[A] Objectif "couple" : Que la force soit avec vous

Note : 49

le 06.03.2015 par amelia

6 réponses / Dernière par amelia le 16.03.2015, 02h27

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Ah le couple, vaste sujet.
Qui n'a pas eu envie de rencontrer celui ou celle qui fera battre son petit coeur, avec qui construire une maison en bois issu du commerce équitable, discuter toute la nuit, partir dans des délires sur les licornes et faire l'amour comme des affamés partout tout le temps ?

C'est sûr que présenté comme ça, difficile de ne pas en avoir envie.
Nous avons tous notre vision "idéale" du couple (même si nous sommes d'accord pour dire que les licornes, c'est universel). Vision influencée par nos expériences réussies (ou ratées, c'est aussi important de tirer des leçons et de savoir ce qu'on ne veut plus), nos schémas familiaux, la société, Disney (Ce rêêêêêêêêve bleu!!!!!). Pourtant la réalité n'y ressemble pas toujours.

Pourquoi ? Pour une multitude de raisons, je n'ai pas une réponse super magique à donner, ce serait bien trop simple. Je ne vais pas parler ici de la routine du couple, ni de comment le faire vivre, ou des pièges à éviter, je n'ai pas assez de recul, d'expériences pour pouvoir m'exprimer réellement.
Le sujet va plutôt être le parcours entre le premier rendez-vous / Bisou/ on s'est vu tout nu et le couple.

Disclaimer : Ce sujet/ article (même si ce n'est pas à la hauteur d'un article, disons le clairement) est le fruit de longues réflexions sur cette thématique (et vous savez si vous lisez mon journal que ça tourne beaucoup dans ma petite tête), d'expériences qui n'ont pas fonctionné, d'observations sur mes amis, d'une lecture assidue du SOSLove et de FTS en général. J'attends avec impatience vos avis et vos petites anecdotes.
Je vais m'efforcer d'être un minimum synthétique, mais bon, ce n'est pas franchement mon fort alors soyez indulgents si je m'embarque vers des destinations étranges.
Ceci étant dit mes petit loupiaux, c'est parti mon kiki (non je n'ai même pas honte).
Et on va faire ça en musique


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Coucher = couple, bébés, labrador et monospace ?

J'ai parfaitement conscience que pour les posteurs réguliers, la grande majorité, cette affirmation est un non sens. Je suis bien d'accord. Pourtant, forcée de constater que ça reste une idée ancrée chez beaucoup et créatrice de nombreux malentendus/crises.

Pourquoi cette idée ? Quelques réponses en vrac :

- Disneys, comédies romantiques et chamallows. Nous grandissons pour beaucoup d'entre nous avec ce type d'idées dans la tête. La plupart s'en débarrassent en grandissant, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Certains s'y accrochent par manque d'expérience, par idéalisme, parce que ça les rassure... Les raisons ne manquent pas.

-Parce que c'est maman qui l'a dit. "Couche avec quelqu'un dont tu es amoureux", nos chers parents veulent bien faire, mais je crois que ce n'est pas toujours réussi (merci à mon père qui m'explique qu'il faut que j'essaie un maximum de mecs "parce que c'est en essayant plein de chaussures qu'on trouve la bonne paire").

-Parce que ça devient un moyen de pression/garder l'autre. Beaucoup de filles (de 17-23 en tout cas, je pense que c'est lié un peu à l'âge aussi) sont rassurées à cette idée. Notamment sur leur image d'elles-mêmes et qu'elles renvoient aux autres. La faute à "je veux pas passer pour une fille facile", ou "au moins avec un ultimatum comme ça, je suis sûre qu'il restera". Et le sexe devient alors une monnaie d'échange. "Si tu couches avec moi, on est ensemble je te préviens".
La dernière fois, je rejoins un ami pour boire un verre, il avait la joue rouge. Je lui demande qu'est-ce qu'il a bien pu faire, il me raconte. Il couche avec des nanas qui lui plaisent rapidement, sans rien leur promettre visiblement. Quand elles comprennent après la première fois qu'il n'a pas l'intention d'être en couple avec elles, ça ne se passe pas franchement bien.

- Parce que c'est comme ça. C'est un fait établi, va savoir pourquoi, pour quelques un(e)s. Discussion entre copines la dernière fois à ce sujet, elles me disent en coeur "ah mais oui si on couche ensemble, et que c'est pas un truc d'un soir, évidemment on est ensemble et fidèles" (je reviendrai sur la notion de fidélité supposée plus tard, vous me voyez venir...). Je leur demande sérieusement si la pénétration est égale à un contrat. Apparemment oui. Pourquoi ? " Parce que c'est comme ça". Ah bon d'accord.

- Par obsession pour les étiquettes. Nombre de nos amis humains sont terrifiés à l'idée de ne pas pouvoir mettre de mots sur leur relation (il y a eu un sujet intéressant fait il y a quelques temps, j'irai le retrouver, sauf si l'auteur se reconnait). Un besoin viscéral de qualification, de se situer, d'identité aussi je pense. ça rassure parce que ça leur pose un cadre, des règles de comportement.

-Parce que c'est naturel. Là c'est un autre problème. Parfois, parce que cette fois-ci on a envie d'attendre un peu ou parce qu'on fonctionne comme ça, on a besoin d'attendre de se sentir en parfaite confiance avec sentiments pour coucher avec l'autre, y mettre un sens plus émotionnel. Là, c'est un peu différent à mes yeux et la situation n'est plus la même. Cas à part pour moi donc.


