Au Lavomatic, SAMEDI MIDI :
* Au Lav-o-matic, j'arrive, mais j'ai une gêne dans l'oeil, alors je décide de demander à une demoiselle si elle a un miroir ou une glace pour que je puisse voir ce que j’ai dans l’oeil. J'aborde une grande blonde comme ça dans la rue : échec, elle ne me réponds même pas, et est presque à m’insulter. Je lui aurais demandé d'appeler les pompiers, ça aurait été pareil (sacrées blondes !).
* J'aborde une mamie, elle me répond gentiment qu’elle n’a pas de miroir.
* Puis, une petite black à lunettes entre dans le Lavomatic, avec de petites fesses d'enfer (je ne l’avais pas vu tout de suite !). Je lui ouvre la porte pour l'aider, je fais mes mots croisés, puis je mets mon linge dans le sèche linge. Comme ils ont changé toutes les machines du Lavomatic, je dis ce que je dis tout le temps au gens du Lavomatic pour fluff : « On a de super machines maintenant ! » (oui je sais je ne dis que des trucs merdiques… oh et puis allez tous vous faire f….. ! »
)* Puis, je lui demande si elle peut me filer justement une glace pour que je vois ce que j'ai dans l'œil, elle s’exécute, et je regarde et en fait je n’ai rien, malgré une gêne.
* Je constate qu’elle a oublié de mettre 20 centimes pour qu’elle puisse faire tourner sa machine. Je le lui fait remarquer, et elle se sent un peu bébette sur le coup (un neg sans le vouloir).
* Je m'assieds sur un des deux sièges de façon à ce qu'elle sente une invitation à ce qu'elle s'assieds. Elle enlève ses lunettes et vient justement s'asseoir (wouhou !). Je fluff par rapport aux mots croisés que je fais, au moment passionnant que c’est que faire son linge au beau temps …
Je lui demande: "Ton prénom c'est ?"
Elle : "X, et toi ?"
Moi : « Champion » (je le sentais pas de répondre à côté sur le moment).
Moi : "Tu habites dans le coin je suppose, puisque tu es ici, au Lav-o-matic, mais plutôt par où ?"
Elle : « dans la rue A ici »
Moi : « J’habitais l’immeuble Z dans cette rue , dans un vrai taudis. Maintenant je vis dans l’impasse W, je n’aurais jamais pensé trouver un coin si tranquille dans un quartier si vivant ! »
* Elle se rend compte qu'elle a oublié la lessive… A mon avis, je crois que je l'avais troublée, parce qu’elle me confesse « J’oublie tout en ce moment », avec un grand sourire et le regard perdu.
* Comme elle est noire, je cherche à fluff sur l’Afrique.
Moi : "Depuis combien de temps tu habites ici ?"
Elle répond : "Depuis, 3 ans"
Moi : « Tu étais où avant ? »
Elle : « Au Gabon »
Moi : « Tout ce que je sais, c’est que la capitale de ce pays est Libreville, mais après… »
Elle : « Ah c’est sûrement parce qu’on en a récemment parlé dans les journaux… »
Moi : « Non, en fait J’ai une amie X, qui est gabonaise aussi ». C’est vrai sauf que c’était juste une One-itis, que j’ai fini par oser aborder en DG dans une salle de TP en informatique vide (ça n’avait pas fonctionné, je ne connaissais pas les règles de séduction à ce moment).
* Moi : « Tu fais quoi dans la vie ? » C'est encore construire du confort, mais je n’ose vraiment pas sortir un mindtrick pour DHV… Ça me paraît tellement artificiel… Est-ce que sortir un mindtrick comme la routine ESP ou d’autres choses comme ça sont indispensables ? Je ne crois pas que ce soit le kiff de mecs comme Juggler par exemple. Et pas trop le mien non plus.
Elle : « Je suis étudiante »
Moi : « Moi aussi j’étais étudiant il n’y a pas si longtemps ». Est-ce une erreur de chercher si vite les points communs ?
Elle : « Je travaille dans les relations internationales, mais il y a des cours comme la compta ou machin et ça ne sert à rien… »
Moi : « Tu n’aimes pas ce que tu fais ? On dirait que tu n’aimes rien dans ce que tu étudies ! Tu me fais penser à ma petite sœur » Par contre, j’aime beaucoup l’idée du cold-reading. J’aimerais pouvoir en faire sans que ma cible s’en rende compte ou que j’ai à lui dire explicitement que je vais lui apprendre quelque chose sur elle. C’est possible ?
