction.

Monsieur le tatoué : Promoteur de boîtes branchouilles parisiennes. Beau brun barbu (ah oui les bruns barbus, c'est un peu mon péché mignon) tatoué de partout. Je le rencontre en octobre.... Sur la terrasse d'une boîte pendant que Juju fumait une clope. Je fais une remarque sur un tatouage. On commence à discuter. Il est très cool. De fil en aiguille, je le retrouve souvent en soirées. On flirtouille gentiment. Un smack perdu une fois. Pas revu depuis décembre. Il me propose régulièrement de sortir. J'ai décliné ces derniers mois. Pas l'envie et malade. Je crois bien que je le verrai bientôt.

Monsieur Moto : Rencontré en octobre dernier, il me balade dans Paris au coucher du soleil un dimanche sur sa moto. Moto d'un vrai amoureux de la moto, j'ai cru mourir 3 fois. Il m'a vendue du rêve. Il est devenu un sexfriend. Le sexfriend parfait. Mignon, cool, pas prise de tête et câlin. Surtout, je sais que je ne ressentirai rien pour lui. ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu.

Jazzyboy : Rencontré sur tinder il y a un an et demi, j'ai couché avec lui 2 fois il y a plus d'un an. Pas compatibles du tout mais une super complicité amicale, il est devenu un ami.

Lucas : Mon dernier énorme coup de coeur amical. Rencontré sur tinder en décembre, il m'envoie un poème de Baudelaire en hommage à mes cheveux. Au moment du date, pas de déclic ni pour moi ni pour lui. Mais une complicité et une connexion intellectuelle incroyable. Il prépare une thèse mêlant littérature et cinéma, donne des cours à la fac. On passe des heures à parler mots, images, écriture et idéaux amoureux.

Bon il y a Smooth et Cellar aussi mais je ne vous les présente pas. Le tour d'horizon de mon entourage est donc fait.




Le programme

Mardi je n'en menais pas large soyons honnête. Hier ça allait déjà mieux et puis j'ai passé ma journée à bosser puisque j'avais un examen de 20h à 22h. Aujourd'hui, beaucoup mieux. C'est comme si j'étais habitée par une nouvelle énergie. La flamme serait-elle donc réellement revenue ?

Je vais commencer par reprendre sérieusement le sport. J'ai été obligée de beaucoup calmer depuis début janvier. ça me manque. Je n'ai pas attendu longtemps, j'ai fait une grosse séance ce soir à 19h. C'est tellement agréable.

Deuxième objectif : Valider mon semestre pour passer mon été tranquille.

3e : M'occuper de mon stage d'un mois pour l'été. Je déjeune avec un avocat dans 15 jours pour en discuter.

4e : Réfléchir sérieusement à partir au Japon en septembre avec Smooth et Cellar. ça fait des mois que j'en parle sans me décider.

5e : Organiser un petit voyage avec Caramelle si on arrive à faire concorder nos emplois du temps.

6e : Motiver Mathieu à monter à Paris quelques jours pour qu'on profite un peu ensemble.

7e : Reprendre la lecture, laissée de côté à cause des études. Guerre et Paix me fait de l'oeil depuis des mois et pleure que je l'abandonne.

8e : Voir enfin tous ces films... Commencer par Irréversible.

9e : Sortir. Retourner danser. Je ne sais pas quand est-ce que je vais avoir le temps mais ça me manque.

10e : Reprendre le dragouillage et les dates ?

Je rentre du 21 au 25 dans le sud. Je vais voir la MEEEEEEEER youhou. Et ma famille et Caramelle et Mathieu. Que du bonheur.


Je suis une femme d'action

J'ai besoin d'action. Je ne suis pas tellement du genre à regarder les événements se dérouler sans y prendre part.
J'ai envoyé un message à Monsieur Nuit (comprendre le jeune homme qui est parti de chez moi lundi soir). Je saiiiiiis, aucune cohérence en moi. Au diable la cohérence. J'ai bien réfléchi ces derniers jours. Je ne voulais pas que ce soit mes copines la libido et la tristesse qui me poussent à agir. J'ai pris du recul.
J'ai passé une heure au téléphone avec Caramelle hier soir. J'avais besoin de savoir ce qu'elle en pensait. Elle m'a dit "envoie. Tu ne t'es jamais empêché de vivre, tu n'as jamais fait en fonction des risques, va au bout. Je ferais la même chose.". Je m'attendais un peu à ce qu'elle me dise que ce n'était pas raisonnable. Pas du tout. Elle a raison. C'est une évidence. Elle m'a dit de me préparer à ce qu'il ne réponde pas.
J'ai donc envoyé un message tout à l'heure pour lui dire que j'avais envie de vivre l'instant présent, de le revoir et que je n'attendais aucune promesse. En résumé.
J'ai de gros doutes sur le fait qu'il réponde. Au moins j'aurais agi et je n'aurais pas de regrets. Je n'ai pas peur.


*****


J'ai des dates que je fais trainer depuis un moment. Je suis pas super emballée mais bon.... On verra selon la suite des événements. Peut-être la semaine prochaine.
Je vais faire un petit tour dans une loveshop samedi après un partiel avec une copine. Ayant déjà draguer dans ce genre d'endroits, il n'est pas impossible que je m'amuse un peu. Je sens que je suis repartie ça y est. La machine est en route. Je sens qu'on va bien rigoler.


De toutes façons, mon grand amour, c'est Ken. Il ne sait pas encore que je suis la femme de sa vie, mais ça ne saurait tarder (l'espoir fait vivre).

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  • [0] Like ! le 08.04.16, 13h15 par Onmyoji

Le temps détruit tout

Je ne pourrais pas dormir, ni écouter de la musique. Alors autant écrire sur la raison de mon état. J'ai vu Irreversible. Le temps détruit tout. Je ne suis pas certaine de m'en remettre un jour.

Ce film est un chef d'oeuvre. Un putain de chef d'oeuvre. J'ai pleuré 3 fois, j'ai crié, je me suis cachée les yeux, j'ai eu la nausée. Ce film, il t'attrape les tripes et te retourne le coeur. Il s'accroche à toi. Il te suce ton énergie vitale, il te lave le cerveau. Il est violent. De la violence nue, pure, qu'on te crache à la gueule. Il est sublime.