Supposons que nous ne mettions pas très longtemps à coucher avec l'autre, au bout du 1er/2/3e date disons, c'est quand même rapide pour se décréter en couple. On ne connait pas encore bien la personne, même si celle-ci nous parait pour l'instant absolument formidaaaable. Si faire l'amour avec quelqu'un est, de par l'intimité créée, le partage, le dialogue des corps, les discussions post galipettes, un moyen incroyable d'appréhender de façon plus profonde ( 8) ) l'autre, il n'en demeure pas moins que ce n'est pas encore connaitre vraiment quelqu'un.

L'attachement, les sentiments, l'envie de partager ne se déclarent pas parce que le biscuit a été trempé. Se mettre en couple doit être simplement dans la ligne naturelle de votre relation, parce que c'est évident, dans la continuité de ce que vous êtes en train de créer.
Dédramatiser le sexe, lui faire porter moins de promesses, ça rendra tout de suite la situation bien plus légère.

Vouloir être en couple, c'est bien, mais ça ne doit pas être un but en soi, juste la suite normale des événements. Donc on respire, on prend son temps, on honore toutes les pièces de l'appart', la voiture et le kanoe kayac et un matin on se réveille "ah oui c'est vrai que c'est ma copine en fait". Je caricature mais vous voyez ce que je veux dire. En plus ça évite de se retrouver "en couple" avec quelqu'un qu'on ne connait pas assez, qui ne nous correspond finalement pas, et rendre tout ça plus dramatique que nécessaire.



Mais alors, attendre pour coucher est-ce la solution?

Je me souviens de ce sujet qui avait déchainé les passions (à raison) il y a quelques temps, attendre *longue période* avant de passer à la casserole serait-elle la solution pour un couple réussi ?

Si le jeu de séduction s'y prêtait, si ça a permis de faire monter la température lentement, que ça vous a rendu fou de désir l'un pour l'autre et donné l'occasion de mieux vous connaitre, que ça s'est fait naturellement, je n'ai rien à redire. Tant mieux, c'est cool. Il y a autant de situations que de personnes. Qui n'aime pas le jeu de séduction lorsque les deux y jouent avec plaisir, tout ça pour finir sur un feu d'artifice orgasmique ?
Sauf que comme au dessus, le plantage de drapeau (je varie les expressions hehe) n'est pas nécessairement synonyme de déclaration officielle et signée de couple. ça reste toujours quelque chose qui se construit.

Maintenant, si on en vient à ne pas coucher par stratégie, "parce qu'on m'a dit que c'est comme ça qu'on fait" alors que chacun en a envie, là c'est débile. Franchement je trouve ça débile, comme les nanas qui font passer le test du temps d'attente "comme ça je suis sure que c'est pas un queutard " (espèce de cruche, réveille toi ). Coucher le premier soir ne fait pas d'une nana, une salope disqualifiée pour le couple, ou un mec, un horrible queutard. Si les deux en ont envie, alors go, on va pas s'empêcher de s'amuser parce que "c'est écrit que c'est le point obligatoire pour réussir le couple futur dans Cosmo".
Ici aussi, on dédramatise le sexe, on se concentre simplement sur l'expérience magnifique que c'est.



Non, on ne convainc pas l'autre de se mettre en couple


C'est un récent sujet sur le sos qui m'a rappelée cette idée.

Dans la continuité d'on ne se déclare pas tout à coup en couple, on n'essaie pas de convaincre l'autre de se mettre en couple.

On n'énumère pas ses propres qualités dans ce but non plus. Vos qualités doivent ressortir de vous, vous n'avez pas besoin de lui faire une fiche technique de ce que vous êtes. ça a un énorme inconvénient, ça vous réduit à une liste de qualificatifs sans émotions. Hors c'est totalement contre productif, une relation n'est pas une équation mathématique (ou alors ça explique nombre de mes ratés^^).

Rationaliser la situation n'est pour moi pas une solution qui fonctionne.
Une deuxième raison du pourquoi essayer de rendre logique la mise en couple est une mauvaise idée?
Je parle peut-être seulement pour moi, mais ça me donne la sensation de devenir à mon tour un concept. L'autre me réduit à une liste, basée sur ce qu'il sait pour l'instant de moi, sans émotion. Je deviens une candidate potentielle pour atteindre son objectif. Moi ou une autre avec la même liste, ça aurait été pareil. ça me donne la sensation de n'être qu'un accessoire utile à ce qu'il recherche, en oubliant mon individualité et les moments partagés. Ben oui, ça fait du bien de se sentir unique.
Et la magie des transitions me fait aller naturellement à ma réflexion suivante.



Respiration en profondeur et on calme les projections démesurées


Deux cas de figures ici d'après moi: l'idéalisation de l'entité couple et/ou celle de la charmante demoiselle.

- Idéalisation du "être en couple" : Etre en couple pour être en couple, comme le rêve de votre vie avec en tête un idéal (souvent un peu loin de la réalité pour certains), ce n'est pas une démarche très saine à mon sens. Le but ultime ne devrait pas "être en couple" mais bien partager des moments de fou avec une nana qui vous plaira vraiment pour ce qu'elle est (et pas ce que vous projetez sur elle). Le changement de formulation a pour moi toute son importance.

