Impuissance et troubles de l'érection

Je n'y suis pas parvenu . Je n'avait pas bu, j'étais bien. mais impossible ! Je l'ai pénétrée 15 minutes environ et je sentais que ça se ramollissait, jusqu'au moment ou j'ai laissé tomber. Et impossible de faire remonter la bête. Comme première fois, pas terrible...

Et là, au moment où je mets le condom, mon pénis lâche prise ! Il se relève peut-être mais pas assez durement pour que je puisse pénétrer. [...] C'est la deuxième fois que ça m'arrive et c'est vraiment gênant pour toi quand la fille attends que tu la fasses bien comme il le faut...

Soit, je ne bande pas assez dur ou soit je me ramollis en quelques secondes en tentant de pénétrer. On m'a déjà dit que c' est le stress, que je dois me calmer mais même comme ça : rebelote encore et encore et je n' en peux plus...

L'érection est un mécanisme complexe, qui fait intervenir à la fois des mécanismes psychologiques, nerveux, et vasculaires. Un problème sur une de ces "étapes" a donc des répercussions sur toute la fonction.

• l'alcool et le diabète ( http://www.diabete.fr )
• des traumatismes cérébraux ;
• La sclérose en plaque ( http://www.sclerose-en-plaques.apf.asso.fr/ );
• des interventions chirurgicales qui endommagent des nerfs moteurs, de même que des fractures du bassin et de la colonne vertébrale.

• l'athérosclérose ( http://www.doctissimo.fr/html/sante/enc ... lerose.htm ) ;
• l'hypertension ( http://www.hypertension-online.com/ ) ;
• le diabète, encore lui ;
• certains traumatismes dûs à l'utilisation de selles longues et étroites, chez les cyclistes.

• Au seul psychisme de l'homme : stress, peur de mal faire ou anxiété des premiers rapports, culpabilité, troubles mentaux ;
• A la qualité des relations avec la partenaire : conflit, perte d'intérêt et installation d'une routine, comportement négatif...

• Rappelons cette information de bon sens : l'impuissance peut être dûe, temporairement, à toutes sortes de syndrômes, y compris la grippe !
• L'impuissance durable toucherait environ 10 % de la population masculine.
• Des médicaments et des drogues ont un impact négatif sur l'érection : produits contre l'hypertension, traitements hormonaux, traitements influant sur le système nerveux. Pour les drogues, citons notamment le cannabis. De façon générale, en modifiant la chimie du cerveau et les mécanismes de récompense, la toxicomanie est néfaste à l'activité sexuelle.
• La taille du pénis en érection est généralement comprise entre 12 et 15 cm ;
• Pendant la relation sexuelle, le volume du vagin de la partenaire s'adapte à la taille et à la forme du pénis.
• Si vous avez des troubles d'origine physiques, consultez un médecin, et n'achetez pas de médicaments miracles ou de Viagra à bas prix sur internet. La composition de ces produits n'est pas garantie... Et bien souvent, les sites proposant de telles marchandises ne sont pas au clair vis-à-vis de la Loi (spam, réglementation sur la vente de produits pharmaceutiques, etc. )
• Les aliments dits "aphrodisiaques" n'ont pas une efficacité probante, hormis "l'effet placebo". Inutile donc d'engloutir des kilos de caviar, de fruits de mer, de mets épicés ou de chocolat.

• 1) Au manque d'habitude : même si l'érection est en grande partie un processus autonome, comme la respiration ou la digestion, votre corps a besoin d'apprendre, de se "rôder".
  
  2) A l'anxiété, à la peur. Ajoutée à la nouveauté de l'activité sexuelle ou à la connaissance d'une nouvelle partenaire, ceci peut créer un cercle vicieux.

