En parcourant les pages emplies de bon conseil de ce site -et d'autres- une impression se dégage assez vite: le romantisme, c'est pas bien. Ou plutôt -si nous nous gardons des jugements de valeur- le romantisme, c'est inefficace, et ça n'aide pas à closer.FTS a écrit :Bob, nice guy trop romantique
L'exemple de Bob est frappant, et les explications sur le prizing tombent sous le sens (surtout chez Swinggcat). Il est évident qu'une fille ne se fera pas closer par la énieme serpillière qui l'aborde !
Cependant, le romantisme est-il aussi mauvais?
Pour mieux comprendre cette problématique, on pourrait mentionner que les filles ont -plus ou moins- cette image du prince charmant, qui leur offre des moments merveilleux -et ce n'est pas à ça dont Mystery parle avec les rocks & diamonds?-. On pourrait donc aisément jouer sur cela pour créer un effet de connection, un état émotionel intense, ou un DHV ("c'est celui qui ose le faire!").
Mais plutot que de faire du KJ supputatif (il est beau mon adjectif hein?

Exemple 1
Deux amies -anglaises- discutent:
HBanglaise (sisi ça existe!

Amie, interrompant: hé ! il a fait ça? c'est merveilleux ! "he's a keeper" (il faut le garder, litt: c'est un "gardant")
HB: Bien sur! <suite de la conversation>
Amie, qui a l'impression de pas s'etre fait comprendre, interrompant avec son BL: HBanglaise, je suis sérieuse, c'est un mec bien, fait tout pour le garder.
etc
Analyse: Que peut-on y voir?
On voit ici qu'une attitude qui apparait comme romantique et anti-prizing (c'est lui que la sert, elle, donc c'est elle le prix/dominante) a pourtant un effet positif sur la relation. Non seulement cela lui a fait très plaisir, mais en plus ça a fait apparaitre <copaindeHB> comme un homme spécial, hors du commun. Sans parler du fait que ça rajoute à sa validation sociale, par le biais de l'envie suscitée chez l'amie de la HB.
Avant d'en tirer des conclusions, j'aimerais examiner un autre exemple.
Exemple 2
HBfrançaise parade ses bijoux que lui offre son copain, et lui à travers eux. Il suffit qu'elle en montre l'envie pour qu'il lui en offre. D'ailleurs, la dernière fois, elle n'a fait que mentioné qu'elle cherchait un bracelet: il est allé au magasin et -connaissant la vendeuse (social proof?)- il lui a demandé ce que sa copine avait aimé, l'a acheté, puis l'a invité à manger -il travaille dans un restaurant, donc rien d'extraordinaire. Là elle a trouvé la table bien mise, dans une jolie ambiance "romantique". Sur celle-ci ( la table pas l'ambiance