Certaines scènes sont insoutenables. Monica est belle comme le jour, la féminité incarnée. Cassel est magnétique. Une alchimie sensuelle entre eux incroyable. Ce rouge partout, tout le temps.

Je pourrais vous en écrire des tartines. J'adore Noé. Mon premier était Love, puis ce fut Enter The void. Les deux me hantent encore. Ils m'ont hypnotisée. J'ai attendu d'être prête pour Irreversible. Smooth m'avait dit que c'était le meilleur. Je ne voulais pas gâcher un chef d'oeuvre. Il fallait le bon moment. Honnêtement, je n'étais pas certaine d'être tout à fait prête. Mais qui pourrait l'être ?

Ce film est une expérience à part entière.
Il va me falloir quelques temps pour me remettre. Avant de pouvoir regarder Seul contre tous.


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J'ai un Van Sant qui m'attend pour demain. Pas la force pour cette nuit. Je ne sais même pas comment je vais réussir à dormir maintenant.




Doucement mais sûrement

Aucune réponse de Monsieur Nuit. Je ne suis pas étonnée. Si j'avais mis un euro à chaque fois que mon intuition a été bonne ces dernières années...
Je ne suis pas assez naïve pour croire qu'il y en aura une.


Je me remets en selle. Doucement mais sûrement. J'ai relu les récits de mes soirées de l'été dernier et même du 1er semestre pour comprendre ce que j'avais bien pu perdre. Comment j'ai pu perdre le goût du flirt, moi qui adorais ça. Ce n'est pas une question de libido. C'est une histoire de plaisir et d'état d'esprit. Je commence à retrouver les sensations et je redeviens joueuse (pour mon plus grand plaisir).

- César, 26 ans, fumeur tatoué et torturé. Un tinder. J'avoue avoir été assez désagréable il y a 15 jours. Pourtant son profil m'avait vraiment interpelée. On ne le voit pas vraiment sur ses photos mais les photos sont belles. On en voit assez pour cerner le personnage. Le genre d'hommes qui me fascine et me fait peur à la fois par le côté destructeur. Un artiste. J'ai refusé un date ce soir en lui disant que trop fatiguée par la fin des examens, j'avais décidé de me laisser mourir devant Irreversible. Il m'a parlée de Gaspar Noé. Vous savez bien comme je suis faible dans ces cas là. Charles m'avait eue grâce à Bukowski. Monsieur Nuit parce qu'il m'a citée 1984 dans les premiers messages. Ernest par Hemingway. Voilà que monsieur César vient de gagner 1000 points. Et merde, c'est trop facile avec moi. Du coup jeudi. Peut-être jeudi, si je me décide enfin à bouger mes fesses.

- Il y a ce maitre de conf en philosophie que je fais trainer depuis 2 semaines aussi, Mathieu (encore un...). Je me dis qu'au pire, j'aurais toujours une visite du Louvre avec un très bon guide. Le fait est que je n'ai pas été super correcte et que ce n'est pas le seul que je fais attendre. J'avais l'excuse des examens mais bon ça ne peut pas durer éternellement.

- Je n'avais pas de nouvelles de Charles depuis 1 mois. C'est moi qui avais envoyé quelque chose la dernière fois. Un soir où j'étais tombée sur les hautes lumières. Nous nous étions appelés quelques jours plus tard. Il va mieux qu'il y a un an. ça me fait vraiment plaisir qu'on soit capable de discuter. Surtout après la dernière où je l'ai vu (quelle catastrophe c'était). Il m'a envoyée un texto aujourdhui. Il a entendu Fauve par hasard, il a pensé à moi. On se téléphone demain.
J'ai eu Jazzyboy jeudi aussi, après quelques semaines sans nouvelle. Je dine avec lui demain soir tranquillou.
Comme si d'avoir parlé d'eux dans ce journal leur avait fait siffler les oreilles. Manquerait plus que Monsieur Moto rapplique ( entre nous, ce serait plutôt cool qu'il se bouge un peu.)

- J'ai matché avec un ami de Nekfeu. OUI OUI OUI. J'ai le secret espoir que ça me rapproche de mon rêve ultime. Non parce que, soyons clairs, personne ne fait le poids face à Ken.


Mon présent problème est que je n'arrive plus à me motiver à aller en date. Il faut dire que le dernier a été un sacré échec il y a 20 jours ( en gros, un mec rencontré en novembre, on s'était embrassés. Je le fais venir chez moi un soir parce que pas envie d'être seule. J'ai été incapable de faire quoique ce soit, même pas un bisou. Il est reparti 1h plus tard sans demander son reste et j'étais plutôt mal). J'espère que je sais toujours comment on fait. ça doit être comme le vélo, ça ne s'oublie pas.


J'ai conscience que j'ai besoin de continuer à vibrer. Ce soir avec Irreversible, j'ai été servie. Mais je me prépare un bon petit programme. Il y a le fameux Van Sant à voir. La rétrospective Van Sant aussi d'ailleurs à la cinémathèque. Stalker de Tarkovski le 19. L'expo sur l'art et l'enfant que je rêve de faire. Et tout un tas d'autres projets.


( Je suis bien allée faire mon petit tour LoveShop, ça me régale toujours ce genre d'endroits).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 10.04.16, 04h18 par Jsh
  • [0] La suite, vite ! le 10.04.16, 07h45 par MaryeL
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  • [0] Cool le 10.04.16, 11h16 par Mr.Smooth
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Tu n'imagines même pas comme ton message au réveil m'a touchée (ok il était 12h50 mais c'est un détail).

Et tu as écouté Maggot Brain avec, tu as tout mon amour rien que pour ça. Si tu savais à quel point ce morceau me colle à la peau. Je l'écoute tout le temps quand j'écris. La nuit, au soleil, quand il pleut.
Ce journal mérite de l'avoir :

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ça me touche de savoir que par mes mots, j'arrive à te faire ressentir.

Ah Fiesta... Prévert... Je me souviens très bien l'avoir posté dans ton journal. C'est un de mes poèmes préférés au monde. Je crois que ces quelques mots sont la quintessence du vivre. Merci de me le rappeler. Il est plus que jamais approprié. Je continue à te suivre d'ailleurs ;)

Fiesta

Et les verres étaient vides
et la bouteille brisée
Et le lit était grand ouvert
et la porte fermée
Et toutes les étoiles de verre
du bonheur et de la beauté
resplendissaient dans la poussière
de la chambre mal balayée
Et j’étais ivre mort
et j’étais feu de joie
et toi ivre vivante
toute nue dans mes bras

Merci pour tes encouragements. Vraiment. J'ai envie d'écrire beaucoup dans ce nouveau journal. Il se passe tellement de choses en ce moment dans ma tête. C'est normal en période de transition. Mais en même temps je ne sais pas si c'est vraiment intéressant.