Pourquoi on idéalise autant ? ( j'en parle en connaissance de cause, doux souvenirs) Par manque d'expériences, par des croyances fausses, par manque de réalisme/lucidité, parce qu'on se sent très seul et qu'on pense que c'est LA solution à nos problèmes. Et si on commençait par bien vivre seul avant de vouloir être en couple ? Je crois que c'est déjà une piste pour essayer de se mettre moins de pression, puisque ça n'est plus un besoin. Là on touche au développement personnel, je ne m'étends pas, FTS est assez fourni sur le sujet à mon sens (et puis j'ai dit que j'allais être synthétique, la blague).

-Idéalisation de l'autre : Vous l'avez rencontrée au coin de la rue, vous avez bu un café, fini à moitié nus dans les escaliers et ça s'est conclu par une partie de sexe absolument dingue. Elle est intelligente, brillante, belle, éleveuse de lapins nains. Bref elle est parfaite, elle vend du rêve en barre, vous voulez l'épouser et lui faire une tripotée de bébés qui lui ressembleront. Constatation faite, vous sentez le coup de pression tout à coup, "là faut pas merder mon gars, c'est une perle". Là aussi deux situations :

*Vous manquez d'expérience, de vécu, d'occasion de rencontres, de sorties, de contacts avec la gent féminine. Ou encore, vous êtes dans une période compliquée, vous avez besoin de quelqu'un pour vous détendre; vous manquez de confiance en vous et vous pensez que sa validation et son regard vont compenser.
Conséquence directe: vous sublimez totalement cette nouvelle rencontre. Solutions: régler le problème à la source. Multiplier les sorties, les rencontres, se sortir les doigts pour s'améliorer, lire et relire FTS, travailler sa confiance en soi ( réf dév perso encore. Et je sais que c'est pas faaaacile, personne n'a dit que ça l'était mais personne ne peut le faire à votre place. )


* Situation number 2 (c'était pour le côté anglais branchouille ça) : Vous n'avez aucun souci avec la séduction, vous êtes même une figure de FTS, pourtant vous avez croisé le chemin d'une nana un peu différente des autres et vous vous laissez manger par l'angoisse. Bon ça arrive à tout le monde et à part de se détendre, tenter de rationaliser, rester détaché au moins un petit peu, je n'ai pas vraiment de solutions. Je suis la première quand j'ai un gros coup de coeur à être totalement exaltée "mais il est tellement incroyaaaaaable". On garde la tête froide au moins une heure par jour et tout devrait bien se passer, il n'y a aucune raison. Et puis avouons le, ces belles rencontres avec leur poussée d'adrénaline, c'est aussi ça qui est délicieux, hors du temps et magique.



S'adapter sans se renier

Deux idées ici aussi :

- Adaptation du rythme. S'adapter à l'autre en terme de rythme n'est pas nécessairement évident. Vous avez couché ensemble, vous vous voyez de temps, ça se passe bien mais vous êtes donc dans cette période où justement "pour l'instant on se voit". A quel rythme? comment ne pas brusquer les choses ou encore trop les ralentir? Je crois que là c'est surtout l'écoute de l'autre qui vous parlera. Soyez attentif à ses envies, ne proposez pas toujours tout, ne soyez pas trop omniprésent non plus. C'est bien de se laisser respirer, de se manquer (même si parfois les débuts sont une tornade d'émotions). Elle sera d'autant plus contente de vous revoir/ d'avoir des nouvelles et ça la poussera surement à prendre plus d'initiatives aussi.
S'adapter c'est bien, mais on n'oublie pas ses propres envies non plus. Affirmez vous.
J'avais fait cette erreur. Lui a voulu tout rendre sérieux et officiel très vite, trop vite. J'ai laissé faire parce qu'il me plaisait. C'était une erreur parce que je me retrouvais finalement dans une situation qui ne me convenait pas, ça manquait de légèreté. Résultat, ce fut le crash rapide et violent. Donc c'est bien d'être à l'écoute de l'autre, de respecter son rythme, mais ne vous reniez pas non plus.


-Adaptation aux envies de l'autre .
Nous avons tous des envies différentes. Couple exclusif ou libre et toutes ses nuances sont déjà un sujet sur lequel se prendre la tête bien comme il faut. Là je vais m'auto-citer (et ouais hehe, je suis un peu mégalo sur les bords ):
Je pense sincèrement que si c'est vécu comme un sacrifice dès le départ alors ça ne peut qu'être problématique ou le devenir à plus ou moins long terme. Parce que ça donne lieu à la naissance possible d'une rancune qui finira par ressortir dans les moments de faiblesse " j'ai renoncé à mes idéaux pour lui/elle".

Donc vivre le choix d'une relation comme un sacrifice par l'un des partenaires, quelle que soit cette relation (exclusive ou libre), ça ne présage à mon avis rien de bon. Après j'ai bien conscience que mes idées et principes sont peut-être un peu (carrément?) idéalistes. certains vont penser en me lisant "oui mais là c'est théorique, dans la vraie vie, elle est bien gentille la petite Amélia, mais ça ne se passe pas comme ça". Peut-être bien et je suis prête à l'entendre croyez moi. Simplement, personnellement, je crois à ces idées, je suis une idéaliste et une optimiste et je reste persuadée que nous sommes les premiers acteurs de nos relations. Nous avons aussi le pouvoir de faire en sorte qu'elles nous ressemblent le plus possible, de faire les choix qui nous semblent les meilleurs pour l'épanouissement du couple et notre propre épanouissement. Nous sommes bien tous ici dans une idée de tendre vers le meilleur, non?
Voilà, je n'ai pas changé d'avis, pas de sacrifices pour l'autre, s'oublier et se renier finit toujours pas ressortir. Et ça ne s'applique pas qu'au "type" de relation choisie, mais à tout un tas de sujets.



