Chopper des HB9 : Pourquoi ? Comment ?

Derrière ce titre à la fois caricatural et simpliste, je tiens à apporter ma contribution dans un débat qui agite régulièrement le forum.

Ces derniers jours, nous avons eu :

avoir-une-hb-9-vt29731.html

La question aurait pu être résolue depuis longtemps sur un forum dédié à la séduction n’est-ce-pas ?

Ce n’est pas le cas, signe s’il en est que les rapports humains ne sont pas une science exacte. Je trouve cela plutôt rassurant, soit dit en passant. Par ailleurs, j’aimerais apporter au concert d’avis divergents une voix nouvelle et vous faire part du profond changement de paradigme qui a récemment mis mes neurones en ébullition. Espérons que cela invite certains, jeunes ou moins jeunes à repenser en profondeur leurs rapports à la gente féminine.

Dans le topic cité ci-dessus, tout est parti du récit d’une approche pas vilaine. Niaore, l’auteur du post, taquine une fille sur le dancefloor puis s’éjecte un peu tôt sans oser revenir prendre un numéro de téléphone. Dommage. Affaire close. Ce qui est plus intéressant vient dans la suite de la discussion.

Benou a écrit :Enfin, c'est important que tu ne sois pas impressionné par les "HB9". D'après mon expérience, les HB9 et 10 fonctionnent pareil que les HB7/8, et elles sont même parfois beaucoup plus sociables.

Niaore a écrit :Il est vrai que pour le fait de se jeter à l'eau, je ne l'ai pas fait. Les hb 9 sont tellement impressionnantes que le fait de leur parler me fout la chair de poule. J'aimais la faire sourire mais je n'ai pas vu d'opportunités pour aller plus loin. C'était une blonde vraiment comme les californiennes, j'en ai vu des jolies hb mais celle-là. Elle me glaçait le sang.

I/ Les « HB » sont-elles des êtres à part ?

A lire certains passages, on a l'impression que les belles femmes sont des êtres mythologiques effrayants, limite monstrueux.

Les mots qu’on emploie conditionnent notre perception de la réalité. C’est pour cette raison que j’ai pris de plus en plus de distance par rapport aux expressions et acronymes qui ont cours dans la communauté. « HB9 » est un de ces sigles chargé de croyances plus ou moins toxiques. En effet, les femmes deviennent des êtres à part à partir du moment où on les affuble de ce petit nom affectueux et poétique.

Leur beauté les place au dessus du reste de l'Humanité? qu'à cela ne tienne, imaginez les donc en train de faire caca derrière un buisson ou encore façon Ronsard qui les imagine au crépuscule de leur vie:

Mignonne, allons voir si la rose

A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

II/ Le piège de la validation et de la motivation externe

minamimoto a écrit :Le nombre derrière HB sert à quantifier le désir que tu ressens pour elle en terme physique, et la seule utilité de ce chiffre, c'est de mieux faire imaginer aux autres players du forum ce que tu ressens.
Si tu considères que ce chiffre est significatif de la difficulté du game, c'est que tu idéalises la beauté des HBs.

Tout est dit. Voilà un post de qualité qui résume très bien la problématique. En d’autres termes : Est-ce une HB9 parce qu’elle m’attire ou parce que je pense qu’elle attire tous les autres mecs et qu’elle est donc plus difficile à conquérir ?

En 1936, au chapitre 12 de la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, John Meynard Keynes emploie la célèbre métaphore du concours de beauté pour expliciter le comportement spéculatifs des agents sur les marchés financiers. Un journal propose à ses lecteurs d’élire entre 6 photos de jeunes filles, celle qu’il trouve la plus belle. Un gagnant sera à son tour choisi parmi les participants ayant voté pour la jeune fille la plus populaire. Avec de telles règles, nous explique Keynes, les participants, plutôt que de voter pour celle qu’ils trouvent la plus belle, vont plutôt tenter d’anticiper les choix des autres participants afin de voter eux aussi pour la plus populaire. L’élection ne représentera donc pas les préférences individuelles. Ils voteront pour celle dont il pensent qu’elle recueillera la plus de suffrages.

« (…)peut être comparée à ces concours organisés par les journaux où les participants ont à choisir les six plus jolis visages parmi une centaine de photographies, le prix étant attribué à celui dont les préférences s’approchent le plus de la sélection moyenne opérée par l’ensemble des concurrents. Chaque concurrent doit donc choisir non les visages qu’il juge lui-même les plus jolis, mais ceux qu’il estime les plus propres à obtenir le suffrage des autres concurrents, lesquels examinent tous le problème sous le même angle. Il ne s’agit pas pour chacun de choisir les visages qui, autant qu’il en peut juger, sont réellement les plus jolis ni même ceux que l’opinion moyenne considérera réellement comme tels. Au troisième degré où nous sommes déjà rendus, on emploie ses facultés à découvrir l’idée que l’opinion moyenne se fera à l’avance de son propre jugement. Et il y a des personnes, croyons-nous, qui vont jusqu’au quatrième ou au cinquième degré ou plus loin encore. ». JM Keynes

Personne ne niera qu’il y a un peu (beaucoup) de cela derrière l’appelation HB9.

