Val découvre le monde : Chapitre IV

Note : 38

le 30.09.2019 par valll

59 réponses / Dernière par Locknar le 07.04.2024, 13h44

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Salut à tous ! Qui dit nouvelle étape de ma vie, dit nouveau chapitre dans mon journal. Et c’est aujourd’hui que ça commence !
Audience : *APPLAUSE*

Ça c’était un petit mensonge, aujourd’hui est un jour tout à fait ordinaire. Enfin, c’est un samedi, c’est quand-même le jour le plus cool de la semaine ! Et puis dans un souci de bonne tenue de mon journal, je me dois d’y inscrire ce qu’il s’est passé ces derniers mois.
Audience : *SIGHT*
Je vous entends dans ma tête les gars c’est chaud !


Sud-Ouest.

Première nouvelle : le chômage a eu un effet incroyable sur mon niveau d’escalade. Ca et le fait que les deux copines de mon ami Nuno étaient toujours motivées pour aller grimper en falaise. Donc on s’est fait pas mal de sorties tous les quatre, où le soir on campait dans les montagnes !

Les paysages de ma région m’avaient un peu manqués au Japon. Aujourd’hui je les trouve d’une beauté que je n’avais jamais soupçonnée. J’ai profité de cet œil nouveau et du soleil pour explorer ma région, du tourisme local quoi. Essayer d’apprécier un peu plus mon lieu de vie, et d’y déposer de beaux souvenirs un peu partout. Ça m’a beaucoup aidé pour tenir la situation dans laquelle je suis : chez ma mère, à la recherche d’un emploi en manque chronique de ma vie au Japon.

J’avais passé un entretien pour une thèse de ouf, dans un labo de ouf, sur un sujet de ouf. Le message me disant que j’avais pas été retenu est arrivé deux jours après un message de Koko, qui mettait à nouveau, un terme à notre relation. C’était pour de bonnes raisons ; envie d’avancer seule, perte d’intérêt à cause de la distance. Mais brutalement ; dans un seul message elle m’annonce que c’est fini, pourquoi, et qu’elle doit me bloquer de tout réseaux sociaux. Heureusement que j’avais toujours son mail sinon je n’aurais pas pu la prévenir du chlamydia qu’elle m’avait laissé. Bah comme ça j’étais soulagé : la probabilité qu’une merde me tombe sur la gueule était drastiquement réduite.

La pote de Nuno avec qui j’ai grimpé tout l’été, m’a invité à un petit trip de quatre jours, avec des amis à elle pour aller à un festival. Bon plan en perspective !… Je suis rentré chez moi sept jours après, en stop sur 400km.

J’ai rencontré une nana sur la scène psytrance au festival et elle est venue m’écrire son numéro sur le corps devant mes potes poker face. Bref, rien de concret mais c’était fun. Avec la bande on a débloqué un achievement d’ailleurs : être le dernier groupe de pote à sortir du festival. Le lendemain du festival je me suis fait récupérer en camion par des potes du Japon pour aller dans les calanques de la méditerranée. C’était bien cool cette expédition en tante et hamac tout cas !

Toujours en recherche d’emploi à mon retour, le temps se fait long et angoissant. Heureusement que j’ai un entourage qui sait me divertir ; je devais recevoir un couple d’amis du Japon pendant quatre jours. Je leur avais tellement bien vendu la France et surtout le Sud-Ouest que je me devais de leur concocter le séjour parfait ! Nous avons visité ville et campagne, mangés au restau et en famille et fait la fête ! Beaucoup fait la fête.

J’avais postulé quelques jours plutôt à une offre pour un poste intéressant, en CDI en France. Chose très rare, car trouvant la plupart des postes d’ingénieur correspondant à mon profil inintéressants, je postule à des thèses ou des volontariats internationaux. Heureusement car les journées à la maison et moi on ne fait pas très bon ménage : réveil, envoi de quelques candidatures dont la qualité se dégrade à même que ma motivation, bédo dans le jardin, lourd moment de nostalgie, et enfin je trouvais le moyen d’emmerder un pote pour remplir ma vie.

Mais cette candidature m’avait décroché un entretien à Bordeaux ! Je me suis donc offert un petit weekend de tourisme. J’ai dormi dans ma tente – avec un « e » – la veille de l’entretien et j’ai retrouvé presque par hasard la pote australienne que j’avais hébergé la semaine passée. Nous avons bu du vin et mangé du fromage sur les quais, pour finalement dormir dans un même lit chez l’habitant. Je crois que c’était la première fois que je dormais avec une pote. Ça avait l’air normal, j’ai pas mouru. Le lendemain on est allés à la plage puis je suis rentré chez moi, non sans avoir proposé un date à la jolie fille de mon covoit’ ! Elle s’est tapé une barre et m’a pas répondu.


Capitale.

Septembre, c’est la rentrée. Voilà plus de deux mois que je comble ma vie comme je peux : petites virées, chill intense et beaucoup de questionnements sur mon futur. Dans cette situation, les filles et la baise étaient le dernier de mes soucis ! Et ça faisait du bien d’ailleurs, de ne plus se prendre la tête pour ça. Je pense que me faire larguer par Koko – une deuxième fois – a également contribué.

L’entreprise à Bordeaux m’avait rappelé pour me dire qu’ils avaient sélectionné un autre candidat, malgré la qualité de ma candidature. Ils me laissent un espoir en disant qu’ils allaient confronter ma candidature à celles des futures sessions de recrutement. Pour me changer les idées je m’étais organisé un périple très prometteur…

J’accompagnais mon pote Nuno faire sa rentrée à Vichy et en profitait pour visiter la ville et y dormir. De là, je devais partir en stop jusqu’à Paris pour y retrouver une amie, puis filer en Champagne pour faire les vendanges.
Cette amie c’est Rinnie, on s’est rencontré au lycée et sommes devenu un bon groupe d’amis, elle, Guytk, une autre fille et moi. Rinnie et moi ne nous étions jamais réellement retrouvés rien que tous les deux, jusqu’à récemment en début d’été… Dans l’incapacité de conduire après une soirée en ville je m’étais retrouvé à devoir dormir chez elle. L’alcool, sa robe et ses yeux qui regardent parfois droit dans les miens m’ont fait sentir comme une attraction envers elle. Elle m’avait plus à notre rencontre aussi, il y a huit ans, mais c’était vite passé sans que je tente quoi que ce soit. Et ce soir-là j’avais envie de tenter quelque chose ! Le truc c’est que Rinnie c’est le genre de fille qui aime boire, et faire boire… Elle m’a éclaté au bière-pong et achevé avec un dernier verre ultra-fort... Val → Dodo

Bref, retournons à Paris, où mon énième voiture me dépose. Je retrouve Rinnie, à l’aube, dans un café. Je sortais d’une nuit chez le pote d’un pote et elle sortait de sa nuit en service à l’hôpital. Elle avait quand même assez d’énergie pour parler en continue sans me laisser en placer une ! Mais elle a des histoires folles à raconter donc ça va. Rien ne s’est passé entre nous ce jour-là, faut dire qu’à part initier un peu de contact physique, je n’ai rien tenté. En tout cas j’étais super content car je n’avais jamais vu Paris, la tour Eiffel, les gens pressés et les pains au chocolats à 1,30€. Bref, j’ai fait ma petite visite improvisé, me suis retrouvé avec mon sac et ma verte de SDF devant le Palais de l’Élysée et les vitrines à 16 000 balles. Wow, ça m’a fait un choc. Il est temps de quitter Paris et me voilà parti pour dix jours de vendanges. Logé dans une vielle ferme avec vingt inconnus, ça promet d’être fun !


Champagne.

Vous voulez vivre un truc génial ? Allez faire les vendanges avec une équipe de punk sans chiens, de zadistes, d’immigrés illégaux et d’écolos engagés.

Le milieu du squat était assez nouveau pour moi, mais je l’ai vite apprécié. Le secret pour bien vivre là-bas : laissé sa dignité à l’entrée et porter un regard nouveau sur la crasse. Je veux dire qu’on vivait comme des pouilleux, mais vraiment. Et en cohabitation avec 12 chiens. C’est cette image qui m’a fait réaliser : quand tu sors, sale, de chiottes puantes avec une demi-bière et un joint de shit mal roulé, et que la scène que tu vois c’est un mec qui dort entre deux camions, son collègue qui colle une douille, des cadavres de bière partout et deux chiennes qui se niquent dans le vide presque sur la table à manger. C’est là que j’ai réalisé que j’avais laissé ma dignité loin derrière moi.

Le truc cool c’est que j’avais aucun problème avec ça et qu’on passait toujours de bons moments. Les gens étaient adorables, nous avions deux bons cuisiniers, des guitaristes, une danseuse et quelques chanteurs. Je vous laisse imaginer les soirées tartiflette et chansons qu’on se payait !

Forcément, y’a une fille qui m’a tapé dans l’œil, sinon c’est pas drôle. Cette fille c’est Flow : de grands yeux bleus clairs, d’impressionnants cheveux frisés, des tatouages bien sexy et assez de place dans le soutif pour en faire son panier de raisin. Forcément quand une fille me tape dans l’œil comme ça, on retrouve mon schéma classique : je suis stupéfait par sa sexytude, tous les mecs la bavent, elle a une (très) grande gueule, elle est plus âgée que moi de quatre ans et… Je me transforme en chouchou !

Donc Flow n’a pas attendu longtemps pour faire de moi son chouchou / souffre-douleur / mec gentil. J’ai très vite vu le truc venir mais je n’ai pas su l’éviter, pas au début du moins. Flow elle voulait chopper un autre gars, un mec de mon âge mais qui a l’air d’avoir beaucoup plus. Elle le disait ouvertement à tout le monde, lui compris. Quelle séductrice ! En tout cas ça n’a pas marché pour elle, pour d’obscures raisons il refusait jours après jours, de la baiser. Et moi j’étais passif à faire le chouchou quand elle venait dormir dans mon lit (pour des raisons pratiques). Les câlins du matin j’aime ça, mais merde au bout d’un moment, j’suis plus un gosse !
Pour des raisons pratiques une autre nana dormait avec moi, une nuit sur deux. Donc c’était cool ça, de dormir en alternance avec deux nanas différentes. Sans parler de sexe ou d’affection, c’est plus de la chaleur humaine.

Bref, ces nanas qui dormaient avec moi me voyaient clairement comme un bébé inoffensif, et ça, ça m’a gavé ! Surtout la Flow qui commençait à abuser de son emprise sur moi. J’ai décidé de la laisser de côté pour une journée. Dans les vignes je lui ai même dit que ça me gavait qu’elle me chouchoute et se foute de ma gueule avec ça. Le soir je l’ai ignoré et j’en ai profité pour bien rapproché d’autres mecs du groupe. Comme par magie, elle est revenue me parler normalement, sans se foutre de ma gueule et elle cherchait désespérément mon intérêt. Elle s’est presque disputée avec une autre nana pour avoir mon attention. Elle a posé sa main sur ma cuisse, pour me provoquer ou me déstabiliser, je sais pas. Mais je sais très bien ce qu’elle est en train de faire, elle me veut à ses pieds et ça je refuse.

Ce soir-là c’était à son tour de dormir avec moi et nous avons un peu conversé sur l’oreiller. Elle m’a parlé de ce mec qui l’avait refoul et on a parlé de moi, qui en avait marre d’être un chouchou. Elle m’a conseillé de me faire percer et tatoué pour avoir l’air d’un mec. Pfffeuh ! Elle m’a demandé ce que c’était pour moi « une nana qui a de la gueule », car j’avais dit plus tôt que c’était mon type de meufs. Là j’ai bafouillé un truc super nul alors que j’avais surement une perche, elle m’a dit « bon courage » puis s’est tournée pour dormir.
Après ça mon attitude au sein du groupe a changé, j’étais plus avec les mecs, moins sous le contrôle des filles, moins en chien de leur attention, et tout le monde l’a remarqué et me l’a dit. J’ai gagné le respect de mes chefs dans les vignes et de mes collègues à la ferme. Jusqu’à ce que je clou le bec à Flow dans les vignes. Elle l’avait cherché aussi, elle savait très bien que les propos qu’elle tenait visaient à me couper les couilles en place publique. Tout le monde entendait ce qu’elle racontait.
Flow : Val il travaille trop bien, il nous vide toujours nos paniers sans qu’on lui demande.
Macouille : C’est parce qu’il veut vous baiser ça.
Flow : Mais non, il veut pas nous baiser Val !
Val : Ehuu… Si Flow, quand même.
De ma part, c’était inattendu. Surtout pour elle qui pensait vraiment que j’allais m’écraser par timidité. Notre relation commençait à changer, elle n’était plus en contrôle et le savait. Sans parler de la séduire ou quoi que ce soit, ça m’a fait plaisir de réussir à sortir de cette position de chouchou asexué pour avoir celle d’un gars normal.

Un soir je me suis retrouvé rien qu’avec Flow et sa pote, dans mon lit. On a parlé de pas mal de choses, dont de ma bite. Et quand sa pote a lâché un « Bah vas-y Val, montre nous ta bite ! », je me suis écrasé. Damn Val ! Mais les câlin ça y allait, bref. Val chouchou, rebelote. Vers la very fin du séjour, Flow était de plus en plus limite avec moi. Elle me sautait dessus dans le lit en me disant que ça m’excitait, elle se foutait de ma gueule en public en poussant des « Mmmmmh Val, j’ai la culotte toute humide. », et elle s’est même mise à me mordiller l’oreille. Bon là j’ai pas menti, peu importe les gens autours « Flow là tu m’excite ! ». J’avais droit à des mordillages d’oreille sur demande après ça. Super bizarre ahah !

Ah, et le dernier jour, après que l’amant de la pote à Flow soit parti, cette dernière s’est montrée ultra-tactile avec moi. A venir faire la sieste contre moi, poser sa main sur ma cuisse, mettre sa tête… sur ma bite, clairement. Bref, mais j’avais pas tant envie de sexe ce jour-là. Je sais pas vraiment enfait. J’avais trop la flemme de l’accompagner au lit, de faire ça devant tout le monde, de devoir assurer et tout. Bref, je le sentais pas, j’ai pas foncé. Et s’il le faut elle n’avait aucune envie de me baiser.