La peur de l'engagement et autosabotage

Autre raison qui peut faire capoter le début d'une relation. Que ça vienne de vous ou d'elle. Je ne traiterais pas de cette question comme il se doit, je ne suis pas compétente. Simplement, si vous sentez que vous faites un blocage, posez vous les questions du pourquoi, si c'est légitime, si il n'y a pas autre chose qui cloche. Attention à l'autosabotage aussi. Certains sont persuadés de ne pas "mériter" ou tout simplement sont dans un cycle d'échec. L'idée de l'échec est tellement présente que ça devient un principe autoréalisateur. Là aussi faites un travail sur votre optimisme et essayer de corriger le tir.
Si l'angoisse de l'engagement vient d'elle. Quelques solutions : s'adapter à son rythme, ne pas trop la brusquer, la rassurer sur votre indépendance/autonomie (ou sur les points que vous avez décelé et qui font blocage). Attention tout de même à ne pas perdre votre énergie dans un début de relation avec quelqu'un incapable d'avancer et qui doit avant tout faire son travail seul (et le déclic doit venir d'elle pour réagir). Vous n'êtes ni un sauveur ni un super héros.
Ecoutez vous aussi, et fiez vous à votre instinct, ça peut vous être grandement utile (m'écouter un peu plus m'aurait évité quelques bêtises).



Tirer des leçons des ratés

Nous trainons tous nos casseroles, nos débuts de relations non abouties, qui ont laissées des souvenirs amers. Un peu d'analyse et de recul ne font jamais de mal. Réfléchir au pourquoi ça s'est mal terminé, en étant lucide et honnête avec soi-même. Il ne s'agit ni de s'autoculpabiliser à outrance ni de rejeter la faute sur l'autre. C'est tirer des leçons de ces expériences foireuses pour tenter d'avancer, de mieux définir ce que vous voulez, ce que vous n'accepterez plus, pour tendre vers la réussite.


" Et toi ? tu recherches quoi ?"

La question à 1 million. Sur les sites de rencontre comme IRL. Je déteste cette putain de question ( ça mérite de la vulgarité ). Pourtant elle revient quasi systématiquement. C'est hyper casse gueule, parce que si l'autre ne veut que du sérieux et que vous ne répondez pas clairement la même chose, c'est next.
Personnellement j'ai opté pour un petit "Je ne suis pas binaire comme nana, je fais au feeling, à la rencontre et advienne que pourra". ça ne passe pas toujours, on me demande même parfois d'expliciter (et là je galère sévère). Mais je n'ai pas trouvé mieux.
Il est vrai que lorsqu'on est dans une démarche où on recherche uniquement quelque chose de sérieux, ça peut paraitre légitime de poser la question. Je pense que c'est une erreur. ça sert plus à se mettre la pression qu'autre chose. Et si elle répond qu'elle aussi, bon ok et après? ça veut dire que comme vous avez les mêmes envies vous finissez ensemble ? C'est loin d'être aussi simple. Bref, je suis contre cette question mais ma foi si ça fonctionne pour vous, pourquoi pas.



Les débuts : Honnêteté et éthique


Bon ici, j'ai zéro réponse concrètement mais uniquement des questions, je compte sur vous.
Je me pose beaucoup de questions sur:

- Quand dire qu'on ne recherche pas de l'exclusif?
- En couple libre mais penser à un autre, est-ce que c'est limite quand même ?
- Doit-on dire à l'autre avant de coucher ou quand on sent qu'il s'attache qu'on continue à voir et vouloir voir d'autres personnes même si on est pas encore en couple ?
- Est-ce que c'est éthique de continuer à voir quelqu'un avec qui on passe de super moments mais dont on sait qu'on ne tombera jamais amoureux, qui lui s'attache et commence à se projeter ? Et si en plus vous avez l'esprit occupé par un/d' autre(s) ?

Je vous avais bien dit que ça tournait dans ma petite tête. Ce sont des questions récurrentes alors si certains veulent s'exprimer, j'en serais ravie.

J'ai tout de même ce sujet que j'ai trouvé dans les abysses du forum il y a 15 jours qui m'a bien aidée ( merci Cellar, je déterre. Dis moi si ça te gène que je ressorte un vieux topic qui te concerne, j'éditerai sans problème) :

post305731.html?hilit=son%20copain#p305731


***


Voilà je crois que j'ai évoqué tous les points qui me semblaient importants. Bravo à ceux qui ont eu le courage de tout lire. Et parce qu'avant d'en arriver à ce type de questionnements, il faut déjà gérer l'étape du premier date, je vous mets le lien d'un des derniers articles de FTS, que je trouve très efficace et pertinent ( et dont je crois que j'ai inspiré un petit passage ahah) :

