Avant de commencer, un petit point sur la légende s'impose :
Lorsque j'écris en bleu, c'est une retranscription à peu près fidèle (disons que je fais au mieux lorsque la mémoire me le permet) des dialogues tels qu'ils se sont réellement échangés.
Lorsque j'écris en rouge, ce sont les dialogues que j'anticipe, là façon dont j'imagine comment le dialogue pourrait s'échanger dans le futur.
P.S. : Les mecs je suis daltonien, va falloir faire avec
Bon ! On ne va tout de même pas laisser ce carnet mourir de faim !!
Continuons donc nos petites péripéties :
Dimanche je n'ai rien fais d'intéréssant. J'ai lu quelques articles par-ci par là mais sans plus, je vous épargne les détails (j'ai surtout retravaillé ma présentation pour qu'elle soit un peu plus intéréssante).
Hier (Lundi) :
Je me suis dit qu'il fallait que je me change les idées, que je pense un peu moins à la façon dont je vais relancer F avant de tomber dans le domaine du One-itis.
Eh bien cette journée me conforte dans l'idée qu'il est plus agréable de bouger à droite à gauche et mettre toutes les chances de son côté afin de potentiellement s'exposer à des situations nouvelles plutôt que de rester chez soi et savoir d'avance que la journée sera sans surprise (bon, c'est vrai, je sort les grands mots et mets les formes comme sur les copies de partiels pour éviter de rendre une demi-page à la fin de l'heure tellement t'as rien à dire

).
Quoi qu'il arrive, hier était un de ces jours où tu te lève et tu ne t'imagines pas ce qu'il va t'arriver (et ça c'est coooooool !).
Alors hier, Lundi, jour qui marque le début de la semaine, j'ai repensé à un truc... les bootcamps.
Je me suis dit : "mais attends, on est lundi, c'est parfait pour commencer les bootcamps !"
Me voilà donc dans la rue pour l'étape numéro 1 : dépasser la peur d'approcher (Oh Damned Bootcamp 1).
Par contre j'ai pas les zones de Paris en semaine, dans ma carte ImagineR, ce qui fait qu'il faut que je fasse déjà pas mal de route à pied avant d'arriver à un endroit propice à mon objectif (et j'avais pas envie d'utiliser un ticket car ils sont plus en plus cher).
Je me disait que de toute façon, il peut se passer plein de choses dans la rue alors pas grave, puis j'aime bien me balader avec de la musique dans les oreilles.
Sur le chemin, déjà bien avancé, je vois une première femme potentiellement intéressante stoppée devant un salon de coiffure [HB8] (situation idéale donc, car cible immobile...).
Mais non, je passe à côté sans m'arrêter... Et c'est là que je me dit que ça va être duuuuuuuuuur de se jeter à l'eau !!
Pas grave, me dis-je, on continue avec le sourire !
J'ai quand même constaté une petite évolution, il m'était de plus en plus aisé d'établir un eye-contact avec les femmes dans la rue (et le sourire en coin qui va avec) sans avoir à le détourner par gêne (c'est déjà ça