Bon je vous ai parlé plus de cette nana que des moments hilarants passés dans les vignes, des cuites monumentales au ratafia-champagne, des bastons, de la drogue, des camions, des chiennes en chaleurs et de l’ambiance chaleureuse qui résidait au sein de l’équipe. Oui, des bastons et une ambiance chaleureuse. C’est juste que c’est des gars qui partent au quart de tour, surtout quand passent la journée à taper du speed.
Je suis content de moi à la fin de ce séjour. Je suis arrivé comme le nouveau qui ne tiendra pas la saison, qui se fera chouchouté par tout le monde, sage et innocent. Et je suis reparti en mec indépendant, moteur et qui a démontré une des meilleures forces de travail de l’équipe. Même les autres filles ont vu un changement radical en dix jours et me l’ont dit. C’est peut-être la dureté de l’environnement dans lequel la plupart de l’équipe vit, qui m’a poussé à changer mon attitude.

Le jour de paye arrive et j’ai été désigné comptable, avec deux autres filles. Je vous raconte pas le délire quand tu comptes et répartis 20 000€ en CA$H, dans un vieux camion avec du shit et des bières autour de toi. Puis j’ai dû rentrer dans le sud précipitamment. Mon plan de repasser par Paris pour tenter un truc avec Rinnie est tombé à l’eau et me revoilà seul, face à ma recherche d’emploi.


Montagne.

Le Japon me hante, en particulier la saison que j’ai passé à la montagne. Environ vingt fois par jours, une musique, une couleur, une odeur, une température ou tout simplement une luminosité particulière me renvoie au Japon l’espace d’une fraction de seconde. Ca me manque, la chaleur du chalet dans lequel je vivais me manque. Les gens et les nuits froides me manquent et je rêve presque d’y retourner. Mais je n’ai plus droit au visa vacances-travail.

Je me suis mis activement à la recherche d’un plan pour passer l’hiver sur les pistes. N’ importe où mais je veux de la neige, de la montagne, du froid, des chalets chaleureux et du snow. Ce n’est pas une solution à long terme mais rester chez ma mère plus longtemps va me rendre fou !

Jusqu’à la semaine dernière où j’ai reçu un coup de fil inattendu de cette société à Bordeaux. Il se trouve qu’ils ont vraiment apprécié ma candidature, malgré des lacunes techniques, et me propose un moyen d’insertion dans l’entreprise un peu particulier. En gros ils me proposent de me former chez eux pendant trois mois, tout en percevant mes allocations chômage, et s’engagent à me recruter en CDI au terme de cette période. Je leur donne un grand « oui », sans hésitations. D’ici un an, ce poste devrait comporter des missions à l’étranger de un à six mois, avec possibilité de partir au Japon. Je ne m’emballe pas, ce ne sont que des mots. Mais j’ai quand-même très envie de prendre cette opportunité. Je gagnerai de l’expérience, de l’argent et je serai actif. Tout cela devrait m’aider à avoir une meilleure estime de moi, un nouveau cercle social et une situation stable. Par extension, retrouver sérieusement l’envie de baiser et de draguer. Cette promesse d’embauche est un soulagement et un boost d’égo. Réussit à me projeter « ingénieur », a été un processus assez long qui a commencé il y a un an, par le refus de devenir ingénieur. Si ça ne me plait pas, je peux toujours démissionner et choisir la voir attrayante du nomade qui fait des saisons un peu partout. Mais celle-ci est bloquante et incertaine.

Je n’abandonne pas mon désir de retourner dans le nord du Japon, de retrouver de temps en temps mes amis du monde entier, de faire des saisons à 35 ans et de foutre un minimum le bordel dans ma vie. Parce que si tout roule, pour moi, c’est chiant.


En somme, j’ai passé un bon été. Et comme je brise mes codes, voilà deux musiques au lieu de une ou de trois !

La bise !

Imany – Slow Down


Yodelice – Fade Away
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien le 01.10.19, 00h09 par Arsène Lupin
  • [+1] Sympa :) le 01.10.19, 07h51 par The_PoP
  • [+1] Like ! le 01.10.19, 10h04 par Jalapeno
  • [+3] Fonce ! le 01.10.19, 11h07 par touska

Cool d’avoir de tes nouvelles, ça fait plaisir à lire.
Ah les vendanges un grand moment ahah! C’est souvent des trucs wtf maintenant avec les obligations économiques de logements de sanitaires etc. Mais bon ce sont souvent des moments ultra cools !

Ps : un mec du sud Ouest qui dit pain au chocolat ? Je suis choqué ahah
"mieux vaut pas de pipe qu'une pipe faite avec une tronche qui fait croire qu'elle va gerber"

Gaffe quand même qu'on te forme vraiment. Pas sûre tu corves à merci (sinon c'est plus sympa les vendanges)
Et prends des preuves de ton implication dans l'entreprise. Parce qu'en cas d'accident du travail, suivant ce que tu fais, c'est important.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 01.10.19, 00h09 par Arsène Lupin
  • [+1] 100% d'accord le 01.10.19, 07h51 par The_PoP
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Yep, comme Onmyoji, quand tu arrives dans la boîte, pense à sonder gentiment les autres salariés. Si tu es le cinquième à passer dans l’année c’est que tu viens de tomber sur une boîte dont la rh et les patrons sont des putes qui exploitent les jeunes inges et abusent du soutien de pôle emploi.
Vérifie aussi le salaire qu’ils comptent te proposer à la fin de ta « formation »...


Pas pour faire le rabat joie, mais y a dix ans ça ne se passait pas du tout comme ça quand une boîte recrutait un jeune ingénieur. Et là ça fait plusieurs fois que j’entend ce genre de conneries
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Il y'a du vrai... le 18.08.20, 09h44 par syracuse
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Édit doublon
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Hey Bumble, Onmy et Tho_Pop ! Désolé pour la réponse tardive, je suis pas mal occupé et assez fainéant en ce moment. :)

Merci pour vos messages. J'ai commencé à sonder et ça semble bien de bosser en bureau d'études chez eux, par contre je ne trouve pas la façon appropriée de demander quel sera mon salaire au terme de la formation. Enfin, c’est simple comme question mais j’ose pas.


Une histoire courte.

C'est quand une meuf mignonne te mate dans un bar. Que tu vas lui parler. Et qu'en fait c'est ta cousine que t'avais pas reconnu.


Changement.
Moi : Allô patron ? Bonjour ! Je voulais juste vous prévenir que je suis malheureusement descendu du train à la mauvaise station et que j’aurais une vingtaine de minutes de retard…
Ce sont les premiers mots que j’ai dit à mon boss. Au moins il est prévenu, et moi, j’ai cramé mon joker retard. J’ai une bonne impression avec cette entreprise et cette équipe. J’essaye d’être proactif, sociable et observateur mais c’est pas si facile ; leur processus d’intégration est très challengeant. J’ai des colles, des quart d’heures d’apprentissage et je dois identifier un problème par jour. Pendant trois mois ! Alors je suis très content de passer par là et je trouve ça super intéressant mais c’est aussi une pression que je n’avais pas côtoyé depuis longtemps.

En plus d’entrer en entreprise, je m’installe dans une ville en France. Et ça aussi c’est un changement radical pour moi. Alors ça me fait un drôle d’effet de découvrir peu à peu cette ville et de me dire qu’un jour je m’y sentirai chez moi. Ça me fait quand même bizarre de ne pas me demander ou je serais le mois prochain ou l’année prochaine. Ou plutôt de me dire que je serai probablement ici avec un regard différent.

Alors je suis pas tout à fait installé. J’ai un logement temporaire chez une dame très gentille, qui, mentalement, ressemble très étrangement à ma mère. Ça en est perturbant ! Enfin, ça me laisse tout le temps et le confort que je veux pour trouver une coloc cool avec plein de gens. Ça risque d’attendre 2020 d’ailleurs, parce que quand je divise les loyers par mes allocs j’avoisine les 0,5. Bienvenue dans la vraie vie Val !


Moindre effort.

C’est important d’être un minimum actif et social dans la vie. Alors cette phrase est mieux en enlevant le terme « minimum ».

Vendredi soir je suis sorti à une scène ouverte avec mon hôte, discuté avec pas mal de monde et je suis rentré dormir. J’avais vraiment la flemme de sortir mais je me suis forcé parce que je sais que c’est une le genre d’occasion à ne pas manquer quand on débarque dans une nouvelle ville. Samedi je suis allé à un cours de Japonais, je devrais y retourner lundi mais il faut que je finisse assez tôt pour ça.

Et aujourd’hui, dimanche, je n’ai rien branlé ! Enfin, j’ai cherché des coloc ce matin, pis j’ai fumé un bose, pis j’ai rien foutu, pis j’ai refumé un bose, j’ai écrit ce post et je vais probablement aller me coucher pour être en forme demain. En somme, c’est un bon dimanche.

Le moindre effort s’applique aussi pour les filles. Je n’ai aucune envie d’attaquer maintenant. La semaine prochaine je veux faire au moins deux de ces trois choses :
- Prendre un cours de Japonais lundi.
- Faire une aide aux devoirs mercredi (j’ai trouvé un élève).
- Aller à l’escalade jeudi.
- Ah, et prendre un verre mardi soir avec un pote.

Bon, en fait ça va je me rends compte que je fous pas rien (désolé j’écris comme je parle à mes potes). C’était juste aujourd’hui. Un bon dimanche quoi ! Bon, j’essaye de m’installer en douceur et reviendrai vous voir si quelque chose d’intéressant arrive ! Ou si le bédo prend le dessus et me tire au fond du trou des neufs enfers. Lol. Je blague hein.


Ah, et j'ai rencontré un membre très cool de notre communauté ! Je pense qu'on se souviendra tout les deux de la soirée qu'on s'est tapé haha ! Big up et merci man ;)

Bisous !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] En plein dans le mille le 22.10.19, 12h32 par ChantePaul

Hey !

C'est en forme et d'humeur rayonnante que je vais vous confier un truc plutôt tracassant et pas si rayonnant. Si je suis d'aussi bonne humeur c'est que je viens d'expérimenter mes premières lasagnes, et que so far, sauf si j'oublis de les sortir du four en écrivant ce post, ça s'annonce réussi ! Vous l'aurez compris, je ne suis pas un as de la cuisine.


Femmes de ma vie.

J'entre peu à peu dans une nouvelle routine de "jeune actif" comme ils disent sur les annonces de colocation. Et j'ai pas vraiment le temps de m'ennuyer : mon boulot me plaît, je me remet à la cuisine, je commence officiellement les cours de Japonais dans pas longtemps, je donne des cours à un jeune (et on part de super loin) et quelque fois je sors prendre un verre avec le seul pote que j'ai dans cette nouvelle ville. J'ai même croisé une fille sympa en sortant du boulot l'autre soir. On a bien discuté et j'ai pris son numéro !

Alors je vous entends penser : "Mais qu'est-ce que cet enfoiré va encore trouver pour niquer son bonheur ?"

Et la réponse en trois mots : Koko et Misa.

Depuis que j’ai commencé à travailler, tour à tour elles reviennent. Plusieurs fois par jour, elles écrasent mes pensées, s'installent dans ma tête et nourrissent mes escapades fictives. Et ça me sidère encore plus quand c'est à Lex, que je me surprends entrain de penser. Penser à Lex… Ça fait bien trois ans que l'on s'est séparés et largement deux ans et demi que j'ai tourné la page. Il n’y a qu’Amy à qui je ne pense pas de cette manière. Surement parce que nous sommes toujours bons amis et prenons régulièrement des nouvelles l’un de l’autre. Alors bon sang Val, que se passe-t-il ?

Quand je pense à Koko ou Misa, c’est toujours les mêmes thèmes qui apparaissent :

- Notre relation. Je pense aux moments passés ensembles et retrouve les émotions, intactes, bien ancrées dans la mémoire de mon cœur. Et ce n’est pas douloureux, toxique peut-être, mais pas douloureux. Je retombe presque amoureux d’un souvenir. Souvenir d’un sourire et de profonds yeux noirs.

- Sa vie. Koko, Misa ; Où es-tu ? Que fais-tu ? Qui aimes-tu ? Qui a la chance de te rencontrer ? Te souviens-tu de moi ? Penses-tu à moi ? Es-tu heureuse ? Et dans le lot j’ai toujours cette certitude que Koko a vu passer une garnison de mâles depuis moi. Koko, est-ce que je te manque ?

- Les non-dits. Ce que j’aimerai leur écrire, leur dire, et ce que j’aimerai qu’elles me disent. Et c’est souvent là que le flot de pensées s’effondre. Car je ne trouve rien de vraiment important à leur dire, et je ne trouve rien qu’elles puissent me dire, qui change quelque chose à ici et maintenant. Et là c’est douloureux, car je dois accepter de force que ce qui est passé est passé, et que ces moments que je chéris tant, ont filé pour toujours. Aucune lettre ni message ne fera revenir ces moments.


Catharsis.

Koko, Misa,
Vous me manquez toute les deux. Et que vous dire de plus, que je rêve de remonter le temps pour revivre nos moments, vingt, cent, dix-mille fois ?
J’aurais voulu qu’on finisse nos histoires autrement. D’une manière par laquelle, s’échanger quelques nouvelles, aurait un sens aujourd’hui.
Je n’ai finalement pas grand-chose à vous dire, et c’est ça qui m’est le plus douloureux.
Je voudrais que vous sachiez, que si l’opportunité se présentait, je referai sans hésiter un bout de chemin à vos côtés.
Koko, Misa, vous me manquez. L'envie de vous écrire est trop forte. J'aimerais pouvoir vous dire au revoir ici, rien que ma tête, et en finir pour de bon.

Mais je sens bien que je ne suis pas prêt, qu'au fond je n'en ai pas envie. Je sais que je repenserai à vous demain et que je ne vous écrirai pas. Et je sais bien qu'après-demain, que la semaine prochaine et qu'à chaque fois que je me sentirai seul je penserai à vous, je rêverai de vous écrire, et qu'à chaque fois j'ensevelirai ce fantasme sous un monticule de raisonnements rationnels.


Lien.

Après courte réflexion – une semaine c’est court – je me dis qu’en fait, ces moments de rêve éveillé dans lesquels je me perds sont un moyen pour moi de retrouver un lien émotionnel que je n’ai plus depuis que j’ai changé de ville.