Ce qui nous impressionne, ce n’est pas tant sa beauté que ce que sa beauté implique en terme de compétition (réelle ou supposée) : « Il doit y avoir beaucoup d’autres mecs sur les rangs, ça va être chaud. Je n’ai pas le niveau. » Les autres ont voté pour. Elle devient objet de statut à vos yeux.

Cela nous incite à accorder une valeur supérieure à certaines filles, pas tant parce qu’elles nous attirent réellement, mais parce qu’elle constituerait un signe de statut idéal une fois à notre bras :

Niaore a écrit : Séduire une hb 9 serait pour moi la consécration d'un effort effectué en profondeur.

Ou encore :

“I want a girlfriend who is a model or hot enough to be a fashion model.”

Source: http://www.godofstyle.com/about/

Dans les deux cas, les filles prennent de la valeur car elles sont présélectionnées plus ou moins explicitement… par d’autres hommes. Cela laisse planer quelque chose d’assez homo-érotique sur vos rapports avec elles, soit dit en passant. Beigbeder l’évoquait d’ailleurs dans Au secours pardon en disant en substance que : se balader avec une belle femme à son bras, c’est un truc de pédé. Récemment, lors d'une session de coaching, je vois mon client se renfrogner et réfléchir longuement sans dire un mot. Puis il me sort: "Putain, en fait je drague les filles qui sont censées me plaire, pas celles qui me plaisent vraiment." Passons…

Dans une expérience menée en 1978 auprès de gamins, deux groupes ont été constitués au sein d’une classe. Les gamins du premier groupe se voyait remettre des récompenses lorsqu’ils dessinaient avec des feutres de couleurs (médailles, diplômes etc.) le second groupe, ne recevait pas de récompense. Les premiers ont rapidement consacré beaucoup plus de temps à cette activité, poussé par la perspective d’être récompensés. Ils ont progressé plus vite que les autres… pendant un temps. Dès qu’on a arrêté de les récompenser, ils ont perdu tout intérêt pour l’activité alors que les enfants du second groupe ont continué à y prendre plaisir et à progresser.

De même quand la récompense est extérieure (la consécration de votre game, un diplôme imaginaire remis par FTS pour vos progrès en « game ») les progrès sont de courte-durée. Surtout, ils n’apportent qu’une satisfaction éphémère. Rappelez-vous que si vous voyez, plus ou moins explicitement, la séduction comme une compét… que les gagnants d’aujourd’hui sont peut-être les perdants de demain.
D’où l’expression : « ne pas se reposer sur ses lauriers. » La compétition est une fuite en avant qui vous interdit la satisfaction durable. Voilà pourquoi la validation externe par HB9 interposée est un obstacle à votre épanouissement.

III/ Pourquoi est-ce important de ne pas être impressionné par les HB ?


Quand une fille représente ce qu’on voit traditionnellement en couverture de magazine, une beauté consensuelle en quelque sorte, il est aisé d’y associer l’idée d’une compétition féroce de tous les mâles.

Cela peut avoir pour conséquence de vous amener à vous comparer aux autres, à tous les autres, en injectant au passage tous vos foutus complexes et vos croyances limitantes.
Votre confiance en vous s’effondre. Soit vous adoptez une stratégie de repli i.e. vous ne l’abordez pas. Soit vous y allez et vous faites de la merde. Soit, comme ce fut le cas de Niaore, vous faites du bon boulot mais vous ne vous autorisez pas à conclure. Dans tous les cas, nous avons largement affaire à une prophétie auto-réalisatrice. Par conséquent, votre croyance selon laquelle ces filles sont des êtres à part difficiles à séduire s’en trouve renforcée. Par réflexe presque pavlovien, vous en viendrez à redouter de leur parler en les apercevant. Vous n’êtes pas le seul.

De fait, les belles femmes se retrouvent face à des mecs qui agissent bizarrement occupés qu’ils sont à essayer de contrer les effets débilitants qu’a sur eux son apparence physique. Des lourdauds, des pervers, des timides, elle en rencontre. Y compris d’ailleurs des mecs qui comme vous, sont parfaitement normaux le reste du temps, mais qui deviennent un peu teubé devant elle.