***

Cette nuit j'ai rêvé que je me réveillais le 9 août et que j'avais dormi pendant des mois. J'avais raté les festivals de jazz et les soirées du début d'été, j'avais raté Caramelle avant qu'elle ne parte pour l'Australie. J'avais raté mon anniversaire le 9 juillet et la soirée que j'organise d'habitude. Je me réveillais paniquée parce que j'avais oublié de vivre.

Mes rêves ont souvent une signification.

J'ai rêvé que je voyais Monsieur Moto et qu'il me prenait dans ses bras mercredi. ça veut dire : Attention Amelia pas de transfert. Oui parce que je suis plutôt douée pour ça.

J'ai rêvé plusieurs fois de Chris ces derniers mois ( mon ancien prof étudiant avec qui il y avait eu demi histoire secrète parce que c'était mon prof et qu'il avait une copine). J'ai rêvé qu'il avouait enfin que tout ça était vrai mais qu'attendre que je finisse ma P1 avait été trop dur. ça fait 2 ans que je n'ai plus aucun contact avec lui pourtant. Un désir que les histoires qui ont rythmées ma vie soient enfin reconnues ?

***


Je suis allée marcher dans le jardin à côté de chez moi aujourd'hui. Comme presque tous les samedis et dimanches vers 14/16h. Il y avait un soleil magnifique. J'ai fini par m'assoir. J'ai regardé les couples amoureux s'embrasser. Les enfants courir. Qui me rappellent à quel point je veux être maman un jour. Les maquettes de bateaux qui me ramènent chez moi. Ces marches où tant de fois je suis venue avec Juju pour faire des bulles et tenter de rendre de l'innocence au monde. J'étais bien. Vraiment bien. J'écoutais You and me de Flume. Ce morceau je l'écoute quand j'ai envie de voler. Je l'ai écouté l'an dernier sur ma piste de ski préférée. La partie dubstep pendant que je carvais, que je volais. J'ai dit que je pouvais mourir en paix après ça.
J'étais donc assise là, et je me sentais libre. La mer me manquait. Elle me manque toujours. Mais j'observais tout ce monde heureux. Je me suis imaginée leurs histoires. Certainement difficiles pour la plupart. Et pourtant, en ce dimanche ensoleillé, ils sont là, ils rient. Une trêve consentie par tous. Chacun dans sa bulle de bonheur.
Je me sentais transparente et sereine. Je repensais à la fin d'Irréversible. Je me nourrissais de leur joie. C'était parfait.
La même force, la même sensation que lors d'un concert. Lorsqu'au milieu de la foule qui danse, je m'arrête et j'observe pour me nourrir de ce moment de bonheur partagé.

J'ai été si fatiguée ces derniers mois. Il aura fallu que ce soit Monsieur Nuit, sans le vouloir, qui me rende mon énergie.

J'ai du mal à m'obliger à aller en date. Caramelle m'a dit que j'avais le droit de prendre le temps. Mais ça fait 3 mois que je m'accorde du temps. Du temps pour guérir. Du temps pour penser. Le temps je l'ai assez pris. Je ne suis plus malade et j'ai assez réfléchi. Le temps passe et se perd. Je n'ai pas le droit de le laisser glisser.
Peut-être aussi que dans ma tête, aller à de nouveaux dates, c'est accepter définitivement que Monsieur Nuit est maintenant du passé et ne reviendra pas. Alors justement. Il faut que j'y aille d'autant plus.
Et puis trouver d'autres "monsieur moto", j'avoue que ça me tente pas mal. Ouais parce que ma libido, elle, ne fait aucune trêve hehe.


***

J'ai écrit un texte il y a quelques semaines. Pour un concours d'écriture. Quand j'ai vu le thème, c'était une évidence. Il fallait que j'écrive du sensuel. J'ai écrit la nuit même. En écoutant Maggot Brain en boucle et toute la playlist de Love. J'étais habitée par mes souvenirs. Je les ai faits revivre, projetés sur une histoire à l'amour à la hauteur. Un hommage aux hommes de ma vie. Ce récit est un concentré de ce que j'ai de plus intime.
J'ai détesté la réaction de ma mère. Qui n'a vu que l'aspect "mais que va-t-on dire de toi ?". ça tombait à un moment où notre relation était relativement conflictuelle. J'ai donc légèrement transformé mon nom. J'ai failli utiliser "Amelia". Mais Amelia, c'est ici, c'est FTS. Et pour tout vous dire, je rêve d'appeler ma fille Amelia plus tard. Je ne veux pas devenir elle.
Il y a le regard de Monsieur Nuit dedans et un peu de notre nuit. Chaque souvenir réécrit n'était pas volontaire. C'est sorti comme ça.
Monsieur Nuit. Je lui ai avoué quelque chose cette nuit là à demi mot. C'était très difficile pour moi mais je voulais qu'il sache. J'ai eu peur de lui faire peur. Mais je sentais que je devais. Il ne saura jamais à quel point je me suis dépassée avec lui sur l'expression de mes émotions. Parce que c'était lui, le moment mais aussi parce que c'était le fruit de mois à réaliser que mon incapacité à me livrer me portait préjudice.
Il s'appelle "Attrape ma main". C'est ce qu'il y a de plus pur et symbolique pour moi. Les mains qui se nouent. Un homme qui attrape ma main s'approche de mon coeur.
J'attends maintenant les résultats. A vrai dire, ça n'a guère d'importance. La démarche était tellement personnelle, égoiste, que le reste n'a pas d'importance.
J'ai envie de lui écrire une suite maintenant. Je ne sais pas trop comment, ni quoi. Lucas m'y encourage et veut mettre ce que j'ai écrit en image. J'y ai pensé. Je sais déjà à quoi ça devrait ressembler.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 11.04.16, 01h48 par Jsh
  • [0] Like ! le 11.04.16, 09h34 par Onmyoji
  • [0] Encore! le 11.04.16, 10h03 par Lulla
  • [0] Encore! le 11.04.16, 10h20 par MaryeL

J'ai envie (besoin) de revenir sur ces trois derniers mois. Pour exorciser.