http://www.frenchtouchseduction.com/com ... fille.html

Image

Bisous mes petits jedis
(Merci à Oukast pour la relecture!)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Post responsable le 06.03.15, 02h10 par Onmyoji
  • [+2] Post de qualité le 06.03.15, 07h27 par Mr.Smooth
  • [+3] Post de qualité le 06.03.15, 08h47 par Sathinelilly
  • [+3] A lire le 06.03.15, 09h00 par splifstarz
  • [+3] Post de qualité le 06.03.15, 10h19 par Bald_Soprano
  • [+3] Cool le 06.03.15, 11h09 par Cellar Door
  • [+2] Intéressant le 06.03.15, 12h56 par Nidwazo
  • [+2] le 06.03.15, 13h51 par Vinsanity
  • [+3] A lire le 06.03.15, 14h58 par SweetyKID
  • [+3] Post de qualité le 06.03.15, 15h04 par Lulla
  • [+2] +1 le 06.03.15, 16h28 par Poivron
  • [+2] A lire le 06.03.15, 22h34 par MaryeL
  • [+2] Intéressant le 07.03.15, 00h01 par Terrigan
  • [+3] Post responsable le 07.03.15, 00h01 par tibdeconne
  • [+3] Post de qualité le 09.03.15, 16h03 par Rickhunter
  • [+1] Constructif le 09.03.15, 20h08 par The_PoP

Une remarque;
tu parles beaucoup du trajet interne mais pas beaucoup de l'adaptation à deux à la nouvelle situation. Outre les questions "tu recherches quoi?"
Peut-être simplement définir une organisation pour commencer, un espace commun et un espace privé.
(Comme " tu peux débarquer chez moi sans prévenir" ou ce genre de choses. Encore que je sois plus pour l'exemple que le verbaliser).
Sinon, à propos du passé tirer les conséquences ça veut dire remonter au niveau de la racine du problème, parce que si l'on reste à la simple relation causale apparente on va avoir tendance à avoir un comportement inverse qui en fait n'était qu'un symptôme du problème. Par exemple, jalousie avec n°1, trop lâche avec n°2 ce qui ressemble à du désintérêt et une absence d'investissement.
problèmes sous-jacents: peur de perdre l'autre, jalousie, manque de confiance en soi et communication. Et prise en compte du fait que n°1 et n°2 sont deux individus distincts.

Pour les prémisses, ça me semble parfait.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 06.03.15, 11h50 par splifstarz
  • [+1] Intéressant le 06.03.15, 12h21 par amelia
  • [+1] Pertinent le 06.03.15, 12h59 par Nidwazo

Ton article est très intéressant, c'est un point de vue assez féminin mais je m'y retrouve totalement. J'aurai pu avoir une conversation similaire à 20 ans. Mais maintenant je me pose des questions.

L'idée de couple nous est insufflée par les différents points que tu soulèves,

- Pop culture et médias
- Éducation parentale et tradition
- Jeu de pouvoir en séduction / Comment garder l'autre
- Évidence sociologique
- Les étiquettes
- Évidence biologique.

Et aujourd'hui je suis passée par chacune de ces justifications pour être en couple, je me suis donc retrouvée en couple sans le voir venir, par évidence socio-biologique... Par jeu de pouvoir / séduction... Par souci d'étiquette... Et parce que l'autre m'idéalisait/me séduisait comme dans les Rom-Com.

Mais voilà maintenant que j'ai connu ça, je me demande vraiment: Pourquoi est-ce que je me mettrai en couple avec lui?

Il est vrai qu'il n'est pas facile de rencontrer quelqu'un avec qui ça se passe bien en général : conversations stimulantes, rire assuré et naturel, sentiment de bien-être général, sexualité débridée et très alchimique, sentiment amoureux envers l'autre et pas seulement amical ou affectueux, etc etc.

Mais est-ce toujours suffisant? Quand on a de l'expérience dans le game, on finit par être attiré et par attirer le type de personne qui nous convient: pas celles qui nous ferons souffrir, pas celles avec qui on va s'ennuyer, etc.
Donc finalement j'ai l'impression que plus on grandit, plus on parvient à sortir avec des personnes qui chacune avec leurs propres différences et spécialités, soient des personnes très bien avec qui on peut envisager le couple.

Moi la question que je me pose c'est donc: Pourquoi lui et pas un autre? Si l'on part du principe que lui ou un autre, ce sont tous les deux des personnes qui rassemblent chacun des critères du bien-être en couple (rire, alchimie etc).

J'ai l'impression finalement que le couple pour moi c'est devenu... l'absence de barrière. Je me mettrai en couple si il y a une absence de barrière : géographique, physique, etc. Si je fréquente quelqu'un et que tout se passe bien, alors je finirai ultimement par sortir avec cette personne. Sans vraiment savoir pourquoi et ce qu'il adviendrait si je rencontrais quelqu'un d'autre ou si l'un de nous était amené à déménager.

J'ai d'ailleurs remarqué que mes sentiments sont très fortement liés à l'alchimie sexuelle, et la relation à distance est de fait impossible pour moi.

J'ignore si tout cela a du sens pour quelqu'un d'autre que pour moi :p
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Pertinent le 06.03.15, 14h58 par Ash
  • [0] Absolument le 06.03.15, 22h36 par MaryeL
  • [+1] Intéressant le 16.03.15, 02h42 par amelia

@Nidwazo:
Je te rassure, ça va faire 23 ans que je suis célibataire, et ça va faire 23 ans que je me pose la question: "oui mais… pourquoi est-ce que je sortirais avec ce type? Qu'est-ce que ça m'apporterait de plus que ce que j'ai maintenant? (à savoir: sexualité au top et bons moments)"

C'est très enfantin et naïf, mais quand on n'a jamais été amoureuse ça me semble légitime comme question. En tous cas, j'attends toujours la réponse.