Pendant ces mois passés au chômage j’arrivais à voir régulièrement mes amis et ma famille. Je vivais chez ma mère et nous sommes assez proches. Et mes amis les plus proches, c’est un peu comme mes amoureuses ; je les aime fort et ils m’aiment fort également. On passe de bons moments ensembles, on se comprend le plus souvent, on s’écoute et on peut se parler de tout. On se soutient et s’encourage mutuellement, on est là dans les moments difficiles. Des amis, des vrais.

Aujourd’hui, c’est comme quand je changeais de ville au Japon ; je suis seul au début. Mais aujourd’hui ma situation me permet de créer quelque chose de durable – je parle aussi bien d’amitié que de relation amoureuse – et je sens que j’en ai envie de créer des liens avec les gens.

Je sais que ça prend du temps, et j’ai confiance. Mais le temps que tout ça se mette en place, c’est aux souvenirs de Koko, de Misa et même de mon lien avec Lex que je me raccroche.


En attendant que ça passe, la bise.


En bonus, la conversation par message avec la petite croisée en sortant de mon taff.
Moi : Hey, sympa le partage de parapluie toute à l’heure ! On se revoit bientôt j’espère. On ira boire du thé en ville ! – Référence à une vanne qu’on s’est fait.
Elle : Hhhhhh oui pourquoi pas… De toute façon t’es juste à côté de mon taff.
Moi croyant avoir une ouverture : Grave ! On peut faire ça la semaine prochaine. T’as un truc de prévu mardi soir ?
...
Vu.
Du coup je me suis dit que j’allais revoir les bases de la séduction. Parce que là c’est pire que grossier !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] T'inquiète le 22.10.19, 09h50 par Jalapeno

Important : Après relecture j’pense que ce post peut vous plomber le moral. Evitez-vous ça si vous lisez au réveil ou si vous vous sentez d’humeur influençable. Sinon bonne lecture.



Ça fait un bail que j’ai envie d’écrire. Chaque jours j’ai envie de raconter les petites choses qu’il m’arrive, de mettre à plat mes pensées, de figé mes émotions. Mais quand je me retrouve devant cette page blanche, rien ne vient. Je ne trouve pas la motivation de repenser à ma journée, de faire de belles phrases et de pondre un texte qui ait du sens. Ce soir je m’y mets.


Lovely lonelyness.

La dernière fois je vous ai raconté que je pensais beaucoup à Koko et Misa. C’est toujours le cas mais moins. Vraiment moins. Cependant, ça serait hypocrite de vous cacher que j’ai rêvé de Misa cette nuit, plus d’un an après notre dernière rencontre. Et son visage était incroyablement lucide dans ce rêve.

Parce que c’était quand même assez chelou, voici le pitch de mon rêve : J’étais à l’aéroport prêt à prendre un avion, mais Misa et ses deux sœurs me poursuivaient armées de couteaux. Elles voulaient ma peau, et c’est grâce au sacrifice d’un ami que j’ai pu survivre et prendre mon avion. Je revois avec clarté le regard noir de Misa qui s’approche pour tenter de me poignarder. Je ne sais vraiment pas quoi penser de ça.

Pas grand-chose ne se passe dans ma vie en ce moment, et je ne fais pas grand-chose pour changer ça. Je travaille sur autre chose, je sens que j’ai besoin de me stabiliser et de me comprendre un peu plus. Je sens bien que j’ai peu à peu perdu contact avec moi-même ces deux dernières années et qu’aujourd’hui, une seule personne me manque : moi-même.

Je me suis rafraîchis les idées pour Halloween. Je voulais absolument faire la fête avec mes copains, mais pour ça, il fallait que je me tape un Bordeaux – Toulouse juste après le taff. Les places de concert étaient sold-out, les copains n’étaient pas chauds, même pas pour prendre un verre, du coup j'étais assez dégouté. Je suis arrivé à Toulouse ou j’ai fait un saut chez mon dealeur. Là, une pote m’appelle et me dit qu’elle avait pu me prendre une place pour le concert, mais qu’elle l’avait vendu à un autre type arrivé avant moi. Sur le coup j’ai lâché un gros « Mais fuck mais allez tous niquer vos mères ! ».

Cinq minutes après je reprends la route, et là, c’est claque karmique dans la gueule direct. Je me revois entrain de prononcer ces mots et je me trouve dégoutant. Je me dégoute d’avoir versé toute ma colère, mon stress et ma fatigue sur elle. Je m’excuse au plus vite.

Ceci m’a permis de revoir toute ma semaine sous un autre angle : J’ai été stressé par le boulot et je me suis pleins tous les jours de ne pas réussir avancer dans mes missions. Je n’ai pas réussi à dormir correctement, j’avais beau me coucher à 22h je dormais de minuit à cinq heures. J’ai attendu Halloween comme si c’était la seule chose qui m’excitait.

Et j’ai pu remonter à la semaine d’encore avant comme ça, ou j’ai eu un samedi de folie que j’ai gâché en étant le plus égoïste du monde. Je vous explique, j’avais un saut en parachute prévu le matin, et un mariage l’après-midi. Je me suis réveillé avec une gueule de bois pas possible, ai été soûle par mon pote Nuno qui ne s’était pas levé pour m’accompagner et j’en voulais encore à ma tatie – qui m’offrait le saut – par rancune d’un événement passé depuis plus d’un mois. Je pensais pas vraiment aimer ça, je trouvais le prix bien trop élevé pour l’expérience et je n’appréhendais pas du tout, c’était presque une corvée pour moi. Et une fois assis dans l’avion, la seule chose dont j’avais envie face à toute cette colère c’était de putain de sauter. J’avais vraiment qu’une envie c’était de prendre les deux rebords de porte et me jeter à fond dans le vide, une sorte de « Vous m’cassez tous les couilles, je veux voir personne, j’me casse et j’vous emmerde. » Ben ça a bien marché ! Enfin, sur les 50 secondes de chute, parce qu’après tous les gens étaient à nouveau-là, et mes pensées de chien avec.

Je me suis rendu au mariage de mon ami en vitesse, et là pour faire court : j'me sentais entouré de cons, j'avais pas envie de faire d'effort pour parler aux gens, les belles filles à qui j’ai parlé me soûlent, en fait ça me gonfle de leur parler. Le marié, mon pote, avait un gros balais dans le cul et m’a dit bonjour et c’est tout. Bref, je m’suis barré après le repas et me suis dit que si ils étaient tous cons, c’était surement moi le con et le connard du mariage. Et j’avais raison, je suis sûr que c’était moi le connard à ce mariage.

Et depuis, rien n’a changé ! La plupart des gens me soûlent, je trouve mille choses à redire sur leur beaux discours, leur façon d’être et préfère ne pas m’intéresser à eux. Y’a un collègue, arrivé en même temps que moi dans la boite. Je trouve notre relation extrêmement bizarre. Je m’explique, ce mec me soûle assez souvent pour de bonnes raisons, le genre de gars que t’écoutes parler de sa réussite du jour pendant quarante minutes et que quand tu lui dit explicitement que t’as un truc à raconter ou besoin d’un conseil, continue à te parler de lui sans même relever ta phrase. Franchement je sais pas comment sa meuf fait au quotidien. Mais je fais mine de rien parce que j’ai besoin d’un pote, alors je m’intéresse à lui, à ses réussites et ses inquiétudes, et en retour il m’aime bien. Il doit bien avoir des choses à me reprocher mais pense surement que je l’apprécie comme un pote. Donc je me trouve assez hypocrite, ou malhonnête. Ça ne m’est jamais arrivé de faire autant semblant avec quelqu’un, je me trouve vraiment malhonnête et c’est pas bon pour moi.

Donc voilà la palette de mes relations en ce moment : des amis proches que je ne vois plus qu’une fois par mois, des gens que je n’apprécie pas mais que je garde près de moi, et le reste à qui je n’ai même pas envie de parler. J'ai l'impression que pour interagir avec les gens je dois faire 90% des efforts. Et j'ai pas envie de ce genre d'interactions. Alors j’attends le type ou la meuf qui saura me poser une question et écouter réellement la réponse. Parce qu’en ce moment j’ai l’impression que tout l’monde s’en bat les couilles d’échanger, que tout le monde préfère vomir leur merde sans même écouter les réponses des autres. Dans mes interactions j’ai plus l’impression d’être forcé à scroller des comptes Instagram et Facebook que d'échanger avec des humains.

Mais vu que les gens sont soudainement tous devenus des cons – même toi cher lecteur – j’ai pas l’impression de passer à côté de quelque chose et j’apprécie assez le temps que je m’accorde. Je me sens de mieux en mieux tout seul. Je me fait des sessions de grimpe de malade ou je fais la gueule au mec de l’accueil – je déteste ce mec à un niveau stratosphérique, un putain de cliché d’étudiant défoncé au taff qui se la joue cool à te faire payer 15€ pour un service de merde mais vraiment de merde, bref je m’emporte, mais mec si tu lis ça bah vas bien niq – J’ai aussi commencé les cours de Japonais, le samedi matin finalement. Donc je me bloque tous les samedi matin du trimestre et je suis super content de faire ça ! Les autres élèves ont tous 16 ans par contre, à part une jeune mère de famille plutôt cool mais assez occupée.

Bon, j’ai chié sur les meufs des mariages, sur le marié, sur les invités, sur mes potes qui veulent pas sortir pour Halloween, sur ma tatie qui m’offre un sauf en parachute, sur mon collègue, sur le réceptionniste le plus nul de l’histoire, et limite sur Misa dans mon rêve. Ben j’peux vous dire que ça va mieux, mais comme dirait Dooz Kawa :

« À force d'emmerder tout le monde
Il se retrouve forcément seul
Alors y a rien d'étonnant qu'il finisse par clasher sa gueule »

Eh ouais, j’emmerde tout l’monde et que j’me force à croire que j’suis entouré d’cons. C’est surement que j’me trouve misérable, que j’suis frustré ou complexé. Même si je ne le ressens pas encore, il doit y avoir quelque chose qui cloche, et j’aimerais m’y pencher dessus avant que ça me bouffe de l’intérieur.


What else ?

Bon, à part que j’aime que moi et que tout l’reste on s’en branle, quoi de beau ?

J’ai trouvé une coloc où habiter ! J‘emménage le week-end prochain. J’aurais ma chambre avec une salle de bain, je serai assez proche de mon boulot et vivrait avec 7 autres personnes assez cool. Oui, eux je les ai rencontré et je les trouve assez cools, au moins 4 d’entre eux. Y’a une nana – calmez-vous direct, elle est gay et mariée - avec qui on a directement accroché, ce genre de regards silencieux après une phrase qui te dis : « Toi et moi on va bien s’entendre ! »

Je suis toujours en pression au boulot ! Ouais les mecs ne m’ont pas menti quand ils me disaient qu’ils allaient me mettre au challenge. Bref, ça fait flipper mais je me sens bien là-bas et la plupart de mes collègues sont cools et légers, donc ça ne me dérange pas de faire de gros horaires. Par contre ça me dérange de ne pas avancer aussi vite que je le voudrais / devrais. Encore deux mois de formations et j’ai mon CDI ! Ah oui, petite précision, j’ai enfin – après avoir insisté auprès de mon directeur administratif – reçu ma promesse d’embauche. Et là où à l’entretien, ils m’avaient parlé de CDI, c’est le sigle « CDD » qui est inscrit sur ce papier. Super ! Donc en plus des cons, y’a les enculées ! Merci !

Bon, beh je vois pas trop quoi écrire de plus. J’ai pas de motiv’ pour qu’il se passe plus de chose dans ma vie. Les filles, n’en parlons même pas, j’ai l’impression de ne même plus assumer ma sexualité, c’est comme si j’avais 15 ans avec l’envie de baiser en moins. Ah putain…

Vous voyez, je voulais vous dire que je voudrais travaillé sur mon énervement et ma colère. Mais je me suis emporté avant et ai passé ce post à me plaindre et à être négatif. Faudra que je pense à faire un post ou je raconte les petites victoires et les moments cools quand même !

Sur ce j’vous fait la bise. Et désolé pour la catharsis, t'façon je n'ouvre ce petit journal que pour y verser mes rages en ce moment. ;)

Donc après le post ténébreux d’hier soir, je voulais me forcer à écrire sur les choses cool qui se passent dans ma vie en ce moment. Mais franchement elles sont plus ou moins toutes cachées dans le post précédent, plus, je cuisine à fond. Non, aujourd’hui je dois vous parler de mon rêve de cette nuit, encore plus louche que celui de la nuit dernière.


Nuits lucides.

Je devais me rendre à un évènement prestigieux et assez classe genre une remise de diplôme ou un gala. Là-bas, je retrouvais Koko qui était seule. Nous avons papotés et sommes restés ensemble car nous ne connaissions personne. Et à un moment, nous croisons Misa.

C’était ma chance de renouer avec elle. Nous échangeons quelques mots et je lui propose de rester avec nous. Elle est froide et rétissante mais accepte finalement. Elle s’installe sur un banc à côté de Koko, en face de moi. Je me souviens qu’elle et moi parlions et je voyais que Koko était agacée par la situation. Je savais que j’avais le choix de parler avec Misa qui était froide mais là, ou avec Koko qui me voulait pour elle seule. Et je choisissais de parler à Misa quitte à blesser et perdre Koko. C’est tout ce dont je me souviens. J’ai presque les larmes aux yeux de penser à ce rêve, à leurs visages et à une Koko amoureuse de moi.

Ce rêve et celui d’hier, ainsi que l’effet qu’ils m’ont fait, m’apprennent quelque chose de vraiment important : y’a vraiment un truc qui cloche dans ma vie.

Alors je repense à mes cours et à la méthode de résolution d’un problème.


1) Identifier le problème.

Ma vie sentimentale est alimentée par les souvenirs, les émotions et les sentiments que j’avais pour Misa et Koko.


2) Identifier les causes possibles du problème.

Je n’ai rencontré personne qui me donne des papillons dans le ventre.
Je n’ai pas tourné la page de Misa.
Je n’ai pas tourné la page avec Koko.
Je ne veux pas que quelqu’un prenne la place de ces souvenirs.
Je garde ces souvenirs par confort, sans eux ma vie sentimentale n’existerait pas.


3) Proposer des contre-mesures.

