[Article] Frustration, respect des femmes.

Note : 47

le 22.03.2013 par Owen

70 réponses / Dernière par Terrigan le 30.04.2013, 10h57

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
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Anecdote personnelle, j'ai passé une semaine à Chiang Mai, en Thailande, au summum de mes désillusions. En plein trauma amoureux d'une fille que j'idéalisais a distance, je suis allé au bar me changer les idées tout déprimé et la hop ! J'embrasse une fille sans difficultés. Le lendemain, toujours maussade, même chose. Le surlendemain, je n'essaie même pas de me changer les idées, j'arrive au bar directement grognon, j'embrasse trois filles... J'en ramene une a l'occasion. Bref, a ce moment je me dis "putain mon succes semble inversement proportionnel à ma bonne humeur, ce doit être parce que j'ai l'air méchant, ca plait".
la tu fais une erreur. ces pays ca n'a rien a voir avec la france...

la-bas elle te sautent dessus (le farang) et pas rien que des putes . j'avais rencontre une thailandaise en boite, on s'est revu plusieurs fois qui bossait dans une société et elles etait fieres de moi quand elle sortait plus tard avec moi dans d'autres boites avec ses copines. je me rappelle meme plus de la drague mais l'effort etait minimal,
J'ai un pote qui vit dans le sud de la france (sympa et tres extraverti mais le phyisque du sud qui a mon avis bloque avec certaines surtout que lui il aime plutot les grandes blondes), il va la-bas car il en a marre des francaises qui le regardent meme pas

en france les femmes sont quand meme tres reservées dans la cadre relation homme-femme (par contre elles peuvent etre tres chieuses...) Plusieurs nanas etrangere m'ont aussi sorti que les femmes respectaient pas la hommes en france (en plus d'autres details sur les francaises que je vais pas sortir ici)
exemple tout recent, cours de danse, nana de 50 piges pas terrible, au moment de chercher un partenaire. elle bouge pas d'un poil de son coin alors que je vais la chercher de loin reponse : j'attends que les hommes viennent me chercher (oulala) en fait moi ca m'agace

Le principal problème du terme AFC c'est qu'il est extrêmement vague et large. Et surtout, complètement subjectif.

Prenons un exemple :
Il y a de ça 6 ans environ, j'étais incapable d'aller acheter du pain sans bredouiller, ou de regarder quiconque dans les yeux. J'étais incapable de parler à une fille, sauf peut être d'un exo de maths sans rougir et transpirer. Je n'avais aucun sujet de conversation. J'idéalisais complètement les femmes, etc...Bref, le grand classique. J'étais un AFC complet.
Aujourd'hui c'est très différent, j'ai de l'assurance de l'aplomb, du succès auprès des filles. Pourtant, sorti de ma zone de confort élargie, ça serait très différent. Je retrouverai probablement des traits que je n'ai pas habituellement de timidité, d'anxiété, etc... De même, Il y a des types qui ont beaucoup plus d'expérience et de succès que moi. Eux me considèrent comme un AFC.
Et même sans parler de vision extérieure, en 6 ans, je suis passé par un certain nombre d'étapes, je ne suis pas passé un beau jour du stade AFC à non-AFC.


Enfin, le milieu dans lequel on évolue compte énormément dans sa perception des proportions et de son état. La encore un exemple :

Je suis un mec plutôt à l'aise dans mon milieu habituel (école d'ingé, boite de conseil maintenant). Je dirais dans les 10% les plus à l'aise socialement. Je côtoie dans ces endroits environ 60% de mecs que je considère "timides et ayant un problème social", et 40% de mecs plus "normaux". A des degrés divers bien évidemment.
Un mec qui bosse dans la mode (ou qui tient un bar) verra plus de mecs "normaux", tout simplement car les mecs "timides" n'iront pas aux mêmes endroits que lui.
Au final, la vérité se situe plutôt du point de vue du second de par le plus grand éclectisme des gens qui fréquentent ces endroits.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Trop dogmatique le 24.04.13, 16h25 par Terrigan

@NewStart: je suis d'accord avec toi et tu décris très bien tout ce qui peut faire bouger les variables de l'équation. Mais quand je lis ça:
Newstart a écrit :Le principal problème du terme AFC c'est qu'il est extrêmement vague et large. Et surtout, complètement subjectif.
Je me dis que tu es un peu dur.

Oui c'est vague et large et subjectif, mais est-ce un problème? Plein d'idées sont comme ça: vagues, larges et subjective. Et pas des plus anodines. On peut par exemple citer des idées force comme la justice, la vérité, le beau, la liberté, etc...

Ce ne sont que des outils, à nous de les utiliser au mieux, et, je te rejoindrai, de ne pas en faire des tonnes jusqu'à la caricature.

A mon niveau, même si je fais sans-doute des contresens, pourquoi pas, l'idée d'AFC m'est utile. Je suis content de l'avoir dans ma besace, je comprends mieux les gens et moi-même qu'à l'époque où je n'en avais jamais entendu parler.
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Je ne nie absolument pas l'utilité de cet outil et de ce terme, malgré son aspect vague, et je te rejoins complètement sur tes points.