Ces effets que j’évoquais proviennent pour une part de réactions physiologiques destinées à nous mettre en éveil et assurer la reproduction de l’espèce. Je ne vous fais pas un dessin. Hélas, quand les effets sont trop puissants, c’est un peu contreproductif. Pas de secret, une exposition graduelle et régulière pour s’habituer à la présence et à la communication avec de jolies femmes.

C'est déjà bien suffisant pour ne pas y ajouter des interférences liées au sentiment d'être en compétition avec tous les mâles de la planète. C'est juste super toxique.

L'esprit de compétition nique votre confiance en vous.

La première caractéristique des organisations compétitives c’est qu’on ne gagne que si d’autres perdent. Le corolaire, c’est que si un autre gagne, vous êtes baisé.Pression…

La compétition c’est contre les autres prétendants, ou contre elle ?

A force de se convaincre que la séduction est un compét’ voire une guerre (il suffit de voir le nombre de mecs qui citent Sun Tzu sur les forums de séduction) on a fini par considérer les femmes comme des ennemis : pas étonnant que les mecs développent une peur de l’approche dans ces conditions. Des études sérieuses et sans équivoque révèlent que cet état d’esprit compétitif est un moyen sûr de de niquer entre autres votre capacité à être empathique, de réduire la précision de votre communication non verbale, d’être moins sensible aux besoins de votre interlocutrice. Vous allez galérer inutilement alors qu’il est plus facile de converser avec quelqu’un quand on adopte un mode coopératif.

Enfin, si vous sortez avec elle, ce que je vous souhaite, vous risquez de tomber dans le puits sans fond de la jalousie si vous gardez cet état d’esprit.

Voilà pourquoi, régulièrement, vous me voyez militer ici et ailleurs pour une approche beaucoup plus relax et coopérative de la séduction. Mon dernier FR en est, je pense, une illustration.

post304639.html?hilit=budapest#p304639

Je viens de comprendre pourquoi tant d'agitation dans le précédent topic sur les HB9 : pour moi le terme de HB9 représentait clairement une appréciation toute personnelle. D'ailleurs rares sont mes amis qui attribueraient les mêmes notes que moi selon les filles, il y a tant de divergences selon les goûts. Par contre tel que tu le présentes, on dirait que tu penses qu'à chaque fois qu'une personne emploie le terme de HB sur le forum, c'est dans un gros soucis de validation externe et tu écris les trois quarts de ton article à ce sujet.

Saches que c'est quelque chose que je n'ai jamais vraiment remarqué à par chez des gros boulets comme Odacio mais c'est peut-être parce qu'en général je filtre beaucoup les posts que je lis selon le pseudo. Penses-tu qu'il y aies autant de mecs qui drague des filles juste parce qu'elles pourraient faire la couverture de Elle et non parce qu'elles lui plaisent vraiment physiquement ? Ça me paraît d'une connerie inouïe et j'ai bien du mal à le croire. Par exemple quand tu cites Niaore quand il fantasme sur sa Californienne, tu ressens vraiment un besoin de validation ? Parce que moi, avant de lire ton article, je n'y voyais qu'un mec qui essaie de nous communiquer ses émotions en employant sans trop y penser le vocabulaire qu'on trouve ici. Et pourtant j'ai le sentiment d'avoir du flair pour repérer les gars qui sont là pour se la péter.

Enfin bref, pour moi ce qu'expliquait Tulpa et même sa façon de décrire ta propre vision du coaching (comme quoi booster la confiance permet de gagner de la valeur, ou plutôt de ne pas en perdre) me paraît plus utile pour celui qui veut s'attaquer à une très jolie fille du point de vue de la société et qui le reste selon son goût tout personnel.

En revanche, que la société ait modifié notre perception de la beauté féminine, ça c'est un autre débat. Lutter contre, c'est bien, mais c'est pas une raison pour critiquer celui qui a fini par réellement et profondément aimer les mannequins. Que l'origine de son goût lui soit personnelle ou non, s'il aime le physique des mannequins et s'il se pose la question de ce qui lui manque pour parvenir à en chopper, ça me paraît tout-à-fait légitime.

Et autre point : pourquoi seules les filles auraient le droit d'être séduites par le statut social ? Pourquoi un mec n'aurait pas le droit de fantasmer sur le simple fait de niquer une actrice porno ou un mannequin par exemple ? Est-ce vraiment de la validation externe ? Enfin c'est vraiment dur à expliquer parce que je comprends très bien ton point de vue et il paraît totalement logique mais dans ma tête ça fonctionne différemment. Je ne parlerais pas de mannequin pour ma part parce que j'en ai vraiment rien à foutre. Mais une actrice porno par exemple, si j'en nique une je vais jubiler, mais dans ma tête ce n'est pas parce que je m'imagine l'envie d'être à ma place de tout les mecs autour de moi, mais c'est bien parce que je suis en train de niquer une foutue actrice porno et je sais pas, c'est un fantasme. Rien à voir avec la validation externe même s'il n'est pas improbable que je m'en vante après coup.