Accepter le fait que nourrir ma vie sentimentale de souvenir n’est ni saint, ni durable.
M’intéresser aux filles que je rencontre et imaginer la possibilité qu’elles me plaisent.
M’investir suffisamment dans une relation pour que la possibilité de prendre un vent me fasse bien chier.
Aborder une fille que je trouve mignonne, puis une autre, puis une autre. Pour me forcer à regarder les autres filles, à m’investir et à imaginer la possibilité d’une suite.

Sinon j’arrête d’arrêter la weed, ça m’évitera de faire des rêves !


La bise de mes rêves

Hey journal !

Beaucoup de temps est passé depuis mon dernier post et en vérité peu de choses se sont passées. J’ai eu envie d’écrire presque tous les jours mais rien ne vient. Je peine à trouver quoi dire, à trouver par où commencer, à trouver de l’intérêt dans ce que je veux raconter.

Mais ce soir je m’y colle, j’ai envie de plonger en moi, de me sonder. J’ai l’impression d’être en pilote auto ces derniers mois.

Une chose est sure, j’ai essayé d’appliquer les contres mesures du post précédent.


Autopilot.

J’aime bien la « tranquillité » que j’ai en ce moment. Je ne parle pas de la tranquillité intérieure, mais bien de la tranquillité de mon rythme de vie. Mes journées de taff sont intéressantes et passent assez vite, je vais boire des coups avec mes collègues et c’est vraiment bonne ambiance. On est beaucoup de la même tranche d’âge. La semaine dernière c’est parti en couille et je suis arrivé probablement encore alcoolisé à mon cours de japonais !

Ah j’ai déménage aussi ! Quel bonheur d’avoir son chez-soi ! Je me sens super bien dans ma nouvelle chambre. J’y ai apporté pas mal d’affaires, normal vu que j’vis là. En tout on est sept dans la coloc et c’est assez cool. En vérité je passe pas trop de temps avec mes colocs. Je suis plus souvent posey dans ma chambre quand je rentre du taff. Bon on est quand même allé boire des coups et je vais souvent grimper avec une des nanas.

Vu comme ça je ne vois pas trop d’autopilot en fait. C’est dans mes interactions avec les gens qu’un truc a changé. Je sais pas vraiment mettre des mots dessus. J’ai toujours l’impression d'être le Val que je suis, mais en mode 50%... Je garde que les fonctions nécessaires pour me faire apprécier et je ne prends pas de risque pour être plus vrai, plus moi-même, plus drôle et plus intéressé par les gens. Et c’est particulièrement le cas dans mes interactions avec les meufs. Ça fait un moment que j’ai pas eu l’occasion de discuter avec une nana qui me foute le feu au slip au premier coup d’œil ! Alors pas qu’elles soient moches, juste que… bah ça me fait pas l’effet « BAISE LAAAAAAAAAAAA !!! », que je pouvais ressentir avant. Ajoutez à ça le fait la branlette est passée au rythme de 256 fois en trois jours (je déconne) à presqu’une fois par semaine (je déconne pas), et que la plupart des pornos me foutent la nausée… Je m’pose des questions voyez-vous. Et ça date pas d’hier alors j’ai eu le temps d’expérimenter d’emballer des gars en soirée, pour voir. D’ailleurs, là ou en soirée j’suis presqu’incapable de choppé une meuf, j’ai été étonné de mon taux de réussite avec les mecs. Bon, j’ai quand même mis tout ça sur le dos de la drogue, de l’alcool, de la musique et de mon envie d’être fixé. Bon c’était rien de plus que de la danse et des baisés mais bon. Pour le coup c’était fun mais ça m’a pas donné envie de recommencer ni d’aller plus loin.

Alors quoi ? Mon envie de baiser est perdu à jamais ? J’ai fumé trop d’beuh c’est ça ? Damn !

Pas perdue, mais drastiquement réduite et si je ne me forçais pas à penser à un peu de cul de temps en temps, mon cerveau éteindrait probablement cette zone de lui-même. Nan sérieux, j’ai envie d’avoir envie de baiser. Envie de re-baiser et envie d’avoir re-envie de baiser. Et de re-baiser par envie. En vie !


Dooz Kawa – Les rues de ma vie

C’est ça ma branlette quotidienne. Écouter du Dooz et parcourir les rues de ma vie en me rappelant chaque secondes de ces neufs mois au Japon. Sauf les black-out. D’ailleurs c’est grandiose, Deezer m’a proposé un récap de mes coups de cœurs de l’année 2019 – #data – et ma musique préférée selon lui : Dooz Kawa – Fleurs de cerisiers. Pour le coup chapeau Deezer.
Je passe beaucoup de temps dans ma mémoire, dans ma vie de saisonnier en station de ski, en farmeur de scallops, ou juste en Val paumé en stop ou avec mes amis. Je pense aussi pas mal à vous-savez-qui(s) mais je ne fais toujours rien. Il faut vraiment que je leur écrive un mail et que je brule mon ordi avant d’envoyer !
La branlette elle est cérébrale en ce moment. Mais pour là coup c’est la fin de l’année, ma tatie m’a charlatané à propos de la nouvelle lune, de la fin d’un cycle, bref. Maintenant que je me suis installé, que j’ai un travail qui me plait, je veux aller de l’avant.

Deux semaines plus tard… Oui, j’ai tellement peu de motivation que j’étale mes post sur plusieurs semaines.

Je ressens vraiment l’envie d’envoyer un message à Misa. Un message qui dirait quelque chose comme ça :
« Salut Misa ! J’avais envie de t’envoyer un message mais je n’ai pas grand-chose à te dire. Juste que de temps en temps je pense à toi. N’hésite pas à me donner de petites nouvelles. Bye, Val. »
Mais je ne pense pas que ça aurait l’effet attendu : avancer.


La nuit j’fume de la weed.

Ouais, sérieusement. La weed, ça me bouffe la vie. Comme quoi ce début de post ne servait pas à grand-chose, attaquons-nous à un réel problème.

J’ai rendu un service à un pote y’a trois semaines et par X + Y je me suis retrouvé avec une bonne quantité de weed, en vérité j’ai toujours de la weed donc ça date pas d’il y a trois semaines. Et comme j’ai pas de meuf, pas trop de potes, que je me sens bien quand je reste seul, ben je fume des bédos et je chill dans mon lit. Mes journées se résument à ça : boulot, bédo, dodo. Et ça me rend vraiment apathique, isolé et l’envie de ne voir personne. Même si pour l’instant j’ai l’impression d’aimer ça, je sais que c’est loin d’être la voie du bonheur.

D’un autre côté les moments où je suis ni défoncé, ni au boulot sont si rares que j’en profite bien ! En rentrant de mon cours de Japonais j’ai abordé deux étudiantes Japonaises dans le métro. La conversation n’aura pas duré longtemps dû à ma ténacité hors du commun ! La dernière fois à la grimpe ma coloc à remmené une pote à elle avec qui je me suis bien entendu. Elle était mignonne et sentais bon, bref, j’avais envie de la revoir. Je ne lui ai pas demandé son numéro ou quoi que ce soit mais en rentrant j'en ai un peu parlé avec ma coloc…
Ma coloc d’un air suspicieux : Elle est sympas ma pote pas vrai ?
Moi : Ouais, et elle est grave mignonne en vrai !
Ma coloc :Ouais, et elle est grave en couple aussi.
Ben c’était surement juste une petite taquinerie pour elle mais moi ça m’a bien affecté ces deux phrases échangées. Elle avait très bien vu que j’étais intéressé et elle m’a carrément bashé alors que c’est même pas elle dont il s’agissait.

Mais sérieusement j’fume beaucoup trop de weed et je crois que sans ça la vie serait plus douce.


Fantaisie, oh oui !

Encore une semaine est passée et je n’ai toujours pas posté ce post. Jamais le temps de finir correctement. M’enfin, je suis retourné à la grimpe et la pote mignonne de ma coloc nous a rejoint ! On s’est bien entendu et on a bien déliré tous les deux, laissant peut-être un peu ma coloc sur la touche. Elle m’a dit que j’avais probablement choppé à la pelle au Japon, donc je me dis qu’elle me considère « choppable ». Enfin, elle est quand même en couple. Mais j’ai trouvé ça très sympa d’avoir une conversation avec une fille qui me plaisait bien et de petits réflexes de flirt sont revenus de loin !

Mais il y a plus encore ! Je ne sais pas si je vous en ai parlé mais j’ai une collègue, drôle, sexy, qui à mon âge et qui est en couple. Bon, ça commençait à m’inquiéter de n’avoir pour elle aucun désir, aucune pulsion qui me pousserait à agir un peu bêtement. Mais cette semaine on s’est un peu rapproché, et bien qu’elle ait un copain la tactilité est un peu montée entre nous. J’ai ressentis un peu la même complicité que j’avais avec la petite des achats quand j’étais apprentis ingénieur.

J’suis rassuré de bander pour ma collègue, ma bite n’est pas morte !


Mon cœur est à la montagne.

Ma principale excitation en ce moment ? Je pars faire du snow une petite semaine avec ma pote Kaj, l’allemande rencontré au Japon. Je suis trop content de la revoir, ça va nous faire réfléchir sur nos choix de vie et sur nos objectifs de partager ces quelques jours ensembles.

Je suis toujours en contact avec la plupart de mes bons amis du Japon et j’en suis reconnaissant. Je suis le bienvenu aux quatre coins du monde et j’ai des amis partout ! Paradoxalement, au plus proche de moi je n’ai pas grand monde. Guytk, Dadou, Nuno et moi avons été dispersés comme jaja cette année.


Pour finir…

J’ai envoyé un message à Misa, et un message à Koko.

Misa n’a pas répondue. Koko a répondue. Elle m’a dit qu’elle allait bien, bien qu’elle pensait un peu trop à moi, elle m’a tenu au courant de ce qu’il se passait dans sa vie et m’a demandé des nouvelles.

J’ai mis une semaine à lui répondre car je n’avais en effet rien à lui dire. C’était comme perdre mon temps de réfléchir à quoi lui dire car une fille comme Koko est soit mon amante, soit un agréable souvenir. Et alors que je prenais mal le fait de n’avoir aucune réponse de Misa, cet échange de messages avec Koko m’a fait réaliser que je n’avais aucun intérêt à attendre un mot de sa part.

De toute façons je vais skier avec Kaj’ dans quelques jours, et c’est bien plus important d’entretenir une amitié comme ça que les relations avec mes exs.




Sur ces paroles d’une sagesse inestimable, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes.
La bise de Noël.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 22.12.19, 00h00 par Jalapeno
  • [0] Courage le 22.12.19, 12h56 par The_PoP

Salut Val', content de lire de tes news. Pas là pour faire le moralisateur à deux balles mais perso ça me semble assez évident le lien entre ta surconso de beuh et ton état d'esprit... ça t'inquiète pas plus que ça toi ?
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Hey The_Pop, cool de te voir par-là !

Ca me paraît assez évident aussi mais l'addiction est tellement palpable que j'essaye pas de résister. Je suis soulagé d'avoir trouvé un travail sinon je serai tombé dans de la fumette 7j/24h... Mais cette période de l'année est propice au changement, j'ai quasiment fini tout ce que j'avais. J'essayerai de pas en racheter histoire de bien entamer l'année !

Fais gaffe à toi Val’ c’est une vraie merde ce truc là...
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Twenty twenty.

Je me sens assez con quand je vois l’effet que me fait le passage à une nouvelle décennie. J’suis quelqu’un d’assez pragmatique et je sais très bien qu’il n’y a absolument aucune raison pour qu’au 1er Janvier 2020 la face du monde soit différente de celle qu’elle était au 31 Décembre 2019. À quelques milliards de gueule de bois près. M’enfin, la bonne humeur et l’optimisme se sont pointés !

Kahlua and coffee.

Kaj’ atterrissait à Toulouse la veille de Noël et je me suis retrouvé tout émotionnel en entrant dans l’aéroport. Cet aéroport dans lequel je suis entré tant de fois avec ma valise a vu tant de mes sentiments. Mes excitations et mes pleurs, mes impatiences et mes soulagements. Mes départs et mes arrivés. C’est toujours dans cet aéroport que j’ai quitté mes proches et que je les ai retrouvé. Et cette fois je m’y rendais sans bagages. C’était une petite leçon d’humilité de ne pas être celui qui prenais l’avion.

En attendant Kaj devant la porte des arrivés, j’aperçois une femme sortir et rejoindre une autre femme – probablement sa sœur – qui tenait un nouveau-né dans ces bras. Et c’était la première fois que cette jeune femme allait prendre ce nouveau membre de sa famille dans ces bras, en fondant en larmes. C’était un petit cadeau de la vie que d’être le témoin d'un tel moment de bonheur, ça m’a mit les larmes aux yeux et un immense sourire aux lèvres. Voir tout cet amour à l’heure où les nouvelles mondiales sont si dures à avaler fait du bien.

Puis Kaj est arrivée. Pantalon en cuir noir et sous un haut à col blanc brillant très ample, bien sûr sur des bottes style rangers à semelles hautes. J’aime comme elle assume son look et à quel point ce dernier lui sied. La première chose que nous avions fait fut de rire après une brève accolade. Juste se regarder et se marrer. Il y a certaines personnes que l’on croise dans la vie, avec qui ça fonctionne de façon simple.

Nous avons mis les pieds dans un marché de Noël, bu de la bière, visité mon petit village et nous avons pris la route pour rejoindre ma mère et ma sœur en Andorre. C’était quatre journées, à la montagne, qui nous ont fait un bien fou à tous les deux.

Nous sommes très similaires tous les deux, alors c’est plus simple de se sentir compris quand on échange au sujet de nos différents choix de vie, de nos sentiments par rapport au voyage de notre ressentis sur le monde dans lequel on vit. Nous parlions de tout ça tous les soirs autour d’une bière, au bord des pistes, en observant les derniers rayons de soleils qui donnaient aux pics rocheux et enneigés, de magnifiques tons orangées. Et entre nos réflexions profondes, nous disions toujours la même chose.
Look how beautiful are the mountains. Aren’t they ?
They are, indeed. The mountains themselves are enough to make life worth living.
We are lucky to have them, and to see the all their beauty.
Remember to always observe the sky, right ? Always.
C’est cliché, mais c’est simple. Et être ensemble nous a un peu rappelé l’importance de tout ça.