• Demandez le concours actif de votre partenaire (mise en place du préservatif, caresses, abstention de remarques ou d'encouragements trop appuyés... ) ;
• Ne vous attardez pas trop sur les préliminaires sous peine de voir votre excitation retomber. Dès que la demoiselle est prête (lubrification suffisante du vagin, écartement "réflexe" des jambes), rentrez en scène ;
• N'hésitez jamais à prendre les commandes du coït. Si par exemple, vous souhaitez changer de position, indiquez-le clairement ;
• Choisissez un contexte et un environnement serein, propice à l'acte sexuel. Prévoyez un endroit intime, confortable, et du temps devant vous ;
• Avant le jour ou le soir du flcose, nourrissez votre libido, par exemple en visualisant (="en imaginant") les formes de votre partenaire, ce qui vous plait chez elle. Ne négligez pas ce conseil, et rappellez-vous que c'est de l'esprit, du cerveau, que naît l'envie sexuelle ;
• Ne vous préoccupez pas de "performance sexuelle", de "longue durée", de "multiples reprises", qui ne sont pas forcément synonyme de plaisir au début de votre vie amoureuse. Sachez relativiser et aller à l'essentiel. L'amour n'est pas une compétition.
  De toute manière, votre partenaire sera moins frustrée par un coït rapide, efficace, et mené à son terme pour vous qu'une tentative échouée par souci de trop bien faire.

• dépression nerveuse, surmenage ou stress durablement installé ;
• culpabilité dans le cadre d'une relaxation extra-conjugale ou d'un deuil ;
• relations conflictuelles dans votre couple ou perte de passion ;

Icecold a écrit :Tu bloques peut-etre parce que tu ne crois pas être a la hauteur. Les puceaux de nos generations, nourris au journal du hard, croient que ne pas la faire hurler de plaisir jusqu'à ce que les pompiers débarquent est un signe de sous-performance. Bref, beaucoup d'entre nous sont assez complexés, surtout les perfectionnistes.

Alf a écrit :
Peut être serait-il judicieux de ne pas te masturber toutes les 2 heures dans les 7 jours qui précèdent ton prochain rapport. Il n'est pas nécessaire d'avoir une érection de cheval pour que le rapport se passe convenablement.
Ta partenaire au dessus de toi peut t'aider à te concentrer sur son corps pendant la pénétration plutôt que sur ce que tu fais, ça peut aider.
Une fois que tu auras intégré, après ton premier rapport réussi, que tout va bien tu n'auras plus de problème.

Eulno a écrit :Et surtout ne laisse pas la fille te déstabiliser avec ses conneries de remarques qui tuent. Comment ? Tout simplement, en prenant les commandes de la chose. Si tu n'est pas prêt, tu ne la pénètres pas, point final. Ne t'arrête pas en lui disant que tu es désolé, que tu n'y arrives pas. C'est clairement le genre de truc qui la fera redescendre d'un coup. Prend les choses en main, et quand tu la pénètreras parce que tu seras prêt, elle aura l'occasion de constater que tu te débrouilles pas si mal.

Blusher a écrit :Ensuite, je vais te rassurer en te disant que cela m'est arrivé quand j'avais 17 ans. J'étais fraichement dépucelé depuis 6 mois quand je suis sorti avec la fille que je one-itisais depuis des années. Elle avait quelques années de plus que moi, elle était magnifique et je me mettais une pression de fou...

Resultat: jarrivepaamettrelacapotejedebandeunpeujetrouvepaletroujejouistoutdesuite

Elle ne me l'a pas trop montré mais bon elle était frustrée. Et une fille frustrée ne tardera pas à aller voir ailleurs => encore plus de pression => encore moins de résultats. [...]
Et puis, j'ai eu la chance de croiser une MILF, expérimentée, qui trippait bien sur moi et qui a su me mettre en confiance. On prenait des bains ensemble, elle me suçait à loisir... Quand je suis sorti de sa chambre d'hôtel après 5 nuits passées ensemble... J'étais un autre homme.

J'ai attrapé ma copine et je lui ai montre que tout fonctionnait comme il faut.
Elle venait de se faire cocufier, elle s'en doutait mais elle ne s'en est jamais plaint.
Il te faut ce genre de mise en confiance. Une fille qui ne te mets pas la pression, qui prend le sexe comme un jeu, pas comme un examen. Qui n'exige pas son dû comme si tu étais une bite sur pattes. Après, tu n'y penseras même plus, tout cela sera naturel !