Je pense que tout le débat sur la difficulté qu'il y aurait à séduire telle fille plutôt qu'une autre tient à la convergence réelle ou fantasmée des goûts masculins: "Tout le monde la veut, elle doit se faire aborder tout le temps donc ça va être plus chaud."

1/ Pas sûr que tout le monde la trouve vraiment inrrésistible
2/ Pas sûr qu'ils osent l'aborder
3/ Pas sûr qu'ils l'abordent bien
4/ On s'en fout qu'elle ait déjà été abordée. Les moches se font aborder aussi. Juste un peu plus tard dans la soirée quand elles sont bourées et que les joiles sont parties.

En fait je pense que vous êtes d'accord et que vos posts sont complémentaires si vous regardez bien ;)

Blusher , y'a une expérience qui pour moi est très parlante qu'il faudrait rajouter , c'est celle ou l'on montre des pièces de 1 dollars a des enfants riche et des enfants pauvres et on leur demande ensuite d'estimer leurs diamètres.

Systèmatiquement les enfants pauvres voient la pièce plus grande que les enfants riches.

Si on transpose aux enjeux de la seduction, je pense qu'on peux arguer que quelqu'un n'ayant pas l'habitude de trainer avec des (jolies) filles mettra beaucoup plus d'affect dans ses échanges avec elle ET ira beaucoup plus systématiquement vers celle donnant l'apparence du plus "high level" là ou quelqu'un de plus détendu choisira plus suivant ses gouts et moins suivant le tour de poitrine.

Just my two cents..

Je suis globalement d'accord avec toi sauf sur un point : celui de la compétition . Ok , celle ci peut avoir des effets néfastes : se mettre la pression / perdre le sens du jeu etc.. Mais parfois , et c'est le cas dans un de mes cercles sociaux , elle est saine . Tout le monde s'apprécie , personne se prend la tête et quand on lance un pari débile du genre " le premier qui la choppe est un dieu " , y'a de l'émulation . Notre complicité est renforcé , on déconne encore plus , bref on est plus efficace . ( Mojo quand tu nous tiens ..)

C'est un peu la même chose quand tu fais des approches en street et quand dans le groupe y'a un mec qu'a toujours pas bougé ses fesses ou chopper un numéro . Quand c'est un mec sans trop de difficultés , que tout le monde le chambre gentiment , bah il se bouge pour avoir un peu de reconnaissance . C'est bête mais c'est comme ca , tout le monde marche plus ou moins à la reconnaissance de ses pairs .

Après je comprends que certains puissent tomber dans une spirale négative .

Du point de vue du mec, je ne suis même pas sûr que ce soit autant rationnel. Je suppose plutôt que c'est plus simplement une baisse de l'estime de soi tout-à-fait injustifiée face à une nana qui plaît fortement, du genre : "elle est trop belle pour moi". Alors peut-être que derrière tout ça y'a quelque chose comme le subconscient qui tourne et qui suit ton raisonnement, c'est pas improbable. Mais je pense que c'est surtout un problème de perception de sa propre valeur. Alors qu'au jour le jour on est loin de se considérer comme une merde, dès qu'on se retrouve face à un missile tout s'envole. Stupide non ? Et pourtant... Avec les autres on se dit qu'il suffit d'être amusant, d'être propre et de présenter un minimum, de faire un peu de sport, d'être un peu plus cultivé que la moyenne. Et devant un missile eh bien tout change : on se dit que si on a pas une BMW garée dans le parking, on est mal partis, que si on a 5 ans de moins que la fille on est mal parti, etc...

Alors la vraie question c'est de savoir si oui ou non c'est si stupide que ça, si ce sont toutes des pensées limitantes, ou s'il y a une part de réalité.

Pour l'instant je serais tenté de suivre l'idée de Tulpa et donc de considérer que cela dépend de la meuf et de sur quels critères elle donne de la valeur à un mec. A la limite on pourrait faire des catégories sociologique des filles, genre une riche héritière sera portée sur le fric et y'a rien à y faire si ce n'est devenir riche. Mais on trouvera sans arrêt des exceptions du genre la riche héritière rebelle qui veut d'envoyer en l'air avec un voyou. Donc c'est un peu vain.