Je n’en dirais jamais assez sur Kaj, j’ai croisé son chemin un jour et ça a été un coup de foudre amical. Et c’est étrange de voir à quel point je serais prêt à passer des mois entiers à voyager avec elle sans éprouver de désir pour elle. Parfois je me demande comment ça aurait été si nous avions été attirés l’un par l’autre. Probablement une histoire courte, intense et brutale, avec une fin destructrice. Alors je suis reconnaissant, car à la fin ce sont les amitiés qui restent.

Nous voulions faire la fête un soir, mais n’étant pas réglés à l’heure espagnole il était difficile pour nous d’attendre minuit pour commencer les festivités et cinq heures du matin pour finir dans un lit. Non, à la place nous avons commencé à cinq heures de l’après-midi, et comme les bars et clubs étaient vides nous avons passés le reste de la soirée à danser et boire sur le balcon de notre appartement. Rien qu’elle et moi, insouciants.

Et pour le Kahlua coffee, c’est parce que c’est notre boisson de prédilection. On peut en boire le matin sans que ça fasse trop alcoolique, et ça se marie presque parfaitement avec la neige et le froid.


Un pas pour moi, par moi.

Je le sais, je repartirais vers de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres, de nouvelles cultures et par-dessus tout de nouvelles missions. Avec mon travail, j’ai enfin trouvé l’entrée d’un long sentier que je n’ai plus qu’à le traverser en profitant du voyage. Je reste dans cette entreprise un an, minimum, le temps d’acquérir l’assurance et l’expérience que je souhaite et cela me procurera la stabilité que je voulais le temps de trouver le meilleur volontariat international en Asie. Il y a un an j’étais incapable de formuler avec assurance un projet cohérent, viable et que j’avais vraiment envie de réaliser. Aujourd’hui celui-ci me motive plus que tout.

Un projet qui me motive, c’est un peu ce que je cherchais frénétiquement ces douze dernier mois. Ca fait bientôt trois mois que j’ai réglé cette facette de ma vie, et je veux m’attaquer à autre chose maintenant. Parmi les choses qui me tenaient à cœur, il y en a deux que j’ai essayé de traiter : le Japonais et les filles.

Pour le Japonais j’ai payé 160€ pour assister à cinq ou six cours qui ne m’ont pas apporté grand-chose. Alors je me suis dit que je pouvais le faire seul, qu’internet et les livres étaient de parfaits outils pour progresser. Mais le temps que je pouvais passer à étudier, je l’ai passé défoncé. Et pour les filles, vous connaissez le topo : manque de libido, d’empathie et surtout d’envie d’aller vers les gens.

Alors trouver un boulot et être serin dans mes projets d’avenir n’était visiblement pas la solution pour retrouver un life style intéressant et devenir un mec bien. C’était simplement une étape parmi tant d’autres. J’ai eu beaucoup de temps pour penser aux autres étapes.

L’une d’entre elles était de lâcher une bonne fois pour toutes Koko et Misa. Sans le savoir je m’y suis pris il y a quelques mois déjà. Quand j’ai commencé à penser à elles de manière trop régulière et à vous raconter que je me complaisais à vivre dans ces souvenirs. Puis pendant longtemps j’ai eu envie de leur écrire sans le faire. Je ne savais pas encore pourquoi je n’arrivais pas à leur écrire, mais maintenant j’ai compris. J’avais inconsciemment décidé qu’envoyer ces messages sonnerait la fin de ces relations imaginaires. Et comme vous avez pu le lire dans le post précédent, j’ai souhaité leur écrire avant de commencer la nouvelle année, comme pour me laver l’esprit et ne plus être harcelé chaque jour par la tentation. Et bien croyez-le ou non, mais avoir envoyé ces deux messages m’a énormément libéré. Koko est à présent un beau souvenir que je vais garder. Mais le plus important de tout, quelque chose auquel je ne m’attendais pas du tout, c’est que je me sens en paix avec Misa. Ces souvenirs n’ont plus le goût de rancune. Ils sont devenus de simples beaux souvenirs que je peux garder. C’est comme si au lieu de jeter un vieux drap entaché, j’avais réussi à le laver. Et ça j’en suis vraiment fier.

L’étape suivante dans ma quête est, sans surprise, de régler mon problème avec l’herbe. Ce qui est bien c’est que j’ai déjà commencé celle-là aussi ! Alors que je fumais tous les jours depuis franchement six mois, je n’ai pas fumé le 25, le 26, le 27, le 29 (héhé ouais j’ai trouvé de quoi fumer le 28), le 30 et le 31. Et c’est parti pour durer. Hormis les nuits horribles que je me tape : insomnie, transpiration excessive, bouffés de chaleurs – sympa l’addiction hein – je ressens déjà les effets positifs : optimisme, motivation et envie d’interagir avec les autres humains !

Donc voilà, je me laisse encore deux semaines pour voir les conséquences que ça aura sur ma vie, si conséquences il y a. Si après ces deux semaines je ne constate pas la moindre avancé vers ma quête de la baise, parce que c’est quand même une des finalités de tout ça, je passerai à l’étape suivante : me faire violence et aborder une fille qui me plait. Chose que j’arrivais très bien à faire il y a deux ans.

Alors vu que j’avance quand même, lentement mais surement, j’ai pas de « bonnes résolutions » à prendre vous comprenez. Surtout que tout le monde trouve ça très con et que ce ne sont qu’un tas de promesses en l’air qui nous font nous sentir bien trois jours jusqu’à ce qu’on les brises. Mais malgré tout plus de la moitié des fumeurs ont déjà décidé d’arrêter de fumer un soir de nouvel an et tonnes de gens jettent tous les ans un abonnement à la salle de sport pour y aller deux fois. Bon donc de toute façon j’comptais pas prendre de résolutions. Mais mon père m’a offert une cigarette électronique – objet qui lui a pratiquement sauvé la vie – assez chère pour que je culpabilise si je ne l’utilise pas. Ben jusqu’à maintenant les jours ou je l’ai sur moi, qu’elle a de la batterie et du liquide, je ne fume pas de clopes et je n’en ressens pas du tout l’envie. Alors il faudrait que je prenne l’habitude de la recharger pour l’avoir toujours à dispo et peut-être que mes dents, mon visage et mes poumons me remercierons.


Résolution pour un hypocrite.

Toujours dans cette réflexion autour de « bonnes résolutions » que je ne voulais pas prendre car je trouve ça hypocrite et inutiles, j’ai croisé un regard qui m’a fait changer d’avis. C’était le 28 décembre au soir, alors que Kaj, Guytk, sa copine et moi allions au bar, que j’ai croisé cette fille. Elle devait avoir un an ou deux de moins que moi, c’était une réfugiée et elle faisait la manche assise par terre. Alors c’est pas la première fois que je vois quelqu’un dans la misère, et je donne quand je peux mais pas toujours. Mais à chaque fois l’effet que ça me fait est un peu plus fort. Ces dernières années, je me sens peu à peu de plus en plus concerné par les problèmes du monde, à toute échelle. Début décembre j’ai fini par chialer en voyant deux gamins et leurs parents sous des couvertures dans les rues de Bordeaux, des réfugiés encore. Et en Octobre j’ai chialé dans le métro en lisant le témoignage d’une Chinoise placé sur liste noire après que son crédit social soit tombé à zéro. Je ne comprends pas pourquoi soudain – depuis trois ans environ – je suis affecté à ce point par les injustices.

J’ai très souvent entendu des phrases comme « Tu ne peux pas enlever la misère du monde. », « Tu ne peux pas aider tout le monde ». Et je suis tout à fait d’accord. En fait je ne peux même pas aider une personne, je sais. Même si je pouvais donner 1000€ à mille personnes ça ne changerait ni le monde, ni leur vie, ni même leur année. Alors on pense que c’est que c’est souvent pour se donner bonne conscience qu’on donne, paradoxalement c’est égoïste : « J’ai 1000€ et tu n’as rien. Tiens, voilà 1€ et je suis si bon. » Mais d’un autre côté, dix fois vingt centimes ça peut dépanner un petit déjeuner, et avoir faim et froid le matin c’est malheureux. Je pense à mon budget alcool et à ma capacité à dépenser de l’argent à outrance. Ca fait pas mal de justifications pour un mec qui veut partager.

Je me suis vraiment posé la question de ce qui me poussait à faire ça : déculpabilisation égoïste, presque hypocrite, ou réelle envie de faire mon possible ? J’en ai discuté avec Kaj qui a vécue deux mois en Inde et finalement je me suis dit que la réponse importait peu pour ceux qui mendient. Alors j’ai décidé que pendant un an, tant que j’aurais une pièce sur moi je la donnerai systématiquement lorsque je croiserais un mendiant. Et en le faisant systématiquement, sans se poser de questions, je pourrais peut-être inciter des gens à faire de même. Ça ne peut pas faire de mal.


La bise de la nouvelle décennie.

Salut FTS !


Deep sleep.

Les insomnies qui ont suivi ma décision d’arrêter l’herbe commençaient à bien me pourrir la vie. Les sueurs nocturnes se sont vite estompées mais le sommeil restait insaisissable. Autant vous dire que j’ai saigné Netflix.

Je devais lire un bouquin pour le taff. Un bouquin ultimement chiant sur le lean. Je l’ai attaqué un dimanche après-midi. Il faisait beau, la coloc était plutôt calme et le fauteuil sur lequel j’étais très confortable. J’ai lu une page, puis deux et pouf ! Je me réveillais trois heures après, le bouquin encore ouvert dans mes mains. Tiens, c’est pas mal ça !

Le soir même j’ai regardé Netflix vingt minutes et j’ai repris la lecture de ce bouquin et rebelote ! Ca faisait un bail que je n’avais pas aussi bien dormis. Du coup je me suis procuré une armée de livres, intéressants cette fois, que je lis le soir et dans le tram. Ça faisait bien un an que je n’avais pas lu et je suis content de retrouver tous les petits plaisirs que les livres ont à nous offrir.

Donc trois semaines sans fumette et je ressentais déjà pas mal d’effets positifs. En fait c’est dû au fait que mes soirées ne se résumaient plus à fumer un bédo direct après le boulot, être défoncé pendant deux heures devant Netflix, manger un bout et refumer un bédodo. Maintenant mon esprit reste vif, même après le boulot, du coup je m’ennuyais pas mal au début, du coup j’ai mis ce temps au profit de mon bien-être. Ça passe par la lecture, la cuisine (parce que je ne mangeais que de petites quantités par femme de faire à manger et faire les courses), la méditation – encore – et une reprise un peu plus sérieuse du Japonais.

Evidemment je suis rentré quelques fois à Toulouse, quelques fois où j’ai passé le weekend avec ma femme Nuno à fumer des bédo du soir au matin et du matin au soir en chillant dans notre campagne. Pour cette raison j’évite de rentrer trop souvent. Une fois par mois c’est bien je trouve. J’suis assez fier d’avoir réussi à transiter vers un mode de vie perso dégueulasse à un mode de vie plus saint. Je dors bien, je m’ennuie moins et j’ai plus de motivation pour sortir !

D’ailleurs, je suis allé à une soirée – encore – avec Guytk et sa copine ! Ce qui était différent dans cette soirée c’est pas que Guytk avait remmené se meuf, c’est que j’étais pas démonté comme un gosse gavé de sucre. Non, j’étais presque sobre comme une jeune pousse de soja ! Presque, faut pas déconner non plus. Et bien même sans bédo, sans taux d’alcool excessif et quelque substance que ce soit, je me retrouve quand même en première ligne du son au milieu des pogos… Donc deux choses :
- Un. Je suis chelou de kiffer écouter un son de barjo au milieu de gens en sueurs qui se dansent dessus complètement défoncés et ce, pendant 5 heures non-stop.
- Deux. J’ai passé une soirée cent fois plus cool que la plupart des autres soirées et cette fois j’ai la chance inouï de m’en souvenir !
D’ailleurs, en état de sobriété partielle j’ai remarqué bien plus de nanas qui me tournaient autour, dansaient avec moi et même une – surement trop arrachée pour s’en rendre compte – qui frottait littéralement son boule sur ma bite. Ma peur de l’agression sexuelle sur jeune fille déchirée m’a conduit à garder mes mains assez loin de son corps mais franchement, je me demande si ça serait passé de poser mes mains sur ces hanches. Anyway, j’ai hâte de refaire une soirée comme ça !

Ah, et petit détail important, c’est Salut c’est Cool qu’on est allé voir. Et franchement, ils ont envoyé de la mother fucking fuck bombe atomique intersidérale toute la soirée ! Big up à vous si par hasard vous trainez sur FTS.


Street picked-up !

Vendredi dernier, j’avais pris la decision au dernier moment de rentrer sur Toulouse pour le weekend. Un de ces fameux weekend passé à fumer avec mes potes. Donc il est 18h30 environ quand je descends du tram pour rejoindre mon covoiturage quelques centaines de mètres plus loin. J’ai mon sac sur le dos, j’ai la patate et du Little Big à fond dans les oreilles ! Je trace et cherche à croiser un fumeur pour lui taxer son feu. Tiens, en voilà une qui arrive dans une rue perpendiculaire à la mienne avec une clope au bec. Je lui fonce dessus, lui emprunte son feu, lui retourne de sincères remerciements et je continue à tracer ma route presqu’en courant ! Faut dire que Little Big ça motive. Vu que je suis un citoyen modèle – lol – et pas pressé, je m’arrête au feu rouge, toujours en me dandinant sur le rythme de la musique. Puis mon allumeuse de clope arrive à mon niveau et me regarde en se marrant !
Elle : Ca à l’air cool ce que t’écoutes !
Je lui passe un écouteur, elle kiffe et on passe quelques minutes à papoter. Elle est visiblement plus agée que moi et elle est très cool ! Elle me propose même de l’accompagner à l’open music ou elle se rendait seule. Je décline son invitation à contrecœur mais prend quand même son numéro pour remettre ça à plus tard !