Have fun !

Parmi les étudiants qui m’ont dit avoir eu ces problèmes, beaucoup d’entre eux n’avaient eu que quelques rapports sexuels avec leurs partenaires actuelles.
Des étudiant avec peu d’expérience, de profondes insécurités, ou qui était devenu des « techniciens de chambre » - et qui, dès lors, pensaient beaucoup trop quand ils faisaient l’amour, souffrent eux aussi souvent de problèmes d’érection ou d’endurance.
Cela prends tout son sens quand on pense à la façon dont les humains ont évolués.

Quand un homme primitif copulait avec une femelle, il pouvait faire face à une menace pour sa survie. C’est pendant l’acte sexuel qu’il était le plus vulnérable : il n’est que très peu conscient de son environnement, et gêné par une érection qui interférait avec une action d’attaque ou de fuite.
Il était donc important qu’il puisse mettre fin à l’acte sexuel le plus vite possible.
Il avait deux moyens pour faire cela : Il pouvait soit perdre son érection et retourner a un état de conscience lui permettant d’affronter la menace, soit éjaculer rapidement et terminer l’acte sexuel de cette manière.
(Note : Son modèle est finaliste, mais il est sensé. Le système sympathique mis en éveil par la menace permettra soit le retour veineux, réduisant ainsi l’érection, soit l’éjaculation rapide par un pic violent de décharge)

Aujourd’hui il y a, de toute évidence, peu de chance qu’un prédateur nous attaque quand nous baisons. Mais l’instinct est toujours là quand quelques choses nous sort psychologiquement de l’expérience sexuelle, votre corps veut terminer la rencontre d’une façon ou d’une autre.
Certains homme terminerons la rencontre en ramollissants (Note : ou en ayant pas du tout d’érection), d’autre en accélérant l’éjaculation, et la plupart par une combinaison des deux.
La solution à ces problèmes est de ne pas sortir de l’expérience sexuelle, c'est-à-dire d’améliorer notre immersion.


Quelques rappels sur la façon d’améliorer votre immersion:

1) Concentrez vous sur la relaxation plutôt que sur l’excitation.
Plutôt que d’essayer de vous exciter, concentrez vous sur les sensation du corps de votre partenaire vous rendant de plus en plus calme et détendu. Devenez conscient du plaisir que cette sensation vous apporte.

2) Soyez conscient de votre respiration
La nervosité, dû a l’inconnu présenté par la situation, entraînera une respiration rapide et superficielle Soyez-en conscient et prenez donc des inspirations lentes et profondes. Concentrez vous sur votre respiration. Faites des pauses entre vos respirations.
Quand vous êtes en pénétration, faites des mouvements lents au début. Inspiré profondément alors que vous sortez votre engin, et expiré lentement lorsque vous la pénétrez profondément.
(Note : L’augmentation de la ventilation est un mécanisme déclencher par l’activation sympathique. Une méthode utilisée en yoga est de gonfler le ventre, le thorax puis enfin contracter les muscles du coup en suivant mentalement dans votre corps le trajet « bénéfique » de l’air inspiré. Vous pouvez même je pense amélioré l’effet de cette technique en expirant a glotte fermer pendant quelques seconde –réalisant ainsi une petite manoeuvre de Valsalva qui pourra ralentir votre cœur et rétablir l’équilibre végétatif)

3) Ralentissez
Ne précipitez pas la rencontre, concentrez vous sur des sensations relaxantes. Ne vous focalisez pas sur les technique de domination dont nous discuterons avant d’avoir régler ce problème d’immersion. Pénétrer lentement, en résonance avec votre respiration tranquille.
Poussez lentement et profondément. Retiré votre engin lentement, laissez la sentir chaque millimètre. Puis revenez encore profondément en elle. Apres que vous ayez été tout deux bien échauffer avec ce genre de pénétration lente, vous pouvez graduellement accélérer votre rythme.