Si j'ai été mal ces trois derniers mois, ça n'a pas été que la faute de Monsieur Nuit. Et puis je n'ai pas été si mal. J'ai été fatiguée, épuisée, vidée. Mais j'ai aussi vécu des soirées très cool, vu des films géniaux, écrit, lu.

Je n'arriverais peut-être pas à tout écrire ce soir, mais voici un début.

Je suis malade


Pour tous ceux qui l'ignorent, il y a 3 ans et demi j'ai eu d'importants problèmes de santé. Ce fut une année très compliquée. Quand je repense à cette période, c'est drôle parce que ce n'est pas la souffrance qui me vient en premier. C'est Caramelle. Le reste... Disons que j'ai survécu. J'ai affronté. Parce que j'ai toujours été comme ça.
J'ai été en colère longtemps. Je trouvais ça injuste. En colère contre un corps qui me trahissait. La colère a fini par s'apaiser. Parce que c'est épuisant et que ce n'est pas constructif. Il vaut mieux accepter. J'ai donc appris à vivre avec. Avec le passé, avec les douleurs régulières, et la prudence obligatoire. De manière générale, je le vis bien. Les hommes n'ont jamais su ce que je vivais, ou ce que j'avais vécu. Je réponds toujours dans les grandes lignes. Personne n'a besoin de porter ce poids. Et je ne veux pas avoir l'air d'avoir besoin d'aide.

En septembre, j'ai décidé de retourner voir des médecins. Recommencer les examens. Fin décembre, un diagnostic a été posé. 4 ans plus tard. Je ne sais pas si j'ai été soulagée de savoir enfin ce que je redoutais. Malgré tout, cet événement posait de nouveaux défis. Je partais donc en sachant que les prochains mois risquaient d'être difficiles.

Je n'ai pas eu l'occasion de m'en préoccuper.

La nuit du 5 janvier, je la passais avec Monsieur Nuit. 3 jours plus tard, j'étais malade. Pas ce que j'avais avant. Autre chose. J'ai refusé de lui dire tout de suite. 1 semaine plus tard, j'étais au plus mal et je passais mes partiels. Je me suis décidée à voir un médecin. J'ai pu en voir un 48h plus tard en urgence, un soir, entre deux épreuves. En sortant, je pleurais. J'étais malade et j'aurais pu contaminer Monsieur Nuit.
Le lendemain, j'ai compris que ça allait devenir 2 fois pire. J'ai encaissé. Il n'y avait rien à faire, sauf attendre sous codéine.
En recomptant et avec l'aide d'un médecin, j'ai compris que c'était lui qui m'avait contaminée. Et non l'inverse. Je me suis torturée pendant des jours sur comment le lui avouer. Les médecins m'ont demandée de le faire. Alors j'ai insisté pour le voir. Il n'avait aucune idée de mon état puisque je refusais de lui dire. Je ne voulais pas l'inquiéter ou paraitre fragile en lui disant que je ne marchais plus, que je ne mangeais plus, que je ne parlais plus. Je me sentais terriblement seule. Je ne voulais voir personne. Je voulais rentrer chez moi et voir ma famille.
J'ai été insistante et je m'en voulais de ne pas être plus légère avec lui. Pendant ce temps, il tirait la conclusion que j'avais trop d'attentes. Il a fui et a rencontré une autre fille.
Je ne lui en veux pas. Pas du tout. Mais je constate simplement que je n'aurais jamais agi comme ça à sa place.
J'en ai énormément voulu à mon corps sur le coup. Il me trahissait encore une fois.

Les raisons de sa fuite, il me les a avouées lundi dernier. Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que si je n'avais pas été malade, tout ça ne serait jamais arrivé. Mais ça ne sert à rien. Et au final c'est certainement un mal pour un bien.

Mon état a duré 6 semaines. J'ai eu honte surtout. Je me dis que ma rencontre avec lui m'aura coutée cher. Des partiels ratés, des vacances gachées. Pourtant je ne lui en ai jamais voulu. Jamais. Ce n'est pas sa faute. Il ne pouvait pas savoir. Je lui en veux bien plus de ne pas avoir eu le courage de répondre à mon dernier texto par exemple. Mais ce fut une période difficile. Autant psychologiquement que physiquement.

Mais c'est passé. Comme toujours. Noé a raison. Le temps détruit tout.




Oui je suis une fille bien

Le débat lancé par Jsh sur le forum, sur les filles qui couchent le premier soir, a été au coeur de mes doutes.
A vrai dire, depuis septembre, je crois que j'ai couché à chaque fois le premier soir. Il n'y en a pas eu beaucoup. Mais à chaque fois le premier soir. A partir du moment où j'ai envie et que l'autre aussi, je ne vois pas pourquoi se priver. Ni en quoi ce serait un frein pour être une relation "sérieuse" ensuite.
Quand c'est parti en débandade avec Nuit, ma mère m'a dit que je couchais trop vite. ça a donné lieu à plusieurs semaines de désaccord. Je refusais de lui donner raison. Mais à l'intérieur, je culpabilisais. Elle avait réussi à me rendre honteuse. Heureusement ça ne durait pas longtemps, je suis intimement persuadée qu'elle a tort. Je lui en ai voulu de me mettre des chaines. ça a provoqué une réelle prise de conscience quant à ma relation avec mes parents. Je les adore. Mais ils ne comprendront jamais ce que je suis vraiment. D'ailleurs je crois qu'ils ignorent totalement qui je suis.
ça m'a beaucoup touchée. J'en ai parlé autour de moi et j'ai compris que c'était peut-être nécessaire pour grandir.
Au final, elle avait tort. Coucher avec Nuit le premier soir n'a rien changé, et ne l'a pas fait fuir. Ce n'était pas ça.

C'est dingue qu'une seule nuit ait pu donner lieu à autant de questions, avoir autant de conséquences.




Mes aventures nocturnes, le retour

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(on dit merci Cellar pour la musique !)

J'ai un date avec le maitre de conf' en philo jeudi soir. Il m'emmène diner Ehtiopien à 20 minutes de chez moi. Ce sera la grande découverte pour ma part. Il n'est pas tellement mon style et n'a pas l'air follement drôle. Mais on verra bien.