Simplement, il me semblait utile de re-préciser ça, afin d'éclairer (le mot est un peu fort mais je n'en ai pas d'autres la tout de suite) les discussions sans fin sur "y a X % d'afc, Y % de mec normaux". On parle souvent de certains concepts comme étant des vérités générales, par abus de langage le plus souvent, alors qu'ils dépendent fortement de ce que j'ai expliqué (pour cet exemple la).
C'est une simple piqure de rappel en sorte.

NewStart a écrit :C'est une simple piqure de rappel en sorte.
C'est pareil de mon côté :wink:
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Parce que je suis trop fière de l'avoir fait récemment en cours de pharmaco. Evidemment ce que je vais citer vient d'un prof, donc on pourra débattre sur sa subjectivité et tout, mais voici ce qu'apprennent 1200 étudiants cette année pour répondre juste à leurs supers QCMs et espérer rentrer dans le numerus clausus:

"L'industrie pharmaceutique reconvertit des comportements et des troubles bénins dans le champ de la pathologie, exemples: La timidité devient phobie sociale ou la turbulence devient un "syndrome d'hyperactivité" " tout ceci dans l'objectif de faire plus de profits en créant de nouveaux besoins médicamenteux inexistants au départ, car le but premier du médicament est avant tout, non pas thérapeutique ou curatif ou palliatif, mais bien lucratif (toujours selon mes très chers professeurs de pharmacologie)

Phénomène que l'on peut voir dans 2 sens, ou on trouve cela grave parce qu'on fait croire à des personnes qu'elles sont malades alors que c'est juste leur personnalité, ou on trouve ça bénéfique parce que la personne va pouvoir mettre un nom sur son problème et ne pas culpabiliser...
Je pense que notre vision des choses vient du fait que notre société française a un rapport différent à la santé et la médicamentation que des pays comme la Hollande, question de culture et de système. Je ne porte aucun jugement de valeur, l'une n'est pas mieux que l'autre et est la conséquence d'un recoupement de multiples facteurs. On entre ici dans des théories de sociologie qu'il serait long à expliquer. Or, ce n'est pas le sujet principal, même si ce serait passionnant.

Quant à moi, je pense qu'il est dangereux de rendre pathologique un trait de caractère quand on sait que toute prise de médicaments présente un risque avec des effets secondaires et que la iatrogénèse (ensemble des conséquences néfastes sur l'état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiquée ou prescrit par un professionnel de santé) est proportionnelle au volume de médicaments pris.

Je ne pensais pas que mes cours de P1 me serviraient ailleurs qu'en cours, c'est la classe, suis trop contente :lol:

Je me suis complètement éloignée du sujet. Donc, je pense que je suis assez d'accord avec le fait qu'un connard pécho une fois mais pas 2 et ça dépend vraiment de ce que la fille recherche. Si elle cherche juste un plan Q, elle s'en fout de savoir que c'est un connard et encore, mais si elle cherche une relation stable/ sérieuse, là, ça a toute son importance je pense. Y aura toujours des filles qui aimeront se faire maltraiter mais personnellement je recherche vraiment quelqu'un qui sera respectueux et gentil avec moi, qui sera faire preuve de tendresse, ce qui ne veut pas du tout dire que je recherche un toutou, la virilité, c'est très important, avoir un homme qui sait prendre des décisions. Donc virilité, attraction et gentillesse ne sont pas incompatibles. Un mec gentil n'est pas forcément un AFC, attention aux amalgames.

On peut toujours voir les choses de façon péjoratives, c'est sur que quand une fille dit à un mec "tu es un gentil garçon" ou "tu es brave" dans un certain contexte (quand on leur demande ce qu'elle pense du garçon en question et qu'elle ne trouve rien d'autre que ça à dire, là ça sent pas bon), c'est mauvais signe. Mais c'est comme tout, il ne faut pas généraliser, prendre du recul et faire preuve d'intelligence.
Ce sont les mecs qui ont compris ces nuances qui réussissent le mieux je pense, ou autant, si ce n'est en quantité, au moins en qualité, après tout est question d'exigence.

Voilà voilà :D
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 25.04.13, 01h21 par tibdeconne
  • [+1] Merci ! :) le 25.04.13, 08h42 par Raven
  • [+1] Très intéressant le 30.04.13, 10h58 par Terrigan

On traite pas la timidité avec un médicament, hein...l'industrie pharmaceutique ne "vend" rien pour ça...

Non en effet, il n'y a pas de médicament propre à traiter cela a priori, encore que je dise ça sans en être certaine, je ne suis pas psychiatre. Mais en disant à une personne qu'elle est "malade" (90% des visites chez un médecin en France se conclut par une prescription médicamenteuse, ce qui donne une idée de notre rapport aux médicaments, contre 40% en Hollande et nous ne sommes pas "plus" malades qu'eux), elle va chercher un moyen de se guérir, et elle va se sentir mal, essayer de trouver une solution, souvent passant par des médicaments comme des anti-dépresseurs, ou des médicaments agissant sur le système nerveux. C'est une question intéressante, j'irai interroger un de mes profs et te dirai. Encore une fois, ce sont des cours, faits par des médecins et pharmaciens, dont on peut débattre l'objectivité.