Cette rencontre m’a fait l’effet d’un rappel assez fort qui disait : « Sors de chez toi ! Y’a plein de nanas dans ces rues qui n’attendent que de croiser ton chemin ! »

Je lui ai envoyé un message mardi pour lui proposer une sortie le weekend suivant, mais ce dernier est resté sans réponse. Du coup j’avais un peu abandonné l’idée qu’elle puisse être intéressée. Mais vendredi soir je lui ai renvoyé un message sans vraiment espérer une réponse de sa part.
Salut. Chaud de boire un coup ?
Et je fus surpris d’avoir une réponse quasiment instantanée qui refusait poliment à cause du boulot mais qu’une prochaine fois ce serait avec plaisir. On a un peu entamé la discussion et elle prétendais être bien plus vieille que moi – ce qui est tout à fait possible mais qui me positionnait un peu à la place d’un étudiant en rut qui fait son numéro de flirt à deux balles à une femme d’un autre monde. Elle m’a même demandé si je vivais encore chez ma mère et m’a dit qu’elle me paierai un coup si elle se trompait sur mon âge. Namého ! Bon, pour changer mon dernier message, celui ou je lui disais de me proposer une date la prochaine fois qu’elle serait dispo, est resté sans réponse.

Alors je retenterai ma chance en fin de semaine prochaine qui sait ! Et si ça ne donne rien ça aura quand même été un bel encouragement et un signe que je suis sur la bonne voie.


Money money money !

J’ai reçu ma première paye putain ! Première vraie paye depuis que j’ai quitté l’école. Ca fait souffler un truc de fou ! Bon, du coup on est le 2 et j’ai déjà saigné mon compte en banque. Fallait vraiment que je m’achète des fringues parce que le nombre de mes pantalons mettable était descendu à 4, et le nombre de mes pantalons mettable et non-troué à 1. Mais ça me permet aussi de me tenir à ma résolution de 2020 sans m’arracher la gueule à chaque fois. Donc je continue de donner ce que je peux à chaque fois que je croise une famille de réfugiés sur des couvertures dans la rue. Et j’ai remarqué que ce que j’aimais là-dedans c’était pas vraiment le geste en soi d’aider la personne, c’était plutôt de me tenir sérieusement à une règle que je me suis moi-même imposé.


En attendant la suite,
La bise de la mother fucking fuck intersidereal atomic bomb !


EDIT : Si vous savez pas quoi écouter quand vous marchez vite...

Hey ! Mindfuck du soir bonsoir !


L'inconnu !

Ces dernièrs jours j'ai re-regardé quelques interviews développement perso / bonheur / loi d'attraction et toutes ces conneries qui m'avaient beaucoup aidé y'a trois ans.

Ce soir je me suis souvenu qu'au début de mon premier journal, peu après mon premier chagrin d'amour, je me répétais souvent la phrase suivante :
J'ai eu ce que je voulais, à savoir, ne pas savoir ce qu'il va se passer. Je plonge dans l'inconnu, donc, tout est possible !
Aujourd'hui, je suis dans une situation stable, régulière et confortable. Une situation contrôlée et connue quoi. Et je ne me sens pourtant pas aussi épanoui qu'autrefois. Alors j'ai un peu joué avec cette idée.

Et si... Je n'étais pas dans une situation connu mais dans l'inconnu total ? Et si... Je m'étais simplement convaincu que j'étais dans le connu, parce que je m'étais donné à fond pour ça et que par nature, l'inconnu fait peur ?

Mais mon boulot, ma coloc, ma routine, tout ça m'impose une situation connue non ?

Imaginons que non. Disons que je vis dans l'inconnu, disons que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il va se passer demain, après-demain, dans une semaine ou dans un mois. Alors là ça fait un peu peur (bof), et même, ça frappe mon égo (surtout) car j'ai du faire un sacré travail sur moi pour trouver cette situation et qu'elle me plait bien ! Ca va à l'encontre de comment je vois ma vie.

Mais, good thing, ça m'ouvre la porte à "puisque je ne sais rien, tout peut arriver". Et là je peux retrouver l'excitation d'être demain, ou après demain ou dans un mois.

Donc en résumé je devrais me mettre à penser que mon confort est factis car ma situation, que je crois connue et que j'ai voulu, ne l'est enfait pas, pour finalement m'ouvrir la porte à de nouvelles choses et m'épanouir plus dans cette vie.

Wait whuuuuat !? Et dire que j'ai arrété la weed...

Pour donner des chiffres, j'ai fumé l'bédo quatre fois un ou deux jours depuis le 24 décembre, uniquement en weekend avec des potes, contre plusieurs fois par jours tous les jous avant ça.
Et pour me gonfler encore un peu l'égo, j'arrive à me tenir à la cigarette élecronique. Deux ou trois soir par mois je clope avec des collègues en buvant des bières en terasse, sinon, c'est vopoteuse.


Le bise réflective.

Hello ! Tu m’avais manqué petit journal. Mais je ne t’ai pas oublié, en réalité j’ai même beaucoup pensé à toi. Aujourd’hui je t’écris à nouveau. Alors quoi de neuf ?


Un dimanche, deux cafetières et une bière !

C’est le résumé de ma mâtiné. Qu’est-ce qui change des autres jours ? Ce matin je n’ai pas peur d’ouvrir mon journal et de fouiller un peu au fond de moi. Faire un point, je pense que c’est le bon moment. Cette peur d’ouvrir mon journal vient du fait que je n’ai rien de spécial à raconter. Pas de filles, peu de soirées, ni de grande aventure en approche.

Mais est-ce que ma vie se résume à ça ?

Non, je ne crois pas. Cette longue période de calme, de désintérêt vis-à-vis de la gente féminine et de passivité, est une expérience en soi. Il m’a fallu un moment pour m’en rendre compte car jusqu’ici mon mode de vie était plutôt nomade, riche en nouvelles rencontres et parsemé d’expériences furtives. Aujourd’hui je vois de loin que j’ai passé huit mois dans un schéma cadré et régulier, et avec le recul, je vois une certaine évolution. Voir cette évolution est une délivrance ; cela veut dire que j’ai avancé, j’ai vécu une expérience là où je pensais perdre mon temps. Par exemple je connais une chose de plus ; la misère sexuelle. Certes j’aurais préféré connaitre l’abondance. Mais tout est bon à prendre, maintenant je n’ai plus peur de passer de longs mois sans baiser et j’ai appris, avec beaucoup de mal, à ne plus évaluer mon épanouissement, ma valeur, ma qualité de vie, au nombre de nanas que je choppe. En fait, en ce dimanche matin, je vis ma meilleure vie (expression récupéré de ma petite sœur en pleine adolescence). Je prends mon temps pour écrire un peu, sous le soleil avec une bonne musique, j’ai des colocs super cool avec qui on prévoit notre après-midi. Et ce confort est apaisant, pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas mettre un peu de côté ma soif d’aventure, d’inconnu, d’échappatoire, et profiter simplement de ce que j’ai ?


My lovely addictions.

Vous le saviez déjà mais un rappel n’est pas de trop ; j’aime la weed et la weed me fait mal. C’est un fait, je l’ai accepté : j’ai un terrain trop propice aux addictions pour gérer la beuh. Ces derniers temps, après un gros mois d’arrêt, j’ai changé mon mode de consommation, pas pour le mieux mais pas pour le pire non plus. C’est-à-dire que je fume pendant une ou deux semaines, et que j’arrête pendant deux ou trois semaines. Quand je dis que je fume, c’est que je fume deux ou trois pétards après le boulot, et quatre ou cinq pendant mes jours de weekend. En somme, je suis tout le temps sous emprise et je ne fais rien. Ensuite, j’arrive à cours de weed, je me sens soulagé de ne plus en avoir, je profite de mon temps libre (en écrivant dans mon journal par exemple). Ce mode de consommation est aussi rythmé par mes allers-retours sur Toulouse. C’est là qu’est mon fournisseur et je ne veux pas en changer, je ne veux surtout pas trouver quelqu’un aussi compétent dans le milieu que lui sur Bordeaux. Ce rythme de consommation me fait prendre conscience de la différence entre la personne que je suis quand j’ai de la weed, et celle que je suis quand je n’en ai pas. Je ne sais tout simplement pas me contrôler vis-à-vis de ça et la seule solution pour moi est de ne pas en avoir et de ne pas y avoir accès. C’est dommage car Marijuana je t’aime de tout mon cœur, mais tu me transforme en animal et me bouffe la vie.

A la différence d’il y a quelques mois, les périodes ou je ne fume pas se rallongent peu à peu et deviennent plus fréquentes. Le fait est que je fume quand je rentre sur Toulouse, car c’est ce qu’on a toujours fait avec mes amis de longue date. Mais eux aussi, leur vies changent et ça nous envois tous dans des directions différentes.


Mes amis, éclatés !

Non je ne parle pas de l’état de notre cerveau. Je parle de notre groupe, à mes amis et moi. Un chapitre sur eux est bien nécessaire car la dynamique ce groupe à étonnamment changé sans que l’on s’en aperçoive. 2020 a encore frappé !

Tout d’abord, le grand cercle social que j’ai présenté il y a trois ans dans mon premier journal, des amis de longue date, ne sont aujourd’hui plus que de vagues connaissances. Le grand groupe que nous étions a formé en son sein deux noyaux distincts. Je nommerai : les Insiders, et les Outsiders. Je ne dirais pas que les Insiders formaient le centre du groupe et les Outsiders tournaient autour. Mais plutôt que les Insiders avaient plus tendance à se mettre en couple entre eux, à sortir uniquement dans le village et entre eux, tandis que les Outsiders étaient plutôt du genre à sortir en ville avec des potes de potes, à voyager, à s’aventurer hors du village. Mais ça j’en avais déjà parlé.

La dernière fois que je me suis vraiment senti faire partie de ces deux groupes, c’était avant mon voyage au Canada. Il y a presque deux ans maintenant. Ensuite je suis parti six mois, puis neuf mois. Cela a vraisemblablement suffit aux Insiders pour tourner la page. Ils ont pris l’habitude de faire leurs soirées sans les autres, sans moi également et à mon retour j’ai été plutôt surpris de constater que la place que j’occupais dans ce groupe avait quasiment disparu. C’est à peine s’ils répondent aux messages. Je ne peux pas dire que je ne leur en veux pas, mais je n’exprime aucun désir de partager à nouveau des moments avec eux.

Cela étant dit, mon groupe d’Outsiders auquel j’ai toujours appartenu démontre une solidité inégalée en dépit des contextes de vie de chacun. S’il vous plaît, un tonnerre d’applaudissement pour notre Guytk favori, ce toco de Nuno et le bon vieux Dadou ! Oui, ces trois potes sont ceux que j’ai gardés à travers les années, les voyages et les complications. Sauf que nous grandissons tous, et cette année est celle qui a éclaté notre groupe, notre bonne vieille dynamique… Guytk vit avec sa copine et travaille pas loin de Toulouse, ça lui laisse le temps de faire quelques sorties le weekend mais sa vie de couple rend les choses un peu différentes. Dadou est parti suivre sa copine en plein centre de la France et travaille principalement les weekends. Et mon Nuno d’amour… C’est celui que j’ai le plus fréquenté ces derniers temps, pour le meilleur et pour le pire. Il est rentré vivre chez ses parents après un deuxième échec scolaire et ne trouve rien à l’intérieur de lui qui lui permette d’aspirer à une vie d’adulte.

Nuno, je lui accorde un paragraphe car c’est un pan de ma vie que je ne peux pas nier. Nuno est dans une situation de merde, qu’on se le dise. 25 ans, pas de diplômes, aucune expérience professionnelle, pas de talent particulier à part celui de connaitre l’histoire de One Piece par cœur - à un niveau d’historien. Et le gâteau sur la cerise, bien plus accro à l’herbe que moi. Il vas sans dire qu’il éclate tous les records de traversée du désert à lui tout seul. Lui en parler, lui donner des pistes, se cotiser pour qu’il vienne en weekend avec nous sans payer, on l’a fait. Ça ne change rien ; il ne veut rien entendre quant à sa situation, il se braque, il s’enlise dans le confort d’être un prince chez ces parents. Le dernier job qu’il ait trouvé ; nourrice pour un dealer du coin. Ça lui permet de fumer à l’œil sans travailler. Du coup ben je le vois quand même mais c’est lourd de savoir qu’a part fumer il ne peut / veut rien faire. Avec Guytk on a été très présent pour lui ces derniers temps mais petit à petit on se rend compte de notre impuissance. Je ne sais plus vraiment comment lui venir en aide. Mais c’est mon pote, donc quoi qu’il en coûte je serai là pour lui, même si c’est pour partager sa vie d’ermite au lieu de lui faire découvrir la mienne. Si entrer dans son mode de vie est le prix à payer pour être avec lui, ben qu’il en soit ainsi, je l’ai choisi comme ami, je ne le lâcherai pas. Quoi qu’il en soit, je peux faire un gros lien entre Nuno et ma consommation de weed dans un mood dépressif.


Karakuri dans ta face jeune padawan !

Ne cherchez pas de sens dans ce titre.

Alors au boulot ça change de jours en jours. Avant le confinement je commençais à prendre de gros projets dans la gueule. Ce qui m’allait très bien car c’était l’occasion de relever des challenges d’ingénierie et de faire mes preuves auprès de mes supérieurs. Et ça se passait très bien ! Puis est venu le confinement et comme un gros malin je suis rentré à Toulouse. Le télétravail étant quasi-impossible vu mon poste, j’ai été rappelé sur Bordeaux au bout d’un mois de confinement. Durant tout le deuxième mois du confinement j’ai donc adopté un deux-trois jours par semaine qui se passait très bien. De belles réussites en termes de soutien dans l’entreprise et des heures sup à n’en plus finir qui démontraient de mon implication dans la boite.

Le confinement arrivant à sa fin, je me suis remis à croiser mon boss (ou Dieu pour les intimes). Et avec lui revinrent la pression et une touche d’ambiance de merde s’installât peu à peu. C’est fou comme tout le monde s’entend bien et bosse bien dans la boite, mais il se démerde pour être le point noir que tout le monde déteste. C’est son boulot certes, et vu la situation actuelle je comprends qu’il soit sous pression, mais quand en une semaine il arrive à faire pleurer deux nanas dans l’entreprise c’est limite du harcèlement. Enfin, tout le monde en prenait pour son grade et bien sûr vint mon tour. Mon petit baptême quoi. Alors qu’il m’avait quasiment ignoré depuis mon entrée dans l’entreprise, quand j’ai senti son ton agressif je n’ai pu m’empêcher de me mettre sur la défensive et d’être impertinent. C’était la première fois qu’il me parlait sur ce ton et je n’étais pas prêt à ça. Alors bien qu’il eut eu raison sur le fond, j’ai répondu au tac au tac et de manière à le défier. Le message que tous les jeunes travailleurs veulent faire passer à un supérieur chiant : « T’as beau être mon boss, tu te calme dessuite ».