Vendredi, je passe l'après midi avec Lucas. Il me rejoint à la fac. On ira à la laverie laver mes draps. On adore les laveries, on trouve ça poétique et propice à l'imagination (nous sommes des personnes bizarres). Puis une balade dans le jardin à côté de chez moi et visiter des librairies. Il prendra surement des photos. Et je rirai bêtement en le suppliant de ne pas être dessus.

Vendredi soir, je sors avec des copines. Je vais essayer de me remettre à la drague de soirée. Si je suis en forme, ça promet du croustillant.

Samedi, un charmant jeune homme m'emmène sur les traces d'un de ses auteurs préférés dans le marais. Pas tellement mon style non plus mais il a l'air intéressant et cultivé avec plein de choses à me faire découvrir. Il m'a demandée de lui faire partager mon monde. Il sait viser juste le petit.

Samedi soir, pas encore de programme.

Il faudrait caser un brunch avec des amis aussi au milieu de tout ça.


Mardi, je vais voir Stalker pour une projection dans le 4e avec Alex. Je l'ai rencontré à l'anniversaire de Cellar fin décembre. Il est étudiant en cinéma. On a parlé pendant 2h de Kundera et de Noé. Il faut dire que j'avais vu Enter the void la veille. J'étais encore totalement shootée. Ce garçon est adorable et passionnant. Je ne sais pas trop si il m'intéresse pour plus mais la connexion intellectuelle est bien présente.
Je l'avais mis entre parenthèses à cause de ma maladie et de Nuit.
Je devais le revoir en février, le retrouver au concert de Paradis avec des amis. Je n'y suis pas allée finalement, pour rester sur le souvenir du concert avec Mathieu en juillet, qui était une pure perfection.
Lucas ne pouvant pas venir avec moi et Cellar m'ayant dit "Ho putain tout ce que tu veux mais pas ça", j'ai pensé à lui. Je lui ai proposé et il a accepté tout de suite. Et j'ai envie de parler avec lui d'Irréversible.

Pas de nouvelles de César. J'ai assez bien cerné le personnage pour comprendre qu'il faut laisser couler.


Mes pépites


Je n'aime pas Happn. Il n'y a rien à faire, ça ne me plait pas. Je préfère Tinder.

J'ai eu quelques perles depuis ces derniers jours de reprise.

-Il y a Stefano, 24 ans, bel italien qui fait des petites fautes parce qu'il ne parle français que depuis 2 ans. C'est adorable. C'est comme les chiots ou les pandas. Il m'a avouée que le charme italien ne fait pas des ravages sur les parisiennes ahahah.

- Il y a Gus, 30 ans, amoureux d'art et d'Asie. Très très cool, qui m'a déjà donnée 2 films asiatiques à voir.

- Martin, 21 ans (un bébé ahahah), skateur qui écoute du rap.

- Antoine, 25 ans. Grand brun barbu. Très très très mignon sans en jouer. Il m'envoie un "salut :)". Je ne réponds pas aux "salut ça va ?" en général. Je ne sais pas pourquoi j'ai joué le jeu. Il m'a répondu "Tu vas bien :) ?". J'ai décidé d'oser. " Et si on s'évitait les questions bateaux ( et peu intéressantes avouons le, je ne te répondrai pas nécessairement honnêtement à ton "ça va?", nous le savons tous les deux) ? Mon profil est plein de petites infos, c'est fait exprès. Et si vraiment tu sèches, pose moi la première question qui te vient à l'esprit ou même une blague :)". C'était hier soir.
Il m'a renvoyée quelque chose tout à l'heure pour me dire que je l'avais agréablement surpris et que je savais rebondir. Nous avons discuté un peu. Je ne sais pas dire pourquoi mais il me plait bien. Plus que les autres. C'est le premier que j'ai vraiment envie de rencontrer depuis Nuit.



( J'arrête pas de rêver de Monsieur Moto, je ne comprends pas pourquoi, il n'y aucune raison.
Prochain post je reviens sur la connexion intellectuelle et ma vision de la liberté maintenant.)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 13.04.16, 02h37 par Jsh
  • [0] La suite, vite ! le 13.04.16, 09h01 par MaryeL
  • [0] La suite, vite ! le 16.04.16, 19h08 par Balzac

Cette musique c'est moi qui lui ai passé d'abord et la version originale qui est mieux. C'est la guerre ces histoires de playlist!

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Du reste Stalker je l'ai vu samedi soir, et c'est un oeuvre assez difficile, poétique et cruellement réaliste sur sa vision des gens. J'ai envie de dire Russe quoi.


Le type du cinéma avait l'air cool, même mon frère était d'accord. Go for it.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 13.04.16, 01h17 par amelia

J'en étais sûre ahahah.


Pour Stalker, c'est marrant parce que quand j'ai appelé Cellar pour lui demander de venir avec moi hier soir, il m'a dit "Dommage que Smooth soit pas là, lui il aurait sûrement kiffé.". Ta description m'a donnée envie en tout cas. Depuis le temps que je voulais le voir.


Si j'ai votre approbation alors j'y vais encore plus sereine ;)

J'aime bien le suspens :

- Celui de jeudi soir m'a offert des fleurs.

- J'ai laissé mon numéro sur le ticket à un barman très très sexy après de longs échanges de regards langoureux et amusés. Il m'a relancée et veut me revoir.

- Celui de samedi aprem ( hier techniquement mais aujourd'hui pour moi) était une copie d'Harry Potter passionné par les pigeons.

- Antoine. Je rentre du date à l'instant. Et il y a eu bisoouuuuuuuuu.

- et j'ai plus d'ordi accessoirement.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 17.04.16, 06h14 par Onmyoji
  • [0] Cool le 17.04.16, 12h23 par Balzac

Flirt égyptien

Mercredi. Une amie me propose de faire une visite nocturne du Louvre organisée par une asso de ma fac. Peu motivée.
Nous devions visiter l'exposition temporaire égyptienne. Autant dire que j'ai été très peu concentrée. Plus occupée à m'émerveiller par les fenêtres de Paris de nuit.
Début de la visite, un jeune homme s'approche en riant "allez je suis tout seul là ils m'ont abandonné !". Il s'appelle Noé. Je souris. Il est très grand et mignon. Nous avons joué comme des enfants toute la soirée. C'était léger et enfantin. Agréable et facile. Il s'intéressait à moi vraiment.
A la fin, il me propose d'aller boire un verre avec ses amis et son regard de garnement. Je décline l'invitation pour aller dîner et rentrer me coucher. Il m'a dit au revoir avec un joli sourire en glissant " ce n'est que partie remise".