@Amelia:
Chapeau bas pour cet article très complet! Tu mérites un wagon de pandas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 16.03.15, 02h42 par amelia
I know he plays with me
But when he comes all flirty
I can't help but surrender
And it just feels like forever

Nidwazo a écrit :J'ai l'impression finalement que le couple pour moi c'est devenu... l'absence de barrière. Je me mettrai en couple si il y a une absence de barrière : géographique, physique, etc. Si je fréquente quelqu'un et que tout se passe bien, alors je finirai ultimement par sortir avec cette personne. Sans vraiment savoir pourquoi et ce qu'il adviendrait si je rencontrais quelqu'un d'autre ou si l'un de nous était amené à déménager.

J'ai d'ailleurs remarqué que mes sentiments sont très fortement liés à l'alchimie sexuelle, et la relation à distance est de fait impossible pour moi.

J'ignore si tout cela a du sens pour quelqu'un d'autre que pour moi :p
ça a du sens pour moi, à part que la relation à distance n'est pas une barrière pour moi (même si à la longue je commence à en avoir marre, j'avoue...)

Quand tu dis "l'absence de barrière", moi je pense plutôt à "la possibilité d'une vie commune, de projets en communs".

Mais c'est très proche au final. D'autant que ma manière de dire les choses a l'air un peu procédurière, on a presque l'impression que je me cale sur le champ lexical du code civil.

Et ta façon de décrire les choses, plus organique, c'est pour moi un pré-requis indispensable. Sans cette alchimie, c'est même pas la peine de se projeter vers l'avenir, évidemment...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 16.03.15, 02h43 par amelia
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

MaryeL, c'est ça, et même après avoir été amoureuse je continue de me poser la question car, l'amour c'est éphémère.
Terrigan a écrit :Quand tu dis "l'absence de barrière", moi je pense plutôt à "la possibilité d'une vie commune, de projets en communs".

Mais c'est très proche au final. D'autant que ma manière de dire les choses a l'air un peu procédurière, on a presque l'impression que je me cale sur le champ lexical du code civil.

Et ta façon de décrire les choses, plus organique, c'est pour moi un pré-requis indispensable. Sans cette alchimie, c'est même pas la peine de se projeter vers l'avenir, évidemment...
Oui il faut tous les ingrédients de base sans quoi, "le soufflet ne pourra pas monter"! Mais il faut aussi, cette envie ou ce sentiment qu'on peut aller plus loin avec la personne.

Par exemple je me dis... Avec lui c'est génial sur tous ces plans, j'ai tous les ingrédients. Mais pourquoi aller plus loin? Je n'ai pas de signal qui m'empêche d'avancer donc j'avance. Mais c'est tout, en quelque sorte!

Parallèlement je me demande si c'est important d'être d'accord sur une série de choses ou si le couple c'est plutôt être complémentaires?

Je ne sais plus qui avait dit dans le forum que, jamais plus il/elle ne connaitrait les sentiments qu'il/elle avait lors de ses premiers amours. C'est vrai j'ai cette sensation, je ne connaitrai plus l'infatuation naïve et vierge. Mais je sais que l'amour plus fort et plus heureux, plus réaliste est aussi la clef, l'enjeu final. Celui pour lequel parfois on se dit "mais qu'est-ce que je fou là?" mais d'autres on est juste super bien ensemble. Loin des papillons dans le ventre, ou la version améliorée mais moins intense...

Outkast a écrit :Une remarque;
tu parles beaucoup du trajet interne mais pas beaucoup de l'adaptation à deux à la nouvelle situation. Outre les questions "tu recherches quoi?"
Peut-être simplement définir une organisation pour commencer, un espace commun et un espace privé.
(Comme " tu peux débarquer chez moi sans prévenir" ou ce genre de choses. Encore que je sois plus pour l'exemple que le verbaliser).
Sinon, à propos du passé tirer les conséquences ça veut dire remonter au niveau de la racine du problème, parce que si l'on reste à la simple relation causale apparente on va avoir tendance à avoir un comportement inverse qui en fait n'était qu'un symptôme du problème. Par exemple, jalousie avec n°1, trop lâche avec n°2 ce qui ressemble à du désintérêt et une absence d'investissement.
problèmes sous-jacents: peur de perdre l'autre, jalousie, manque de confiance en soi et communication. Et prise en compte du fait que n°1 et n°2 sont deux individus distincts.

Pour les prémisses, ça me semble parfait.

En effet, je n'ai pas traité cette partie du problème, parce que je n'ai pas franchement de réponses. Je ne sais pas trop si la verbalisation est la solution ou si ça s'installe naturellement.
Cependant je pense que c'est important de poser les limites rapidement lorsqu'un comportement nous déplait ( j'avoue que ma fuite du conflit rend cette étape difficile pour moi ). Par exemple des retards répétés, des intrusions trop fréquentes dans notre intimité.
Ou expliquer nos défauts qui peuvent poser problème.
Je me prends comme exemple, j'explique toujours très rapidement que j'ai un petit problème avec la ponctualité, qu'il vaut mieux me donner une heure et arriver 10min en retard. Pourquoi ? Parce que je n'ai aucun sens de l'orientation, et j'oublie toujours de prévoir le temps où je vais me perdre dans mon calcul.