Et donc dans ces conditions chaotiques, que reste t-il à faire ? Pour moi la réponse est d'aborder toutes les filles qui nous plaisent, y'a toujours des chance pour qu'on soit ce qui la séduit. C'est par avance imprévisible ou alors avec une marge d'erreur colossale. Disons qu'on devrait toujours aller vérifier et ma foi, comme tu dis, pour arrêter de bégayer devant un missile il faut juste s'habituer à en côtoyer et ça, ça passe par l'action.

Et merveille des merveilles, l'action permet de se rendre compte que c'est vraiment pas si difficile que ça d'intéresser les très jolies filles et là on rentre dans le cercle vertueux => plus on a de succès plus on gagne en confiance (valeur) plus on a de succès etc.

En parallèle, augmenter sa valeur (humaine, réseau social, aisance sociale (la drague, le jeu), physique (sport), passions (counter strike), etc...) permettra d'augmenter de manière générale ses chances mais le piège est celui auquel j'avais consacré un article qui est de croire qu'il faille attendre d'avoir la valeur sociale de Brad Pitt avant de se permettre d'aller draguer des filles dont on suppose que patati patata.............

Et puis si on veut se marier avec une HB 752 y'a des roumaines dans des petits villages perdus en Transilvanie qui sont pas trop difficiles question valeur...

Trip Fontaine a écrit : C'est un peu la même chose quand tu fais des approches en street et quand dans le groupe y'a un mec qu'a toujours pas bougé ses fesses ou chopper un numéro . Quand c'est un mec sans trop de difficultés , que tout le monde le chambre gentiment , bah il se bouge pour avoir un peu de reconnaissance . C'est bête mais c'est comme ca , tout le monde marche plus ou moins à la reconnaissance de ses pairs .

Après je comprends que certains puissent tomber dans une spirale négative .

Pourquoi faudrait-il passer par la compétition pour obtenir la reconnaissance de ses pairs?

Tu as tout dis Blusher.

Ce que je comprends là dedans, c'est que la raison qui pousse à séduire une jolie fille, c'est juste un problème d'égo. " Hé t'as vu polo, j'ai levé une fille ultra canon, t'es dégoûté, n'est ce pas ? "

Je suis pas sur que la solution soit une exposition " graduelle " à la beauté pour redevenir un mec normal. Il faut virer le grain de sable qui vous fait faire n'importe quoi. C'est surtout de se rendre compte qu'elle est aussi normale que vous.

Et puis, concrètement, quelle est là différence entre une fille très belle et une belle fille ? 2 points ridicules sur le physique, parmi des centaines de critères, c'est peanuts.

Et bien qu'il arrive que certaines femmes ( parfois tout juste attirante ) joue de leur physique et s’estiment le droit de se comporter comme des grosses connes, c'est très rare. Souvent, elles sont aussi sympa que vous.

Pourquoi faudrait-il passer par la compétition pour obtenir la reconnaissance de ses pairs?

Je suis d'accord mais je trouve ca un peu idéaliste idéaliste . Un exemple tout bête dans le milieu du sport : moi et mon meilleur ami pratiquons le même sport depuis 12 ans . Je suis bon , lui est excellent . Dans ce milieu il choppe tout ce qui bouge ( avec plus de facilité que moi ) , pourtant dès qu'on sors de ce cadre il choppe beaucoup moins ( et beaucoup moins que moi également ) .

Bien sur qu'on peut obtenir la reconnaissance de ses pairs par d'autre voies que la compétition mais il me semble que c'est nos vrais amis qui nous reconnaisse pour nos valeurs/qualités whatever . Alors que la masse de gens qu'on cotoie quotidiennement nous "juge" plutôt sur un système compétitif . Rien que l'apparence est une compétition .

J'ai l'impression que le pari de baiser une HB9 est surtout lié au contexte dans laquelle on la rencontre . On retrouve beaucoup de HB9 dans les hautes sphères sociales ou gravitant autour de ces sphères : bourgeoisie, mannequinat, monde de la finance (ici à Genève, il y a des bombasses dans certaines banques), l'univers de la télévision, etc .
Je n'ai pas accès à ces sphères là, ce qui limite mes choix, bien que baiser de la "bourgeoise" est faisable mais pas toujours .

Je suis physiquement moyen, ou de moins je le juge comme tel, et je suis sorti avec une nana que je classerais objectivement dans la catégorie "très belle" . Elle était thaie , gérante d'un bar et en permanence draguer par des gros lourds . Le simple fait de trancher par mon style classe, marrant et cultivé, m'a suffit pour la sortir. Dans ce contexte particulier des gros lourds pervers, qui lui proposaient de l'argent pour la sauter, mon style a marqué des points. J'étais juste différent, et ça lui a plu. J'aurais jamais cru séduire une femme aussi jolie un jour dans ma vie, avec mon passé d'AFC. Elle n'était même pas avec moi pour avoir des papiers, elle avait tout ce qui fallait de ce coté là: la nationalité suisse et un bon salaire.

