Alcool et stabilité psychologique (la sécurité avant tout)
Je pense aussi que ce qu'on fait en étant bourré, c'est qu'on avait fondamentalement envie de le faire. A chaque fois que je me suis retrouvée dans une "sale" situation après avoir bu un coup de trop, c'était parce que j'étais dans cet état d'esprit-là (j'ai violemment pris la tête à des mecs qui avaient emmerdé ma soeur une fois, ou alors le gros bad trip où tu chiales toute la soirée en disant que tu veux mourir, sans oublier le sexe avec n'importe qui : l'alcool permet de se dire qu'on l'a fait sans trop le vouloir alors que tant qu'on est conscient, en général, on est partant).
Il est clair que ceux qui ne savent pas se contrôler dans ces moments-là feraient mieux de ne pas picoler. Je remarque qu'avec l'âge, je gère mieux : je m'arrête plus tôt, ou alors comme Terrigan j'ai une petite voix qui me dit "ça, je vais le faire parce que j'ai trop bu, alors je vais me poser avec un verre d'eau"...
Il est clair que ceux qui ne savent pas se contrôler dans ces moments-là feraient mieux de ne pas picoler. Je remarque qu'avec l'âge, je gère mieux : je m'arrête plus tôt, ou alors comme Terrigan j'ai une petite voix qui me dit "ça, je vais le faire parce que j'ai trop bu, alors je vais me poser avec un verre d'eau"...
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- [0] Absolument le 11.05.13, 18h00 par Terrigan
Ouais, je me suis fait une remarque aussi : j'ai l'impression que la fréquence des chouilles joue sur la manière d'apprécier l'alcool et ses effets.
Genre quand je suis en vacances, au bout d'une dizaine de jours à faire la fête, je tiens, mais mettons que je picole sur mes deux mois d'été, au bout d'un mois j'ai besoin de faire un break :
L'alcool monte vite, il me rend "mauvais" au sens "pas fêtard" mais renfrogné, je suis déprimé etc.
Ca s'explique en médecine chinoise par le foie qui sature (et aussi le manque de sommeil), mais je constate qu'une trop grande fréquence dans la consommation d'alcool joue, au bout d'un moment, sur ses effets.
Car on n'est pas bourré "vite" à chaque fois, on ne pleure pas a chaque fois... Et je crois que ca augmente la fréquence des mauvais effets.
Ptite solution : une semaine (minimum) sans picole avec jus de citron tous les matins avant le petit dej.
La derniere fois j'en ai eu tellement marre que j'ai touché a rien pendant 3 mois. Que de la menthe a l'eau.
Genre quand je suis en vacances, au bout d'une dizaine de jours à faire la fête, je tiens, mais mettons que je picole sur mes deux mois d'été, au bout d'un mois j'ai besoin de faire un break :
L'alcool monte vite, il me rend "mauvais" au sens "pas fêtard" mais renfrogné, je suis déprimé etc.
Ca s'explique en médecine chinoise par le foie qui sature (et aussi le manque de sommeil), mais je constate qu'une trop grande fréquence dans la consommation d'alcool joue, au bout d'un moment, sur ses effets.
Car on n'est pas bourré "vite" à chaque fois, on ne pleure pas a chaque fois... Et je crois que ca augmente la fréquence des mauvais effets.
Ptite solution : une semaine (minimum) sans picole avec jus de citron tous les matins avant le petit dej.
La derniere fois j'en ai eu tellement marre que j'ai touché a rien pendant 3 mois. Que de la menthe a l'eau.
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- [0] Mdr !! le 11.05.13, 18h25 par Bumble
@Luxlisbon: merci! C'est exactement ce que je voulais dire. Tu as trouvé la petite phrase qui résume tout!LuxLisbon a écrit :Je pense aussi que ce qu'on fait en étant bourré, c'est qu'on avait fondamentalement envie de le faire.
Bah oui je suis relou mais je ne suis pas sur, et c'est bien la le souci des drogues.
Quand mon meilleur pote se retrouve tout bourré, croise un clochard et fond en larmes devant sa triste condition sociale alors qu'il était de la meilleure humeur avant de boire, je ne pense pas qu'il avait "fondamentalement envie de le faire".
Quand mon meilleur pote se retrouve tout bourré, croise un clochard et fond en larmes devant sa triste condition sociale alors qu'il était de la meilleure humeur avant de boire, je ne pense pas qu'il avait "fondamentalement envie de le faire".
Non, mais c'est peut-être qu'il est un peu déprimé, même si au début il était d'humeur festive (l'alcool fait souvent ça : au début on oublie nos problèmes et puis au bout d'un moment, si on est dans une époque un peu "down", ça nous revient en pleine face).
