On m'a conseillé ce site et ce forum, j'ai parcouru quelques articles, et j'ai pu y lire certaines choses très vraies et marquantes !
Pour vous épargner un texte long, je vous invite à lire ce que j'ai déjà écrit sur Doctissimo (http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 2397_1.htm).
Comme vous l'aurez lu, donc, j'ai 22 ans et la nette impression que bien peu de choses ont changé depuis l'adolescence.
Pourtant, tout avait plutôt bien démarré dans l'adolescence : sorties, amis, une copine très tôt, tout allait bien ! Mais la suite, sur le plan professionnel et sentimental, n'a été qu'une succession d'échecs plus ou moins douloureux. J'en ai même fait une dépression nerveuse, dans une période où je flirtais un peu trop avec l'alcool et les drogues.
Mon problème, c'est que je me gaufre toujours à deux mètres de l'arrivée. Que ce soit dans mes études ou avec les femmes, je suis le spécialiste du "presque".
Sur le plan professionnel, j'ai toujours essayé de concrétiser mes passions. J'aime l'automobile ancienne ? J'ai fait de la mécanique et de la carrosserie ! Rincé et n'ayant pas l'impression d'être bon, j'ai quitté l'entreprise... pour m'entendre dire par le boss que j'avais été son meilleur élément, très bosseur, et qu'on me regretterait ! J'aime l'histoire ? Je me suis inscris à l'université, échouant mes semestres à un point près ! J'aime la musique, les vinyles ? Disquaire me plairait mais c'est sans doute une mode passagère, je ne vais pas prendre le risque...
Actuellement, j'ai choisi une licence d'anglais. Qu'il me faut obligatoirement réussir, sinon je perds tout : l'appartement, la bourse étudiante, ma possibilité de refaire des études... bref, un retour forcé à la case départ, et sans toucher les 20.000 francs...
Je pense que ce cruel manque de confiance et d'image est intimement lié à ma situation sentimentale chaotique. Au temps du lycée, j'avais une copine et une vie "normale" sur ce plan, mais la rupture fut difficile (c'est moi qui suis parti).
Je suis le spécialiste du "presque", du "raté", du "loupé", du "à un cheveu". J'ai connu beaucoup de femmes avec qui j'aurais pu avoir une histoire, courte ou longue, mais je me suis toujours cassé les dents près du but. Des anecdotes à ce sujet, j'en ai à la pelle... de la plus tragique à la plus drôle. La plus tragique, c'est sans doute le fait d'avoir vécu une courte histoire fabuleuse, un conte de fée, un rêve éveillé avec une fille fabuleuse... et d'avoir volontairement coupé les ponts, très vite, par peur de ne pas être à la hauteur, de souffrir, de me la faire piquer... Connerie gargantuesque qui m'a beaucoup affecté, surtout quand j'ai su qu'elle était sincère. Je ne m'en suis jamais vraiment remis. La plus drôle, avoir retrouvé par hasard une fille que je convoitais, énième "occasion manquée", j'ai droit à une deuxième chance, ça marche, elle va pour m'embrasser, et... paf! comme dans les films, un évènement extérieur arrive, la bulle éclate, on s'arrête, elle va voir ce qui se passe, me dit qu'elle va revenir, ne revient pas... et je suis resté là, sidéré que le téléchargement ait coupé à 99,9 %
Entre ces deux "extrêmes", ma vie sentimentale n'est composée que de ça. Avec le temps et la maturité, j'ai appris à savoir analyser mes échecs, comprendre pourquoi ça a foiré (trop tôt, trop tard, trop enflammé, pas assez...). Il m'est aussi arrivé d'aller jusqu'à réussir à faire en sorte qu'un couple en difficulté casse pour prendre la place de l'autre... (mal m'en a pris, non seulement je me suis torché, mais en plus, ils ont repris) ! Ironiquement, toutes mes amies sont des filles avec qui je me suis pris une cale et qui, ensuite, sont devenues de bonnes copines !
Bref, je viens ici pour glaner des avis, des conseils, des aides. Avoir confiance en moi, avoir une bonne image de moi, oser, avoir de l'ambition. Aussi bien sur le plan professionnel que sentimental.
Je pense être un faux timide. Je suis incapable de faire le premier pas, tétanisé par le jugement d'autrui, la peur de mal faire ou passer pour une tâche, un boulet. Par contre, une fois que le courant est passé, je suis assez à l'aise et sociable.
Ce qui est frustrant, c'est la sensation d'avoir les capacités, mais de ne pas savoir s'en servir. D'échouer toujours si près du but. Et de devoir attendre les prochaines occasions, pour me planter à nouveau tout près, et retourner dans l'attente, et ainsi de suite.
Merci de m'avoir lu, et n'hésitez pas s'il y a des questions ou des points à éclaircir