Par contre, je suis sûr que tu me mets dans une soirée avec des gens chics à St-Trop' et là, je ne toucherai rien, parce que les attentes des HB9 dans ce type d'endroits, c'est combien tu gagnes, quelle est ta voiture etc. Bref un contexte super compétitif et, vu mes faibles ressources financières, je me sentirais "inférieur". Stupide mais problématique.

Enfin tout ça pour dire, que dans un bon contexte : moins de pression, de la valeur ajoutée, des attirances liées à des origines ethniques différentes etc, vous pouvez sortir la femme de vos rêves. Bien que pour ma part, c'est le style "Ellen Page", charme énorme, visage enfantin, que je kiffe le plus, et pas vraiment nos chères HB9 .

FrenchKiss a écrit :Pour chopper une fille qui a conscience de sa "haute valeur" ( = qui est très recherchée et qui le sait), il faut soi-même être meilleur que les autres mecs à ses yeux à elle (elle ne s'abaissera pas au niveau d'un mec qui n'est pas à sa hauteur selon elle).

La "belle" et le "clochard", c'est l'exception, pas la règle.
La règle, c'est la "belle" et le "prince".

On peut décider de voir le problème en termes compétitifs ou coopératifs. Au moment où elle rencontre un mec, crois-tu vraiment qu'elle passe en revue tous les mecs qu'elle a rencontré pour établir ou remettre à jour le classement des prétendants? Il s'agit probablement d'une croyance qui tient principalement au conditionnement culturel. Même si c'est le cas, on aura d'ailleurs une meilleure chance de faire bonne impression en ne rentrant pas dans ce petit jeu.



La compétition est toxique. point barre. Les loups chassent en meute, les oiseaux volent en formation et à ce que je sache vos organes ne sont pas en train de se tirer la bourre pour savoir lequel est le plus fort sinon vous seriez mort.

Une comparaison portant sur 82 études à propos de ce sujet a produit des résultats sans équivoque: sur 82 études, les chercheurs n'ont trouvé qu'un seul cas d'organisation où le mode compétitif était plus efficace que le mode coopératif. 1/82, ce sont des résultats rarissimes en sciences sociales.

Johnson, David W., and Roger T. Johnson. Cooperation and Competition: Theory and Research. Edina, Minn.: Interaction Book Co., 1989.

Par ailleurs, et pour revenir au sujet de la séduction et de la sélection sexuelle, je ne crois pas que ce domaine fasse exception.

D'une part parce que quand ils adoptent un mode coopératif, les hommes et les femmes s'avèrent ensemble particulièrement créatifs... Au passage, si vous peinez à trouvez des sujets de conversation ou à maintenir un échange vif et divertissant avec votre interlocutrice c'est sûrement parce que, précisément, vous vous êtes mis en tête que vous êtes en train de passer un test pour vous distinguer de tous les autres mecs.

SCHRUIJER S.G.L., MOSTERT I. (1997), “Creativity and sex composition : an experimental illustration”, European Journal of Work and Organizational Psychology, 6(2), 175-182.

D'autre part, cette idée selon laquelle les femmes recherchent en priorité des traits de dominance chez leurs prétendants a amené certains à en tirer des conceptions un peu simplistes voire erronées.
La raison première de notre survie en tant qu'espèce n'est pas notre capacité à nous mettre sur la gueule les uns les autres mais au contraire notre altruisme et notre générosité. Nos cerveaux sont câblés pour cela. Ainsi un gamin de deux ans se baissera pour ramasser un objet que vous venez de faire tomber.
Les processus neurologiques à l'oeuvre sont également les mêmes selon que l'on aide quelqu'un ou que l'on s'aide soi-même. Une foule de recherches en neurosciences et en sciences du comportement soutiennent la thèse selon laquelle nous sommes éminemment et naturellement empathique et altruiste. Il y aurait donc un avantage évolutionniste certain à choisir un partenaire sexuel qui pratique davantage la coopération et l'altruisme plutôt que la compétition à outrance dans sa forme la plus agressive (pratique du rejet, violence réelle ou symbolique etc.)


A vrai dire, je n'ai même jamais fréquenté un seul séducteur couronné de succès qui se souciait d'avoir des rivaux potentiels dans un bar. Ce n'était pas leur vision du monde. En général, les séducteurs seront plutôt des mecs qui soit ignoreront soit deviendront potes avec les autres mecs du bar.