4) Soyez conscient de la tension dans votre corps
De la même façon que votre respiration s’accélère quand vous êtes stressez, votre corps lui se crispe. Ce peut être une tension subtil que l’on ne remarque qu’en se concentrant dessus, ou alors une crispation paralysante. Quand votre corps est dans cet état il est généralement impossible d’avoir une érection ou alors une bonne endurance si vous réussissez à vous mettre au garde a vous.
Si vous avez des problèmes d’immersion, pensez donc à garder votre corps détendu, vos muscles relâchés.

5) Eliminé toute pensée consciente
[…] (Note : Il explique ici très longuement comment pouvoir se détaché de son intellect durant l’acte. Et j’ai un peu la flemme, ce n’est pas vraiment nécessaire à moins de vouloir devenir un maître. Si cela vous intéresse, dirigez vous vers le Yoga, et sa forme sexuel qui est le Tantra –je parle pas des bullshit a l’Américaine.
Un point important tout de même: N'apprenez pas toute les techniques pour atteindre le point G etc... Vous serez bien trop focaliser sur ces techniques miracles, qui marche réellement, mais qui n'ont rien de réellement sexuel. Touchant plutôt au royaume de la gynécologie! Tout comme il ne faut pas penser qu'un October Man changera votre vie, ces techniques ne sont là que pour rajouter à la variété que vous pouvez introduire dans votre vie sexuelle. Ne devenez pas des "techniciens de chambre" comme il les appelle. J'en étais un moi même, ça marche, mais ça n'a rien à voir.)


6) N’insistez pas bêtement.
Plus vous essaierez de vous forcer a avoir une érection ou a retenir l’éjaculation, plus le contrôle vous échappera. Si vous devenez frustré ou ne serais-ce qu’un peu paniqué, vous aurez par la même perdu toute immersion dans l’acte sexuel. Vous n’apprécierez plus l’expérience, et vous aurez perdu tout espoir d’érection.
Continuez plutôt les préliminaires jusqu'à que vous soyez près. Vous pouvez lui brouter le minou, ou la doigter pendant ce temps.
Quelques techniques physiques peuvent être utilisées :
- Brouter lui le minou en vous astiquant le manche avec du lubrifiant.
- Frotter votre engin sur sa chatte (seulement pour les fille avec qui vous n’utilisez plus de capote)
- Faites la vous sucer.
- Si ça ne marche pas. Donner vous un break dans la stimulation physique et recommencer plus tard.

Note : Il aborde ensuite plus en détails les problèmes d’endurance, qui sont une autre histoire.
Je me permettrais d’ajouter que la composante psychologique est PRIMORDIALE. Exprimez vous, jouez à l’alpha au pieu, dites lui des truc cochons.
Enfin forcer pas trop sur un FC en D2, mais EXPRIMEZ VOUS. Exagérez vos sensations en grognant virilement, et vous verrez qu’a force d’exagérez, vous prendrez réellement plus de plaisir et deviendrez un bien meilleur amant.
La maîtrise sexuel permet selon moi de faire durer n’importe quelle LTR, quelques soit le degré d’engagement dans lequel vous êtes. Pourquoi vous tromperait-elle si vous la satisfaite comme aucun autre au pieu?
Et puis pensez qu’il faut rester congruent avec votre game, même au pieu, et ça, même les beliefs de Swinggcat n’y appuis pas assez fort. Je ne dis pas qu’il faut être un sauvage macho, mais savoir montrer ce que l’on veut, dire quand on aime, et parler comme un homme dominant.

Gardez en mémoire, c’est essentiel, pour ceux qui ont ces problème a répétition comme moi, qu’on peut tous devenir des dieu du pieu comme on peut devenir des PUAs. L’énergie bien focaliser permet d’accomplir n’importe quoi.
Aujourd’hui le stress des premières fois avec mes nouvelles copines est toujours la, mais j’ai appris a le gérer correctement. Et vous pouvez le faire, la traduction ci-dessus vous montre quelques pistes.

thewall a écrit : je ne suis pas d'accord avec toi car moi qui est des problemes dus a un accident, j'ai trouve un site tres bien et tres serieux avec lequel je n'ai jamais eu de problemes. Ainsi je peux acheter ce dont j'ai besoin sans ordonnance et a meilleur prix. le Viagra ne marche pas aussi bien que le kamagra pour moi qui est un probleme au niveau des nerfs de la colone vertebrale. Mais je suis conscient qu'il y a certainement des charlatants...C'est un ami aux USA qui m'a donne le nom de ce site. Dommage que je ne puisse pas en faire profiter tout le monde car je suis sur qu'il y a des timides qui ont peur d'avouer.