Rosebuds d'Afrique

Jeudi soir. Rosebud. Il s'appelle Mathieu mais pour plus de clarté, nous l'appellerons rosebud.
Il m'emmène dîner éthiopien. Manger avec les doigts pour un premier rendez vous, c'est original. J'avais passé ma semaine à répéter "j'ai pas envie d'y aller". Je sentais un manque de fun, une tendance à être un bob. Et il met des nez à ses smileys. Mais il est aussi un étudiant en finance qui a fait l'école du Louvre, qui prépare en parallèle un master de philosophie et en donne des cours.
Ce fut agréable. Il parle à mon côté intello. Il est brillant, gentil et très touchant. Mais pas du tout à mon côté fêtard et extraverti.
Il m'a offert des fleurs. Des rosebuds. Des roses roses qui poussent en bouton. J'ai pensé à citizen Kane. Rosebud. Il me les a offertes en fin de soirée. Il avait demandé à la serveuse de les cacher. Il m'a dit avoir appelé un fleuriste le matin même pour qu'il reste ouvert un peu plus tard.
Ça m'a beaucoup touchée. Mais ça m'a aussi fait peur. C'est un garçon gentil et sérieux. Il avait l'air d'attendre beaucoup trop de la rencontre. Et il ne faut rien attendre de moi.
Il n'était pas sexué pour un sou. J'ai bien essayé de faire des sous entendus mais il était gêné. A aucun moment je ne l'ai imaginé mettre des fessées.
Je suis donc rentrée de chez moi très embêtée face à un garçon objectivement très bien mais que je n'arrive pas à désirer.

Il m'a proposée de dîner dans un restaurant italien élégant ce soir. J'ai décliné en lui proposant un verre plus tard. Une sorte de deuxième essai.



Regarde moi

Le musée du quai branly organisait une nocturne excetionnelle vendredi soir pour son exposition temporaire " Persona ". J'y suis allée avec une amie. L'expo était géniale et l'extérieur du musée de nuit est magique.

Nous sommes ensuite sorties à 3 dans une boîte nulle. C'était pour leur faire plaisir. Musique commerciale d'il y a 10 ans, moyenne d'âge 16 ans et kekeland. Le patron me fait un compliment à l'entrée sur ma robe noire en cuir. Je suis aussi en talon et j'ai les yeux très maquillés. Je sais que ça souligne les jeux de regard. Nous entrons et je me retrouve assise en face du barman. Je le remarque au bout de 10 minutes. Il est sexy avec sa chemise en jean aux manches retroussées, son tatouage sur l'avant bras et ses cheveux bouclés. Je suis restée sagement assise toute la soirée à subir la musique. Quatre fois j'ai soutenu son regard, parfois avec un sourire en coin.
Le patron est venu me demander pourquoi je ne dansais pas. "La musique ...". Il est allé demander deux fois au dj de changer pour moi. Princesse amelia sur son trône hehe. Il était temps de rentrer. Je demande un stylo et j'inscris sur le ticket "impossible de ne pas laisser mon numéro... Bonne soirée, amelia". Je lui ai donné en main propre en sortant, sans un mot, mon regard planté dans le sien. Il a souri. Un sourire franc et sincère. Je suis partie.

Il m'a envoyée à 4h " merci pour ce beau numéro Amelia ...".
Il s'est excusé de m'avoir fixé toute la soirée, que je l'avais perturbé. Il me l'a répétée plusieurs fois. Il n'a pas le droit de demander les numéros des clientes et il m'a remerciée d'avoir laissé le mien spontanément. Qu'il l'avait espéré toute la soirée. "Mais je ne suis qu'une victime de tes jeux de regards :)" a-t-il dit. "Je ne joue pas avec n'importe qui ;)".
Je devrais le voir demain en fin d'après midi normalement.



Harry Potter et ses pigeons

Samedi après midi. Rendez vous avec Harry dans le marais. Je marche pour y aller. Je me fais aborder par un player apprenti en route. Son wing qui observe à quelques mètres. Il est maladroit. Tente d'être tactile trop vite. Ne fais pas attention au langage de mon corps qui lui dit de s'éloigner. Les negs ne sont pas calibrés. Mais je prends le temps, je joue le jeu de l'interaction et je pars sur un grand sourire. Je suis pressée.

Harry est petit. Mais mignon avec ses airs de british. Il me balance dans les 10eres minutes qu'il fait une pause dans ses études à Londres ( après Nuit qui partira certainement là bas. La loi des séries. Comme quand j'étais dans le sud et que je ne rencontrais que des parisiens). Il sort de plusieurs mois de dépression. Je suis désolé mais c'est loin d'être attirant balancé aussi rapidement.
Heureusement, j'apprécie manger du struddle et me balader dans le marais. Il est gentil mais il parle beaucoup. Beaucoup de lui. Et des oiseaux. Des pigeons. Des perroquets. La moindre remarque ou question donne lieu à un long monologue. Je coupe court au bout d'une heure gentiment.

Je rentre à pied. Le soleil décline. Je reste un moment près du Panthéon. J'adore cet endroit. Je croise le regard d'un brun aux yeux bleus très clairs à la terrasse d'un café avec ses amis. Je plante mon regard dans le sien, effrontément. Je continue mon chemin. Je me retourne 10 mètres plus tard. Ils s'étaient tous tournés. Je reprends ma route en riant. Comme JSH, je passe beaucoup par mes regards.