Exemple: Quand deux Américains sont venus draguer ma copine dans mon bar préféré par exemple, je les ai chacun complimenté sur un truc: la voix grave pour l'un, la ressemblance frappante avec Clint Eastwood pour l'autre. Surpris et flattés, ils m'ont remercié et ont entamé la conversation avec moi. J'ai indiqué à ma copine la présence d'une jolie brune à qui elle voulait parler un peu plus tôt dans la soirée et elle est allé lui parler. Une fois avec les deux zozos, je les ai présenté à deux copines et je suis retourné me commander un verre. Coopératif, cela ne veut pas dire soumis. Cela ne veut pas dire qu'on ne pose jamais ses limites. Et cela ne veut pas dire non plus qu'on doive abdiquer tout esprit critique. Dans l'exemple ci-dessus, j'ai au contraire étendu mon influence par la coopération. Les deux mecs étaient mis en confiance par les compliments et reconnaissants que je leur ai présenté des filles. L'un d'eux a fini la nuit avec une de mes potes. Celle-ci m'a remercié de lui avoir présenté un beau gosse. Ma copine s'est fait une nouvelle amie.
Maintenant, imaginez un scénario purement compétitif...

Quand on change de paradigme et ce n'est plus : "moi contre le monde".

Et cela fait comme une grande bouffée d'air frais. Vous pouvez regarder tout le monde dans les yeux. Vous avez 10.000 fois plus de charisme que lorsque votre mode de représentation des interactions sociales étaient englué dans cet idée de compétition. Le problème pour beaucoup de personnes, hommes en particulier, c'est qu'en bon zombie décérébrés par un passage en Ecole de Commerce (ou d'ingénieurs, merci le système de prépa d'ailleurs) on imagine même pas qu'il y ait une alternative à la compétition.

"maaaais, c'est NORMAL la compétition. C'est BIEN la compétition."



Et quand on leur explique, ils mettent de l'eau dans leur vin:

"Oui mais, UN PEU de compétition, c'est bien."



Non, un peu c'est moins toxique que beaucoup. Mais est-ce que vous iriez boire "un peu" d'eau de Javel sous prétexte que c'est moins dangereux que d'en boire beaucoup? Non. Bon, vous tenez la réponse.

La raison, disais-je pour laquelle il paraît si difficile à certains de nos contemporains de s'extirper de ce mode de pensée compétitive, c'est qu'il a été érigé en règle de fonctionnement de notre système économique. Remarquez que j'ai souligné 'notre' car c'est un cas assez unique dans l'histoire des civilisations. Aucune autre société, présente ou passée n'a érigé l'accumulation matérielle et du progrès économique un principe fondamental. Dans d'autres cultures au contraire, le partage et le cadeau sont au coeur de l'organisation économique.

http://en.wikipedia.org/wiki/Potlatch



Enfin, le potlatch on leur a quand même bien interdit et de manière bien violente. Cela remettait trop en cause les fondements de notre système de laisser subsister de pareilles traditions.

Car il y a, au coeur de la doctrine capitaliste à laquelle nous nous referrons tous (et pas que pour des affaires strictement matérielles, économiques ou financières) une hypothèse à la fois caricaturale et fausse: celle de l'homo economicus. Selon cette hypothèse adoptée par les économistes classiques (Adam Smith et Ricardo entre autres) nous n'aurions de cesse que de maximiser rationnellement notre intérêt propre. Conceptuellement, cela a dû grandement leur simplifier la tâche. Seul problème: c'est faux (comme expliqué plus haut).

Je crois que c'est ce genre de croyance qu'il faudrait exploser au semtex pour avancer enfin dans sa vie amoureuse. Parce que trimer dans ses études et au boulot en s'imaginant que c'est une vaste compét' ou tous les coups sont permis, soit... Mais appliquer les mêmes recettes à notre vie amoureuse et sexuelle... Non merci. Personnellement je m'en suis bien abstenu et cela fait vraiment, vraiment une putain de différence.

Salut à vous tous. Je n'ai pas eu moyen de lire tous vos posts sur ce topic concernant les hb 9. Mais sincèrement, je trouve que c'est de la mauvaise foie que de dire, se promener avec une belle femme sous ton bras c'est un truc de pédé. Mes wingwomen sont des hb 8 et je me sens pas un pédé quand je vois le regard des autres hommes qui m'envient.

Effectivement, certaines personnes comme moi auront beaucoup de difficultés à attract des hb 9 et même si le terme ne plait pas. J'assume ma façon de pensée et ce sont pas des poèmes ou des expériences à la noix qui aideront les players à évoluer.

je remarque beaucoup de théorie mais j'attends d'avoir des conseils pour améliorer la pratique. De mon côté, mes field-report permettent d'authentifier la pratique. La théorie reste de la théorie.