Près de 400 000 morts depuis 2001 en Chine, trente morts au Cambodge en 1999, 2 500 morts au Niger en 1995... Ce sont les rares chiffres connus, la partie visible de l’iceberg constitué par les victimes des médicaments contrefaits ! Chaque année dans le monde, des centaines de femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de ce marché fondé sur la tromperie.

Une industrie meurtrière qui touche particulièrement les pays en développement. Mais le monde riche n’est pas épargné. En 2004, 900 000 produits pharmaceutiques contrefaits auraient été saisis dans l’Union européenne ! Pour l’OMS(Organisation Mondiale de la Santé), un médicament contrefait est un “produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est par conséquent inefficace et souvent dangereux pour le patient”.

Or la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques. On peut résumer les principales formes de contrefaçons de la sorte : il peut s’agir de médicaments contenant les principes actifs authentiques du produit initial, mais avec un emballage imité ou sans emballage du tout. Le stockage en vrac de ces médicaments est une pratique répandue mais dangereuse. Un conditionnement de qualité est en effet essentiel à la protection du médicament contre la chaleur, l’humidité, le soleil... Il arrive parfois aussi que la copie renferme bien les principes actifs requis, mais en quantité insuffisante par rapport à la version originale. Ou qu’elle renferme d’autres principes actifs que ceux présents du vrai médicament. Une porte ouverte à tous les abus. Il arrive enfin que le produit contrefait ne renferme aucun principe actif. Une sorte de placebo qui se pare du nom d’un vrai médicament. Cela peut entraîner des ravages, s’il est employé pour traiter des maladies potentiellement mortelles comme le paludisme, la tuberculose ou l’infection à VIH-SIDA.

Un médicament sur dix vendu dans le monde serait un faux. D’après une étude de la Food and Drug Administration (la FDA) américaine, les médicaments contrefaits représenteraient plus de 10 % du marché mondial. Soit 32 milliards de dollars de bénéfices par an ! Et ce n’est pas près de s’arrêter. Selon la Fédération internationale des industries du médicament, le trafic de médicaments serait 25 fois plus rentable que le commerce de l’héroïne et 5 fois plus que celui des cigarettes ! Pommades, collyres, sirop, comprimés, tout y passe.

Entreprise lucrative

Une étude récemment publiée par The Lancet révèle que dans le monde, jusqu’à 40 % des produits supposés contenir de l’artésunate ne contenaient pas de principe actif et n’avaient donc aucun effet thérapeutique ! Or l’artésunate, c’est le meilleur médicament disponible aujourd’hui contre le paludisme chimiorésistant. Un médicament vraiment essentiel. La contrefaçon est une entreprise très lucrative, qui ne demande pas de logistique importante. Pas besoin de grands établissements. On peut produire de faux médicaments à des coûts peu élevés. Souvent, il suffit d’un simple entrepôt désaffecté ou même d’une arrière-boutique pour se lancer dans la fabrication artisanale de ces copies. Et d’après l’OMS, des contrefacteurs ont même été découverts en plein travail, à l’ombre d’un arbre en Afrique ! La vente, elle, se fait dans les marchés et à la sauvette au bord des routes. Avec la mondialisation, ce marché très juteux est en pleine expansion. Même dans les pays riches où Internet a permis aux contrebandiers de reprendre du poil de la bête. Les corticoïdes, anti-inflammatoires et autres Viagra se vendent le plus souvent sur la Toile, sans aucun contrôle médical. Idem pour de nombreux produits de phytothérapie importés d’Asie. L’OMS estime d’ailleurs que 40 % des médicaments contrefaits sont écoulés dans les pays développés. Quarante pour cent, cela signifie que les 60 % restants concernent les pays pauvres ! Lesquels ne disposent pas de contrôles fiables aux frontières, capables d’endiguer ce trafic. Les spécialistes estiment que jusqu’à 50 % - voire plus... - des médicaments consommés dans certains pays en développement sont contrefaits. Surtout en Asie et en Afrique. Au Nigeria par exemple, sur 10 médicaments vendus, 6 ne seraient pas homologués. Idem en Guinée, où plus de 60 % des médicaments commercialisés seraient issus de la contrefaçon.