Résultat : c’est pas passé ! Oui, il mets des raclés à tout le monde depuis plusieurs années, c’est pas moi qui vais l’intimider. Donc le soir venu, il a réuni l’équipe pour nous passer un savon sur un projet qu’on avait foiré – mérité le savon, je ne conteste pas ça – mais il a bien mentionné à deux reprises que si je ne changeais pas ma manière de réfléchir il allait me virer. Alors je sais pourquoi il a dit ça, je sais que la remarque que j’ai faite va à l’encontre de ce qu’on veut établir dans la boite. Mais come on ! On m’attaque je me défends. Et oui c’est difficile de fermer ma gueule même si c’est lui qui me paye. Mais le monde est fait ainsi et tous ceux qui bossent pour des patrons savent que tant qu’on a pas fait ses preuves et qu’on est remplaçable, il vaut mieux se taire et faire profil bas.

Donc voilà, j’ai pris un soufflons par mon boss devant tous mes collègues, et je dis merci au masque et à la visière qui m’ont permis de camoufler mes émotions et garder la distance entre cette personne assaillante et moi.

Et malgré ça j’adore mon job. Du moins jusqu’à la semaine dernière. Vu la situation actuelle notre mode de fonctionnement change et mes supérieurs m’ont placé en production (alors que j’ai un contrat cadre d’ingénieur), avec des horaires en 2x8h, c’est-à-dire que je fais 5h30 – 14h en production toute la semaine tandis que d’autres ; plus anciens, ont des horaires normaux en bureau d’étude. Alors je comprends que ça répond aux besoins de l’entreprise mais vu les gens qu’ils ont mis en production je le ressens un peu comme une punition. C’est parce que je galère trop à gérer les dossiers et que je fais encore beaucoup d’erreurs de conception. Alors mon rapport à mon taff a changé ; moi qui était reconnaissant de l’opportunité que l’on m’offrait, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est qu’un moyen de gagner ma vie, que je n’aurais aucune évolution envisageable dans ce domaine car je ne suis simplement pas fait pour ce métier (à des niveaux supérieurs). Enfait, je ne suis pas fait pour l’entreprise, je le vois bien. Il y a ceux qui sont bons et passionnés ; ceux qui sont bons sans en faire trop et ceux qui font de leur mieux pour être juste bon. Et je fais partie de la dernière catégorie. J’arrive à être bon mais je me sens au max de mes capacités. Je fais je mon mieux pour progresser mais je fais toujours un paquet d’erreurs.

Anyway, ce revirement de situation au boulot m’a délivré d’un poids : mon job n’est pas si important que je ne le pense, mon job n’est pas mon avenir. Et mon coté fuck off jemenfoutiste commence à refaire surface. Durant ce confinement j’ai tout de même postulé à deux volontariats internationaux, au Japon et en Thailande, qui m’ont rapporté des entretiens. Entretiens sans succès mais ça m’a fait un bon entrainement et j’ai pu identifier des points à travailler pour les prochains entretiens. Je pense aussi que le fait que les frontières Européennes soient fermées m’aide à me sentir bien dans mon boulot. Je n’ai plus cette option de me dire : « Pourquoi je partirai pas demain (plus trois mois de préavis) ? ». Du coup je prends mon temps pour postuler, me projeter, explorer les options et surtout, attendre d’en avoir réellement envie.

Ce que je souhaite le plus pour mon prochain lâcher prise, c’est de ne le faire ni pour une meuf, ni pour trouver le bonheur, ni par burn out mais simplement car c’est le fruit envie profonde et d’un projet mûrement réfléchit. Je ne veux plus partir pour les mauvaises raisons. Ce qui nous emmène au point suivant : je ne partirais pas tant que je ne serais pas totalement épanoui ici. Bam !


Des airs de printemps.

Après avoir attaqué le perso, les amis, les voyages et le pro, il est temps de passer aux meufs ! Alors ce chapitre sera très court puisqu’il ne s’est rien passé depuis la dernière fois. Et la dernière fois il ne s’était rien passé depuis l’avant dernière fois. Tout ça pour dire que c’est le vide sidéral.

Alors je dirais juste dans ce chapitre que depuis le confinement j’ai comme repris (un chouilla) du poil de la bête. Comment vous dire qu’avoir des coloc féminine me permet de temps en temps de me lâcher dans la taquinerie et le jeu sans avoir la pression du terrain. Alors bien sûr ce n’est rien comparé à ce qu’on pratique à l’extérieur mais c’est un début ! Un re-début, car je me souviens bien du temps où j’abordais des filles dans Toulouse, ou j’arrivais contre toute attente à attirer les filles qui me plaisaient et à être un mec attirant. Depuis le Canada, Misa et le Japon, j’ai perdu ce mec-là. Ben voilà, il est temps de le retrouver. Je sens que j’en ai enfin l’envie. Je me sens à nouveau assez bien dans ma vie, mon job et mon relationnel pour aller avec légèreté me présenter à ces dames. Et surtout, j’en ai le mojo.

Point en prime, en huit mois à Bordeaux, je suis invité pour la première fois à une soirée ! C’est une pote d’une de mes coloc qui m’invite chez elle, bon elle est en couple mais c’est déjà ça d’être invité à une soirée ! C’est l’occasion rêvé de construire un peu plus mon cercle social qui se résume aujourd’hui à : mes colocs, mes collègues et mes amis de Toulouse. A côté de ça j’ai fait une fixette sur la seule fille qui m’attire en ce moment. Eh oui je le sais bien ; la pénurie sexuelle entraine facilement l’obsession et vu que la boulangère est la seule fille inconnue à qui je parle régulièrement, je n’ai pas pu ne pas me faire de films avec elle.

Alors j’abuse un peu quand je parle d’obsession car j’ai clairement conscience d’être en chien et d’avoir l’impression qu’il se passe un truc parce que c’est la seule fille que je connais. M’enfin, je la joue quand même normal, ça doit se voir qu’elle m’intimide mais je ne me prends pas la tête quant à lui proposer un date ou non.

Elle a un copain. Non, elle a mentionné un mec et je ne suis pas vraiment sûr d’avoir entendu « copain » ou autre chose. J’étais perdu dans le regard de cette mousse au chocolat qui allait me servir de dessert. Mais me relance souvent quand je m’apprête à sortir de la boulangerie. Elle est toujours contente de me voir et on papote à chaque fois un bon moment. Peut-être qu’un jour je lui proposerai un petit verre au bord du lac. Tout en restant assez léger et détacher. Je vais me servir de ma lassitude vis-à-vis de la gente féminine pour ça. Enfin, j’ suis quand même passé aujourd’hui et entre 4000 occasions de l’inviter j’ai réussi à ne pas le faire.


C’était tout pour le moment. Espérons que je revienne vite écrire par ici !

P.S. : J'ai lâché l'apprentissage du Japonnais par manque de motivation.
P.P.S. : Je me suis acheté un synthé à la place et je reprends l'apprentissage là ou je m'étais arrêté !

La bise à un mètre les poulets !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 25.05.20, 21h01 par Bumble

Un matin, un pc, une terrasse et une bonne playlist Dooz Kawa et compagnie ! Toujours le même rituel !


La pâtisserie.

Mes colocs sont super et je suis fait pour vivre en troupeau !

Il y a quelques jours j'ai eu un date annulé à cause de la météo (j'y reviendrai plus tard car c'était un 2ème date héhé). Du coup bah j'était tout frais, tout mojoté, tout excité mais il pleuvait et j'avais toute la journée à remplir. C'est ma coloc en télétravail qui en a fait les frais. Et fatiguée de me voir tourner en rond et lui raconter des conneries elle m'a dit : "Hey. Tu t'ennuies ? Tu veux pas faire des financiers et arrêter de me casser les couilles ?"

Trop bonne idée, en plus j'en ai jamais fait ! Bon, comme je suis super nul en pâtisserie (parce que c'est de la cuisine précise), ça m'a pris 2 heures au lieu de 30 minutes. Mais c'était super cool, j'ai appris un truc et tout le monde s'est régalé.

Cette anecdote n'a d'autre utilité que d'introduire le fait qu'il se passe un truc étrange entre la pâtisserie et moi en ce moment. D'ailleurs il faut que j'aille faire un truc avant de finir ce post.

...

Je me suis rendu à un date Tinder récemment.

english; date, n.m. : Pratique disparue de ma vie il y a fort longtemps.

On se retrouve en bord de ville avec une bouteille de rosé dans le sac, direction un coin d'herbe. Tout se passe très bien et on se trouve pas mal de points communs, notamment au sujet de l’auto-stop et du voyage.

J'ai pris grave du plaisir à ré-appliquer les bases apprises ici il y a longtemps. Elle se sentait à l'aise, il y avait de la légèreté, de la conversation et même pas mal de taquinerie !

Au final on décide de s'acheter une autre bouteille de vie et pour éviter de devoir conduire bourré on décide de la boire pas loin de chez moi, y'a le tram à côté de toute façons.

Cette nana n'était pas du tout le style de fille qui m'attire au premier coup d’œil, mais à mieux y prêter attention... Mais elle est grave sexy ! Puis j'ai toujours eu ce petit fantasme de coucher avec une black.

Vu qu'on était bien dans notre lancée, on n'a pas eu besoin de finir l'autre bouteille pour passer le reste du crépuscule à se rouler des pelles dans l’herbe. On a fini par aller chez moi pour une nuit bien agitée et le réveil boulot à 4h30 du mat' a fait très très mal.

Ah j'allais oublier : elle est pâtissière !


La cave du boulanger.

Je suis allé rendre visite à mon cousin qui était de passage sur Bordeaux dans la semaine. C'était très cool et j'ai pu rencontrer deux de ses amis, dont le mec qui l'hébergeait ! Celui-là est boulanger. On a bien bu et je me suis fait bien pote avec ce gars-là. Du coup je suis passé le voir cette semaine comme ça.

Je rentrais de la grimpe alors j'étais KO, ajoutez à ça qu'on a bu un verre et un peu fumé. Au final il m'a raconté des choses hyper personnelles sur lui et m'a dit qu'il était content de m'avoir rencontré parce que j'étais un bon gars ! Et surtout parce qu'on était défoncé je pense. Mais voilà, ce mec, bien qu'un peu louche, est super cool et j'ai envie de le connaître plus.

Mais après il m'a montré sa cave, où il a installé un méga sound system. Alors je trouve ça absolument génial et j'ai trop envie d'y retourner ! Mais il s'est avéré qu'à ce moment là je n'avais pas du tout envie de me retrouver défoncé dans une cave à écouter de la psytrance avec un presque inconnu. Chose que d'habitude, je ferais volontiers ! Mais la j'ai eu une alarme de fond qui me signalait : "Danger ! Prudence !".

J'ai très possiblement tapé une parano à cause de la weed et de la fatigue. Mais bon je lui ai demandé de remonter et je suis parti, un peu déçu de ma réaction. On s'est dit qu'on se capterait à nouveau mais c'était super gênant comme moment. Genre il s'est ouvert à moi ou il a juste été naturel et moi j'ai pas assumé autant d'intimité d'un coup. Faut dire que c'est chelou de montrer ta cave à un type au deuxième date (amicalement parlant) !

Vous en pensez quoi ? Parce qu'autant je me sens en confiance en date avec une fille, autant j'ai l'impression de faire n'importe quoi en "date pour devenir pote".


Les pains me parlent.

Non. Pas au premier degrés, bien-sur. Je sais que j'suis chelou mais je ne discute pas encore avec les baguettes de pain !

C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.

J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.

J'y suis allé entre moi et moi pour en finir avec cette histoire. Ca m'a rendu ouf de constater qu'a force de me défiler ça fait maintenant plusieurs mois que cette fille me plaît et je n'ai toujours rien initié.

Alors j'arrive à la boulangerie, confiant. Sa collègue me fait salut à travers la porte et m'adresse la parole dès que j'entre !
Collègue : Hey ! Tu viens au bar ce soir ?
Moi : *Pris au dépourvus* Hein ? Ouais grave ! T'y vas toi ?
Collègue : Ben j'y vais à 19h ! Mais genre, viens si y'a tes collègues.
Bon, elle l'a pas dit comme ça mais c'est comme ça que je l'ai compris.

Après que sa collègue m'ait encaissé, la boulangère vient naturellement me taper la discute sur le coté du présentoir. On papote rapidement, je veux lui demander si elle viendra au bar ce soir mais je me rends compte qu'elle ne me laisse pas en placer une. J'aime bien ça en général mais la c'était important.
Moi : Et tu viens au bar toi ce soir ?
Elle : Ah non ce soir j'peux pas j'ai un truc.
Bla, blabla... Netflix.. Bla bla... Belle soeur.. Blabla...
Moi : Bon, si ça t'intéresse on peux aller au bar un de ces jours, ou au lac pour se poser !
Elle : *A arrêté de sourire* Ehuu, ouais bah j'verrais avec ma collègue si je viens au bar un jour.
Moi : Ah ça roule ahah ! Merci, à bientôt !
Bon, ça s'est pas tout à fait passé comme dans mes films ! D'un autre côté c'est pas plus mal parce qu'on aurait fini sur la table à pâtisser et je crois pas que ce soit socialement accepté pour l'instant. M'enfin, j'ai fait un pas vers elle, j'ai assumé mes intentions. Que ça marche ou que ça marche pas, l'exercice valait le coup !

Wait what !? Boulangère : "..bla... belle soeur... blabla..."

Meeeh, ça m'aurait étonné qu'elle soit célib de toute façons. Mais elle ne mentionne jamais aucun copain et pourtant on parle assez régulièrement de nos vies respectives. Bref !

Me voilà entouré d'une pâtissière, d'un boulanger et d'une boulangère ! Sympa non ?


Summer trip !

J'ai un petit voyage de prévu dans deux semaines. Kaj et moi on se retrouve à Athènes pour visiter la Grèce et se rentre en Italie en bateau-stop ! Une expérience inédite que Kaj à l'intention de publier sous forme d'un petit reportage sur le voyage en stop en temps de crise. Waaaw il me tarde trop ! Mais je n'ai encore rien préparé à part un billet d'avion allé et ça arrive vraisemblablement à grand pas !