Je suis très sage


Samedi soir. Je rejoins Antoine à 20h30. Il est grand, brun, barbu, un regard d'enfant, un sourire adorable et il sent bon. Seule ombre au tableau qui me fait sourire : son accent toulousain.
Nous allons boire un verre, puis dîner indien avant d'aller boire un dernier verre dans un bar calme. Je choisis une table pour être côte à côte. Stratégique. J'ai été tellement naturelle. J'ai eu peur de le faire fuir à certains moments. Mais il me suivait dans tous mes délires. Je ris toute la soirée. Sexualise à fond les ballons.
2h du matin, après 1h à se rapprocher, je lui dis, mes yeux dans les siens et le sourire coquin "tu sais je suis très très sage". Je parle de sauter en parachute. Il se décide enfin à m'embrasser. Il met sa main sur ma joue doucement. C'est agréable. Bisous sur bisous, il a pris le temps mais ne s'arrête plus. Il me dit en riant "j'ai pas été rapide ce soir pas vrai ?".
Le bar nous vire. Je commande un uber. Je grelotte et il essaie de me réchauffer comme il peut. Je donne son adresse au chauffeur. Il m'embrasse encore et encore dans la voiture. J'ai des flashs de Nuit. Il me propose de monter. Je refuse "ça aurait été avec plaisir mais je me lève demain matin" ( ce qui était vrai, j'avais un brunch à midi et il était déjà 3h). J'avais des flashs de Nuit et au dernier moment je n'ai pas pu. Ça n'aurait pas été honnête.
Il m'a envoyée un message dans les 10 minutes pour me remercier pour la soirée et qu'il avait hâte de lui donner une suite. Je le revois lundi soir pour dîner dehors à sa demande ( ce soir donc). J'ai failli lui dire de venir directement chez moi. Je ne suis pas sûre d'être opérationnelle de toute façon.

J'ai vraiment passé une belle soirée. C'est un mec super et je lui ai plu en étant la plus naturelle et spontanée possible. C'est le genre sérieux, fidèle, gentleman, qui apporte le petit dej au lit et offre des fleurs. Et moi ça me fait peur. J'ai peur de ne pas être capable de lui donner ce qu'il attend. L'engagement j'ai toujours eu un peu de mal. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'il veut que je sois. D'être encore une fois trop libre et le décevoir.
C'était génial mais je n'ai pas ressenti le meme shoot d'émotions qu'avec Nuit. Avec Nuit, c'était ... Puissant. Inexplicable. Je n'ai couché avec personne de "nouveau" depuis lui. Je n'ai pas été abstinente depuis janvier mais je n'ai couché qu'en parfaite confiance.

Mais malgré tout, c'est un mec super, qui me plait. J'ai envie de le revoir. Et j'ai envie de lui.


( désolée pour le manque de mise en page mais depuis le téléphone je n'y arrive pas).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 18.04.16, 09h33 par Jsh
  • [0] La suite, vite ! le 18.04.16, 10h21 par MaryeL
  • [0] La suite, vite ! le 18.04.16, 14h45 par Lulla

Et il met des nez à ses smileys.
Et il met des nez à ses smileys.
Et il met des nez à ses smileys.
:pokerface:


Tu veux une fessée Amelia?!
Moi aussi je mets des nez à mes smileys… et ils sont très bien d'abord. NA
Voilà toute une ligne de smileys COMPLETS:

:-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-) :-)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] lol le 18.04.16, 10h33 par amelia
  • [0] Craquage le 18.04.16, 10h34 par Jsh
  • [0] Needy le 18.04.16, 14h04 par Onmyoji

Et au passage ....
Seule ombre au tableau qui me fait sourire : son accent toulousain.


:pokerface:

Vas y avoir du fight là ! L'accent toulousain est A-DO-RABLE !

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Sinon, c'est un vrai plaisir de voir que tu as réouvert ton journal en public. Quand j'ai vraiment commencé à prendre le temps de lire toutes les petites choses de FTS, ton journal est dans ceux qui m'ont le plus marqué, de par sa qualité mais également par la personne attachante, drôle et libérée que l'on sentait derrière. Et c'est également ton journal qui m'a convaincu d'en ouvrir un. Je suis ravie de voir que tous les membres de FTS ont de nouveau accès à un journal d'une telle qualité. Au plaisir de continuer de te lire.


Je remarque juste que tu as attendu que j'ai accès au select pour le faire, alors que tu as été obligée de m'envoyer tes posts pendant 6 mois par PM mais bon ...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] lol le 18.04.16, 16h29 par MaryeL

Maryel, pardonne mon manque de tolérance smileysque ahah

Jsh : merci infiniment. D'autant que j'aime ton journal à la folie. Mais on le sait, on est des sortes de doubles. Et je me suis fait la remarque pour ton arrivée sur le sélect oui Ahah


Je suis assise au soleil dans le jardin à côté de chez moi. Une petite brise et les maquettes de bateau. Le bonheur ne tient vraiment à pas grand chose.

J'ai passé la nuit avec Antoine comme prévu. Nous sommes allés dîner. Il sortait du boulot. J'adore son style.
On rit beaucoup. Enfin il rit beaucoup. Je crois que je l'amuse. Il me regarde avec les yeux qui brillent. Il m'embrasse tout le temps.
Je lui propose de finir la soirée chez moi. Il se moque de moi sur la route parce que je confonds ma droite et ma gauche et que j'arrive à me perdre alors que je fais ce chemin 3 fois par semaine. Je vous le dis, je l'amuse. Zéro crédibilité Ahah.
La suite est agréable et naturelle. Il me répète inlassablement "que tu es belle". Il est en adoration devant mon corps. Je n'en ai pas tellement l'habitude. Même si j'en ai fini avec la amelia complexée et que j'ai fait la paix avec mon corps, ça reste un plaisir immense. Surtout ça me met en totale confiance. Nous sommes restés là entre rires, câlins et discussions jusqu'à 3h du matin. Il est parti travailler ce matin et m'a proposée de nous revoir mercredi soir. Quand je lui ai dit que je ne serai pas opérationnelle, il a répondu " ah mais c'est pas important ça". J'ai reçu 2h plus tard "la soirée avec toi était parfaite". Adorable.

Il est super. Intéressant, drôle, intelligent. Il a la tête sur les épaules tout en aimant les risques. Il s'intéresse à la spiritualité, il aime sortir et découvrir. Il est attentionné, fiable, équilibré. On partage beaucoup d'idées. C'est léger, facile, sans jeu de pouvoir. J'ai tenu ma ligne de transparence et j'ai évoqué la liberté sexuelle quand on a parlé de la jalousie. Il est étonnamment très ouvert à l'idée. Ce qui est parfait et m'enlève le problème de l'honnêteté que j'ai pu rencontrer avec Julien en novembre ( je reviendrai dessus pour ceux qui ont raté cette histoire). En gros, il est "parfait". Mais. Bah oui sinon c'est pas drôle. J'ai pas le coup de coeur. Et je marche au coup de coeur. J'en ai eu 5 dans ma vie. Je sais parfaitement ce que ça provoque comme émotions. Je ne les ressens pas. Ça m'emmerde vraiment. Ce que j'ai ressenti quand j'ai couché avec Nuit, je ne l'avais jamais ressenti. J'ai connu des amants incroyables "techniquement ". Mais en terme d'émotions, Nuit, c'était une explosion. Je n'ai aucune idée de pourquoi. Est-ce que vous l'avez déjà vécu ?
Mais à la fois je me sens beaucoup plus en sécurité avec Antoine. Plus sereine. Alors que Nuit me donnait un très mauvais pressentiment.