L'alcool (ou la drogue) accentue nos réactions, c'est-à-dire qu'on peut être juste un peu morose et passer sa soirée à chialer. Il n'empêche qu'il y a un fond de réalité : on avait pas la frite avant de sortir...
Les mecs qui deviennent violents quand ils sont bourrés, ce sont rarement des agneaux qui ne font de mal à personne quand ils sont sobres. Souvent ce sont des mecs qui justement portent une grande violence, ou une grande frustration.
L'alcool (ou la drogue) accentue nos réactions, c'est-à-dire qu'on peut être juste un peu morose et passer sa soirée à chialer. Il n'empêche qu'il y a un fond de réalité : on avait pas la frite avant de sortir...
Les mecs qui deviennent violents quand ils sont bourrés, ce sont rarement des agneaux qui ne font de mal à personne quand ils sont sobres. Souvent ce sont des mecs qui justement portent une grande violence, ou une grande frustration.
Yep, mon propos n'a pas but de contredire les votres, simplement je trouve l'idée de "pulsions négatives enfouies qui se révèlent sous alcool et selon un évenement particulier" plus pertinente qu'un etat d'esprit qui habiterait déjà la personne au début de la soirée.
Dans le cas de mon pote, avec qui je parle beaucoup, rien n'indiquait ce soir là qu'il fondrait en larmes, mais l'alcool le rendant hypersensible, il a suffit d'un évenement pour que sa sensibilité se réveille dans le mauvais sens du terme.
Je crois qu'il y a un mélange entre :
Etat d'esprit avant la soirée
Pulsions / Emotions enfouies que l'alcool va réveiller ou non
Contexte / évenement
Bien sûr, cela n'ote en rien la responsabilité de la personne à mes yeux, mais c'est ce qui me fait un peu flipper avec l'alcool : parfois les pulsions enfouies se réveillent tu ne sais pas pourquoi et on voit des types qui sont des cremes a la fois en temps normal et en temps de chouille qui deviennent ouf, dans UNE soirée sur toutes celles que tu passes avec eux.
Même si on reconnait quand même des tendances chez certains, c'est clair.
Dans le cas de mon pote, avec qui je parle beaucoup, rien n'indiquait ce soir là qu'il fondrait en larmes, mais l'alcool le rendant hypersensible, il a suffit d'un évenement pour que sa sensibilité se réveille dans le mauvais sens du terme.
Je crois qu'il y a un mélange entre :
Etat d'esprit avant la soirée
Pulsions / Emotions enfouies que l'alcool va réveiller ou non
Contexte / évenement
Bien sûr, cela n'ote en rien la responsabilité de la personne à mes yeux, mais c'est ce qui me fait un peu flipper avec l'alcool : parfois les pulsions enfouies se réveillent tu ne sais pas pourquoi et on voit des types qui sont des cremes a la fois en temps normal et en temps de chouille qui deviennent ouf, dans UNE soirée sur toutes celles que tu passes avec eux.
Même si on reconnait quand même des tendances chez certains, c'est clair.
Juste par-ce que Sting veut rajouter son grain de sel :
L'alcool et les drogues en général ce sont des paradis artificiels, des passeports temporaires pour la béatitude et une certaine quête de l'euphorie. Ce constat étant fait et je sais je vais enfoncer des portes ouvertes mais j'estime que pour éviter l'écueil de la consommation excessive :
A ) Essayer d'identifier ce petit état d'euphorie que l'on sent après 2,3 verres qui nous rend désinhibés et s'arrêter là, et si besoin de l'entretenir toutes les x heures en se disciplinant à boire lentement pour le plaisir et pas " pour la défonce "
B ) Le vrai challenge selon moi c'est de chercher et de trouver cette euphorie du " paradis artificiel " non pas en buvant mais en essayant tout les matins en se levant de vivre de telle manière à la ressentir et à la faire nôtre.
L'alcool et les drogues en général ce sont des paradis artificiels, des passeports temporaires pour la béatitude et une certaine quête de l'euphorie. Ce constat étant fait et je sais je vais enfoncer des portes ouvertes mais j'estime que pour éviter l'écueil de la consommation excessive :
A ) Essayer d'identifier ce petit état d'euphorie que l'on sent après 2,3 verres qui nous rend désinhibés et s'arrêter là, et si besoin de l'entretenir toutes les x heures en se disciplinant à boire lentement pour le plaisir et pas " pour la défonce "
B ) Le vrai challenge selon moi c'est de chercher et de trouver cette euphorie du " paradis artificiel " non pas en buvant mais en essayant tout les matins en se levant de vivre de telle manière à la ressentir et à la faire nôtre.
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- [+1] Intéressant le 16.05.13, 14h02 par Marco Polo