Oui évidemment, très bonne remarque, il ne s'agit pas seulement de faire dans la réaction mais de travailler sur l'origine même du problème.
Il y a aussi des défauts qui n'en sont pas pour d'autres. Pour une raison que j'ignore, l'absence de jalousie va être une qualité pour certains et un défaut pour d'autres. Parce qu'un grand nombre de personnes voit cela comme un signe d'attachement et d'amour.

Nidwazo a écrit : Moi la question que je me pose c'est donc: Pourquoi lui et pas un autre? Si l'on part du principe que lui ou un autre, ce sont tous les deux des personnes qui rassemblent chacun des critères du bien-être en couple (rire, alchimie etc).

J'ai l'impression finalement que le couple pour moi c'est devenu... l'absence de barrière. Je me mettrai en couple si il y a une absence de barrière : géographique, physique, etc. Si je fréquente quelqu'un et que tout se passe bien, alors je finirai ultimement par sortir avec cette personne. Sans vraiment savoir pourquoi et ce qu'il adviendrait si je rencontrais quelqu'un d'autre ou si l'un de nous était amené à déménager.
Je ne sais pas si ma réponse va t'aider. Cependant, personnellement, des hommes qui rassemblaient tout ce qui pouvaient me plaire, avec lesquels je sentais que je pouvais avoir ou que j'ai eu la triple connexion, il y en a eu très très très peu. Sur toutes mes rencontres depuis 4 ans, 2 ou 3 seulement. Il n'y en a eu que deux ou trois où je me suis dit "wahou il me court-circuite le cerveau". Par la triple connexion, j'entends émotionnelle ( bienveillance, sentiments, personnalité, capacité à se livrer à l'autre, confiance), intellectuelle (émerveillement, partage, envie de découverte du monde de l'autre, humour, perceptions semblables ou complémentaires) et sexuelle (attirance, séduction, odeur, sensualité, dialogue des corps, accord des peaux, libido relativement accordée, liberté de parole). Alors ça ne fait franchement pas beaucoup. Du coup pourquoi lui et pas un autre ?
Parce que son individualité, parce que nous créons un "nous" que j'aime, parce qu'on se fait du bien mutuellement, parce qu'il me manque, et pour toutes ces raisons qui font que c'est lui, parce que je l'aime.
ça va faire super culcul ( et j'assume) mais je crois que rencontrer la bonne personne, que ça fonctionne, ça tient aussi de l'évidence. C'est un peu magique.
Je dis tout ça mais je ne suis pas sure d'avoir déjà été amoureuse alors cette réponse a de grande chance d'évoluer.

Déménager, rencontrer quelqu'un d'autre, tomber malade sont autant d'épreuves qui peuvent venir ébranler une belle histoire. On les surmonte ou pas mais il ne faut pas nécessairement en avoir peur ou les anticiper. Si ça doit arriver, ça arrivera. Inutile de croire que c'est toujours tout rose mais comme pour ce qui nous est personnel, je crois que l'on peut être fier de traverser des épreuves à deux et d'y survivre. C'est facile de tenir et d'être heureux quand tout va bien, ça l'est beaucoup moins quand les merdes de la vie nous tombent dessus. Mais on n'a pas avoir honte de ne pas avoir réussi à surmonter ça avec l'autre non plus.
Avant d'être en couple, nous sommes des individus propres avec des doutes, des évolutions, des réflexions, des blocages et des problèmes. Comment les intégrer dans cette entité qui est le "nous" c'est peut-être aussi cette question qui est un enjeu majeur.


MaryeL a écrit :@Nidwazo:
Je te rassure, ça va faire 23 ans que je suis célibataire, et ça va faire 23 ans que je me pose la question: "oui mais… pourquoi est-ce que je sortirais avec ce type? Qu'est-ce que ça m'apporterait de plus que ce que j'ai maintenant? (à savoir: sexualité au top et bons moments)"

C'est très enfantin et naïf, mais quand on n'a jamais été amoureuse ça me semble légitime comme question. En tous cas, j'attends toujours la réponse.


@Amelia:
Chapeau bas pour cet article très complet! Tu mérites un wagon de pandas.
Merci MaryeL Image .

Peut-être parce qu'à un moment nous avons un désir de projection, de construction à deux, de partager. Essayer d'établir un lien plus profond avec quelqu'un. Je dis ça alors que je suis farouchement indépendante et que je me pose un peu les mêmes questions aussi évidemment.
Mais j'ai déjà eu cette évidence, rencontrer quelqu'un, le découvrir, et me dire "avec lui je me vois plus qu'une nuit, j'ai envie qu'il fasse partie de ma vie". Là je ne vais pas mentir, mon cerveau me crie "fuis vite vite vite" trouillarde que je suis. Aussi parce que je sentais que je pouvais tomber facilement amoureuse si on avançait un peu.
Mais c'est dur aussi de se dire qu'on a peut-être tout à coup "besoin" de l'autre, quelque chose de plus que notre vie de nana/homme autonome et heureux (se) de l'être. J'ai du mal à me l'avouer personnellement, parce que de manière générale, j'ai toujours un peu de mal à accepter que je puisse avoir besoin des autres et j'ai longtemps associer ça à une faiblesse (alors que c'est n'importe quoi et ça m'aurait éviter des emmerdes d'accepter que j'avais en effet besoin d'aide).