Si, certains veulent en parler:
skype: niaore.diawara

NO soucy

On voit que tu n'as pas bien lu.

On parlait de parader avec des jolies filles dans le but d'obtenir une validation sociale et je me permettais de cite Frédéric Beigbeder qui, a ma connaissance n'est pas homo.

Mes wingwomen sont des hb 8 et je me sens pas un pédé quand je vois le regard des autres hommes qui m'envient.Effectivement, certaines personnes comme moi auront beaucoup de difficultés à attract des hb 9 et même si le terme ne plait pas.

Aaah, ce point de différence entre hb8 et hb9...

J'assume ma façon de pensée et ce sont pas des poèmes ou des expériences à la noix qui aideront les players à évoluer.

Je ne sais pas si on peut appeler ça une façon de penser.

certaines personnes comme moi auront beaucoup de difficultés à attract des hb 9 et même si le terme ne plait pas.

Les gens qui emploient ce genre de vocabulaire pour décrire leur situation n'arrivent généralement pas à sortir avec des filles très intelligentes ou très belles. Il faut s'y faire. Les mots qu'on emploie conditionne notre vision de la réalité. Ton monde est peuplé de hb9 avec des barrières hautes et tu ne sais pas faire de l'attract. C'est une vision un peu immature et délirante des rapports sociaux et amoureux vouée à l'échec. Mais c'est bien, tu assumes.

Bref, tu as l'air un peu bas de plafond. C'est pas grave.

Ecoute mec, je t'attends sur le field si tu as tellement de choses à m'apprendre. Vu que je suis bas du plafond, pas de soucis.
En général, on décrit les gens bas du plafond comme très impulsifs et qui ne prennent pas le temps de réfléchir. Ok! on se donne un rendez-vous pour savoir qui va être l'enseignant et qui sera l'élève. Moi, je t'attends! Je n'ai rien à perdre, tu m'as déjà dhv un max.
Si tu te dégonfles....

Blusher je t'avoue avoir un sérieux doute sur la "sois-disante" tendance naturelle et empathique de l'homme . Au vu de l'état du monde, autant que le type de modèle de société ultra compétitive néo-darwinienne dans laquelle nous vivons je pense que nous sommes une espèce extrêmement agressive et même "thanatophile" pour reprendre un mot de Freud.

Certes, nous avons une capacité d'identification à la souffrance de l'autre unique dans le monde animal, mais je ne pense pas que les choses soient si simples.

Quand je passe devant une cours d'école, je vois beaucoup de brusquerie, de violence, de phénomènes de groupe et beaucoup de compétition et ça m'a l'air encore beaucoup plus violent qu' à mon époque.

Je trouve ça assez savoureux de se faire provoquer en "duel" juste après avoir démonté le concept même de compétition.

J'espère que tu saisis l'ironie sans quoi tu me donnes raison.

michel10 a écrit :Blusher je t'avoue avoir un sérieux doute sur la "sois-disante" tendance naturelle et empathique de l'homme . Au vu de l'état du monde, autant que le type de modèle de société ultra compétitive néo-darwinienne dans laquelle nous vivons je pense que nous sommes une espèce extrêmement agressive et même "thanatophile" pour reprendre un mot de Freud.

Ce n'est pas une "soi-disant tendance" c'est un fait avéré par des études en neurosciences suivant un protocole plus rigoureux que l'observation des cours de récréation.

Par ailleurs et contrairement à une idée répandue, nous ne vivons pas dans un monde de plus en plus violent mais bien l'inverse. L'impression que tu en as est peut-être due au traitement des médias ou a notre sensibilité de plus en plus vive face à l'idée de violence (signe justement d'une empathie croissante sélectionnée comme un trait désirable par de nombreuses générations)

Plutôt que de refaire son argumentation, je te conseille de regarder cette présentation:

http://www.ted.com/talks/steven_pinker_ ... lence.html

Je ne te propose aucune compétition. La compétition est pour ceux qui se sentent prêts à s'affronter. Là, je te dis que les théories c'est très bien. Mais avec grand plaisir, je te rencontre sur le field. On verra qui est "bas du plafond"?

Tu t'es cru dans un western?

Et j'affirme que tu es bas de plafond parce que tu revendiques ton incapacité à conceptualiser pour améliorer concrètement tes capacités relationnelles:

J'assume ma façon de pensée et ce sont pas des poèmes ou des expériences à la noix qui aideront les players à évoluer.

D'ailleurs, j'ai initialement écrit que tu avais l'air bas de plafond. Tu aurais pu me donner tort.

Voilà, on peut reprendre un débat constructif.