).
Et là sorti de nulle part, je croise un gars qui est dans ma classe à la fac (plutôt éloignée de la zone que j'arpentais) que je ne connaissais que légèrement mais assez sympa (je vous reconstitue brièvement les principaux traits de la conversation histoire de) :
Moi : Noooooooooooon ! c'est bien toi ? Mais t'habites où ?
Lui : J'habites à X, et toi t'habites où ?
Moi : Bah j'habites à côté, c'est marrant qu'on ne se soit jamais croisé.
Bla bla bla...
Lui : Mais tu fais quoi là en fait ??
Moi : Moi ? Heu... Bah heu... je fais rien...
(Je lui dit où pas ? De toute façon tranquille, c'est pas une honte. En plus j'ai lu qu'il ne fallait pas chercher à camoufler son attirance pour les femmes alors...).
Lui : *Regard légèrement suspicieux*
Moi (Bon allez je lui dit !) : Si tu veux tout savoir, je m'apprête à aller sarguer (je lui dit pas comme ça mais c'est l'idée), puis je lui explique le concept du bootcamp.
Lui : Ah ouais, t'es chaud toi !
Moi : T'es pressé là ? Accompagne moi si tu veux rigoler !
Lui : Non je suis pas pressé, y a pas de problème
Sacha et Pierre continuèrent leur route à la recherche du troisième badge...
Hum Hum... reprenons.
Donc on a continué à avancer (ayant trouvé un acolyte, je me suis dit que ça allait être plus facile... que nenni ! C'est encore pire !!).
Au fur et à mesure, j'essayais de le découvrir un peu plus (afin de m'échauffer déjà niveau discussion et puis c'est toujours cool de connaître de nouvelles têtes).
On parle de musique, de meufs... et je me rencontre que le type il me ressemble assez (étonnement, bien qu'ayant ses propres particularités).
Le truc c'est que je n'avait plus du tout mon attention sur la route... (pas facile d'être alerte dans ces conditions).
A un moment il me dit :
Lui : Mais pour la drague, y a Facebook, Skyrock.com ! (
) J'ai des potes qui font ça et ça leur tombe dans le bec sans même qu'ils sortent de chez eux.
Moi : Skyrock... sérieusement... (
), puis j'ai plus Facebook de toute façon, c'était devenu un réflexe d'y aller dès que je me posais sur un ordi et ça me bouffait ma productivité, puis voir toujours les mêmes gens dire toujours les même trucs, ciiii-mer quoi... (ouais non mais c'est moi qui ne savais pas utiliser Facebook en fait, si j'avais su qu'on pouvais camoufler les profils qui nous saoulaient... bref
).
Encore moi : Non mais tu vois, c'est pas seulement la drague qui m'intéresse, mais ma façon d'interagir avec les autres. Je suis pas quelqu'un de super à l'aise en présence d'inconnus à la base donc j'essaye de m'arranger tu vois. Je me dis que c'est le chemin parcouru qui importe le plus et non l'arrivé à bon port.
Lui : Ouais je vois, c'est vrai... mais bon tu sais Facebook... (y voulait pas lâcher l'affaire
Mais bon il a pas fait ça de façon lourde donc ça ma fait rire).
Je vais pas vous en raconter plus que ça, le reste est anecdotique, ce que je retiens surtout c'est que je n'ai abordé personne ce jour là (pas grave, il reste six jour, je peux pas faire pire, puis la journée était sympa tout de même, j'ai appris à connaître une personne en plus, c'est le principal).
Au final j'ai pris son numéro et je lui ai dit que je le tiendrai au courant de mon évolutions au sujet des bootcamps et demandé qu'il me tienne au courant au sujet de ses partiels (Comment-ça ça compte pas ?

).
Mon petit carnet à bootcamps était vierge mais ma tête était riche en nouvelles expériences.
Ensuite je suis allé manger au restaurant chinois avec des amis/amies (bon je vais pas vous raconter, j'ai passé une bonne soirée mais rien à signaler d'important).
Pour finir, je suis rentré chez moi sur les coups des 1h-2h du matin.
BONUS (parce que la journée n'était pas terminé)
Je suis de retour dans mon quartier, sur le chemin de la maison.
Soudain, une HB8 se pointe (mettre des notes sur les femmes c'est pas mon truc je vous le dit cash, j'ai l'impression que je les qualifies toutes de HB8

).
J'était au téléphone avec une amie, je la regarde (la HB8) et...........................
Je la laisse passer... (non mais vous croyiez quoi, à 1h-2h du mat' un gars qui accoste une jolie fille, obligé elle va se sauver en courant... ou m'attaquer violemment car ici elles ont pas froid au yeux

Ah bon ? Ca aussi c'est une excuse créee de toute pièce pour me mentir à moi même et me soulager du fait de ne pas avoir tenté le coup ?

