Equilibrer son profil, pourquoi et comment

Du coup la question qui me trotte dans la tête depuis plusieurs jours, faut t'il faire plus confiance à ses sentiments que son objectivité?

Il faut aller vers ton opposé pour plus d'équilibre. Un J doit développer son P, un P son J, etc. Sinon tu restes coincé dans tes défauts.

FrenchKiss a écrit :Il faut aller vers ton opposé pour plus d'équilibre. Un J doit développer son P, un P son J, etc. Sinon tu restes coincé dans tes défauts.

Là, je demande un fork, et une vraie belle explication. Quelqu'un de parfaitement équilibré ne rentrerait dans aucun des profils, car il n'aurait aucune caractéristique dominante?

Je ne pense pas. ce que tu décris n'existe pas, c'est une vue de l'esprit.
Quelqu'un d'équilibré aurait SON profil parmi les 16, et aurait renforcé ses forces, et travaillé sur ses difficultés, limites et faiblesses pour les réduire au maximum - sans pour autant changer sa nature profonde (ses dominances). Un better-self en somme.

Les descriptions des différents profils fournissent pas mal de pistes sur les points positifs à renforcer et les difficultés, limites et faiblesses à surmonter.

J'ai fini par adhérer au concept du MBTI, et sans avoir eu besoin du MBTI, j'ai cherché de moi-même à pencher de l'autre côté de chacun des indicateurs et je pense que chacun de nous qui soyons intéressés par le développement personnel le font.

Je suis à mon avis côté ISFP. Je crois qu'en effet, il faut essayer de trouver une bonne balance entre chaque comme dit FK.
- En cherchant à aller plus au contact des autres, à être plus dynamique, à parler plus, je me suis plus dirigé ver le E, tellement que j'ai bien diminué le I (10%).
- J'ai fait pas mal de yoga à me focaliser sur les sensations et le moment présent, et et j'ai surtout beaucoup appris à observer ce qui m'entoure depuis qu'une nana qui me plaisait me l'avait dit si bien que de N j'ai viré à S, ou en tout cas la limite est très trouble.
- J'essaie tous les jours de calmer les fortes émotions que je vis et apprendre à rationnaliser avec tout ce que je peux lire ici,
- Je suis très bordélique, mais j'essaie progressivement de me mettre à jour, d'être plus structuré dans ce que je fais et ce que je dis et je constate qu'il y a du mieux même si c'est difficile.

Donc je pense que oui ça peut être un axe de développement personnel finalement. Et aussi pour la calibration en fonction du type de femme que l'on rencontre.

Intéressant, je crois d'ailleurs que les psychologues et autres spécialistes du MBTI s'entendent pour dire que l'âge et la maturation aidant, les individus tendent à utiliser davantage leurs fonctions non-dominantes. Par exemple, un professeur à la fonction T très prédominante utilisera sa fonction F de plus en plus habilement au fur et à mesure que se présentent des situation où besoin est de communiquer plus personnellement et de "connecter" avec ses étudiants. Ainsi, de 20 à 50 ans, sa préférence pour la fonction T pourrait passer de 80% à 20% sans pourtant qu'il ait perdu en habileté avec aucune fonction, au contraire, seulement il sait utiliser en priorité la fonction la plus appropriée selon la situation, d'où se traduirait ce score T "plus bas".

J'étais passé au départ sans grand intérêt sur ce fameux MBTI mis en avant sur FTS , mais j'y reviens justement parce qu'il m'offre là une excellente grille de lecture pour travailler sur mes points faibles.

Le job que je dois faire actuellement requiert de ma part énormément d'empathie, de chaleur, d'écoute, bref le F comme sentiment du MBTI.
Je m'aperçois alors que concernant ce trait, mon profil tend fortement vers le T de pensée (je suis vraisemblablement INTP), avec les défauts qui vont avec concernant les missions de contact humain que je dois effectuer (froideur, impersonnalité, agressivité, compétition) ce qui me permet de poser une grille de lecture sur mes défauts, et rien que pour ça, je trouve bien utile le MBTI.

Là où je rejoins maintenant les participants du sujet c'est sur l'intérêt de chercher l'équilibre.
Il y a peu de temps je défendais encore avant tout d'affirmer sa personnalité à fond, de travailler sur ses points forts, car ils constituent notre caractère et font briller notre personnalité.
Maintenant je suis plus modéré car à trop se déséquilibrer on peut tout simplement devenir inadapté à beaucoup de situations de la vie, ou en décalage avec le monde et finalement je crois qu'être bien dans ses baskets et épanoui c'est se sentir à l'aise dans toutes les situations normales auxquelles nous serons confronter dans notre vie ; ou dit autrement ne pas se sentir handicapé par une situation.
Exemple de situation : lire concentrer 1h d'affilé, prendre la parole face à un public, défendre son idée au risque de déplaire à du monde, jouer avec un enfant, passer une journée tout seul, etc.
Si l'une de ces situations pose souci, cela risque très fortement de créer une souffrance à un moment de la vie chez la personne, d'où l'intérêt de chercher à s'équilibrer sur le point de personnalité en question.
Je rajouterais aussi que cela devrait constituer notre mission en temps que jeune (on est une grosse majorité de gens de la vingtaine ici), profiter de notre énorme capacité d'adaptation et notre matière malléable pour travailler sur nos défauts et améliorer "notre profil".

Donc selon moi il faut trouver le juste milieu entre tendre vers l'équilibre (qui n'est qu'un idéal théorique comme l'a bien dit FK) et affirmer ses traits "naturels".