Elle : rires (elle rit souvent)
* Moi : « Il y a beaucoup de soirées étudiantes par ici? »
Elle « Je ne sors jamais »
Moi : « Tu va sortir ce soir quand même, non ? »
Elle : « Je n’ai pas fait mon travail, je dois rendre quelque chose lundi, je vais travailler tout le week end »
* Elle me dit qu'elle était détestée dans sa promo, et moi je lui dis "Ah bon? pourquoi ?" J’ai tout de suite vu en elle une LSE (je ne pense pas que c’était un test).
Je n'avais pas trop envie de l'enfoncer, alors j'ai essayé de la valoriser:
« Pourtant tu es agréable comme demoiselle, la tu souris tout le temps, etc… »
Mais je l’ai aussi quand même taquiné un peu (je ne sais plus sur quels points par contre…)
* Puis, au bout d'un certain temps, je sors mon portable, je joue avec, et je lui demande;
"Dis-moi ça te dirait que l'on..." Elle me coupe pour dire quelque chose (je ne sais plus quoi).
Puis plus tard, elle relance : "Oui, tu disais ?"
Moi : ""Dis-moi ça te dirait que l'on se fasse une soirée un jour ?", en appréhendant le fait qu’elle refuse parce que quelqu’un d’autre dans le Lav-o-matic nous entend converser.
Elle: "Oui"
Moi (tout content) : « Bon, et bien je vais prendre ton numéro ».
Je tappe son prénom et je vois que j'ai déjà 2 autres filles qui s’appellent aussi X (mais que je n'appelle jamais) dedans (le hasard m’a aidé !). Et je lui dis "Oups il y a déjà une X"
Elle : "Wowow", comme si elle était jalouse,
Moi : "Ne t'inquiète pas, elle est lesbienne" Ce n'était pas un mensonge.
Elle : "Justement, je pense que je devrais m'inquiéter », en plaisantant.
Je tremble en jouant avec mon téléphone dans les mains, c’est à mon tour d'être troublé,
Moi : "Alors, comment je m'appelle ?" Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé ça. Est-ce que ça démontre que je manque cruellement de confiance en moi ?
Elle : "Champion !"
Puis, je pars m'affairer à mon linge, et lui dit "dis-moi je vais t'abandonner maintenant...tu voudrais que je te laisse mes mots croisés ?"
Puis : "Tu peux lire les torchons qu'il y a là bas... des Gala, Voici... il y a même le Gala de 1985 !" (en faisant référence aux magazines en vrac sur les machines à laver et à ce que l’on peut trouver dans une salle d’attente de chez un médecin).
Lorsque je pars, quelqu'un l'appelle et elle est au téléphone, mais je décide de lui faire la bise quand même,
et lui dis "Bon courage".
LUNDI 16h :
Une collègue est au courant de la situation et me dit qu’elle file souvent son numéro aux mecs,mais qu’ils n’appellent jamais. Donc je me fais violence et j’essaie d’appeler X à un moment où j’ai pas mal d’énergie. Je lui laisse un message, avec une voix bien grave et assurée (le cas pour chacun de mes appels avec elle et c’est plutôt bien ça !) :
« Salut X, je t’appelle pour savoir si l’on pourrait se voir un soir en début de semaine » Je lui laisse le choix dans le jour de date selon la théorie de «l’entonnoir » comme dit Di Spirito dans « Casé en une semaine ».
Elle me renvoie un SMS plus tard : « Désolée de ne pas avoir répondu… suis en cours… »
LUNDI VERS 19-20h :
Je la rappelle plus tard dans le soir, elle me rappelle (ou c’était moi, je ne sais plus) :
Elle : « Salut Champion, ça va ? »
Moi : « Salut…Dis, ça te dirait d’aller faire un tour du côté de Châtelet, dans un bar, on verra si tu aimes bien enfin bon on verra … » -> A ce moment je me suis rendu compte de plein de problèmes : hésitation, plein de mots périphériques en plus du message, recherche de sa validation…
Moi : « Disons demain ou mercredi »
Elle, qui semble soulagée, me dit « Oui, mardi, c’est bien je n’ai pas cours le lendemain »
Moi : «Mets-toi quelque chose de mignon… » en cherchant à sexualiser la conversation, me voyant déjà mordiller ses fesses.
Elle : (silence) « Euh… », un peu gênée -> Je marque un point là à mon avis.
Moi : « Tes vêtements sont secs n’est-ce pas ? ^^ » -> pour faire référence au Lav-o-matic, ancrage en quelque sorte et lier avec ce que je viens de dire…
Elle : « Oui »
Moi : « Tu auras quelque chose à te mettre alors ! »
Elle a une voix toute timide, faible, mais en sent le sourire dans la voix. Elle est entourée, je l’entends.