Bon ça ne m'empêchera pas de revoir Antoine. Je l'ai invité à dîner chez moi mercredi après sa réunion, je cuisinerai. Il m'apporte ce dont j'ai besoin et envie. Donc je ne vais certainement pas m'empêcher de le vivre.

Je vais voir Stalker avec Alex ce soir. C'est cool les vacances :D



Hier je suis sortie pour mon footing dans l'après midi. Juju m'appelle, ça fait 6 semaines qu'on ne s'est pas parlées. Je me pose au soleil tranquillou. Elle m'engueule gentiment pour Nuit en mode "Mais il te mérite tellement pas !!!! Son comportement est tellement naze!". C'est marrant parce qu'elles sont complémentaires avec Caramelle. Caramelle dans la compréhension et la douceur. Juju qui me met des coups de pied aux fesses. Elle a raison et je le sais. Son comportement est naze. Et j'ai besoin d'un homme qui ne fuit pas, fiable, rassurant et qui sait où il va. Ce n'est pas son cas du tout. Je me lève pour rentrer toujours au téléphone et je l'ai croisé. J'étais en legging et les cheveux raides en queue de cheval. Il arrivait par derrière et m'a dépassée. J'ai cru rêver mais je l'ai reconnu tout de suite. Il ne m'a pas arrêtée. Aucune idée de s'il m'a vue. Mes fesses sont reconnaissables quand même bon sang, surtout à moins d'un mètre Ahah. J'ai ressenti un pic d'adrénaline et le temps que je réagisse il entrait dans un immeuble. C'était étrange. S'il m'a reconnue et qu'il a fait comme je n'étais pas là, ça me vexe. Et si il n'a pas reconnu mes fesses, ça me vexe aussi. ( l'emmerdeuse ahah). Bref. Promis c'est la dernière fois que je parle de lui.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 19.04.16, 18h24 par Jsh
  • [0] Like ! le 19.04.16, 19h14 par Balzac
  • [0] Bien joué le 19.04.16, 19h30 par MaryeL

J'emergeais d'une sieste hier après-midi quand je reçois un texto. Je venais de faire un horrible cauchemar. J'avais eu un accident de ski, bloquée sous la neige, je refusais d'attraper la main de mon père pour me sauver. Je voyais une petite fille se faire amputer des deux jambes. J'ai fini par attraper la main et m'extirper du piège.

Je reçois donc un texto d'un numéro non enregistré. J'ouvre. C'est Nuit. J'avais supprimé son numéro. Il me dit que c'est impossible de ne pas s'attacher, l'un de nous s'attachera forcément, et comme son avenir n'est pas sûr, il ne veut pas. Et que je suis attachante et belle, que je rencontrerai un mec bien. Je déteste cette dernière phrase. Je la déteste à un point...
Bref, ma première réaction a été d'avoir envie de lui répondre que c'était un trouillard et d'aller se faire foutre. Puis je me suis dit que ce n'était pas très gentil ni intelligent. J'ai pris mes baskets et je suis sortie courir. J'ai vraiment besoin de reprendre les sports de combat.
Je ne sais pas trop quoi en penser. 15 jours pour m'envoyer ce truc ... Il n'y a rien à en penser en réalité.

Bilan: s'empêcher de vivre par peur de souffrir, c'est vraiment de la merde.


Et sinon j'ai passé une excellente soirée avec Antoine.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 21.04.16, 12h16 par Jsh
  • [0] Yesssss! le 21.04.16, 14h14 par Lulla

amelia a écrit :Bref, ma première réaction a été d'avoir envie de lui répondre que c'était un trouillard et d'aller se faire foutre. Puis je me suis dit que ce n'était pas très gentil ni intelligent.
Bah..si t'enlèves le "Vas t'faire foutre", je ne suis pas sûre que ce soit "méchant" de renvoyer à quelqu'un ses peurs, et combien on trouve dommage qu'il leur accorde tant de place, si?
Surtout que pour le coup...tu n'as absolument plus rien à perdre..et que c'est vrai que c'est franchement dommage!.. Alors crache ta Valda nan? Va au bout...qu'il sache ce que tu as toi dans les tripes?

Moi j'aime bien l'idée du "trouillard" ;) Associée au fait que ce soit vraiment dommage qu'il laisse la peur vous priver de quelques vrais jolis moments, qui font juste tout l'intérêt de notre putain de vie!...

Pandas et coeurs avec les doigts amélia ;)
Image

Edit: Désolée pour l'abus de "dommage" (mais je trouve ça tellement dommage que....merde!...)

Je suis 100% d'accord avec toi. C'est dommage. Tellement dommage. C'est pas l'envie qui me manque d'envoyer un "trouillard ;)" ou de lui expliquer que j'ai déjà vécu cette situation et que je sais parfaitement ce que ça implique. Qu'il n'est même pas certain de partir. Mais je me demande si c'est utile. Ça se passe bien avec Antoine. J'ai un mec génial qui commence à s'attacher à moi. Qui me regarde comme si j'étais merveilleuse. Pourquoi retourner vers un homme qui ne veut pas de moi ? À qui je ne plais certainement pas assez pour prendre des risques ?
Nuit c'est l'émotion, c'est le coup de coeur, c'est inoubliable. Mais c'est aussi un homme qui ne me rassure pas, avec qui je ne me sens pas sereine. C'est un peu le combat coeur-raison.

Je rentre ce soir pour 4 jours, je reviens à Paris lundi en fin de soirée. Je me laisse du temps. J'ai besoin de voir Mathieu et Caramelle. Je suis preneuse de vos conseils et je te remercie Lulla pour ton avis *panda panda *

Tu as peut-être peur de nuit parce que tu maîtrises pas tes émotions avec lui. Et que ça te laisse à découvert. Moins distanciée qu'avec Antoine.

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