Lorsqu'elle parle de cela, elle a un grand sourire et les yeux qui pétillent. Dans ce qu'elle dit de son copain, elle en est clairement et fortement amoureuse
Analyse
On voit ici qu'un homme devine et anticipe ses désirs, et la couvre de milles prix qui la rendent heureuse, le tout couplé avec une mise en scène. Ce qui apparaitrait comme une attitude anti-prizing, et carrément subordonnée, rehausse au contraire l'attachement de sa copine, et fortifie leur relation. Il faut rajouter que, en échange, elle en fait beaucoup aussi.
Conclusions
Dans les deux cas on a une attitude anti-prizing qui pourtant constitue un atout.
Pourtant, cet atout peut-être analysé de façon "gamique": il constitue un élément qui permet de faire ressentir des émotions fortes et positives à la fille, et donc d'accroitre la connection, le rapport entre eux. De plus, de par le fait que peu d'hommes le font ainsi, cela confère une image de "prince charmant qui sort du lot", et donc un certain DHV. Il s'agirait donc d'échanger un effet pour un autre, afin de tout alterner?
Deuxiemement, Ce que l'on remarque aussi, c'est que leur démarche n'est pas constituée que de ça:
Dans l'exemple 1, cela apparait à la fois comme exceptionnel, et comme accordé avec le lieu ( Paris, voyage en couple). Il y a donc une question de congruence qui permet -peut etre- d'effacer le coté anti-prizing tout en gardant les bons effets sus-nommés.
Dans l'exemple 2, il s'agit d'un mec ayant un bon social proof (d'ailleurs présent dans l'histoire: la vendeuse et le resto) et qui la traite parfois durement. Il y a donc un coté "mec cool h2g" et un effet de chaud/froid, qui explique -sans doute- le succès de la technique.
Troisèmement, on remarque que, dans les deux cas, il s'agit d'utilisation en couple. C'est à dire qu'on ne cherche plus à séduire -ou plutot à attirer-, mais à plaire et maintenir une relation. Là est peut etre une bonne partie de la nuance. Cela reviendrait sans doute à parler de calibration et de congruence? De plus, étant en couple on évite -ou diminue- le probleme de One-itis.
Ceci dit, l'exemple trois semble pourtant se pauser en faux
Exemple 3
Un ami à moi, l'Alpha complet. Large carrure, grande prestance, sexuant la conversation, leader, toujours une fille sous chaque bras. Cependant, il ouvre la porte aux demoiselles, porte leur sacs, et suis les autres règles de galanterie. Ceci dit, cela reste congruent avec le reste: d'origine londonienne aisée, bien habillé, manières de gentleman - et parfois peacocké avec un haut de forme, comme s'il en était un.
Analyse et conclusion
On voit ici un alpha complet qui pourtant se conduit de façon "romantique" -et ça le DHV. Ici encore -comme dans l'exemple 1- ce que l'on observe c'est l'importance de la congruence. Et comme dans l'exemple deux, on a du chaud/ froid, et une attitude qui n'est pas cristallisée dans le romantisme.
Que puis-je en tirer?
On remarque donc que dans certaines situations, cela peut donc servir d'avoir un certain romantisme.
Cependant on remarque que à chaque fois:
° Il est congruent avec une attitude plus globale, et n'obnubile pas toute la séduction/rapport, mais au contraire vient la compléter, comme un outil bien utilisé.
° Et comme un outil bien utilisé, et comme il fait partie d'un systeme plus grand, alors il met aussi en valeur des effets de chaud froid, ou amplifie un sentiment de connection.
° enfin, il s'utilise surtout en relation, ou le risque de one-itis est moindre, et le besoin de connection plus grand.
Je remarque donc, qu'au final, il n'est pas a élminer de tout bloc, mais simplement à savoir manipuler avec des pincettes, au moment où il s'avère utile.
Ce que l'on raconte sur Bob l'AFC, qui au final n'est pas un nice guy trop romantique, mais un mec mou et déluré, n'est-il pas -plutot- une simplification à visée éducative - Bref, comme dans toute apprentissage, où l'on t'assène de grande vérité avant d'affiner en nuance.? Il vaut mieux ne pas être romantique du tout, que tomber en OI; mais, une fois sur la bonne voie, ne pourrait-il pas utile de savoir utiliser ces outils ?
En effet, ils sont quand même puissant ancrés dans la culture -et les attentes- de bon nombre de filles, ce qui témoigne d'un potentiel conséquent.
Sans doute mon questionnement est-il vain pour les PUAs, pour qui ce que je raconte est soit inepte, soit coule de source; mais -ne trouvant pas ou peu de posts s'y rapportant- j'ai préféré poser la problématique comme telle.
Comprenez moi bien: le post ci dessus n'est pas une tentative de théorie ou autre chose. Il s'agit de mettre en exergue un paradoxe apparent "le romantisme est AFC POURTANT on remarque des cas ou ça marche". On me répondra bien que les AFCs closent aussi (heureusement! sinon on aurait des problemes de population

C'est pour cela que j'ai voulu problématiser et explorer cette question, afin de savoir s'il ne pourrait pas y avoir du matériel utilisable.
En espérant que quelqu'un de plus expérimenté que moi puisse éclairer,
Sargiquement votre !