Tout d’abord, replaçons nous dans le contexte (3615 Mylife) :
A 19h, j’ai rendez-vous dans un pub du centre de Dublin, le Cassidy, qui est suffisamment fréquenté pour pouvoir interdire l’entrée aux personnes équipées de basket.
Qu’à cela ne tienne, je décide de m’habiller « Class » : Chemise noir avec petites épaulettes, jean, chaussures marrons avec coutures, crème hydratante teinté pour masquer mes quelques restes d’acné récurrents, coiffure juste ce qu’il faut (volume plus que forme).
Après un repas simple (Saumon+Asperges, faudra vraiment que je rédige cet article sur la relation Cuisine+Inner Game un jour), je me met en route.
L’ambiance au pub est d’un inintérêt total, quelques filles pas trop mal traînent par ci par là, mais rien qui me donne envie d’aborder. Après quelques heures de papotage en règle avec mes collègues geek du bout de carton (comprendre : joueur de cartes à collectionner) je reçoit un coup de fil d’un camarade de classe que nous appellerons Mister K pour sa technique redoutable de kinotage (il kinote tout ce qui bouge, y compris moi, ce qui est parfois inquiétant).
J’accepte volontiers l’invitation, et me met donc rapidement en route.« Allo Quodo ? C’était pour te dire qu’un de mes voisins organise une petite fête dans son appart, donc si tu veux passer, hésite pas, ramène de la bière. Y aura des filles. »
Le lieu de la fête se situe à moins d’1/2 heures à pied du pub, et je suis déjà en tenue, ce qui me fait gagner un temps fou. Je m’arrête donc afin d'acheter un pack de 6 bières, et me voilà arrivé devant la grue qui sert de point de rendez-vous. Ca tombe bien, mon pote viens d’ouvrir la porte à quelqu’un, ça m’évite d’attendre.
Quelques petites minutes plus tard, j’entre sur le field. La population féminine est beaucoup moins intéressante que ce qu’on aurait voulu me laisser entendre puisque si on exclu les personnes que je connais déjà, on se retrouve avec 1 set de 3 asiatiques (HB respectivement 6, 7 et 8 ), 1 française ( 8 ), et c’est à peu près tout. Le reste est soit accompagné, soit trop bas dans la HB Scale pour que je puisse me permettre d’y toucher sans perdre toute crédibilité.
Je social proof les gens que je connais dans la salle, open vite fais la française qui à l’air tout sauf disposée à se laisser sarger, et remarque amusé que les asiatiques me lancent de nombreux EC auxquels j’évite de répondre, afin de les laisser sur leur faim. Quelques minutes plus tard, on m’annonce (et je remarque) l’entrée d’un autre set de 3, cette fois-ci composé d’irlandaises uniquement. Le propriétaire des lieux vient me les décrire comme suit :
Mon esprit scientifique demande des preuves, et je m’en vais donc vérifier si la jeune fille est aussi charmante que ce qu’on m’annonce.« Alors y’en a 1 qui est pas belle, l’autre qui a un copain mais la troisième est libre et dotée d’une jolie poitrine. »
En effet, physiquement, c’est agréable ( 8, mais moins parce que niveau vêtements, c’est pas ça) ; mais tout le drame se situe dans le fait que malgré des atouts morphologiques intéressant, cette jeune fille est inintéressante au possible, et surtout qu’elle est dotée d’une voix nasillarde aigue qui me repousse dès qu’elle ouvre la bouche.
Nous nous en tiendrons donc aux politesses d’usages, avant une éjection rapide. Mister K a déjà abordé le set d’asiatiques dont j’ai deviné qu’elles étaient coréennes (elles auraient pu être Hong Kongaise mais la mode vestimentaire ne collait pas). Je vais donc le rejoindre dans le set, où il m’introduit sans trop de soucis :
Après quelques minutes de fluff (vous faites quoi en Irlande et autres vous habitez de quel côté de Dublin), les cibles se fixent : la 7 sera pour K, je me réserve la 8, la 6 sera accostée quelques minutes plus tard par un Allemand.K : « Je vous présente Quodo, il vient de Paris (demi mensonge, à l’origine je suis stéphanois) et il adore les coréennes (là encore, faux, je ne suis que rarement attiré par un type de physique particulier mais bon, ça les fait rire)» Là, je sens qu’il a décidé de faire dans le très fin, et de profiter de son statut de français à fond.
On en vient à la question difficile de l’âge, qui donne lieu grâce à moi à un petit jeu de devinettes.
A ce moment, je sais que le meilleur choix que je puisse faire, c’est de les rajeunir ou à la limite, de tomber juste. Elles ont forcément la vingtaine, je prends donc des risques limités.7+8 : How old are you ?
Q : Can’t you guess ? (en France, la plupart des gens à qui je pose la question me donnent 18 ans, voir 20 quand j’ai de la chance, j’en ai 22).
8 : You’re 25 ? moi
Q : Guess again
7 : 26 then ?
Q : Haha, you’re not a physionomist are you ? I’m 22
7+8 : :shocked:
Q : So, what about you ?
7+8 : Guess !!! (Les jeux les plus nuls sont ceux qui marchent le mieux)
Plus tard, autre question, celle de la ville d’origine. Je connais un peu la Corée, ce qui me permet de savoir situer les principales grandes villes et d’en connaître les caracteristiques.Q, à 7 : You’re 20 aren’t you ?