Voilà :)

NewStart a écrit :On traite pas la timidité avec un médicament, hein...l'industrie pharmaceutique ne "vend" rien pour ça...
Détrompe toi. Tape "social anxiety drug" sur google, tu verras qu'il est régulièrement recommandé de traiter la "timidité" avec une combinaison de psychothérapie et de médoc.

"L'industrie pharmaceutique reconvertit des comportements et des troubles bénins dans le champ de la pathologie, exemples: La timidité devient phobie sociale ou la turbulence devient un "syndrome d'hyperactivité" " tout ceci dans l'objectif de faire plus de profits en créant de nouveaux besoins médicamenteux inexistants au départ, car le but premier du médicament est avant tout, non pas thérapeutique ou curatif ou palliatif, mais bien lucratif (toujours selon mes très chers professeurs de pharmacologie)
Je ne peux que fortement plussoyer ; il y a un paradigme très rigolo en psychatrie qui a tendance à transformer tout comportement légèrement déviant en pathologie, illustré par la fameuse classification DSM-IV. Typiquement c'est le gamin diagnostiqué hyperractif — rendez vous compte, il a dix ans et il ne tient pas en place — a qui on file de la ritaline, ou l'adolescent rouquin terriblement anxieux — faut dire aussi qu'on le torture à chaque récré — que l'on désinhibe au diazépam (valium).

Ça marche aussi pour les âges plus tardifs où on a tôt fait d'aller classer bipolaire (le nouveau terme à la mode) un cinquantenaire avec un syndrome dépressif... le même homme qui vient de se faire virer de sa boite dans laquelle il travaillait depuis vingt ans. (je tire honteusement cet exemple de ceci : à 1:10:00 )
C'est un des mauvais côtés de la médecine moderne, les spécialistes soignent un organe sans trop faire attention à ce qu'il y a autour.
On traite pas la timidité avec un médicament, hein...l'industrie pharmaceutique ne "vend" rien pour ça..
@Newstart : Hélas si, il y a quantité de possibilités pour soigner la timidité redessinée en "anxiété sociale" ou en "agoraphobie", en "introversion" ou "négativité émotionelle"... Les benzodiazépines sont une des classes médicamenteuses les plus fournies du catalogue. 8) Fort heureusement ce genre de prescription reste exceptionnel... en France.

Pour en revenir au statut de l'AFC et de la frustration.. Par définition la frustration est un produit de l'expérience ; la seule différence entre le mec équilibré heureux en amour et le gros frustré c'est peut-être juste une petite pichenette que l'un a eu à la Boum de fin de CM1 en allant inviter Caroline à danser (l'autre n'a pas osé... et en CM2 non plus du coup... Et au collège il ne comprenait plus, et ... et ... et...à vingt ans il se trouve fort marri.)

Bref, je reste persuadé que dans la majorité des cas il n'y a pas besoin d'aller coller des grands mots et des grands syndromes compliqués sur le grand timide... C'est surtout une suite de concours de circonstance, agrémenté de pincées de transmission parentale et de situation sociale. (les problèmes plus profonds liés à différents traumatismes, s'ils ne sont pas négligeables, ne sont certainement pas majoritaires)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 30.04.13, 05h40 par Fwi Man

amelia a écrit :Un mec gentil n'est pas forcément un AFC, attention aux amalgames.

On peut toujours voir les choses de façon péjoratives, c'est sur que quand une fille dit à un mec "tu es un gentil garçon" ou "tu es brave" dans un certain contexte (quand on leur demande ce qu'elle pense du garçon en question et qu'elle ne trouve rien d'autre que ça à dire, là ça sent pas bon), c'est mauvais signe. Mais c'est comme tout, il ne faut pas généraliser, prendre du recul et faire preuve d'intelligence.
Ce sont les mecs qui ont compris ces nuances qui réussissent le mieux je pense, ou autant, si ce n'est en quantité, au moins en qualité, après tout est question d'exigence.
Multi +1 :lol:

Cette histoire de gentillesse et d'épouvantail AFC, c'est un vrai noeud gordien.

Et comme le dit Amélia, ce sont ceux qui arrivent le mieux à déméler le noeud qui réussissent le mieux.

Là où ça devient intéressant c'est que c'est une quête personnelle:
- Suis-je trop gentil?
- Comment gagner en force de caractère sans devenir stupidement agressif?
- Avoir "une main de fer dans un gant de velours", est-ce que je peux y arriver?
- Et la communication non-violente dans tout ça???
etc, etc, etc...

Toutes ces questions sont très personnelles, c'est à chacun de mener sa barque en fonction de sa propre réalité.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 30.04.13, 11h52 par amelia
  • [+1] Oui le 30.04.13, 12h05 par Crooked
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
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