Moi : « Bon, et bien, à demain ma grande ».
MARDI vers 13h 30:
Elle m’envoie un SMS :
« Chui désolé, on va devoir remettre ça, j’ai un cours ce soir et un autre demain matin. Ça te dérange pas ? » Elle a donc un cours le mercredi matin (mensonge ?).
Sur le coup, ça m’énerve, alors je lui envoie un SMS en réponse, vers 14h :
« Et bien disons 20h30 ou la semaine prochaine.a+» -> Je la teste pour qu’elle me demande ce que je fais le week end, qu’elle me supplie !
Elle, toujours par SMS : « Ok »
Me trouvant trop expéditif, pensant que c’est une LSE, et qu’elle est presque à s’excuser en demandant « si ça me dérange », je lui envoie derrière, un autre SMS :
« tu ne regretteras pas. Ok pour demain alors ? bises, ma jolie» -> Maintenant j’ai l’impression que je suis allé trop loin dans l’autre sens. Un pote a pouffé de rire quand il m’a entendu citer « ma jolie » quand je lui ai raconté l’histoire. Il faut tellement bien choisir les mots avec les SMS c’est soûlant.
Pas de réponse d’elle. Le mardi soir, je suis énervé de savoir que je ne réussis même pas à l’amener en date alors que j’ai pensé à toutes les choses pouvant la mener jusqu’au fclose dans la soirée. Je crois que tout est joué, et en fait ce rien du tout n’est joué ! Et ce n’est pas la première fois que je vends la peau de l’ours avant de l’avoir tué. S’il y a un truc à retenir, c’est qu’il ne faut jamais rien tenir pour acquis !
MERCREDI SOIR vers 19-20h :
Après avoir attendu un appel ou un message d’elle toute la journée, je tente de l'appeler. Elle me rappelle quelques dizaines de secondes plus tard. Elle était entourée encore une fois, mais je la sentais plus libre, moins « flippée », pour me parler que l’autre fois. Que dois-je dois en conclure ? elle était avec quelqu’un l’autre fois ou elle se sent mieux à me parler ou j’ai perdu mon attract … ou les trois ?
Elle : "Salut X,tu vas bien ?"
Moi : "Oui, et toi ?"
Moi : "Je voulais savoir si tu étais toujours ok pour ce soir"
Elle: "tu n'as pas eu mon message ? Je ne pourrai pas venir, car j'ai un cours demain à 8h30,
et quand je sors la veille, je n'arrive pas à me lever"
-> Soit mon portable n’a pas reçu son message, soit elle me ment.
J’ai longtemps hésité avant d’envoyer cet appel, mais je n’avais pas envie de ruiner aussi mon mercredi soir pour elle. Etait-ce nécessaire ? Ou fallait-il que je prenne confiance et prenne le risque d’aller au lieu de rendez-vous à l’heure indiquée et de me prendre un lapin ?
Je lui dis que je n’ai pas eu son message, et repart dans mon trip du report de la date pour qu’elle me demande ce que je fais le week-end: « Bon et bien quand est-ce que tu n’as pas cours le matin ? »
Elle : « Le mercredi » Je voudrais qu’elle me harcèle pour savoir ce que je fais vendredi ou samedi, bon sang !
Moi : « Donc, voyons-nous mardi soir de la semaine prochaine. »
Elle : « Ok, mais rappelle-moi pour que je n’oublie pas », en me parlant l’air pourtant sincère… -> Est-ce possible que ce soit elle qui me negge ?
FrenchMatteo me dit qu’il y a possibilité pour que ce soit mort, mais qu’il ne faut pas pour autant que je sois pessimiste par rapport à la situation. Dj R me dit que je n’avais qu’une chose à faire : attendre la semaine prochaine. C’est ce que je vais faire (en sargeant en attendant).Et vous autres, que feriez-vous ? Je vous remercie par avance pour votre patience.
Ce qui m’énerve le plus dans tout ça, c’est que j’ai maintenant un bon statut social (cadre et elle est étudiante), un appartement dans Paris de presque 30m² dans un immeuble neuf (elle aussi a un appartement mais elle n’y vit peut être pas seule comme elle me l’a dit [ça coûte trop cher pour une étudiante africaine seule]), un bon physique, de bons goûts en fringues, je suis plus âgé qu’elle d’au moins 5 ans, je travaille, j’ai pas mal d’amis…
Ok ça fait très mec qui se la pète, mais j'estime avoir eu beaucoup de chance dans la vie, et je ne devrais presque rien avoir rien à dire pour l'attirer et pourtant elle me donne du fil à retordre… Saloperie de téléphone.