L’Afrique touchée

C’est dire toute l’ampleur du problème dans des pays où les réglementations pharmaceutiques ne sont pas assez strictes et l’approvisionnement en médicaments de base, insuffisant. Et surtout hors de prix pour une grande partie de la population. Le fait que les médicaments soient payants même à l’hôpital encourage les marchés parallèles. L’Afrique noire est sérieusement touchée par ce phénomène. Pourquoi ? Parce que l’Afrique a été frappée de plein fouet par une série de cataclysmes sociaux et économiques. La pandémie de VIH-SIDA a décimé les forces vives du continent. Des guerres civiles ou transfrontalières ont dévasté plusieurs pays. La dévaluation du franc CFA a renchéri tous les produits d’importation. Sur ce terrain fragilisé, la fraude a prospéré. Aujourd’hui, le continent africain est en quelque sorte la terre d’élection de faussaires venus du monde entier. Du Sud-Est asiatique, d’Amérique latine, d’Inde, et de certaines républiques de l’Est européen. Mais d’autres régions du monde sont également concernées par ce fléau. Au Liban par exemple, il n’est pas rare de saisir des produits pharmaceutiques contrefaits en provenance d’Egypte, d’Irak ou du Pakistan. Notamment de l’insuline et des pilules contraceptives qui parfois, ne contiennent que du talc.

Ou encore des conteneurs entiers remplis de faux Viagra affichant au mieux 10 % du dosage normal en sildenafil (le principe actif), mais le plus souvent zéro pour cent. Le faux Viagra justement, on le retrouve également au Maghreb. En Algérie et au Maroc, il inonde les fameux “souk al fellah”, littéralement les “marchés du paysan”. Des souks “fourre-tout”, où l’on vend aussi bien des ailes de voitures, du carburant, des produits électroménagers que des médicaments contrefaits ou de contrebande. Selon Faouzi Mohamed, président du corps syndical des pharmaciens d’Oujda, au nord-est du Maroc, à la frontière avec l’Algérie, “on trouve un mélange de produits qui provient soit d’Espagne, soit des pays de l’Est, de la Libye, d’Egypte. Je vous donne à titre d’exemple le Viagra qui est connu à l’échelle mondiale. Ici on trouve le Vegra et non pas le Viagra. Ils jouent sur le nom. Et si on prend en compte tous les produits, on trouve une cinquantaine de spécialités. Comme par exemple quelques médicaments neuroleptiques comme le Klonopin, des produits antiseptiques, quelques produits anti-inflammatoires.”

Le faux tue !