8 se met à frapper 7 tout en me disant que c’est faux.
Q : Then you’re 19 ?
8 est choquée.
8 : No way, she is not 20, I am !! She is 21 !!
Q : Aaaaah ok !!
On enchaîne sur un fluff/routine voyage, ou je DHV encore à coup de vacances à New York, boulot à Orlando, séjours à Miami. Elles ont décidé de passer à Paris, chacune en separé, 8 en juillet et décembre, 7 en septembre.Q : Where in Korea are you from ?
7 : I’m from Seoul
8 : I’m from Pusan (le port industriel coréen)
Q : Aaah, I know Pusan, I had a friend when I was living in London, she was from there (on notera la triple DHV : vécu à Londres, je connais les coréennes, je connais Pusan)
K : Yeah, she was his girlfriend !
Q : No way, she was just my classmate.
Q, à 7+8 : We were only 2 in this class, but she was much older than me.
8 : And how old was your last girlfriend ? (ça sent l’enquête de moeurs^^)
Q : She was 20 (dans le doute sur ce genre de question, donner l’âge de sa cible)
8 : Wow, isn’t that a big difference of age ? (sous entendu : moi aussi j’ai 20 ans, ça te gênerais de me « et plus si affinité » ?)
Q : 2 years is not a big difference of age you know (là j’ai failli glisser sur une routine « mes parents ont 2 ans de différence » mais je me suis retenu)
8 : aaaah I agree.
K a alors une idée de génie :
On quitte donc le salon/salle à manger de la fête où la situation n’a pas beaucoup changé pour une phase d’isolation dans sa chambre.K : you know, I have lots of photos of Paris in my room, we could go there to watch a few of them.
Q : Yeah, he is a really good photographer, you should see his pictures (et vas y que je DHV mon wing improvise)
7+8 : OK !!
Les photos sont très jolies, j’en connais une partie, je DHV Mister K sur son talent. Toutes les photos font pousser des petits cris de joies aux deux demoiselles, Mister K kinotte, et moi, en bon autiste du kino, je me laisse kinoter par 8 avec des réactions faibles (mais sans me retirer histoire qu’elle sente que je n’y vois pas de problème).
On leur vend Paris, on leur revend Dublin.
On leur montre une courte video des catacombes (aventure, danger, tout ça).7+8 : It’s not possible, it’s not the Dublin we know !! It seems so beautiful on your photos!!!
Et là, c’est le drame. Alors que le close se faisait de plus en plus proche, voilà que ce ramène dans la chambre 2 énergumènes, que nous baptiseront B1 et B2 comme dans boulet.
Leur intervention à quand même ruiné une bonne partie de l’ambiance qu’on avait réussi à créer. Nous recommençons donc à fluffer, je fais semblant de ne pas savoir dire « Bonjour » en coréen correctement, elle me corrige. Je la neg en lui disant que le coréen est une langue plus difficile que le japonais, que le Hangul(alphabet coréen) est difficile à apprendre. Elle aime peu les japonaises, qu’elle trouve trop petites (jalousie ? à voir). Elle continue de me kinoter légèrement.B1 : Ben alors Mister K, où t’étais passé ?
K : Pas de réponse
Q : Et sinon, tu pourrais aller te pendre ?
B1 : Bon, on y va, on vous laisse des cookies. (A toute chose malheur est bon)
On décide de retourner voir si l’ambiance du salon à changée. Je prends de l’avance avec 8 car je sais que Mister K va closer dans les minutes qui suivent. Résultat, arrivé sur les lieux, Mister K et 7 nous ont perdu. Quelques minutes plus tard, ils entrent, et 7 se met à parler en coréen à 8, avec les yeux qui brillent. Je ne parle pas coréen, mais là, pas besoin. C’est à ce moment que je prends une décision qui me semble logique même si pas totalement. Je décide de ne pas kcloser 8, pour la laisser sur sa faim tout en me différenciant de Mister K. Je commence donc à prévoir une routine H2G « ma colloc se lève tôt demain et va me réveiller ».
Avant de partir, je trouve néanmoins le temps de placer une autre routine :Q : You know what ? You should give me your number, I’ll call you another day.
8 : Ok !!! Give me your mobile. (Elle le tappe) You should give me yours too.
Je la bippe, ce qui me permet de vérifier le numéro en même temps.
Je re social proof toute la salle, le temps de dire au revoir, B1 me demande pourquoi je l’ai envoyé chier, je lui explique que ruiner une isolation, c’est assez pourri, et je m’en vais. Mes hormones ont décidés d’être en mode excitation maximale, mes mamelons sont distendus et se frottent contre ma chemise qui est relativement près du corps, je souffre à moitié sur le chemin du retour, mais je suis relativement heureux de ma performance de la soirée.Q : Do you know how French people say goodbye ?
Et là surprise
8 : Of course, you kiss on the cheek, 2 in the north, 4 in the south.
Q : Let’s do that then. (Je reste sur la frame “Paris” et donc sur 2 bises, que je prolonge volontairement)
Je suis parti avec pas mal d’atout, à savoir que je parle anglais très correctement, et que j’étais le seul mec bien habillé de la soirée. J’ai atteint un objectif honorable de 3 open pour 1 numclose securisé.
N'hésitez pas à commenter, j'acceptes toutes les critiques.
A suivre : SMS Game rapide.