).
Donc voilà je rentre chez moi tranquillement...
TRANQUILLEMENT ?! NON !!
BONUS number two :
A peine arrivé dans ma rue, téléphone à la main (c'est pas un i-phone ou téléphone super convoité mais bon il faisait nuit donc bon), un type me barre la route (et c'est ce genre de barrage de route où ta conscience te dis accompagné d'une tape sur l'épaule : Là mon gars, t'es dans la merde) et commença à me dire ce qu'il voulait.
Inconnu numéro 1 (numéro 1 parce qu'il y avait 3 ou 4 autres gars derrière lui me regardant les sourcils froncés) :
Eh passe moi ton portable (je sais plus s'il a dit "S'teuplait" ou pas et en même temps c'était le cadet de mes soucis), faut que j'appelle quelqu'un.
Moi : Neuuuuuw ! Désolé... (je dédramatise mais sur le moment c'etait pas la joie dans ma tête).
Lui : Au pire tu met le haut parleur et tu me laisse parler (c'était moins poli que ça mais je suis pas encore un bon acteur
).
Moi : Ecoute, je te connaît pas (jamais vu de ma vie), je vais pas te donner mon portable. Toi si y a un gars qui viens comme ça et qu'il te demande ton téléphone tu vas lui donner ? (à une heure du matin qui plus est, accompagné de 3 ou 4 gaillards dans une ruelle pas nette... bon ok j'y habite mais l'un empêche pas l'autre).
Le type se rapproche d'un air menaçant, rapproche sa tête de la mienne et me dit je ne sais plus quoi car j'alternais entre le regarder dans les yeux, regarder le casque qu'il avait dans les mains, et regarder ses potes (à ce moment je pensait aux histoires que j'avais lu sur des types qui avaient pris des coups de casques dans la tête et qui ont perdu leurs dents... niveau séduction j'ai pas besoin de ça

).
Et là un de ses potes le tire en arrière, lui dit d'arrêter, et me dit à moi de me barrer.
Je me barre mais je sens que le type menaçant me suis, il me choppe par le col.
Lui : T'es Arabe ? (dans ma tête : si je suis pas arabe il me démonte ou bien ? Allez je m'en fou, je joue la carte de l'honnêteté).
Moi : Non, je ne suis pas arabe.
Son pote réitère l'opération consistant à l'éloigner de moi et me dire de me casser vite fait de là.
Encore une fois je m'en vais et il me lance un "eh", je me retourne et il me lance une série d'insultes que je n'ai écouté qu'à moitié avant de véritablement rentrer chez moi, sous leurs yeux.
Pourquoi je vous raconte cette histoire ? (c'est pas la première fois que ça m'arrive, mais je m'en suis toujours bien sorti, sans bobo ni perte matérielle : Ma bonne étoile ? Les prières de mes amis pratiquants ? Le hasard, la chance ou même le comportement que j'ai adopté ? J'en ai aucune idée, et je laisse chacun libre de croire en ce qu'il veut, le débat n'est pas là).
Je vous raconte cette histoire parce que pour la première fois ce genre d'expérience ma apporté quelque chose.
Les premières fois où ça m'arrivait (ça remonte), j'étais totalement flippé, incapable de réfléchir, paralysé...
Les fois suivantes, je commençais à ne plus chercher mes mots dans ce genre de situations, mais la paralysie était toujours présente.
Mais là, j'avais l'impression d'être libre de mes mouvements, j'avais peur, mais je n'était pas paralysé, et je pouvais réfléchir, le stresse commençais à cesser d'être mon ennemi pour devenir du bon stress, le stress qui te pousse en avant, qui t'aide à te sortir des situations tendues.
La morale de l'histoire, c'est que je réalise que je suis entrain de changer, pas seulement à cause de la drague, mais aussi grâce à toutes les initiatives que j'ai pris jusqu'à maintenant.
Après l'évenement, la colère s'est évaporée assez vite et je n'ai pas connu d'état de choc, j'ai dormi comme un loire.
Ce que j'essaye de dire, c'est que je commence à comprendre à quel point le fait de voir les choses sous un angle plus positif pouvait apporter énormément à la santé morale.
Donc je case cette journée dans la catégorie des bonnes journées
Ceci dit j'ai encore du pain sur la planche !
Aujourd'hui, le 11/06/2013, nouvelle tentative de sarging, et je relance F quant au rendez-vous guitare.
Point, Blank, Period.
Faites attention à vous les gens, hommes ou femmes.
A très vite
P.S. : J'ai fais cramer mes lentilles tellement j'étais absorbé par l'écriture de ma journée... c'est pas aussi stylé que faire cramer une guitare mais bon... Oh Yeah