Terrigan a écrit : ça a du sens pour moi, à part que la relation à distance n'est pas une barrière pour moi (même si à la longue je commence à en avoir marre, j'avoue...)

Quand tu dis "l'absence de barrière", moi je pense plutôt à "la possibilité d'une vie commune, de projets en communs".

Mais c'est très proche au final. D'autant que ma manière de dire les choses a l'air un peu procédurière, on a presque l'impression que je me cale sur le champ lexical du code civil.

Et ta façon de décrire les choses, plus organique, c'est pour moi un pré-requis indispensable. Sans cette alchimie, c'est même pas la peine de se projeter vers l'avenir, évidemment...
Moi non plus, la relation à distance n'est pas une barrière, mais je comprends que ça puisse en être une évidemment.

Je comprends comme toi aussi pour les barrières.


Nidwazo a écrit :MaryeL, c'est ça, et même après avoir été amoureuse je continue de me poser la question car, l'amour c'est éphémère.
Terrigan a écrit :Quand tu dis "l'absence de barrière", moi je pense plutôt à "la possibilité d'une vie commune, de projets en communs".

Mais c'est très proche au final. D'autant que ma manière de dire les choses a l'air un peu procédurière, on a presque l'impression que je me cale sur le champ lexical du code civil.

Et ta façon de décrire les choses, plus organique, c'est pour moi un pré-requis indispensable. Sans cette alchimie, c'est même pas la peine de se projeter vers l'avenir, évidemment...
Oui il faut tous les ingrédients de base sans quoi, "le soufflet ne pourra pas monter"! Mais il faut aussi, cette envie ou ce sentiment qu'on peut aller plus loin avec la personne.

Par exemple je me dis... Avec lui c'est génial sur tous ces plans, j'ai tous les ingrédients. Mais pourquoi aller plus loin? Je n'ai pas de signal qui m'empêche d'avancer donc j'avance. Mais c'est tout, en quelque sorte!

Parallèlement je me demande si c'est important d'être d'accord sur une série de choses ou si le couple c'est plutôt être complémentaires?

Je ne sais plus qui avait dit dans le forum que, jamais plus il/elle ne connaitrait les sentiments qu'il/elle avait lors de ses premiers amours. C'est vrai j'ai cette sensation, je ne connaitrai plus l'infatuation naïve et vierge. Mais je sais que l'amour plus fort et plus heureux, plus réaliste est aussi la clef, l'enjeu final. Celui pour lequel parfois on se dit "mais qu'est-ce que je fou là?" mais d'autres on est juste super bien ensemble. Loin des papillons dans le ventre, ou la version améliorée mais moins intense...
Alors ça va sembler incroyablement naïf et idéaliste mais je ne crois pas que l'amour soit éphémère. La passion sexuelle oui peut-être bien mais l'amour non (et encore pour le sexe, je pense que ça peut largement durer). C'est peut-être dû à mes modèles familiaux, mais pour moi l'amour n'a pas une date limite. Mes parents sont ensemble depuis 27 ans maintenant et ils se regardent avec des regards toujours aussi amoureux. Même chose pour mes grands parents depuis près de 50 ans.
Et même si ça doit être éphémère, ça n'en demeure pas moins beau ou moins valable à vivre je pense. S'empêcher de vivre quelque chose parce que ce sera nécessairement éphémère (quelque soit la raison), je trouve ça infiniment dommage.


Tu sembles plus te laisser porter par les événements que par véritable envie. Ce n'est pas nécessairement un mal mais ta position "passive" est ce qui te pose problème finalement, c'est bien ça ?


Je pense que chaque amour est différent, se nourrit d'éléments complexes et divers relatifs à la rencontre, aux individualités et au moment de la rencontre. Peut-être bien qu'il y a un amour adulte et un amour adolescent. Les visions binaires ont toujours tendance à me gêner. Comme j'ai du mal avec l'idée qu'il faille se résoudre à accepter de vivre quelque chose de moins fort parce que ça devrait être comme ça que ça marche. Vivre avec la nostalgie de l'intensité du premier amour, c'est un peu triste non ?
Mon optimisme me pousse à espérer que l'intensité sera toujours là, même si elle doit prendre des formes différentes.



Je voulais ajouter un petit élément qui m'est venue en discutant très récemment. Je crois qu'une des clés finalement c'est aussi de lâcher prise et d'accepter de ne pas toujours renvoyer à l'autre une image parfaite. Au début ( et pas que d'ailleurs), on a forcément envie de séduire, de vendre du rêve, de susciter l'admiration. Normal. Mais, personnellement, ce que je trouve le plus touchant et le plus beau, c'est lorsque je découvre les failles chez l'autre. Parce que quand quelqu'un me plait, il me plait pour tout ce qu'il est, et je n'ai pas envie qu'il ait à jouer un rôle constant pour me plaire, comme je n'ai pas envie d'avoir à le faire non plus. Lâcher prise donc, pour profiter à fond.


Merci pour vos remarques très intéressantes en tout cas, qui me font écho et m'aident à réfléchir :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 16.03.15, 07h33 par MaryeL

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