Sinon pour le reste de l'été je suppose que ce sera travail habituel et trucs habituels. Finalement j'comprends la proposition, sérieuse, de Kaj, de partir sur la route avec elle pour un voyage de plusieurs années. Mais c'est pas le moment, je veux continuer à bosser ici et me développer dans mon travail !

Elle ira quand même, elle est pas du genre à attendre les autres pour vivre !

Il me tarde de voir comment sera cette petite aventure avec Kaj !


Pas la bise !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Yeah ! le 05.07.20, 22h24 par Safrania95

Yo Valll !

Comment tu fais pour palier à ta tendance à l' << inaction >> ? Tu dis avoir du mal à te motiver à aller parler à la fille qui te plaît. D'où penses-tu que ça vienne ?

Je te demande ça car j'ai un peu le même problème et je me demandais de quel oeil tu voyais ça !

Sinon tes aventures sont cool ! Tu as l'air d'avoir une vie intéressante !

Bon courage pour la pâtisserie :mrgreen:
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Hello ! Comment ça va ?

J'ai pas trop d'inspi pour écrire aujourd'hui mais j'ai quand même un paquet de trucs à poser sur papier. On va y aller dans l'ordre chronologique et peut être qu'en écrivant, les mots viendrons d'eux-mêmes. Mais d'abord, répondons à Safrania95 ! Mec, si tu savais... T'es le premier signal extérieur sur mon journal depuis des lustres et ça fait plaisir de se savoir lu, même si c'est par une seule personne !

Pour palier ma tendance à l'inaction envers la gente féminine - et c'est vraiment de l'inaction à ce niveau - ben, je fais exactement comme j'ai dit dans mon dernier post.
C'est juste que je pense un peu trop à la boulangère en ce moment. Celle dont je parlais dans le post précédent, pas la pâtissière réunionnaise. J'y pense et je me dis presque tout les jours : "La prochaine fois tu l'invite." et ça n'arrive jamais.

J'ai conscience que le blocage vient de l'inaction. C'est quand j'ai commencé à agir que je me suis débloqué la première fois. Et comme j'en ai eu marre de me tourner et retourner la tête à ce sujet, j'ai pris 2 balles, ma caisse et j'ai tracé à la boulangerie.
Pour éclaircir je dirais que ça se passe en 3 étapes :

1) Intêret : Il faut savoir éveiller en soi de l'intérêt et de l'attirance envers une personne pour se donner un début de motivation.
2) Prise de conscience : Il faut prendre conscience que repousser l'action c'est simplement ne pas agir. Et on peut repousser 10 ans si on veut. Prendre conscience que malgré tout les remues méninges on n'a encore rien fait nous mets sur la seule voie possible, agir.
3) Action : Tout simplement.

En vrai c'était pas grand-chose comparé à ce qu'on voit ici et même comparé à ce que j'arrivais à faire sur ma dernière année d'études, mais l'inaction mène à l'inaction et l'action pousse à l'action, preuve plus bas.


Des soirées agitées !

Avec le soleil revient l'énergie, la libido et les soirées ! Me voilà un vendredi soir au bar avec les collègues (beaucoup d'entre eux). Et qui j'aperçois au loin, la team des boulangères. Parmi elles, il y a ma bête noire. Celle à qui j'avais proposé un date quelques jours auparavant, m'observe discrètement à intervalles réguliers. Je fais mine de n'avoir rien vu, tout comme elle après tout. Un peu plus tard la pluie m'a contraint à venir sous la pergola à coté de sa table. Et comme un connard :
Val : Ooooh ! Mais vous êtes là vous ?!
C'est très bien passé et j'ai commencé à bien tcharrer avec elle et sa collègue. Au bout d'un moment sa collègue me propose de me donner le numéro de sa copine ! Mais ouiii je veux. Sauf que sa copine, la boulangère sexy, me raconte qu'elle est en couple depuis 7 ans et que son mec la flique comme pas possible parce qu’elle l'a trompé pendant de longs mois. Et à côté de ça elle me dit qu'en coloc j'ai pas de liberté ! Bref, la soirée se passe, un de mes collègues en charognard s'assoit carrément entre elle et moi sans même leur avoir dit bonjour, et comme d'hab je finis chez un collègue. C'était cool, jusqu'à ce que je quitte le bar et cette belle dame.

Je suis quand même assez content d'être allé les voir et d'avoir sorti un petit jeu de dragueur encore trop poli. C'est un autre petit pas vers le décoincement.

J'ai profité d'autres soirées avec ma coloc pour aller en bar dansant (bar qui s'est pris un arrêté municipal d'ailleurs). Et lors de ces soirées j'ai rencontré quelques meufs avec qui j'ai pu me lancer hors de ma zone de confort. Dans le lot ; on m'a offert des verres, une nana bourrée m'a bien chauffé mais selon ma coloc elle chauffe 15 mecs par soirée (notez que j'ai rien contre ça, c'est juste qu'au moins je ne me sens pas pisser plus haut que mes confrères masculins). Puis à une autre soirée c'est sa copine qui est venue danser super chaudement avec moi et me prendre par les mains et m'enlacer, jusqu'au moment où elle décide d'aller voir son crush dans un autre bar. Yess, j'adore ces meufs. Non mais sans déconner ça m'a fait un peu chier. Heureusement que j'en ai un peu rien à foutre assi. Bref, quand je baiserai un peu plus je serai surement plus relax vis-à-vis de ces comportements-là (quand la fille veut juste tester son pouvoir de séduction). Là aussi ma coloc m'avait prévenue : "Te fais pas de films Val, elle fait ça tout le temps".

Hey, je garde mes remarques pour moi. Enfin, j'essaye ; c’est bien d’avoir de l’ambition mais à un moment sache que t’es pas Rihanna meuf, traite moi - et les mecs en général - comme ton égal ! Et ça m'emmerde de penser ce genre de chose parce que je sais que c'est pas ça avoir un mood léger, cool et relax. Là c'est plutôt avoir un mood de frustré. J'dirais juste que draguer et me faire approcher par ces meufs là (celles qui veulent plaire à tout prix), c'est pas pour moi. Cassez-vous la prochaine fois.

Anyway.


Greece, part 1 : Kaj' ! We're in Athens !

Enfin je remonte dans un avion pour rejoindre ma best travel buddy à Athènes ! Je vais pas détailler trop les activités mais sachez qu’une pandémie c’est le meilleur moment pour visiter des monuments généralement blindés de monde. A côté de ça la vue des commerçants en situation critique et la misère des réfugiés du moyen orient brise le cœur et rendent les problèmes de notre monde plus réels que sur le net ou au petit l’écran.

Donc on a passé trois jours à visiter Athènes sans avoir de plans pour la suite, c’était extra mais fatiguant et il se trouve qu’être tout les deux 24 heures sur 24 commençait à nous peser. On a eu des moments d’agacement qui devenaient peu à peu réguliers.

La veille du 4ème jour, jour où nous étions supposés prendre un bateau pour partir on ne savait pas où, on a saturé. Je la soulais et, elle me soulait aussi (chacun intérieurement) ! Sauf que, ce soir-là, on a rencontré un mec et une nana en regardant un super coucher de soleil sur la ville. Il s’est avéré que Kaj’ s’est super bien entendue avec la nana - qui me sortait par les yeux à jouer la princesse – et moi je me suis super bien entendu avec le mec ! Sa soirée avançant, il était clair que Kaj’ et moi n’avions pas les mêmes plans et envies. Je lui avait glissé l’idée de partir chacun de notre côté mais nous n’avions rien convenus.

C’est le lendemain que je me rends compte qu’elle est partie sans même me prévenir. Bon, j’ai envoyé un message par politesse, disant que je me barrais pour prendre un bateau en direction des Cyclades. Elle m’a répondue en m’expliquant que j’avais parfois été méchant avec elle dans ma façon de parler. Et je reconnais que j’ai parfois été sec et trop direct avec elle quand on ne se comprenaient pas ou qu’on n’arrivait pas à s’accorder sur un sujet. Il m'arrivais parfois de la trouver hypocrite et fausse et j'avais beaucoup de mal avec ça. Je lui ai présenté mes excuses et lui expliqué que ce n’était pas mon intention de la blesser, c’est juste que je ne me rends pas toujours compte de mes mots. On s’est dit que c’était très bien comme ça et qu’on se reverrait volontiers, mais pas pour plus de 48 heures d’affilées !

Quel soulagement ! C’était comme avoir une meuf mais sans le sexe et surtout, sans l’avoir choisi !


Greece, part 2 : It looks like a three-hours hike.

J’ai rejoint le mec rencontré la veille et on est aussitôt partis sur une des îles à l’est de la Grèce. Apparemment l’île la moins touristique des Cyclades. J’y suis resté quelques jours durant lesquels on a bien rit, bien parlé mais surtout bien marché ! Y’avait ce sommet de montagne qu’on pouvait voir très clairement depuis la côte. Et ayant tout les deux un grand amour pour la nature et les points de vue, on se chauffe pour y grimper.

Con comme des évangélistes en croisade, on se dit :
Booh… à vue… y’en à pour une heure et demi allé, une heure et demi retour ! On sera à la plage avec un kebab, une feta et une bonne bière pour 13 heures !
- 5 heures plus tard –
Aaaah putain ! Enfin au sommet !
Donc on s’était bien plantés dans nos estimations, heureusement on trouvait des points d’eau assez régulièrement. La beauté des roches et falaises nous redonnait quand-même beaucoup d’énergie. Et n’apprenant rien de nos erreurs, on aperçoit un autre pic un peu plus loin.
Booh… En vrai… C’est à 40 minutes de marche ça !
- 2h plus tard –
Aaaah putain ! J’ai faim !
Donc il est 17 heures, on à la dalle parce qu’on gambade depuis 7 heures dans la montagne, on a presque plus d’eau et le soleil cogne. Un petit coup de Google Maps est de rigueur (c’est un putain de luxe la technologie quand même). Donc selon la carte nous sommes :
- Au milieu de l'île
- Loin de tout chemin ou route
- A 5 heures de marche de la maison

Duur…

Le retour a été très beau sur la première heure ou on étaient encore dans la nature. Puis il fut très dur sur les trois autres heures à arpenter une route sinueuse, interminable et déserte. Pas une seule voiture en 3 heures ! Oh Jeez... On est quand-même tombé sur un mûrier platane qui nous a procuré sucre, bonne humeur et motivation ! Vers 22 heures, on attaquait la dernière ligne droite et enfin une voiture s’est pointée à l’horizon et nous a pris en stop. Laisse tomber la journée de malade...!

Chose cool c’est que le mec avait un bon appareil photo donc quand il se motivera pour m'envoyer les photos j’pourrais un peu peaufiner mon profil Tinder pour matcher Deborah Ann Woll à coup sûr !


Greece, part 3 : I was made for loving you Athens !

Après mon court mais intense passage sur cette île carrément déserte j’ai voulu faire un tour à Mykonos pour voir un peu. Bah purée j’ai pas aimé la nightlife du tout ! C’est blindé de jet-setteurs, de silicone, de coke et de Louis Vuitton. A l’opposé de mon univers quoi. Par contre j’ai trop bien profité des plages et des paysages là-bas ! Et comme j’ai perdu mon maillot de bain, ben j’suis allé faire bronzer mes bonnes fesses avec les grand-mères naturistes. C’était tip-top !

Mais à part ça j’trouvais que j’avais pas assez goûté aux délices qu’Athènes peut offrir. C’est donc un retour à Athènes pour le reste de mon séjour. J’ai rencontré un Français et un Canadien dès le premier soir et on a finalement passés 4 jours formidables ensembles. On a bien fait la fête, on a bien fait les cons on a bien visité et je suis carrément tombé amoureux de cette ville. Athènes. Sans parler des Athéniennes !

Dans tout ça j’ai eu pas mal de réflexions et de déceptions aussi par rapport aux gens avec qui j’étais. La plupart des mecs avec qui j’était étaient vraiment des types super mais sur certains sujets importants d’actualité ils étaient aux antipodes de mes valeurs. Dans le lot j’ai rencontré un super-facho pro-armes, et un type qui me lâche un « Chacun ses problèmes. » quand on parlait des commerçants en faillite à cause du Covid. Chacun a le droit d’avoir son avis, mais c’était un peu dommage de penser de truc comme : « Ah il est trop cool ce mec. Mais quelle éducation de connard il a. »

Finalement, là où la plupart des rencontres à l’étranger m’inspiraient et me permettaient de m’épanouir, il apparaît que ces personnes se font de plus en plus rare dans mes rencontres. Peut-être ais-je plus de méfiance, plus de valeurs ou plus d'attentes envers les gens. Ou tout simplement : « On attire ce que l’on est. »

Val => Connard ? A creuser.


Qu’importe le lieu, tant qu’on est ensemble !

C’est pas grand-chose mais si t’en encore en vie à 70 piges Val, rappelles toi qu’avec Yo on est monté dans un trou perdu de l’Aveyron pour voir Dadou et Lolo qui bossaient à la pizzeria d'un camping tout pété ! C’était trois jours riches en herbe, en baignade et en déconne.

J’ai aussi revu une pote que je connais depuis plus de 10 ans maintenant ! La sœur de Lolo d’ailleurs. On a passé la soirée ensembles et, bon, cette fille m’a toujours attiré physiquement, mais notre relation a commencé il y a 10 ans et à cette époque la différence d’age entre nous était assez grande. C’est un peu bizarre parce que maintenant j’ai du mal à la voir comme une femme avec qui j’coucherais bien si possible. Je la vois toujours comme la petite Zaza de l’époque et ça me bloque pas mal pour agir. Puis je doute franchement qu'elle ait considéré la question un jour !

Bref, j’ai quand même passé la soirée avec elle et deux bons potes, et j’suis resté pour dormir. Sur le canap’ du coup. Le lendemain on est allé se baigner avec deux amis à elle. En tout cas c’était grave cool de la revoir ! D’autant plus qu’elle déménage sur Paris dans quelques temps, elle pourra m’héberger durant mes séjours touristiques ! Et je risque d’en faire pas mal cette année car…. Je pars vivre à Lille !


Bon allé, fin de ce post car j’ai commencé à le rédiger y’a un mois et que je vis plus vite que je rédige, donc si j’attends d’être à jour, théoriquement, je ne posterai jamais ce post.

La biiiiiiiiiiiise !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Sympa :) le 16.08.20, 20h24 par Jalapeno

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