D’après l’OMS, le développement de la contrefaçon de médicaments trouve son origine dans l’immense pauvreté d’une grande frange de la population mondiale. Laquelle n’hésite pas à s’approvisionner en dehors du système officiel de distribution. Le Dr Yves Juillet est conseiller du président du Leem (les Entreprises du Médicament) en France. Il y préside également le groupe de travail anti-contrefaçon. Il explique que “les études qui ont été faites ont montré que dans plus de la moitié des cas les produits contrefaits ne contenaient pas de principe actif. Et dans les autres cas, ils contenaient soit moins, soit d’autres produits, soit des impuretés. Le risque, c’est d’abord de ne pas avoir de traitement quand on en a besoin. Et dans une maladie infectieuse cela peut être très grave. On pense également que les résistances aux antiparasitaires, et particulièrement aux antipaludéens sont en grande partie liées au fait que les gens prennent des produits sous-dosés ou mal préparés.” Se soigner avec un médicament contrefait ou de qualité inférieure entraîne, dans le meilleur des cas un échec thérapeutique ou pire, l’apparition de résistances. Et trop souvent, c’est la mort qui est au rendez-vous. L’OMS estime que chaque année, 200 000 malades atteints de paludisme meurent à cause de médicaments de mauvaise qualité. Soit le dixième des morts attribués au paludisme ! Car de nombreux faux antipaludéens circulent en effet sur le marché mondial. Une étude effectuée en Asie du Sud-Est en 2001 a révélé que 38 % des antipaludéens vendus en pharmacie ne contenaient aucun principe actif et provoquaient donc de nombreux décès. Comme en 1999 au Cambodge. Plus de 30 personnes y sont mortes après avoir absorbé des antipaludéens contrefaits contenant de la sulfadoxine-pyriméthamine (un ancien paludéen moins efficace) et vendus sous le nom d’artésunate. Autre cas connu, la consommation de sirop contre la toux contenant du paracétamol, et préparé avec du diéthylène glycol (un produit chimique toxique utilisé comme antigel). Il a tué 89 personnes en Haïti en 1995 et 30 nourrissons en Inde en 1998. De pâles copies d’antirétroviraux ont également été découvertes en Afrique centrale, une région déjà durement touchée par la pandémie de VIH-SIDA. D’autres produits, tels que des pilules contraceptives frelatées et des préservatifs non étanches ont également été saisis. Ce qui fait craindre un retard important dans la lutte contre la maladie dans cette région où les difficultés d’accès aux médicaments représentent déjà un obstacle majeur dans le combat contre la propagation du virus. Pour lutter contre ces contrefaçons, industriels, distributeurs et autorités publiques ont intérêt à faire front commun. Et comme le précise Yves Juillet, le rôle du pharmacien est fondamental sur le terrain. “Le pharmacien a un rôle très important parce que c’est un des maillons essentiels de la chaîne pharmaceutique. Et c’est par la garantie de la chaîne pharmaceutique depuis le producteur jusqu’au pharmacien, en passant par le distributeur, que l’on peut essayer de lutter contre ce fléau. Le pharmacien doit donc faire très très attention à son circuit d’approvisionnement pour n’acheter ses produits que dans des circuits qu’il connaît très bien et dont il a la garantie de la qualité. ” Bien évidemment, la vigilance du pharmacien ne suffit pas. Elle doit impérativement être soutenue et accompagnée par des campagnes de sensibilisation et d’information sur le danger du commerce illicite des médicaments. Sans prévention, les populations iront toujours se servir dans des marchés parallèles, parce qu’elles croient hélas que le médicament est moins cher dans la rue. Ce qui est complètement faux. Les calculs économiques montrent que le médicament vendu à la sauvette est plus cher. Mais comme il est vendu à l’unité, au comprimé, c’est évidemment plus facile pour le malade... mais extrêmement dangereux ! Alors, faites attention. Un médicament n’est pas un bonbon. Il s’achète en pharmacie et nulle part ailleurs. Surtout pas sur Internet ! Il en va de votre vie.

je tiens pas à aller voir médecin, pour ça, g pas envie qu'il me voit à poil encore moins pour ça..

pastaga_pawa a écrit : - est-il possible que, étant un gros fumeurs et pas sportif pour un sou, mon afflu sanguin soit trop faible par rapport à la taille de mon pénis ? note : j'étais déjà fumeur non sportif avec la précédente pourtant...

- est-il possible que son vagin soit trop petit ? car je me sens vraiment serré quand je suis dedans et de plus il semble que quand j'arrive à rentrer en étant plus dur (donc aussi plus gros) ça lui fait un peu mal.

Arsène Lupin a écrit :

pastaga_pawa a écrit :- est-il possible que son vagin soit trop petit ? car je me sens vraiment serré quand je suis dedans et de plus il semble que quand j'arrive à rentrer en étant plus dur (donc aussi plus gros) ça lui fait un peu mal.

Oui, c'est tout à fait possible.